Mercosur : la confédération paysanne se démarque des autres syndicats
Sam 7 Déc - 16:05
Communiqué : "Alors que l'accord UE MERCOSUR pourrait être signé dans la journée, la Confédération paysanne s'insurge de la violence avec laquelle notre action d'hier à Paris a été réprimée.
Paris, 5 décembre 2024.
La Confédération paysanne a envahi le Grand Palais où se tenait la 64ème bourse européenne du commerce de grains, pour exiger la fin du Mercosur et de l’ultralibéralisme qui ruine notre agriculture depuis des décennies.
Cinq paysannes et paysans, dont Thierry Bonnamour, Co-Porte-parole de la Confédération paysanne AURA, viennent de passer la nuit en garde à vue à Paris ! Leur tort ? Avoir voulu, avec 200 paysannes et paysans, bloquer la tenue d'un fastueux diner entre traders agricoles, en ouverture de la 64ème bourse européenne du commerce de grains. Autrement dit, avoir voulu récupérer une partie de notre blé !
Depuis novembre, c'est bien l'action d'hier de la Confédération paysanne au Grand Palais, au cœur du pouvoir économique et financier, qui a connu la plus grande répression des forces de l'ordre. Deux poids, deux mesures ! Mais pourquoi ? Parce que nos actions dérangent, elles ciblent les vrais problèmes !
Ce n'est pas en murant l'OFB, l'Inrae, ou l'Anses, avec la bienveillance du pouvoir en place, que nous obtiendrons des changements structurels pour les agricultrices et agriculteurs. Ce n'est pas en cassant le thermomètre que la fièvre redescendra !
Déjà en février, seule la Confédération paysanne avait poursuivi les actions suite aux annonces d'Attal le 1er février. Les forces de l'ordre avaient alors chargé les points de blocage des centrales d'achat et autoroutes que tenaient la Confédération paysanne.
A la Confédération paysanne, nous nous attaquons aux racines du problème : les accords de libre-échange qui délocalisent notre agriculture, la spéculation et la concentration des acteurs de l'agrobusiness qui se gavent sur le dos du travail paysan. C'est cela qui est réprimé, notre cri d’alarme urgent pour un autre système agricole, un autre commerce international, qui protège le revenu paysan, la santé, la planète et permette une alimentation de qualité pour toutes et tous. On ne veut pas de mesurettes qui ne résolvent rien à long terme.
On ne veut pas des #néonicotinoïdes qui bousillent notre santé et notre biodiversité.
Le salaire minimum au Brésil est de 1,09 € / heure ! Qui veut travailler à ce prix là, chez nous ? Nous, non !
Même avec tous les produits phytosanitaires possibles et imaginables, nos fermes françaises ne seront jamais compétitive face au poulet ou au bœuf brésiliens, produits par des ouvriers agricoles sous payés, dans des fermes usines, qui engraissent des géants de l'agro-business, là-bas aussi !
Le MERCOSUR, on n'en veut pas ! Ni "en l'état", ni "avec les même normes que là-bas", ni d'aucune façon ! C'est NON !!!
Nous exigeons la libération immédiate de nos 5 camarades. Et exigeons la mise en place d'un grand débat sur l’avenir de l’agriculture dans notre pays.
40 ans de crise agricole, ce n'est plus une crise mais un système et nous devons en changer de toute urgence."
#europe #agriculture #mercosur #syndicats #confédérationagricole #fnsea
La Confédération paysanne a envahi le Grand Palais où se tenait la 64ème bourse européenne du commerce de grains, pour exiger la fin du Mercosur et de l’ultralibéralisme qui ruine notre agriculture depuis des décennies.
Cinq paysannes et paysans, dont Thierry Bonnamour, Co-Porte-parole de la Confédération paysanne AURA, viennent de passer la nuit en garde à vue à Paris ! Leur tort ? Avoir voulu, avec 200 paysannes et paysans, bloquer la tenue d'un fastueux diner entre traders agricoles, en ouverture de la 64ème bourse européenne du commerce de grains. Autrement dit, avoir voulu récupérer une partie de notre blé !
Depuis novembre, c'est bien l'action d'hier de la Confédération paysanne au Grand Palais, au cœur du pouvoir économique et financier, qui a connu la plus grande répression des forces de l'ordre. Deux poids, deux mesures ! Mais pourquoi ? Parce que nos actions dérangent, elles ciblent les vrais problèmes !
Ce n'est pas en murant l'OFB, l'Inrae, ou l'Anses, avec la bienveillance du pouvoir en place, que nous obtiendrons des changements structurels pour les agricultrices et agriculteurs. Ce n'est pas en cassant le thermomètre que la fièvre redescendra !
Déjà en février, seule la Confédération paysanne avait poursuivi les actions suite aux annonces d'Attal le 1er février. Les forces de l'ordre avaient alors chargé les points de blocage des centrales d'achat et autoroutes que tenaient la Confédération paysanne.
A la Confédération paysanne, nous nous attaquons aux racines du problème : les accords de libre-échange qui délocalisent notre agriculture, la spéculation et la concentration des acteurs de l'agrobusiness qui se gavent sur le dos du travail paysan. C'est cela qui est réprimé, notre cri d’alarme urgent pour un autre système agricole, un autre commerce international, qui protège le revenu paysan, la santé, la planète et permette une alimentation de qualité pour toutes et tous. On ne veut pas de mesurettes qui ne résolvent rien à long terme.
On ne veut pas des #néonicotinoïdes qui bousillent notre santé et notre biodiversité.
Le salaire minimum au Brésil est de 1,09 € / heure ! Qui veut travailler à ce prix là, chez nous ? Nous, non !
Même avec tous les produits phytosanitaires possibles et imaginables, nos fermes françaises ne seront jamais compétitive face au poulet ou au bœuf brésiliens, produits par des ouvriers agricoles sous payés, dans des fermes usines, qui engraissent des géants de l'agro-business, là-bas aussi !
Le MERCOSUR, on n'en veut pas ! Ni "en l'état", ni "avec les même normes que là-bas", ni d'aucune façon ! C'est NON !!!
40 ans de crise agricole, ce n'est plus une crise mais un système et nous devons en changer de toute urgence."
#europe #agriculture #mercosur #syndicats #confédérationagricole #fnsea
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