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Vénissieux
Date d'inscription : 09/11/2011
07022012
Depuis plusieurs années, la ville de Vénissieux s’est engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Le droit des femmes est un sujet central de nos sociétés contemporaines. Il est un marqueur des périodes de régression, ou d’émancipation de notre histoire collective. En 2010, l’Observatoire de la délinquance constatait une hausse de 13% des violences faites aux femmes. Toujours en 2010 à Vénissieux, 197 personnes ont été victimes de violences conjugales physiques ou psychologiques, essentiellement des femmes. Parallèlement, notre département comme notre pays manque cruellement d’hébergement d’urgence, sans oublier l’insuffisance des moyens financiers destinés aux nuitées d’hôtel. Tous les acteurs de terrain, bailleurs, associations, dressent le même bilan. Pour donner un ordre d’idée, la Maison de Veille Sociale fait état, pour les violences conjugales, de 45 demandes pour deux places disponibles.

En février dernier, une dizaine de villes de l’agglomération participaient à la rencontre sur les droits des femmes, et les violences dont elles font l’objet. Dans un courrier commun, les villes de Vénissieux, Saint-Fons, Vaulx-en-Velin, Rillieux-la-Pape, Pierre Bénite, Feyzin et Lyon, ont tiré la sonnette d’alarme auprès du préfet du Rhône, afin d’améliorer la prise en charge des femmes victimes de violence.

Aussi, un travail partenarial de diagnostic mené avec l’association Femmes Informations Liaisons et le commissariat de Vénissieux a conduit à la mise à disposition d’un logement d’urgence aux femmes, victimes de violences conjugales sur Vénissieux, actée par le Conseil municipal réuni en séance publique le 19 décembre dernier.

Cet hébergement constitue en quelque sorte, le sas entre le départ du domicile conjugal et la mission d’accompagnement social qui commencera alors et vient renforcer les moyens du dispositif déjà en place sur la ville.

Toutes les personnes victimes ont la possibilité d’être reçues par la coordinatrice sociale de la ville auprès du Commissariat de Vénissieux. Elle assure un premier accueil et a la charge de l’évaluation de la situation. La direction Solidarité et Action sociale assure le suivi de ce logement et la coordination du dispositif. L’association FIL est chargée de l’accompagnement social et du relogement des femmes victimes de violences.

Ce dispositif d’urgence fonctionne dans un premier temps sur les horaires d’ouverture de l’Hôtel de ville, avant d’être étendu ultérieurement au soir et au week-end.

A cet effet, l’association FIL et la Ville de Vénissieux, qui travaillent en étroite collaboration sur cette question, ont signé une convention d’objectifs, le jeudi 2 février dernier, précisant le rôle de chacun des acteurs impliqués.
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