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06042012
L'Ifop a cherché à sortir des sentiers battus en se penchant sur un objet d'étude original : le lien entre le libéralisme sexuel et les opinions politiques. Car si on commence enfin à mesurer l'influence de l'orientation sexuelle sur les comportements électoraux[1], rares sont les données permettant d'évaluer les effets politiques des comportements en matière de mœurs, de morale sexuelle et familiale. Afin de mieux cerner ce lien entre la sexualité - qui relève de l'intimité et de la sphère privée - et des orientations politiques ayant trait aux affaires publiques, l'Ifop a mené la première enquête permettant d'étudier à la fois le comportement électoral des Français et leur activité et bien-être sur le plan sexuel. Riche en surprises et en enseignements, cette étude révèle notamment que plus les Français partagent des positions progressistes ou radicales sur le plan politique, plus ils s'écartent des normes sociales en matière de sexualité.

Les chiffres clés :
??     Le sentiment d'insatisfaction sexuelle est plus important chez les Français votant pour des candidats ayant un discours protestataire comme Jean-Luc Mélenchon (35%) ou Marine Le Pen (31%)
??     Les électeurs de droite et du centre tendent à avoir une vie sexuelle moins intense que le reste des Français : le nombre moyen de rapports mesuré chez les électeurs de Nicolas Sarkozy (6,7 par mois) et de François Bayrou (5,9 par mois) est sensiblement plus faible que celui observé chez les électeurs de la gauche parlementaire (7,6 par mois), de l'extrême gauche (7,7 par mois) et de l'extrême droite (8,0 par mois).
??     La fellation est une pratique plus répandue chez les femmes de gauche (81% déclarent l'avoir déjà pratiqué) que chez des sympathisantes de la droite parlementaire (69%)
??     La pratique de la sodomie est plus élevée chez les sympathisants des partis de gouvernement  (45%) que ceux des formations protestataires (55%)
??     Les sympathisants de gauche se distinguent par une plus grande expérimentation des comportements sexuels sortant du cadre conjugal classique, notamment l'échangisme qui est une pratique deux fois plus répandue que la moyenne chez les personnes se situant à la gauche de la gauche (10% chez les sympathisants d'extrême gauche, contre 5% en moyenne chez l'ensemble des Français)

Les principaux enseignements :
1.   La frustration sexuelle se traduit par une plus grande disposition au vote protestataire
Un des principaux enseignements de l'enquête est l'étroite corrélation entre le sentiment d'insatisfaction à l'égard de sa vie sexuelle et l'expression d'un vote protestataire traduisant un mécontentement plus large à l'égard du système politique et des partis dominants.
ü      En effet, ce sentiment d'insatisfaction sexuelle est plus important chez les Français votant pour des candidats soutenus par des partis contestataires à vocation tribunicienne - tels que le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon (35) - ou totalement « hors système » comme le Front national (31%) et les partis d'extrême gauche (NPA, Lutte Ouvrière).
ü      Les indicateurs de participation électorale font également entrevoir un lien entre ce sentiment d'insatisfaction et les formes de rejet de la politique que sont la non-inscription sur les listes électorales - 71% des inscrits se disant satisfaits sur le plan sexuel, contre 63% des non-inscrits - ou l'intention de s'abstenir au prochain scrutin : le niveau de satisfaction étant plus faible chez les abstentionnistes (67%) et ceux ayant peu de chances d'aller voter (62%).

2.Les électeurs de droite et du centre tendent à avoir une vie sexuelle plus stable et moins intense que le reste des Français
Le second enseignement de l'enquête est l'écart qui sépare les sympathisants de droite et du centre du reste de la population en ce qui concerne le nombre de partenaires et la fréquence des rapports sexuels.
ü      Plus aisés, plus diplômés et surtout beaucoup plus âgés et plus pratiquants que la moyenne des Français, les électeurs de droite modérée tendent plus que les autres à vivre en couple et ceci dans un cadre conjugal classique. Cela se traduit par une vie sexuelle plus stable que la moyenne si l'on en juge le nombre de partenaires qu'ils déclarent avoir eu durant leur vie : 7 en moyenne, contre 9 chez les sympathisants de gauche et 10 chez les sympathisants d'extrême droite.
ü      La fréquence des ébats amoureux diminuant avec la longévité du couple et l'intensité de la pratique religieuse, l'activité sexuelle est naturellement moins intense au sein d'un électorat de droite plus âgé et plus pieux que la moyenne. En effet, le nombre moyen de rapports mesuré chez les électeurs de Nicolas Sarkozy (6,7 par mois) et de François Bayrou (5,9 par mois) est sensiblement plus faible que celui observé chez les électeurs de la gauche parlementaire (7,6 par mois), de l'extrême gauche (7,7 par mois) et surtout de l'extrême droite (8,0 par mois).

3. Le répertoire des pratiques sexuelles est plus large et diversifié chez les Français exprimant un positionnement radical ou progressiste sur le plan politique.
Le troisième enseignement est l'observation d'une vie sexuelle plus diversifiée dans les rangs des personnes se reconnaissant dans des partis défendant un certain libéralisme culturel et/ou situés en marge du système politique.
ü  Cette vision transparaît aussi bien dans l'expérimentation de caresses manuelles (masturbation) ou mécaniques (sex toys) que dans celles de caresses bucco-génitales (fellation, cunnilingus). La fellation est ainsi une pratique plus répandue chez les femmes de gauche (81% déclarent l'avoir déjà pratiqué) que chez des sympathisantes de droite parlementaire (69%) qui appartiennent plus souvent, il faut le rappeler, à des générations où ce geste était proscrit ou associé aux services offerts par les prostituées.
ü  L'expérience de la sexualité anale est également plus fréquente chez les sympathisants de gauche qui sont 48% à déclarer avoir déjà pratiqué la sodomie, contre 43% des sympathisants de l'UMP ou du Modem. On observe également un écart dans la pratique de la sodomie entre les électeurs des partis de gouvernement  (45%) et ceux des formations protestataires (55%), comme si la contestation du système politique dominant allait de pair avec une plus grande transgression des codes traditionnels de la sexualité.
ü Les sympathisants de gauche se distinguent enfin par une plus grande expérimentation des comportements sexuels sortant du cadre conjugal classique, qu'il s'agisse de formes de comportement extra-conjugal codifié (comme l'échangisme) ou non codifié (comme l'infidélité au sens strict). L'échangisme est d'ailleurs deux fois plus répandue que la moyenne chez les personnes se situant à la gauche de la gauche (10% chez les sympathisants d'extrême gauche, 9% chez les sympathisants du Front de gauche), comme si leurs principes sur les questions de possession et de propriété pouvaient favoriser l'échange de partenaires sexuels.

Fiche technique : Enquête réalisée par l'Ifop pour le magazine Hot Vidéo auprès d'un échantillon de 1 411 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Afin d'accroître la fiabilité des résultats, l'IFOP a inséré ces questions dans une enquête dont la taille de l'échantillon et le mode de recueil réduisent fortement la marge d'erreur et les risques de sous-déclaration inhérents au caractère intime et sensible du sujet abordé.

La notice de cette enquête est consultable à la Commission des Sondages


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