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Gilles Roman
Gilles Roman
Admin
Date d'inscription : 04/05/2015
https://www.lyftv.com
22012022
À l’approche des présidentielles, l'association ATTAC, accompagnée par une trentaine d’auteur-es sur ce projet, tire le bilan d’"un quinquennat calamiteux". En 23 chapitres thématiques, dans les faits et au-delà des discours, il propose une analyse sérieuse et détaillée sur une large partie de l’action d’Emmanuel #Macron.
Les contributeurs et contributrices du livre sont Jean Baubérot (laïcité), Catherine Bloch-London (droits des femmes), Saïd Bouamama (discriminations), Claude Calame (immigration), Léo Charles (dette), Jean-Michel Coulomb (politique commerciale), Nathalie Coutinet (santé), Laurence De Cock (éducation), Josépha Dirringer (travail), Evelyne Dourille-Feer (chômage), Alain Fabart (immigration), Nicolas Girod (agriculture), Denis Gravouil (culture), Hugo Harari-Kermadec (recherche et université) Véronique Marchesseau (agriculture), Christiane Marty (retraites), Sarah Massoud (libertés publiques), Christine Mead (droits des femmes), Dominique Plihon (privatisations), Yves Sintomer (exercice de la démocratie), Thérèse Villame (droits des femmes).


Après un premier point d’étape en forme d’alerte, « L’imposture Macron » (en collaboration avec la Fondation Copernic) qui a connu un joli succès de librairie, Attac dresse un bilan d’ensemble du quinquennat qui se termine. Cet ouvrage court et synthétique est articulé autour d’une vingtaine de thématiques. Il livre faits et analyses sur la présidence d’Emmanuel Macron. 


Suivant la chronologie du quinquennat et ponctué par les phrases marquantes énoncées par le président ainsi que les réformes entreprises, ce livre déroule de manière implacable les enseignements tirés des cinq dernières années dans un moment crucial pour l’avenir de la France.
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Dernière édition par LYFtvForum le Mar 14 Mar 2023, 1:12 pm, édité 5 fois

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Commentaires

Gilles Roman
Mer 04 Mai 2022, 8:26 pmGilles Roman
#OffInvestigation - Episode 01, Affaire Kohler : le scandale qui menace Macron
Conflit d’intérêts, “pantouflage” et optimisation fiscale. Comment Alexis Kohler, actuel secrétaire général de l’Élysée et bras droit d’Emmanuel Macron, a-t-il pu favoriser pendant des années les intérêts de MSC, une compagnie maritime Italo-Suisse contrôlée par une branche de sa famille et dont plusieurs cargos ont été découverts avec d’importantes quantités de cocaïne ?

Gilles Roman
Sam 05 Mar 2022, 11:00 amGilles Roman
Un HPI (Haut Potentiel Intellectuel) à l'Elysée ? Sur les questions de société, le quinquennat #Macron a été marqué par quelques avancées*, mais surtout par une gestion personnelle et autocratique du pouvoir, mettant la plupart du temps de côté tous les corps intermédiaires et survalorisant les "capacités intellectuelles" du Président.



 --> Voir aussi sur LYFtvNews : Off investigation, des reportages télé que vous ne verrez pas à la télévision - Françafrique : le colossal projet de Total que Macron soutient en Ouganda




Un président épidémiologiste tenant tête au Conseil scientifique.
"Le président a acquis une vraie expertise sur les sujets sanitaires", a déclaré le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, osant même "Ce n’est pas un sujet inaccessible pour une intelligence comme la sienne et au regard du temps important qu’il y consacre depuis plusieurs mois".  La presse n'a pas été en reste, un journaliste le comparant récemment sur France Info à "une sorte de psychologue du GIGN" dans sa relation à Vladimir Poutine


Les députés, pourtant largement favorables au Président, membres d'un groupe qui portait ses initiales EM, n'ont eu qu'un rôle d'enregistrement des décisions de l'exécutif.  Sur l'ensemble des crises qui ont ponctué les années 2017 - 2022 (logement étudiant, retraites, affaire #Benalla, gilets jaunes, covid19, Afghanistan, interventions en #Afrique, guerre en Ukraine...), l'Elysée a opté pour la réduction des droits des citoyens, une gestion violente des manifestations documentée par le journaliste David Dufresne (voir ci-dessus) et la centralisation du pouvoir autour de "conseils de défense". Les grandes décisions ont été prises de manière solitaire par le président "jupitérien" :
Un pavé dans la mare ! Dans son livre "Un parlement en Toc" Annie Chapelier, députée La République En Marche indique qu'elle ne se représentera pas : "Paradoxalement, nous étions trop de députés dans la majorité" 
"On ne servait à rien puisque les lois proposées par le gouvernement et préparées dans les cabinets conseils étaient forcément votées"  "j’ai touché du doigt ce fonctionnement républicain... Mon constat est sans appel : la mise en scène est trompeuse, nous ne pouvons remplir le rôle qui nous est dévolu" . Retrouvez ce livre La boutique LYFtv 

* La réduction du nombre d'élèves en cours préparatoires dans les zones d'éducation prioritaire REP et l'annulation progressive de la Taxe d'Habitation sont à mettre à son actif...

"Sous Macron, la société divisée" (le bilan de Médiapart) :


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Dernière édition par LYFtvForum le Jeu 05 Mai 2022, 10:27 am, édité 1 fois
Gilles Roman
Bilan des années Macron sur le #climat : un pas en avant, deux pas en arrière !  Lundi 7 février au matin, les habitants et habitantes de LYON ont pu découvrir des affiches colorées placardées dans les rues, rappelant la nécessité que le ou la futur·e président·e soit “crédible pour le climat”.


Offinvestigation - Macron, un HPI à l'Elysée ? On fait le bilan ! Climat10
Cette campagne d’affichage a été menée par les militants et militantes du groupe local de Greenpeace de LYON, dans le cadre d’une mobilisation dans toute la France. L’affichage a été effectué dimanche soir afin de sensibiliser la population à l’enjeu climatique, encore trop absent des débats autour de l'élection présidentielle. Cet affichage a particulièrement ciblé les facultés et les lieux fréquentés par les étudiants.
Prenant la forme d’une vraie-fausse offre d’emploi, ces affiches mettent en avant plusieurs qualités essentielles pour lutter contre la crise climatique au plus haut sommet de l’Etat, telles que “la détermination à changer de système”, la nécessité de “tenir ses engagements”, la capacité à “résister aux lobbies pollueurs” ou encore la faculté d’entendre “l’alerte des scientifiques”.
Plus sérieusement, ces affiches posent la question de savoir quel·les candidat·es s’emparent de cette thématique cruciale pour l’humanité, en proposant des mesures structurantes et ambitieuses… et quels sont ceux qui passent à côté du sujet. Le message envoyé est également celui d’un désaveu cinglant du bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron sur le front de l’urgence climatique et écologique. 
Dans tous les secteurs stratégiques (transports, agriculture, énergie, plans de relance économique, justice sociale…), l’action gouvernementale a malheureusement été marquée par de nombreux renoncements et reculs, des promesses non tenues et la mise en avant de fausses solutions. Pour rappel, l’inaction climatique de la France a récemment été jugée illégale, et l’Etat a été condamné par la justice à mettre en œuvre les mesures qui s’imposent pour respecter ses objectifs climatiques.
BILAN D’EMMANUEL MACRON SUR LE CLIMAT – UN PAS EN AVANT, DEUX PAS EN ARRIÈRE
Le Réseau Action Climat publie aujourd’hui un bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron et de sa majorité présidentielle sur le climat et la transition énergétique. Un quinquennat marqué par une dualité importante sur les enjeux du changement climatique.

Offinvestigation - Macron, un HPI à l'Elysée ? On fait le bilan ! Banniere-macron
D’un côté Emmanuel Macron a multiplié les déclarations affichant une ambition forte pour le climat, résumées dans le fameux “Make our planet great again”. De l’autre, la justice a pris des décisions historiques soulignant l’insuffisance des actions du Gouvernement pour respecter ses objectifs sur le climat et l’obligeant à agir. Qu’en est-il réellement de l’efficacité de l’action menée sur le climat par la majorité présidentielle depuis 2017 ? 
Le Réseau Action Climat a fait le bilan des objectifs, des actions et des résultats dans 8 domaines : les transports, l’industrie, l’alimentation et l’agriculture, le bâtiment, l’énergie, l’Europe, l’international et les finances publiques. 
Parmi les constats communs :

  • Après de premiers discours engageants sur l’importance de la lutte contre le changement climatique et le rôle clé de la France, le quinquennat a été marqué par des mesures symboliques telles l’arbre cachant la forêt des reculs

  • Si le quinquennat a débuté avec des espaces de dialogue avec la société civile (États généraux de l’alimentation, Assises de la mobilité, etc.) et s’est poursuivi avec des concertations directes avec les citoyens (grand débat national, convention citoyenne pour le climat), le Gouvernement et sa majorité parlementaire ont eux-mêmes revu à la baisse les exigences de la société, ce qui est une première. Pire, la parole présidentielle a perdu sa crédibilité en passant du “sans filtre” promis aux conventionnels aux cent filtres

  • La justice sociale a été largement oubliée, particulièrement en début de quinquennat, créant des situations de détresse et de blocage alors que les Français sont prêts à faire des efforts pour le climat à la condition qu’ils soient équitablement répartis. Ceci est notamment l’une des causes de la contestation des Gilets Jaunes

  • Malgré un ministre d’Etat, donc haut placé dans la hiérarchie du Gouvernement, en charge de la transition écologique et solidaire en début de mandat, le climat est resté une variable d’ajustement dans les arbitrages. Le respect des budgets carbone n’a pas été l’un des caps essentiels de la politique du Gouvernement ni de la majorité présidentielle

  • Si la crise sanitaire a engendré une baisse temporaire des émissions de gaz à effet de serre, elle aurait pu être une occasion de reconstruire de manière plus durable. Mais la relance a surtout favorisé la reprise du monde d’avant.


  • Offinvestigation - Macron, un HPI à l'Elysée ? On fait le bilan ! 2-transports-bilan_macron_rs_2022_01_25_2ok-700x700

  • Offinvestigation - Macron, un HPI à l'Elysée ? On fait le bilan ! 1agriculture-bilan_macron_rs_2022_01_25_ok-700x700

  • Offinvestigation - Macron, un HPI à l'Elysée ? On fait le bilan ! 4-energie-bilan_macron_rs_2022_01_25_4ok-700x700

  • Offinvestigation - Macron, un HPI à l'Elysée ? On fait le bilan ! 3-batiment-bilan_macron_rs_2022_01_25_3ok-700x700

  • Offinvestigation - Macron, un HPI à l'Elysée ? On fait le bilan ! International-bilan_macron_rs_2022_01_25_6bisok-700x700


A l’issue de ce quinquennat, la plupart des indicateurs sont donc dans le rouge : 
les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas baissé au rythme attendu, la France est le seul pays européen à ne pas avoir atteint son objectif d’énergies renouvelables en 2020 et l’objectif pour 2018 d’économies d’énergie a été décalé de 5 ans. Le Haut conseil pour le climat a rappelé ainsi la nécessité de baisser deux fois plus vite les émissions pour atteindre les objectifs climatiques. La justice dans le cadre de l’Affaire du Siècle et de l’affaire Grande-Synthe a reconnu elle aussi, l’insuffisance des actions du Gouvernement l’obligeant à agir dès 2022.   
BILAN D’EMANNUEL MACRON ET DE SA MAJORITÉ POUR LE CLIMAT ET LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE


Tout au long de la campagne, Greenpeace France restera mobilisée. L’association proposera notamment des décryptages des programmes des candidat·es, et portera des mesures ambitieuses pour le climat et la justice sociale comme la mise en place d’un ISF climatique ou d’une sécurité sociale alimentaire. Enfin, Greenpeace continuera à dénoncer les fausses solutions de la transition écologique, reprises par certain·es candidat·es, comme la promesse du tout-technologique, les OGM ou le nucléaire.

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Dernière édition par LYFtvForum le Sam 16 Avr 2022, 1:23 pm, édité 3 fois
Gilles Roman
Le bilan d'Emmanuel #Macron sur le #handicap 
Le dernier Comité Interministériel du Handicap du quinquennat d’Emmanuel Macron se tenait ce jeudi 3 février, un peu plus de six mois après le précédent selon l’engagement pris par le Premier Ministre. A quelques semaines du devoir de réserve du fait de l’élection présidentielle, de nombreux membres de l’équipe gouvernementale ont dressé ce qui apparaît comme le dernier bilan de la politique du Handicap menée par un président qui avait consacré une carte blanche à ce sujet lors de la précédente campagne électorale.



Jean-Louis Garcia, président de la Fédération APAJH, était présent. 

A propos du Comité Interministériel du Handicap : « Un Comité Interministériel du Handicap tous les six mois, engagement tenu par le Premier ministre. Nous avons eu face à nous une équipe ministérielle qui avait préparé ses dossiers et qui était dans la volonté de transparence. Le Premier ministre a su reconnaître certains obstacles ou situations qui perdurent après 5 ans : comme par exemple les Ad’AP, pour lesquels il reste encore 50% des établissements concernés à mettre en accessibilité, plus de quinze ans après la Loi de 2005. Par ailleurs, il est regrettable que les responsables d’organisations légitimes sur ces sujets, et ce depuis des dizaines d’années, n’aient pas pu s’exprimer ». 


Prestation de Compensation du Handicap (PCH) et handicaps psychiques ou TND : des décrets de mise en application publiés avant la présidentielle « Nous pouvons saluer également l’annonce de faire publier les décrets pour l’ouverture de la Prestation de Compensation du Handicap au handicap psychique, mental, cognitif ou des troubles du neuro-développement avant l’élection présidentielle. C’est une avancée concrète en termes de droit, qui sera ainsi actée et non plus un enjeu de campagne électorale »

Le Ségur de la Santé et la question des professionnels dans le secteur médico-social 

« Le Premier ministre a reconnu la situation difficile dans laquelle se trouve le secteur médicosocial suite aux arbitrages du Ségur de la Santé. Mais après ce constat, quelles solutions ? Certes, le Gouvernement a engagé des dépenses importantes ; mais ce n’est pas du tout suffisant. Tous les jours, nous sommes confrontés en tant qu’association gestionnaire à des situations difficiles : se battre et être agiles pour garantir la continuité de l’accompagnement des personnes, être aux côtés des professionnels qui revendiquent, à raison, une revalorisation, une véritable reconnaissance de leur travail. Depuis des mois, les associations, les professionnels ainsi que les personnes accompagnées et leurs familles réclament des mesures pour les oubliés du Ségur, et ce CIH ne nous permet pas de leur apporter les réponses attendues. » 


Le grand silence autour des Outre-mers 

« Les Outre-mers ne sont pas les oubliés, mais totalement les absents de ce CIH ! Le ministre n’était même pas présent, même pas en visioconférence ! Quel message adressé à tous les Français des territoires ultramarins ? Etonnant, pour ne pas dire autre chose… Quid des 400 personnes avec orientation officielle ESAT en Guyane sans aucune réponse ?...» 


L’emploi des détenus en situation de handicap : une action avant-gardiste de l’APAJH 

Saluée « 14 dispositifs d’entreprise adaptée dans les centres de détention vont être progressivement mis en place, dont un à Poissy, sera piloté par l’APAJH. C’est en quelque sorte un aboutissement de ce que nous avions entrepris à travers l’atelier de l’Ill à Ensisheim (HautRhin). C’est le rôle des associations comme l’APAJH d’oser, défricher, de devancer ou dépasser le droit pour en faire une réalité ensuite, comme appelé de leurs vœux aujourd’hui par les Ministres du Travail et de la Justice. Rien ne se fera sans le monde associatif représentatif des personnes organisées collectivement ! Rien ne se fera sans le monde associatif gestionnaire sur l’ensemble de ces sujets ! »



Dernière édition par LYFtvForum le Lun 07 Fév 2022, 2:56 pm, édité 1 fois
Gilles Roman
Jeu 03 Fév 2022, 5:03 pmGilles Roman
En #Afrique l'échec total d'Emmanuel #Macron qui a supprimé le ministère de la coopération et "en même temps" voulu relancer la #françafrique à partir du ministère des affaires étrangères et de l'Elysée...

Un double-jeu de la politique française en Libye ?

Ce journaliste togolais n'est pas tendre avec l'action du Président de la République sortant : Emmanuel Macron aurait "déshabillé" la gestion politique par les services diplomatiques au profit d'une vision très militaire et commerciale des relations extérieures...  



En Libye comme en Syrie ou au Liban et même en Algérie, les relations se sont distendues... 



Alors que Paris comptait sur une montée en puissance de la force européenne de lutte antiterroriste Takuba pour compenser le départ des soldats de l'opération Barkhane au Mali, elle a dû faire face à un interventionnisme très important d'autres puissances comme la Chine, la Turquie ou la Russie qui contestent en Afrique francophone son implantation issue de la colonisation... 


A cela il faut ajouter la guerre d'influence dans les zones anglophones et francophones de l'Afrique et celle des organisations religieuses de toutes obédiences...



Les dirigeants africains n'ont pas apprécié le ton condescendant et la manière peu diplomatique avec laquelle le chef de l'Etat Français les a traités, allant même jusqu'à organiser en France une réunion avec les jeunes africains sélectionnés... par ses services...



Les coups d'Etat se sont succédés au Mali, puis au Burkina Faso où Emmanuel Macron avait effectué une visite et tenu un discours teinté de paternalisme... 



Des manifestations anti françaises, alimentées par la multiplication de fake news diffusées par les chaînes pro-russes sur les réseaux sociaux... 



Alors que le climat était déjà délétère depuis plusieurs mois entre Paris et Bamako, la tension est montée d'un cran entre les deux pays avec l'expulsion, lundi 31 janvier 2022 par la junte militaire au pouvoir, de l'ambassadeur de France au Mali. En façade, Paris temporise et prend "note"


Mais les obstructions de la junte, qui surfe sur un sentiment anti-français croissant dans la région, pourraient finir par poser la question d'un retrait français, alors que Paris est engagé militairement au Mali depuis 2013, au prix de 48 morts (53 au Sahel) et de milliards d'euros.

(...) Pour le directeur de l'Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme, le Mali est aussi au cœur d'une région qui est devenue un important enjeu économique.
Sel, or, calcaire, voilà autant de ressources minières exploitées au Mali et qui attirent des investisseurs de divers horizons. 

Alors que plusieurs autres ressources du pays (comme le fer, la bauxite ou le pétrole) restent encore largement inexploitées, le plus grand intérêt d’un pays comme la France est surtout de garder la paix au Mali, notamment pour protéger ses gisements d'uranium au Niger voisin.

La présence militaire française vise directement à sécuriser l'approvisionnement des centrales françaises en uranium : même si depuis plusieurs années et suite aux menaces contre le Paris Dakar (la course a dû être exportée dans d'autres déserts du monde) la France diversifie ses sources d'approvisionnement en uranium,  une grande partie est encore extrait des mines du nord du Niger, "une zone désertique seulement séparée du Mali par un trait sur les cartes géographiques". 


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Dernière édition par LYFtvForum le Mer 02 Mar 2022, 12:55 pm, édité 3 fois
Gilles Roman
Dans son rapport annuel sur le mal-logement, la Fondation Abbé Pierre alerte sur une "crise qui vient", fruit des "attaques" contre le secteur HLM et les locataires modestes depuis cinq ans.
 

Le logement, "parent pauvre du quinquennat Macron"
La Fondation Abbé Pierre dévoile un bilan amer du mandat d'Emmanuel Macron, mercredi 2 février, dans son 27e rapport annuel sur l'état du mal-logement en France. Malgré quelques avancées en faveur des sans-domicile et "le décollage de la rénovation énergétique", le quinquennat a été marqué, selon l'association, par "des coupes budgétaires inédites", des "attaques" contre le logement social et des "atermoiements" face à l'envolée du marché immobilier. 
Incapable de tenir sa promesse d'un "choc de l'offre" d'habitations qui aurait dû faire baisser les prix, le président a finalement "dessiné un cadre plus propice au creusement des inégalités qu'à la lutte contre le mal-logement ou l'exclusion", assène la Fondation.
Les APL et le logement social fragilisés

Au cours du mandat, la part des dépenses publiques pour le logement a reculé, passant de 1,82% du PIB en 2017 à 1,63% en 2020. "Depuis 1984, l'effort public pour le logement n'a jamais été aussi faible", relève l'association. La Fondation Abbé Pierre y voit le fruit d'un désengagement de l'Etat dans son soutien aux ménages modestes. Dès 2017, en réduisant de cinq euros le montant mensuel des aides personnalisées au logement (APL), puis en rognant par divers moyens sur ces APL, l'exécutif a réalisé des économies "faramineuses", chaque année plus importantes.
"Sur le quinquennat, ce sont près de 15 milliards qui ont ainsi été ôtés aux plus modestes [en puisant dans les APL]."
La Fondation Abbé Pierre 
dans son rapport 2022 sur l'état du mal-logement en France
Un autre "pilier de la politique du logement" a vu son budget raboté : le logement social. 
"Entre 2018 et 2022, l'Etat aura privé les organismes HLM de six milliards d'euros", une "somme considérable" qui aurait pu permettre de "construire plus de 200000 logements sociaux supplémentaires dans cette période", selon l'association. Malgré une hausse de la demande, le nombre de nouvelles constructions a reculé dans le parc social, au détriment notamment des jeunes : "Sur les 60 000 logements [étudiants] promis, seuls 30 000 seront produits à la fin du quinquennat."
Une réponse "très timide" à la flambée des prix

Tous secteurs confondus, "la production de logements s'est affaissée", enfonce la Fondation, tout en reconnaissant le rôle aggravant de la crise du Covid-19. "La pénurie de logements dans les zones tendues a donc perduré, voire s'est accrue, se traduisant par des prix à l'achat et à la location insoutenables pour les classes populaires et moyennes."
Dès lors, face à un parc social engorgé, comment permettre à chacun de se loger, notamment dans les métropoles ? "Le gouvernement a suivi une politique très timide en matière d'encadrement des loyers", regrettent les auteurs. La régulation des locations de type Airbnb, qui accentuent la pénurie, est aussi jugée insuffisante. Idem pour les sanctions contre les villes ne respectant pas les critères de 20 ou 25% de logements sociaux.
Encore 600 000 logements indignes
Concernant l'amélioration de l'habitat, le bilan est mitigé. L'association note un "retour bienvenu des crédits d'Etat pour la rénovation des logements sociaux". Côté privé, elle salue le remplacement du crédit d'impôt pour la transition énergétique par MaPrimeRénov"qui évite aux ménages de faire l'avance de l'aide de l'Etat". Pour autant, le reste à charge pour les particuliers demeure important et les dispositifs d'aide encouragent trop peu une rénovation globale des logements, pourtant plus efficace. 
Sur un volet plus extrême, la lutte contre les bâtiments les plus inadaptés, dégradés ou dangereux patine : moins de 20 000 cas ont été pris en charge chaque année, un niveau "modeste au regard des 600 000 logements indignes environ restant en France".
Le fléau persistant du mal-logement

La question du mal-logement, cœur de l'engagement et de l'expertise de la Fondation Abbé Pierre, est loin d'avoir été résolue. Selon les estimations de l'association, un "noyau dur" de 4,1 millions de personnes mal-logées subsiste. On y retrouve notamment 300 000 sans-domicile, qui vivent et dorment dans la rue, à l'hôtel ou encore en hébergement d'urgence, un chiffre qui a doublé en dix ans. A ce premier cercle s'ajoutent plus de 10 millions de personnes "fragilisées par rapport au logement", qui sont confrontées à des impayés de loyer, à des situations de surpeuplement ou encore contraintes de vivre dans le froid chez elles.
Un plan quinquennal en faveur des sans domicile, baptisé "Logement d'abord", a été lancé en 2018 autour d'une ligne directrice : "La priorité est donnée au logement comme condition première à l'insertion." Un logement pérenne a été attribué à 280 000 personnes en trois ans, si bien que "les indicateurs de relogement des personnes sans abri ou sortant d'hébergement sont en augmentation", salue l'association.
Alerte sur une "crise qui vient"
Malgré des "petits pas" et des "petits gestes" ici ou là, "de nombreuses mesures adoptées ces dernières années ont contribué à aggraver la situation" du logement en France, résume la Fondation Abbé Pierre. L'heure n'est guère à l'optimisme chez les auteurs, qui disent "redouter une 'crise qui vient'". Dans un contexte d'accroissement démographique, de hausse des prix et de "chute de la construction de logements sociaux", le cocktail devient de plus en plus explosif.
Accusant les responsables politiques de ne pas "suffisamment prendre en compte l'ampleur de cette crise", la Fondation Abbé Pierre appelle à "prioriser la production de logements très sociaux""réguler les marchés en encadrant les loyers" ou encore "redistribuer les richesses issues de la rente foncière et immobilière"

(extraits d'un article publié par FranceTvInfo le 2 février 2022)

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Dernière édition par LYFtvForum le Ven 04 Fév 2022, 12:03 pm, édité 1 fois
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