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3 résultats trouvés pour Arkema

par Gilles Roman
le Mar 25 Juil 2023, 1:00 pm
 
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Gastronomie, Gourmandises & Restauration

Sujet: PFAS : les réseaux AMAP et Agribio indignés par la pollution des campagnes
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PFAS : les réseaux AMAP et Agribio indignés par la pollution des campagnes

Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes et Réseau Agribio Rhône et Loire : indignation et condamnation face à l'empoisonnement des campagnes par les perfluorés
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Dans le cadre des investigations menées pour mesurer l'impact de la pollution aux perfluorés en périphérie de Lyon, des prélèvements ont été réalisés par la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt. Des analyses de la production d'une ferme en agriculture biologique commercialisant en AMAP, ont révélé sur les épinards des taux dépassant les valeurs indicatives au delà desquelles des études approfondies doivent être menées.

Le courriel de la DRAAF précise aux paysans concernés que "ces résultats n'amènent à aucune restriction de mise sur le marché de votre production".

Suite à ces révélations alarmantes concernant la pollution aux perfluorés et ses conséquences sur la production agricole, les paysans exploitant leurs terres en périphérie de Lyon sont confrontés à des défis considérables. Depuis le début du scandale sanitaire aux perfluorés, c'est la première fois que l'entreprise #ARKEMA FRANCE elle-même laisse entendre que la pollution aux #PFAS pourrait comporter un risque. Jusque-là, les teneurs en "polluants éternels" au sud de Lyon étaient jugées "non préoccupantes".

Cependant, le groupe ARKEMA FRANCE déconseille aujourd'hui aux locataires de ses jardins ouvriers d’en consommer les végétaux.

Cette nouvelle prise de position de l'entreprise industrielle soulève des inquiétudes supplémentaires quant à l'ampleur réelle du problème. Si même ARKEMA FRANCE reconnaît désormais le risque potentiel de la pollution aux PFAS, cela démontre l'importance et l'urgence d'agir pour protéger la santé publique et l'environnement.

Face à la menace potentielle de consommer des aliments contaminés par ces "polluants éternels", de nombreux consommateurs pourraient se montrer réticents à acheter des produits contaminés ou pouvant l'être. Les paysans risquent alors de subir une baisse significative des ventes, compromettant ainsi leur activité économique et leur subsistance, et compromettant par conséquence la vente en circuit court et la production en #agriculture biologique. 

La solution de ne pas consommer ces produits n'est qu'une mesure temporaire et insoutenable à long terme. Les perfluorés, en tant que polluants persistants, continueront de contaminer l'environnement et les denrées alimentaires. Il est impératif de s'attaquer à la source même de la pollution, en mettant fin aux pratiques industrielles et aux rejets de ces substances toxiques.

Nous, citoyennes et citoyens indignés, exigeons que les industries responsables de cette pollution, dont ARKEMA FRANCE, prennent leurs responsabilités et indemnisent les paysans et les communautés touchées par les effets néfastes de ces produits chimiques ("principe pollueur - payeur"). L'empoisonnement de nos terres, de nos aliments et potentiellement de notre santé ne peut être toléré. Nous rappelons que, en plus d'alerter sur cette situation sanitaire préoccupante depuis janvier 2023, le Réseau AMAP Auvergne Rhône-Alpes et le réseau AGRIBIO Rhône et Loire sont requérants d'un recours en droit pénal environnemental déposé par une association citoyenne, Notre Affaire à Tous, visant à faire appliquer le principe de "pollueur-payeur" à l'entreprise ARKEMA FRANCE. 

Des mesures de soutien doivent être mises en place pour les paysans touchés, afin qu’ils puissent faire face aux conséquences économiques de cette situation.

Cette situation qui nous parait grave, nous amène à  demander aux services de l’état et à la société ARKEMA  et d'agir pour  mettre fin à cette pollution . Les conséquences d’une prise en compte non exhaustives de cette pollution,  sont trop importantes pour être ignorées, et la santé de nos terres, de nos aliments et de nos communautés est en jeu. Nous devons agir maintenant pour un avenir plus sain et plus durable pour toutes et tous.
 

Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes
Jean-François Colin

Réseau Agribio Rhône et Loire
Laurence Paccard
par Gilles Roman
le Ven 03 Juin 2022, 4:20 pm
 
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Sujet: Pollution industrielle au sud de Lyon : des actions en justice contre Arkema et Elkem Silicones
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Pollution industrielle au sud de Lyon : des actions en justice contre Arkema et Elkem Silicones

À la suite de requêtes déposées en vue d’un référé pénal environnemental contre deux exploitants industriels de la vallée de la chimie, des questions sont soulevées, selon la Préfecture, quant à la prévention des pollutions aux abords de ces sites. Les services de l’État précisent les actions menées. 
 

L’association « Notre affaire à tous » a déposé deux requêtes en vue d'un référé pénal environnemental contre les sociétés #Arkema (Pierre-Bénite) et Elkem Silicones (Saint-Fons). En raison de leur classification Seveso seuil haut, ces deux sites industriels font l’objet de contrôles très réguliers par les services de l’État, permettant de mettre en évidence et d’engager des mesures en cas de non-conformité. 
Graduées selon leur niveau de gravité, les non-conformités peuvent être rectifiées par une action de l’exploitant (vérifiée par une nouvelle inspection), ou donner lieu à une mise en demeure, et si nécessaire à une sanction. 
Sur la base des rapports d’inspection des installations classées, l’association estime que les non-conformités relevées et signalées par l’État n’ont pas été suivies d’effets suffisants par Arkema et Elkem Silicones. 
Accès aux rapports d’inspection de l’État sur ce lien : 
La préfecture indique dans un communiqué qu'à la demande de l’inspection, plusieurs non-conformités – citées par l’association – ont déjà été levées par des actions des exploitants. À titre d’exemple, Arkema a réalisé une station de traitement des effluents, permettant de lever la mise en demeure du 2 mai 2018. Elkem a réalisé un bassin grand sinistre pour prévenir les déversements accidentels, répondant à la demande de mise en conformité du 7 juin 2019.
D’autres non-conformités sont en voie d’être levées ; elles nécessitent souvent l’investissement dans de nouveaux équipements, des délais de réalisation sont donc prescrits en conséquence à l’exploitant. L’inspection s’assure du respect de ces prescriptions et de ces délais. 
Les services de l’État indiquent qu'ils sont "à la pleine disposition de l’autorité judiciaire pour établir un bilan précis, pour chaque non-conformité, des actions réalisées et en cours et des modalités de contrôle".
par LYFtv-Environnement
le Mer 11 Mai 2022, 10:59 am
 
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Sujet: Lyon : une émission sur la pollution du site Arkema de Pierre Bénite crée la polémique
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Lyon : une émission sur la pollution du site Arkema de Pierre Bénite crée la polémique

"Dans la banlieue de Lyon, la ville de Pierre-Bénite est gravement contaminée par des polluants "éternels" rejetés par l'usine #Arkema..." Ainsi commence la présentation de l'émission "Vert de rage", réalisée en collaboration avec "Envoyé spécial"
Tag arkema sur LYFtvNews Lyon_a10
L'équipe a réalisé plusieurs prélèvements de sol, d'air, d'eau et de lait maternel autour de deux usines de Pierre-Bénite, dans la métropole de Lyon. Les résultats, analysés par un spécialiste néerlandais, concluent à une grave pollution aux perfluorés, des polluants toxiques éternels dangereux pour la santé.
Le constat est sans appel. Une partie de la ville de Pierre-Bénite (métropole de Lyon), où se trouve une usine chimique Arkema, est "gravement contaminée par les perfluorés (PFAS)", des polluants toxiques aux effets aussi graves que variés sur la santé. 
C'est l'analyse, présentée mardi 10 mai, du professeur de chimie néerlandais Jacob de Boer au terme d'une campagne de prélèvements d'air, de sol, de lait maternel, d'eau du Rhône et d'eau potable réalisée par le journaliste Martin Boudot pour l'émission "Vert de rage" sur France 5, en collaboration avec "Envoyé spécial" dans un numéro diffusé jeudi 12 mai sur France 2.
Le professeur de l'université libre d'Amsterdam recommande "la fermeture et l'assainissement de certaines zones telles que le stade et un meilleur nettoyage de l'eau potable", ainsi qu'un arrêt des rejets de PFAS.
Des analyses alarmantes autour du site industriel
La chaîne publique France télévision explique qu'à Pierre-Bénite, l'usine Arkema, qui a connu différents propriétaires, a utilisé depuis les années 1960 et jusqu'en 2016 du PFOA. Ce composant perfluoré cancérogène, dont la toxicité est décrite par l'Institut national de recherche et de sécurité, est interdit depuis 2020 dans l'Union européenne. D'autres PFAS, comme le PFNA et le 6:2 FTS, ont été ou sont encore utilisés sur le site de Pierre-Bénite. Dans cette même zone industrielle, une usine Daikin, installée en 2002, fait appel à du PFHxA pour produire ses caoutchoucs synthétiques.
"La contamination aux perfluorés est planétaire et particulièrement en Europe. Nous avons découvert des effets dramatiques de ces polluants sur l'environnement et les êtres humains."

Jacob de Boer, professeur de chimie 

à "Vert de rage"

Des produits retrouvés en quantité alarmantes dans l'environnement du site industriel. Dans l'air, dans les sols, dans les eaux rejetées par l'usine dans le Rhône...
L'usine Arkema rejette ses eaux directement dans le Rhône. (PLTV)
Tous les échantillons d'eau du robinet dépassent les normes européennes qui doivent bientôt entrer en vigueur en France. Pour le professeur De Boer, cette situation, en particulier sur l'eau potable, "nécessite une attention immédiate des autorités".
La ministre plaide pour une interdiction des PFAS
Les analyses sont si alarmantes que la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a souhaité réagir en personne. "Quand vous nous avez dit que vous aviez fait ces prélèvements, tout de suite, nous avons diligenté une enquête sur cette entreprise", explique-t-elle au journaliste, en précisant que ce travail est "en cours". Pour la ministre, il faut une "interdiction très rapide de la famille des PFAS au niveau européen". Elle s'engage également à "mettre en place des normes", notamment sur la potabilité de l'eau.
Contactée par les équipes de France Télévisions, l'usine Arkema minimise sa responsabilité. "Certains additifs perfluorés dont il est majoritairement question dans votre e-mail nous semblent concerner d'anciennes activités sur la plateforme, différentes de la production actuelle du site de Pierre-Bénite, et peuvent provenir de multiples autres sources sans rapport avec l'activité industrielle de la plateforme", répond l'entreprise à l'émission. 
Avant la diffusion de l'enquête complète de "Vert de rage", une version courte sera proposée jeudi 12 mai dans le magazine "Envoyé Spécial".
Source : France tv info






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