14012013
CAR2GO filiale du groupe allemand DAIMLER après avoir pendant des mois utilisé des méthodes honteuses pour faire craquer les salariées a fini par les licencier.
Rappel des faits :
Février 2012 : Le maire de Lyon Gérard Collomb vante dans la presse son nouveau projet mené avec CAR2GO, 200 véhicules SMART en libre service pour faciliter nos déplacements. 5 salariées sont recrutées.
15 Mai 2012 : la société CARGO (différente de CAR2GO) gagne un procès qui interdit à la société CAR2GO d’utiliser le nom CARGO.
9 juin 2012 : Prétextant l’obligation de changement de nom Daimler rapatrie par surprise les voitures en Allemagne abandonnant clients et salariées
22 juin 2012 : les salariées sont convoquées à un entretien préalable à licenciement.Cet entretien est annulé le jour même suivi de mails incessants les poussant à trouver un nouveau travail dans le but évident de les « faire craquer » et démissionner afin de ne pas avoir à gérer des licenciements. On va même jusqu'à leur demander par écrit des preuves de leur recherche d’emploi
16 octobre 2012 : nouvelle convocation à licenciement des salariées en présence d’un responsable allemand ne parlant pas français et d’un avocat ( ce qui est strictement interdit) .Bien évidemment les salariés ont refusé cet entretien .
26 novembre 2012 : nouvelle convocation pour un licenciement « économique » d’après DAIMLER. Le même jour dans Le Progrès de Lyon, Gilles Vesco adjoint de Gérard Collomb expliquait qu’il était prêt à retravailler avec CAR2GO devenu OGOTRAC.
Les salariées apprécieront.
6 décembre 2012 : deux salariées reçoivent leur lettre de licenciement, une ayant « démissionné » avant et deux autres en CDD ayant vu leur contrat se terminer.
10 janvier 2013 : 4 salariées posent un dossier aux prud’hommes de Lyon pour exécution déloyale du contrat de travail, contestation du caractère économique du licenciement, licenciement sans causes réelles et sérieuses et absence de reclassement.
Par ailleurs nous demandons à être reçus par Gilles Vesco, délégué aux déplacements auprès de Gérard Collomb à la ville de Lyon de nous recevoir le plus vite possible afin d’envisager des solutions acceptables pour les salariées victimes de DAIMLER.
La ville de Lyon à l’initiative du projet doit assumer sa responsabilité dans ce fiasco.
Les salariées qui s’étaient investies avec passion dans cette aventure ne doivent pas payer les choix de DAIMLER
CONTACT: Frédéric Leschiera
Union Syndicale Solidaires Rhône
Secrétaire SUD COMMERCE et SERVICES
06 51 25 40 77
Rappel des faits :
Février 2012 : Le maire de Lyon Gérard Collomb vante dans la presse son nouveau projet mené avec CAR2GO, 200 véhicules SMART en libre service pour faciliter nos déplacements. 5 salariées sont recrutées.
15 Mai 2012 : la société CARGO (différente de CAR2GO) gagne un procès qui interdit à la société CAR2GO d’utiliser le nom CARGO.
9 juin 2012 : Prétextant l’obligation de changement de nom Daimler rapatrie par surprise les voitures en Allemagne abandonnant clients et salariées
22 juin 2012 : les salariées sont convoquées à un entretien préalable à licenciement.Cet entretien est annulé le jour même suivi de mails incessants les poussant à trouver un nouveau travail dans le but évident de les « faire craquer » et démissionner afin de ne pas avoir à gérer des licenciements. On va même jusqu'à leur demander par écrit des preuves de leur recherche d’emploi
16 octobre 2012 : nouvelle convocation à licenciement des salariées en présence d’un responsable allemand ne parlant pas français et d’un avocat ( ce qui est strictement interdit) .Bien évidemment les salariés ont refusé cet entretien .
26 novembre 2012 : nouvelle convocation pour un licenciement « économique » d’après DAIMLER. Le même jour dans Le Progrès de Lyon, Gilles Vesco adjoint de Gérard Collomb expliquait qu’il était prêt à retravailler avec CAR2GO devenu OGOTRAC.
Les salariées apprécieront.
6 décembre 2012 : deux salariées reçoivent leur lettre de licenciement, une ayant « démissionné » avant et deux autres en CDD ayant vu leur contrat se terminer.
10 janvier 2013 : 4 salariées posent un dossier aux prud’hommes de Lyon pour exécution déloyale du contrat de travail, contestation du caractère économique du licenciement, licenciement sans causes réelles et sérieuses et absence de reclassement.
Par ailleurs nous demandons à être reçus par Gilles Vesco, délégué aux déplacements auprès de Gérard Collomb à la ville de Lyon de nous recevoir le plus vite possible afin d’envisager des solutions acceptables pour les salariées victimes de DAIMLER.
La ville de Lyon à l’initiative du projet doit assumer sa responsabilité dans ce fiasco.
Les salariées qui s’étaient investies avec passion dans cette aventure ne doivent pas payer les choix de DAIMLER
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