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Gilles Roman
Gilles Roman
Admin
Date d'inscription : 04/05/2015
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17052022
Avec plus de 3,6 millions de résidences secondaires en métropole, la France se place aujourd’hui en première position au niveau européen. Bénéficiant aujourd’hui d’un public plus large, ces propriétés, qui constituent 10% du parc de logements, se déclinent souvent comme des résidences semi-principales. Le groupe immobilier Mercure constate une extension de la zone d’attractivité de 30 à 120 km autour des grandes villes.
Résidences secondaires : Les Français passent au vert Urbani11

Les nouvelles tendances autour des résidences secondaires
Alors que 13% disposent déjà (1) d’une résidence secondaire, 40% des Français aimeraient également sauter le pas. Ce marché connaît une progression irrégulière depuis plusieurs décennies mais avec une hausse d’environ 12% sur dix ans, nous explique le groupe immobilier Mercure. Cet accroissement a été d’autant plus fort depuis la crise sanitaire puisque le groupe immobilier Mercure a observé une augmentation de près de 7% pour l’acquisition des résidences secondaires en 2021.
Si les résidences secondaires ont jusqu’à présent connu un fort succès en bord de mer, l’acquisition de cette typologie de résidence connaît un regain d’activité dans les zones rurales. Plus de six télétravailleurs sur dix (2) déclarent avoir passé davantage de temps dans leur logement secondaire depuis la crise sanitaire en 2020. Le groupe immobilier Mercure constate une évolution de tendance de la résidence secondaire vers du semi-principal : ces propriétés où l’on passe une partie de la semaine, en plus des vacances et des week-ends. Les envies de verdure et d’espace, conjuguées à un recours accru au télétravail, expliquent cette tendance. Ce nouveau mode de vie permet de coupler un rythme de travail hybride entre présentiel et distanciel, et une volonté d’améliorer leur qualité de vie.  L’un des critères essentiels regardé par les acquéreurs des résidences semi-principales est leur accessibilité à proximité d’une gare TGV ou d’une autoroute.
"Certaines zones péri-urbaines sont devenues très attractives après les différents confinements, notamment grâce à la mise en place du télétravail plusieurs jours par semaine. Situées à 1 ou 2h en train des grandes métropoles, elles permettent à des foyers de bénéficier d’un mode de vie plus agréable avec plus de surface et de beaux extérieurs en ayant un temps de trajet acceptable lorsqu’il est effectué une ou deux fois par semaine. Cela a étendu la zone d’attractivité autour des grandes villes pour les achats de résidences mi-secondaires mi-principales.” explique Olivier de Chabot, directeur général du groupe immobilier Mercure.
Focus régional autour des résidences secondaires
Dans ce contexte, certaines régions attirent de plus en plus d’acquéreurs à la recherche d’une résidence secondaire.
La région Auvergne-Rhône-Alpes a ainsi vu augmenter de 8% les acquisitions de résidences secondaires, avec une recherche de belles propriétés dans les zones rurales. Alors que le prix du m² oscille entre 1 965€ et 4 775€, le groupe Mercure constate que pour les Propriétés d’Excellence, le prix se définit sur un ensemble et non des mètres carrés : jardin, espace, charme, rénovation, environnement. Pour le premier trimestre 2022, le prix de vente moyen sur la région pour le groupe est de 621 305€, soit 10% de plus qu’en 2021. Cela traduit l’attractivité de cette vaste région, qui possède une grande variété de paysages.
Dans la Drôme provençale, les résidences secondaires, se vivent comme des lieux de détente et de moments passés en famille. L’influence de la Méditerranée et le chant des cigales offrent une atmosphère unique. Les villages perchés, situés au sommet d’un relief et parfois difficiles d’accès, sont des habitats considérés comme typiquement provençaux. Beaucoup se situent au sud de Valence, où le prix moyen du m² est de 2 704 €, allant jusqu’à 3 800 € pour les biens d’exception. La Drôme provençale reste très accessible et se situe notamment à 1h30 ou 2h de Lyon, troisième ville de France.
En Picardie, la baie de Somme attire elle aussi les citadins à la recherche de verdure et de tranquillité. Classée Grand site de France, cette baie propose de magnifiques paysages et nombreuses activités. Entre envie de se mettre au vert et volonté de couper avec son quotidien, cet endroit est facilement accessible depuis Paris, en 2h45 de voiture. Au Crotoy, où les couchers de soleil sur la plage sont incontournables, le prix moyen du m² est de 3 289 € pour les maisons, et peut monter jusqu’à 4 900 € pour les biens d’exception. Sur la côte de la Somme, comme à Saint-Valery-Sur-Somme ou au Crotoy, l’architecture est typique de la Belle Époque, dite « balnéaire » ou « anglo-flamande », avec des bow-windows et des loggias.
La typologie des propriétaires de résidences secondaires
Si à l’heure actuelle, deux résidences secondaires sur trois sont détenues par des ménages de 60 ans ou plus, la moyenne d’âge des acquéreurs de ce type de biens a connu une nette baisse. Le groupe immobilier Mercure constate que de plus en plus de clients qu’il accompagne pour ce type de projet, depuis la crise sanitaire, sont des actifs entre 35 et 50 ans.
Les ménages aisés détiennent davantage de résidences secondaires : un appartement en ville et une maison en bord de mer ou une maison de campagne. Ce concept s’est imposé sociologiquement pendant des décennies mais de nouveaux profils d’acquéreurs de plus en plus variés sont apparus.
Tandis que neuf résidences secondaires sur dix sur le territoire sont détenues par des Français, le groupe immobilier Mercure souligne que depuis la crise sanitaire une clientèle européenne frontalière est de plus en plus présente. Les clients suivis sont majoritairement originaires de Grande-Bretagne, Pays-Bas ou Belgique alors que les Américains et les clients venus d’Asie ou du Moyen Orient sont moins nombreux qu’avant la crise sauf à Paris.  
Une fiscalité moins-disante pour les résidences secondaires
Le groupe Mercure dispose également d’une expertise permettant de conseiller ses clients dans l’optimisation lors de l’acquisition de résidences secondaires.
À la différence des résidences principales, les résidences secondaires ne bénéficient d’aucune mesure d’avantage, hormis pour un bâtiment classé : pas d’aide pour les travaux, pas d’abattement dans le cadre de l’IFI ni des droits de succession, pas de subvention pour rénovation (énergie, handicape…).
Lors d’une revente, la plus-value d’un logement secondaire est généralement soumise à l’impôt au taux de 19% et aux prélèvements sociaux à hauteur de 15,5%, soit un total de 34,5%[url=#_ftn3][3][/url]. Il faut également prendre en compte la surtaxe sur les plus-values supérieures à 50 000€, qui est appliquée depuis la loi de finances pour 2013. Cette dernière fixe également un seuil à 22 années de détention du bien pour ne plus être imposé à 19% au titre de l’impôt sur le revenu, et à 30 années de détention pour ne plus être redevables des prélèvements sociaux.
Cependant, la valeur d’une maison de villégiature réside surtout dans l’affect de ses propriétaires. Véritable lieu de réunion pour des familles parfois dispersées géographiquement, une résidence secondaire peut faire office de maison de famille, avec une forte valeur sentimentale et rassemblant de nombreux souvenirs communs et moments privilégiés.

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