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par LYFtv-LYon
le 21st Juillet 2020, 7:05 pm
 
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Sujet: La droite lyonnaise éparpillée façon puzzle (sur une musique d'Ennio Morricone)
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La droite lyonnaise éparpillée façon puzzle (sur une musique d'Ennio Morricone)

L'Arrière cour revient avec une interview fleuve d'Alexandre Vincendet, le nouvel opposant numéro 1 à Lyon qui pourrait faire de l'ombre à Laurent Wauquiez... 
[i]Le fiasco de l’alliance avec [/i]Gérard Collomb[i] a naturellement rebattu les cartes au sein de la droite locale. Encore peu connu du grand public mais réélu triomphalement maire de Rillieux-la-Pape à seulement 36 ans, [/i]Alexandre Vincendet[i], le jeune président de LR dans le Rhône, a profité de l’affaiblissement de [/i]Laurent Wauquiez [i]et de [/i]François-Noël Buffet[i] pour s’imposer comme la figure montante du parti dans l’agglomération. S’il n’est pas encore le patron incontesté, c’est que sa personnalité clivante lui vaut aussi de solides inimitiés. Le temps joue pour lui, cependant, et il décrit à [/i]L’Arrière-Cour [i]le type d’opposition qu’il souhaite incarner face à [/i]« l’élu local le plus puissant de France »,[i] le nouveau président écologiste de la Métropole,[/i] Bruno Bernard[i]. Entretien illustré par l’excellent B-Gnet.[/i]
[i]Tag municipales2020 sur LYFtvNews Vincen10
[/i]
L’Arrière-Cour : Vous êtes le président de LR dans le Rhône, vous sortez largement conforté des municipales puisque vous avez été réélu largement dès le premier tour à Rillieux-la-Pape, et l’alliance entre la droite et Gérard Collomb, dont vous ne vouliez pas, a été rejetée par les électeurs. Pourtant, vous ne vous imposez pas encore comme le patron naturel de la droite locale. Votre personnalité clivante suscite encore des réticences ?
[b]Alexandre Vincendet : [/b]Vous parlez de l’investiture pour la tête de liste à la Métropole ? J’ai le temps, je suis encore le plus jeune du groupe (rires). Il y a aussi des questions à se poser pour notre famille politique, qui en est à deux échecs consécutifs à la présidentielle. Vous regarderez dans les instances dirigeantes à quel point on y voit de nouveaux visages (ironique)… Un parti politique n’est pas un syndicat d’élus qui doivent se reconduire les uns les autres. Sa première fonction est de définir une ligne politique, la deuxième est de faire des ressources humaines. Je rappelle qu’en 2014, quand Jean-François Copé était à la tête du parti, nous avons connu une vague bleue sur les municipales avec beaucoup de victoires, parce que des jeunes inconnus ont été imposés au forceps. Et j’en fais partie. En 2020, ça n’a pas été le cas, parce qu’il y avait un poids prépondérant du Sénat.

« Il faudrait peut-être que, dans notre famille politique, on fasse preuve d’un peu d’humilité, après des échecs aussi graves. »

Au niveau national aussi, votre influence est limitée. François-Noël Buffet a été investi pour les prochaines sénatoriales, alors que vous poussiez pour d’autres listes, d’autres candidatures…
Je ne pousse rien du tout. Plusieurs listes LR se sont manifestées, on était à trois listes, aujourd’hui on serait à deux. Je pense que les Français souhaitent que les élus tirent les leçons de leurs erreurs, en cas de défaite aux élections par exemple. Et qu’on n’a pas tiré toutes ces leçons. J’ai donc fait part d’un certain nombre de désaccords. Ensuite, il y a eu un choix de la commission d’investiture, choix qui émane apparemment du Sénat ; il est respectable. Personnellement je jouerai collectif, mais il y a des électeurs derrière qu’il faut convaincre. Il faudrait peut-être que, dans notre famille politique, on fasse preuve d’un peu d’humilité, après des échecs aussi graves.
Faut-il comprendre qu’à vos yeux, François-Noël Buffet est un « boulet » pour votre camp ?
C’est votre interprétation, je m’en tiens à ce que je vous ai dit.
Comment expliquez-vous le glissement qui s’est opéré en 20 ans ? La droite tenait la ville de Lyon, la gauche les banlieues populaires : c’est aujourd’hui l’inverse.
À Lyon, pendant 20 ans, les guerres fratricides, les haines cuites et recuites, ont durablement affaibli la droite. On peut dire ce qu’on veut, la droite a perdu en 2001 sur ses divisions, on a rejoué la guerre Michel Noir / Raymond Barre, Francisque Collomb / Michel Noir… Résultat des courses, on a perdu.
Vous oubliez Charles Millon dans l’équation, et son alliance avec le FN en 1998 à la Région, qui a profondément divisé la droite à Lyon…
Je n’étais pas là à l’époque. En mars 2001, j’avais encore 17 ans (rires) ! Je ne me sens pas responsable, ce n’est pas mon histoire. Mais je vois simplement que la droite lyonnaise est encore divisée. En périphérie, vous avez beaucoup de jeunes, de nouveaux profils, qui se sont implantés et sont allés à la bataille. La droite n’est pas du tout divisée en périphérie, on a un groupe très soudé. J’ai moi-même beaucoup aidé Jérémie Bréaud par exemple – je ne fais pas partie des gens qui vont flinguer les nouvelles têtes pour ne pas avoir de concurrence. Résultat : il a gagné la mairie de Bron. De même, Marylène Millet, je l’ai poussée à Saint-Genis-Laval et elle a gagné. Sébastien Michel a gagné Écully. D’autres communes ont été remportées, pour la droite c’est un bon cru. Lyon connaît un renouvellement qui sera utile. C’était mon premier test électoral en tant que responsable départemental de LR. Et c’est plutôt une réussite.

« On ne nous a pas écoutés, on a préféré signer un accord pas très ragoûtant d’arrière-cuisine, qui était incompréhensible pour nos électeurs et qui faisait, excusez-moi de le dire, “la vieille garde qui ne veut pas mourir”. »

En tant que patron local de LR, vous n’avez cependant rien maîtrisé à Lyon ou à la Métropole, où l’alliance avec Gérard Collomb s’est faite sans votre accord.
Je vous rassure, au niveau du siège national, cela n’a pas été contrôlé non plus ! J’ai exprimé mon désaccord, tout comme Philippe Cochet, président du groupe LR à la Métropole. Les deux responsables locaux du parti ont donc dit aux principaux concernés qu’une telle alliance ne marcherait pas. On a eu droit à tout… On ne nous a pas écoutés, on a préféré signer un accord pas très ragoûtant d’arrière-cuisine, qui était incompréhensible pour nos électeurs et qui faisait, excusez-moi de le dire, « la vieille garde qui ne veut pas mourir ». Quand c’est comme ça, les électeurs amplifient le mouvement. Et la claque est d’autant plus forte. En outre, le message qui a été porté, c’est « on est contre », « on fait barrage ». Quand on tente de faire peur aux électeurs, de les culpabiliser, ça ne marche jamais !
Pourquoi ce choix a-t-il été fait ?
C’est leur problème, pas le mien. On a eu des pressions amicales pour fusionner aussi sur le plateau Nord (Caluire, Rillieux, etc.), Philippe Cochet et moi avons refusé. Je me suis concentré sur ma ville. Résultat : avec 52%, le plateau Nord enregistre le meilleur score de la droite dans l’agglomération, et Rillieux-la-Pape atteint même 67%. C’est une question philosophique pour la droite : que veut-on pour notre famille politique ? Si l’on se comporte comme un syndicat d’élus qui se cooptent, on disparaîtra. Parce que cela signifie qu’on n’est plus capables de se renouveler ou de porter une vision, puisqu’on ne serait là que pour des intérêts personnels. Si on n’a pas pour but de proposer une espérance, un chemin, une alternance crédible… Ma famille politique est issue du mouvement gaulliste, c’est la famille fondatrice de la Ve République, son objectif est de gouverner.
Quels échanges avez-vous eus avec Laurent Wauquiez autour de cette alliance ?
Je ne vous dirai pas la nature de nos échanges, mais on a eu des conversations franches et directes. Je lui ai dit que je pensais que ce serait un échec cuisant. Cela a été un crash électoral.
Pourquoi a-t-il fait ce choix, alors qu’il incarnait la ligne d’une droite indépendante vis-à-vis du macronisme ?
Comme j’ai promis de ne pas dire du mal, je ne dirai rien (rires).

« L’erreur d’analyse majeure de certains de mes amis, c’est de penser que Gérard Collomb pouvait être une bouée de sauvetage, alors que c’était un boulet. »

Quelles conséquences cela aura-t-il sur les prochaines régionales ?
On ne peut pas les mesurer aujourd’hui. Ce qui est sûr, c’est que cette alliance peut perturber notre électorat. Certains – pas Laurent Wauquiez mais parmi ceux qui lui ont susurré à l’oreille – m’ont dit : « On n’avait pas le choix. » Pour moi, on a toujours le choix. En l’occurrence, il y en avait deux possibles. Le premier était de faire « bloc contre bloc », réunir tous les modérés face au bloc de gauche. Pour cela, il y avait une condition : que David Kimelfeld s’assoie autour de la table. Et pour cela, il fallait que Gérard Collomb s’en aille. Les gens ne voulaient plus de lui ! Il est faux d’affirmer que les Verts étaient hauts au premier tour. Ils avaient obtenu un score honorable, mais le grand perdant, c’était Gérard Collomb. On a vu un rejet massif contre lui : 14% à la Ville, 16% à la Métropole… La vague verte, excusez-moi, elle arrive aux chevilles ! L’erreur d’analyse majeure de certains de mes amis, c’est de penser que Gérard Collomb pouvait être une bouée de sauvetage, alors que c’était un boulet. C’est pour ça que j’ai dit : « Je suis d’accord pour l’alliance à une condition : que Gérard Collomb s’en aille. Il se met en dernière position sur la liste, il ne fait pas campagne, c’est fini. » À partir de là, je pense que David Kimelfeld venait avec nous.
David Kimelfeld a mené une campagne très « écolo », son projet a même été jugé meilleur sur ce plan par les associations pro-climat. Vos électorats étaient-ils compatibles ?
Ce sont les chiffres qui le montrent. Nous avons eu des déperditions de voix en faveur de David Kimelfeld. Sans faire d’alliance, il gagne 10 points, il emporte le Val de Saône, habituellement pourvoyeur de voix de droite. L’électeur qui ne voulait plus de Gérard Collomb, il a voté soit David Kimelfeld, soit les Verts, ou il est resté à la maison. Regardez Képénékian : 36% de voix en plus à Lyon. Chez nous, 1+1, ça a fait 0,8… Regardez le nombre de voix, pas les pourcentages. Sur le plateau Nord, avec deux fois moins de participation, sans alliance on a perdu moins de 70 voix. Gérard Collomb, qui avait fait 12% au premier tour, finit à 3%… Regardez dans l’Ouest, la droite ne pouvait pas gagner sur le papier, elle ne s’est pas alliée, et c’est elle qui gagne. Ma conviction profonde, c’est qu’il fallait se maintenir. À Lyon, on a moins d’élus que la dernière fois. Avec le recul, j’ignore si on aurait gagné la Ville, mais on aurait au moins eu plus d’élus. On a perdu des secteurs qu’on ne devait pas perdre. Lônes et coteaux chez François-Noël Buffet, sur le papier on ne devait pas perdre. Si on ne l’avait pas perdu, il y aurait au moins eu un troisième tour à la Métropole.

« Je connais les caricatures qu’on a faites de moi : extrémiste, raciste, incompétent, trop jeune, facho… et ça, ce sont les plus “sympathiques”. »

Quel regard portez-vous sur les écologistes au pouvoir ? Sont-ils conformes à la caricature qui en a été faite par vos amis durant la campagne ?
Je connais les caricatures qu’on a faites de moi quand je suis arrivé en 2014 et qu’on m’a resservies en 2020 : extrémiste, raciste, incompétent, trop jeune, facho… et ça, ce sont les plus « sympathiques ». Cela n’a pas marché, j’ai été réélu au premier tour. À chaque élection sur mon territoire, j’engrange de plus en plus de voix. Vous ne gagnez pas sur la caricature ! Je suis pour le combat d’idées, de visions. Pendant trois mandats, Gérard Collomb a été capables de porter une vision, il a fait entrer Lyon dans une nouvelle ère. Mais à un moment, il n’a plus eu d’idées.
Allez-vous travailler avec les écologistes ?
De toute façon, ils sont en place et j’ai un territoire à faire avancer. J’ai le plus important plan de rénovation urbaine de la métropole, je ne vais pas tout bloquer parce qu’ils ne sont pas de ma famille politique. Cela ne veut pas dire qu’on n’aura pas de débats, de joutes politiques, mais ils ont un mandat qui leur a été donné par le peuple. Ils ne l’ont pas volé ! C’est la démocratie, vous travaillez avec les gens en place.
En politique, ce sont des accords gagnant-gagnant qui fonctionnent souvent, comme celui passé entre Gérard Collomb et Raymond Barre : je vous aide à réussir, vous m’aidez à réussir…
Sous le dernier mandat, je crois que j’ai été un opposant résolu, et pourtant j’ai fait avancer mon territoire. Je serai exactement sur la même ligne.

« En général, les violences policières n’existent pas. Vous avez des personnes qui n’aiment pas être interpellées, qui résistent de façon extrêmement violente et qui, sachant qu’elles sont filmées, commencent à se comporter plus correctement. »

En 2014, vous aviez mené une campagne assez sécuritaire… Finalement, votre manière de mettre en place les caméras-piétons pour les policiers a convaincu y compris à gauche, parce que cela permet de limiter aussi les discriminations et les violences policières.
C’est surtout qu’en général, les violences policières n’existent pas. Vous avez des personnes qui n’aiment pas être interpellées, qui résistent de façon extrêmement violente et qui, sachant qu’elles sont filmées, commencent à se comporter plus correctement. Je suis très heureux de voir tout le monde se ranger derrière la solution que j’ai adoptée en 2014. J’ai été le premier maire de France à le faire. J’ai entendu avec plaisir, le 14 juillet, que le président de la République voulait généraliser cette mesure au niveau national. D’ailleurs, j’ai échangé avec le nouveau ministre de l’Intérieur. Je lui ai proposé de venir voir in situ. J’ai entendu parler de la méthode Castex : aller voir ce qui marche. Et à Rillieux, ça marche !
Vous ne demandez pas la démission de Gérard Darmanin, à l’instar de Laurent Wauquiez et Rachida Dati ?
Je ne suis pas là-dedans, ça n’a rien à voir avec le combat politique. 

« Le problème, c’est que vous aviez des jeunes qui auraient dû être au collège, qui étaient dans la prédélinquance, et qui sont totalement tombés dedans avec le confinement. »

Vous dites « à Rillieux, ça marche », mais le niveau de tension dans la ville est toujours très élevé. On l’a encore vu avec les incidents du 14 juillet.
C’est le niveau de tension au niveau national qui est très élevé, cela n’a rien à voir avec Rillieux.
Ce n’est pas de votre faute, donc ?
À la Croix-Rousse, il n’y a pas une police municipale sur-armée, et les débordements qu’il y a eus, excusez-moi, mais on n’avait jamais vu ça. Je pense que le confinement est responsable. Les rodéos, c’était pour détourner l’attention des trafics de drogue. Le problème, c’est que vous aviez des jeunes qui auraient dû être au collège, qui étaient dans la prédélinquance, et qui sont totalement tombés dedans avec le confinement. Je le vois à Rillieux comme ailleurs. Des jeunes de 14-15 ans, pas plus, sont devenus des délinquants actifs dans le trafic de stupéfiants. Parce que vous avez des familles monoparentales en grande difficulté, les enfants étaient dehors et ils ont été pris en charge par les trafiquants.
Si les caméras sont plébiscitées, le fait que votre police soit armée, et agisse d’une manière décrite par les habitants comme un peu « cowboy », fait l’objet de beaucoup plus de critiques…
Mais non. Un policier armé, c’est un cowboy ? Les retours, vous les avez de qui ? Des voyous ? De mes opposants ?
Des jeunes de Rillieux notamment. Rue 89 Lyon en cite un certain nombre, d’ailleurs.
Je fais la différence entre les jeunes et les voyous. Oui, la police fait son travail. Rillieux est une des villes de l’agglomération qui affichent le plus faible taux de délinquance, selon les chiffres de la DDSP. Soit 47 faits pour 1.000 habitants, alors qu’on est le 8e plus gros quartier prioritaire de la politique de la ville en France.
Il y a plus de 47 faits juste pour le 14 juillet…
Regardez à Décines, Vaulx-en-Velin, Vénissieux… À Vaulx-en-Velin, Madame Geoffroy, après m’avoir vilipendé en 2014, a armé sa police et commence à mettre des caméras. Et vous ne traitez pas ses policiers de cowboys. C’est facile de caricaturer quand on habite à Lyon et pas dans ces quartiers.

« Je veux bien qu’on arme les policiers de bouquets de fleurs, je ne suis pas convaincu que la France s’en portera mieux. »

Le débat sur l’attitude de la police est mondial…
C’est un débat ultra-communautariste et ultra-politique. On n’est pas dans un état raciste, ce n’est pas vrai. Les policiers ne sont pas des affreux fachos. Ce sont des pères et mères de famille qui mettent leur vie en danger au service des autres. On était bien contents de les trouver voici quatre ans quand il y avait des attentats. Ce sont les mêmes sur qui on crache et à qui on envoie des pavés à la gueule. Les flics sont payés 1.500 balles par mois. La République, c’est céder devant la violence ? Je veux bien qu’on arme les policiers de bouquets de fleurs, je ne suis pas convaincu que la France s’en portera mieux. Si vous regardez bien, c’est une guerre territoriale. Vous avez d’un côté les forces de la République qui font en sorte que la paix républicaine et sociale demeure, et de l’autre des personnes qui veulent mettre en coupe réglée des quartiers. Et qui refusent d’être interpellées. Moi, quand je vois un policier, je ne me sens pas en insécurité, je ne me sens pas provoqué.
Vous êtes blanc…
Quel rapport ?
On ne peut pas nier qu’il y a du racisme dans la police, ça ne veut évidemment pas dire que tous les policiers sont racistes. Le défenseur des droits, Jacques Toubon, qui vient de la droite, a parlé d’un « racisme systémique ».
Regardez ses positions il y a 20 ans, ce n’étaient pas les mêmes. Je ne suis pas sûr que Jacques Toubon ait mis un jour les pieds dans un quartier populaire. Moi, je ne gagnerai jamais ce que gagne Jacques Toubon. Et les habitants de ce quartier non plus.

« Regardez mes scores : bizarrement, le RN disparaît. Ce parti-là ne vit que sur les problèmes des gens. »

C’est une manière de ne pas répondre à la question…
Vous faites de l’indigénisme à 2,50 euros ! Quand, il y a cinq ans, je suis le seul maire de l’agglomération à mettre en place les dispositifs « deuxième chance » avec le préfet Jean-François Carenco, vous trouvez que c’est raciste ? Quand je mets en place l’accompagnement parental qui peut aller jusqu’à la suspension des aides municipales si les parents refusent qu’on les aide et qu’on aide leur gamin, et que je reçois les parents, je ne les culpabilise pas, je leur dis : voilà où va votre gamin, je suis prêt à vous aider. Dans 95% des cas, ils disent « oui », parce que vous avez simplement des familles en difficulté. Les gamins partent en stage de 15 jours au sein de l’association Laissez-les servir, tenue par un ancien capitaine, Nourouddine Abdoulhoussen – excusez-moi, c’est pas un grand blond qui fait le salut nazi tous les matins… Ils aident des gens dans des villages qui n’ont jamais vu de gamins de banlieue. Ces gens leur disent merci et quand les gamins reviennent, ils sont fiers. Vous trouvez que c’est raciste ? La rénovation urbaine, elle concerne qui ? On refait les écoles où, à Rillieux ? Le centre-ville avec le cinéma à 5,50 euros la place en 4K, plus de 50.000 spectateurs l’année dernière, pour qui le fait-on ? Si on est en train de transférer le centre culturel en plein cœur de la ville nouvelle, de reconstruire la ville pour qu’on ne fasse plus la différence entre les habitations HLM et les autres, c’est pour éviter la ségrégation de qui, sinon des plus fragiles et des habitants de ces quartiers ? Je le fais, pourtant je suis de droite. Et regardez mes scores : bizarrement, le RN disparaît. Ce parti-là ne vit que sur les problèmes des gens ; quand vous les réglez et que les élus ont des résultats, ils n’ont plus de raison d’être en colère et de voter pour les extrêmes. Si je fais de tels scores, c’est aussi que j’ai peut-être des gens de gauche qui votent pour moi. Dans certains bureaux de la ville nouvelle, je monte à 78%.
Quels résultats avez-vous obtenus avec votre dispositif de la « deuxième chance » ?
Vous pouvez être extrêmement strict sur l’ordre républicain et tendre la main parce que vous êtes généreux. Sévère mais juste. Vous avez une dizaine de jeunes pris en charge par la mairie, pour 25.000 euros par an. Ils n’ont le plus souvent pas de diplôme, certains ont déjà un parcours judiciaire. C’est extrêmement strict, ils doivent respecter les horaires, les missions qu’on leur donne, ne pas commettre d’actes délictuels dans la commune – c’est arrivé une fois en cinq ans. Et vous avez de très belles réussites. Je pense à un jeune Tiago, qui était SDF et qui a quitté la commune parce qu’il a trouvé un appartement, s’est marié, a une petite fille… Je pense à deux autres qui devaient retourner en prison, ils s’étaient rangés en travaillant et avaient trouvé un CDI : j’ai écrit au procureur, ils n’y sont pas retournés. Je pense à une jeune fille originaire de Madagascar, qui était en difficulté et qui avait dû renvoyer sa fille là-bas parce qu’elle avait peur pour elle dans le foyer où elle vivait. On l’a aidée, elle a trouvé un travail, un logement et a pu faire revenir sa fille. Aujourd’hui, elle peut l’élever. Vous en avez un dont la famille habite le quartier le plus sensible de Rillieux-la-Pape, qui a suivi une formation d’électricien et qui a été engagé. Il était venu me voir en 2014 avec sa sœur, car il n’avait aucune formation.
Dix jeunes par an, ce n’est pas non plus la bonne échelle…
Je n’ai pas les moyens de l’État ! Sur ce sujet, il faut une loi et des financements. Car bon nombre de jeunes passent sous le radar. La mairie n’a pas les moyens de le faire à plus grande échelle. Le maire peut être un coordinateur, un entremetteur, mais après, il faut des dispositifs de l’État. Le souci, c’est que les jeunes deviennent alors des numéros de dossier et tout recommence, beaucoup passent à travers les mailles de Pôle emploi, qui est devenu un simple guichet, et de la mission locale. Nous, on travaille main dans la main avec eux. J’ai proposé à une époque de le faire à l’échelle de la Métropole – à chacun de prendre ses responsabilités. Je ne suis pas président de la Métropole.

« Si le RSA ou le RMI était une solution pour sortir les gens de la précarité, ça se saurait ! »

Le nouveau président, Bruno Bernard, souhaite expérimenter le RSA jeune. Pensez-vous que ce soit une solution ?
Si le RSA ou le RMI était une solution pour sortir les gens de la précarité, ça se saurait ! Le but est de leur trouver des formations, de leur redonner confiance en eux, non de leur donner de l’argent. Quel modèle de société voulez-vous ?
L’État sait distribuer des revenus, la question est : comment assurer le A d’activité ou le I d’insertion ? Le RSA a été mis en place sous Sarkozy…
Ce n’est pas parce que cela a été fait sous Sarkozy que c’est forcément bon. Tel qu’il a été conçu, on se rend compte que ce n’est pas la panacée. On a fait le RSA, la fusion Unédic-ANPE, super, mais au bout du compte, est-ce que ça marche? Est-ce qu’il y a un vrai changement ? Moi, je n’en vois pas.

« Ce n'est pas parce que vous habitez un quartier défavorisé qu'on peut vous dire : ne vous plaignez pas, on a déjà été très généreux et regardez, on vous ajoute un baby-foot dans une salle. »

Qu’est-ce que vous proposerez au nouveau président ?
La « deuxième chance », l’accompagnement parental. Ces gamins sont en train de tomber dans la délinquance : vous devez fournir une réponse sécuritaire d’un côté, et mener de l’autre une démarche de protection de l’enfance. Parce que ces gamins qui sont fracassés aujourd’hui deviennent les adultes abandonnés de demain. Là-dessus, je suis prêt à travailler avec n’importe qui. Mais il faut une volonté politique. Le RSA jeune, c’est une vieille recette. Où est l’ambition ? On a une collectivité qui est la plus puissante de France. Le président a des pouvoirs qui sont délégués par les maires, des pouvoirs de président d’agglo et de président de département. C’est l’élu local le plus puissant de France ! Il a davantage de pouvoirs que le maire de Paris, avec un budget de 4 milliards d’euros. On peut en faire, des choses… Moi, je suis prêt à expérimenter avec tout le monde, je n’ai jamais connu un État du même bord politique que moi. On parlait de racisme tout à l’heure, tout cela profite plutôt aux jeunes des quartiers. Pour le coup, j’ai une très haute idée de la République, c’est pour ça que j’ai voulu devenir maire d’une ville de banlieue : parce que la République a reculé dans ces quartiers. Vous aviez le communisme ou le socialisme municipal, qui veillait à ce que les choses ne bougent pas trop, parce qu’on était assis sur un matelas électoral. Je n’invente rien, tous les politologues vous le racontent. Quant à moi, je pars du principe que ce n’est pas parce que vous habitez un quartier défavorisé que vous avez droit à des équipements publics dégradés et qu’on peut vous dire : ne vous plaignez pas, on a déjà été très généreux et regardez, on vous ajoute un baby-foot dans une salle. Je caricature un peu, mais honnêtement, on n’en était pas loin.

« En 2014, les bus de la mairie tournaient pour aller chercher les jeunes et les emmener dans les bureaux de vote. Ça, vous ne l’avez pas vu en 2020. »

Jacky Darne, votre prédécesseur à la mairie de Rillieux-la-Pape, était aussi connu pour recevoir les familles des jeunes délinquants dans son bureau…
La différence, c’est que moi, je n’embauche pas les gens à la mairie, comme Jacky Darne, pour acheter des voix et la paix sociale.
Vous embauchez bien des policiers…
Les policiers sont rarement venus me voir pour me dire : « On crame des voitures, ça s’arrête si vous nous embauchez à la mairie. » Je suis désolé, j’y ai eu droit. Les jeunes qui appellent à la mairie : « On est allés voter, par contre on nous avait promis de nous payer notre voyage en Indonésie, ça en est où ? » « Dites, on s’est pris une prune, d’habitude le cabinet du maire nous les réglait, on fait comment ? » Tout était comme ça. En 2014, les bus de la mairie tournaient pour aller chercher les jeunes et les emmener dans les bureaux de vote. Ça, vous ne l’avez pas vu en 2020.

« Il faut arrêter la victimisation permanente ! C’est comme ces mouvements féministes, ce sont eux qui ajoutent de la discrimination. »

Que répondez-vous aux jeunes victimes de discrimination ?
La vie est par essence discriminatoire. J’ai grandi dans un village de 600 habitants dans l’Ain, je suis issu d’une famille populaire. Quand je suis arrivé à Paris, j’étais le seul à Sciences-Po qui devait travailler les week-ends pour payer ses études. Le soir, je devais prendre le RER B pour rentrer dans ma résidence étudiante au Bourget, au milieu d’une cité. Vous croyez que ce n’est pas discriminant ?
Et vous étiez contrôlé souvent par la police ?
Quel est le rapport ?
Vous savez bien que, lorsqu’on est noir ou maghrébin, on se fait davantage contrôler par la police.
Non, je suis désolé, j’en connais qui ne se font pas contrôler tous les jours. C’est peut-être aussi une question d’attitude. L’autre jour, une dame voilée qui avait été arrêtée par la police est venue me voir en disant que c’était discriminatoire. J’ai pris le rapport de police, elle avait grillé un feu rouge tout en conduisant avec son téléphone portable à l’oreille… Il faut arrêter la victimisation permanente ! C’est comme ces mouvements féministes, ce sont eux qui ajoutent de la discrimination. L’égalité femme-homme ne fait pas débat. Pourquoi ne devrait-on pas payer une femme autant qu’un homme ? Je ne dis pas que tout est parfait, mais dans la fonction publique ou politique, c’est la réalité. À Rillieux, j’ai été le premier maire à avoir eu des adjoints issus de la diversité. J’en ai qui travaillent à la direction générale, ce n’était jamais arrivé non plus. Ceux qui me font la morale ne l’avait pas fait ! Moi, je choisis les gens pour leurs compétences, pas pour leur couleur de peau ou leurs opinions. Tous les vendredis, j’assure des permanences en changeant de quartier chaque semaine. Je reçois tout le monde, je ne fais aucune différence entre les gens. Quand une mère de famille vous dit : « Monsieur le maire, il n’y a pas assez de petits blancs dans l’école, comment fait mon enfant pour s’intégrer ? », vous vous le prenez en pleine gueule.
Quelle réponse apportez-vous ?
De la rénovation urbaine et de la mixité sociale, ce que l’on est en train de faire. On rase des écoles et on les reconfigure complètement. On passe de quartiers 100% logements sociaux à 60%. On remet des équipements, on travaille sur les espaces publics, on mène des politiques publiques structurantes. Il y a une véritable action globale. Sur la carte scolaire, on est passés de plus de 250 dérogations à près de 70, parce qu’on les refuse. C’est une volonté politique. Je sais que c’est un combat pour une quinzaine d’années mais il faut bien commencer un jour.

« Je suis allé manger place des Terreaux avec ma femme et mon petit de trois ans. Je leur ai interdit de sortir de l’immeuble : je ne leur faisais pas traverser la place des Terreaux à minuit. »

On voit qu’à La Duchère, qui est l’un des quartiers précurseurs, ce n’est toujours pas gagné…
La différence, c’est qu’à La Duchère, il n’y a pas eu d’emblée un vrai travail sur la sécurité. Gérard Collomb n’était pas connu pour être très à cheval sur les questions sécuritaires. Il n’a pas laissé un souvenir impérial comme ministre de l’Intérieur. Et regardez la place des Terreaux, vous trouvez que c’est sécurisé ? Il y a l’image et les actes : il a complètement laissé filer la sécurité à Lyon. Je suis allé manger place des Terreaux il y a un an, avec ma femme et mon petit de trois ans. Je leur ai interdit de sortir de l’immeuble, je suis allé chercher ma voiture. Je ne leur faisais pas traverser la place des Terreaux à minuit.

« Mon opposant écologiste à Rillieux me dit : “Il faut contraindre.” Moi, je crois plutôt à la force de persuasion. »

Parmi les priorités de votre mandat, on a compris qu’il y aura la mise en œuvre du plan de rénovation urbaine.
C’est vraiment le début. On a obtenu une enveloppe globale de 320 millions d’euros, c’est maintenant qu’on va le concrétiser. Le quartier Ostérode, avec ses 16 hectares, représente la plus grosse opération de développement économique de l’agglomération. La transition environnementale est déjà engagée avec le parc linéaire urbain que l’on a dessiné. On travaillera sur la végétalisation des cours d’école – nous sommes la seule commune de l’agglomération à avoir obtenu le label Cit’ergie, parmi les plus exigeants selon le vice-président écologiste Bruno Charles. La différence, peut-être, est que mon opposant écologiste à Rillieux me dit : « Il faut contraindre. » Moi, je crois plutôt à la force de persuasion.
Sur quels sujets anticipez-vous des crispations avec la Métropole ?
Il y a un sujet sur lequel je ne lâcherai rien : la prolongation du métro B jusqu’à Sermenaz (Rillieux-la-Pape). Il en va de l’avenir de l’agglomération. Ce sera la ligne qui drainera le plus de voyageurs : 80.000 par jour ! Je n’ai pas eu de discussion avec Bruno Bernard, mais quand je l’ai entendu dire sur BFM que c’était peut-être plus prioritaire que la ligne E, j’ai évidemment tendu l’oreille. Cela prouve qu’il est peut-être pragmatique sur ces sujets. Quoi qu’il en soit, pour une agglomération qui se veut européenne, Lyon accuse un gros déficit de métros. Lyon, c’est 30 kilomètres de métros. À Barcelone, Munich, Stuttgart ou Zurich, c’est plus de 100 kilomètres ! Ça ne se réglera pas sur un mandat. Mais il est urgent de commencer.

« Il y a des mesures de gauche très dure que je combattrai. Les 6.000 logements sociaux qu’ils veulent construire, notamment. On ne va pas continuer à les entasser ! »

On va retrouver l’époque où, avant de s’allier avec le FN, Charles Millon s’était appuyé à la Région sur les écologistes pour lancer un programme ambitieux de TER ? De ce point de vue, il valait mieux pour vous une victoire des écologistes que celle de François-Noël Buffet, qui, avec Gérard Collomb, privilégiait la ligne E.
Je vous laisse libre de vos interprétations. Pour répondre sur les points de friction, je sais que Madame Vessiller (Béatrice Vessiller, nouvelle vice-présidente à l’urbanisme, NDLR) est opposée aux destructions-reconstructions d’immeubles. Or, à Rillieux, vous en avez besoin parce que l’urbanisme de ces années-là donne un avantage aux délinquants sur les forces de l’ordre, avec beaucoup de recoins. Autre exemple : le tarif social de l’eau, que je trouve scandaleux. Vous ne travaillez pas, vous ne payez pas. Et pour vous remercier d’avoir trouvé un boulot et de vous en sortir, vous payez ? Vous croyez que c’est incitatif pour aller bosser ? Il y a des mesures de gauche très dure que je combattrai. Les 6.000 logements sociaux qu’ils veulent construire, notamment. On ne va pas continuer à les entasser ! Je pense qu’il faut travailler sur le parcours résidentiel et le parcours de propriété. Et développer les moyens de transport lourds comme le métro – je ne demande que ça, cela m’enlèvera une quantité de voitures dans ma ville qui respirera tout de suite mieux – mais je demande qu’en attendant, on ne punisse pas les gens qui n’ont d’autre choix que de prendre leur voiture pour venir travailler.

« On n’est pas obligés de nouer des alliances contre-nature, gloubi-boulga. La République en marche est un mouvement à l’américaine... »

La prochaine échéance électorale, ce seront les régionales l’année prochaine. Aurez-vous des réticences à faire la campagne de Laurent Wauquiez ?
Non, c’est le président sortant, il est légitime. Je peux exprimer des désaccords mais je joue collectif.
Faut-il faire alliance avec LREM ou avec les amis de Gérard Collomb ?
Ce n’est pas moi qui fais les listes mais cela n’aurait pas de sens. Et à ma connaissance, ce n’est pas à l’ordre du jour. La dernière fois, on a gagné sans alliance. On n’est pas obligés de nouer des alliances contre-nature, gloubi-boulga. La République en marche est un mouvement à l’américaine, ce qu’avait fait Sarkozy avec l’UMP : une machine au service d’une personne. Rappelez-vous, les élections après 2007 n’ont pas été une réussite extraordinaire pour nous. Je pense que la recomposition n’a pas eu lieu en 2017 ; elle aura lieu en 2022 en fonction de ce qui va se passer.

« Je ne me présente pas à la présidentielle, si c’est votre question. »

Et vous personnellement, quelles sont vos ambitions ? Envisagez-vous ce deuxième mandat comme le dernier, pour ne pas rester trop longtemps en poste ?
Non, je ne m’arrêterai pas à la fin de ce mandat. Pour autant, je ne tire pas de plans sur la comète, je n’en sais rien. Il y a des échéances que je regarderai. Comme je viens d’être réélu – et accessoirement le mieux réélu de la métropole, dans une ville qui m’était défavorable il y a six ans – il serait assez désobligeant, vis-à-vis de ceux qui m’ont fait confiance, de parler d’autre chose. Donc, pour l’instant, je me concentre sur le lancement de mon mandat.
Et on verra en 2022 ?
Je ne me présente pas à la présidentielle, si c’est votre question.
Je pensais aux législatives…
Ça, c’est autre chose. Pour l’instant, ce n’est pas dans mes écrans radars. Une seule chose m’intéresse, Rillieux-la-Pape. Il sera bien temps de penser à la suite plus tard.
Propos recueillis par Raphaël Ruffier-Fossoul
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par LYFtv-LYon
le 12th Juillet 2020, 7:11 pm
 
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Sujet: Lyon 2ème : le maire Pierre Oliver et les adjoints du #69002
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Lyon 2ème : le maire Pierre Oliver et les adjoints du #69002

Ce dimanche 12 juillet 2020, lors du premier conseil d'arrondissement du mandat 2020-2026, les 15 nouveaux conseillers ont élu Pierre OLIVER Maire du 2.
 LE NOUVEL EXECUTIF 
Les conseillers ont également participé à l’élection du nouvel exécutif, composé des 5 adjoints : 1er adjoint : Jean-Stéphane CHAILLET 
2e adjointe : Maryll GUILLOTEAU 
3e adjoint : Roland BERNARD 
4e adjointe : Pauline GROSJEAN 
5e adjoint : François ROYER 
Après le conseil, le Maire et ses adjoints ont planté un arbre devant la mairie : un olivier symbolisant la Paix, l'Egalité et la Fraternité. 
La nouvelle équipe municipale s'est ensuite dirigée vers la place Carnot pour rendre hommage aux combattants de la Grande Guerre 14-18 en déposant une gerbe devant la Borne de Verdun.
par LYFtv-LYon
le 12th Juillet 2020, 7:06 pm
 
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Sujet: Lyon 8ème : le Maire Olivier Berzane et l'équipe municipale du #69008
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Lyon 8ème : le Maire Olivier Berzane et l'équipe municipale du #69008

#Municipales2020
Après avoir mené la liste “Maintenant, l’écologie pour Lyon” dans le 8ème arrondissement, Sonia Zdorovtzoff a été élue 17ème Adjointe de la Ville de Lyon en charge des Relations, de la Coopération et de la Solidarité Internationales. Conformément à ses engagements pendant la campagne, elle a refusé de cumuler les deux fonctions et c’est donc Olivier Berzane, 58 ans, ancien directeur exploitation des gares SNCF des régions Auvergne Rhône-Alpes et Bourgogne Franche-Comté, en 6ème position sur la liste des écologistes, qui a été élu  Maire du 8ème par le conseil d’arrondissement  du 12 juillet. 
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Olivie10
Olivier Berzane a l'intérêt général chevillé au corps. Il a  fait toute sa carrière à la SNCF où il est entré en 1977 comme apprenti. Diplômé du conservatoire national des Arts et Métiers de Paris en Ergonomie et Physiologie du travail, il a consacré une partie de sa carrière à l’étude et l’amélioration des conditions de travail des salarié.es dans l’entreprise. Pendant sa carrière, il a managé de nombreuses équipes et a mené à bien des projets d’envergure. Père de deux filles, il vit dans le 8ème dans le quartier de Monplaisir - La Plaine depuis 16 ans et a à cœur de servir ses habitants.
Les élus suivants accompagneront Olivier Berzane dans ses fonctions:
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Consei10
-          Valérie Roch 1ère adjointe en charge de la gestion éco-responsable des budgets, de la prospective et des affaires générales.
-          Patrick Odiard  2ème adjoint en charge de l’éducation et de la vie scolaire
-          Fanny Del 3ème adjointe en charge de la démocratie impliquante, de l’égalité femme/homme, de la vie associative et du budget participatif
-          Jacques Bonniel  4ème adjoint en charge des arts, de la culture et du tourisme
-          Touria al Gannoumi 5ème adjointe en charge de la santé, des affaires sociales et du soutien aux personnes vulnérables et handicapées
-          Christophe Lesueur 6ème adjoint en charge de l’urbanisme, des grands projets et de la gestion du patrimoine immobilier
-          Chrystel Bertrand 7ème adjointe en charge de la végétalisation, de la politique zéro déchet, de la biodiversité et de la protection animale
-          Mathieu Azcué  8ème adjoint en charge du logement et de la sobriété énergétique
-          Marine Chastan 9ème adjointe en charge de la petite enfance et des liens intergénérationnels
-          Hubert Becart 10ème adjoint en charge de la mobilité, des transports, de la voirie, de l’accessibilité et de l’occupation du domaine public
-          Michèle Le Dily 11ème adjointe en charge de la propreté, de la tranquillité publique, de la politique de prévention
-          Augustin Pesche 12ème adjoint en charge du développement du sport et de l’activité physique pour toutes et tous
-          Claire Perrin 13ème adjoint en charge de l’économie locale et durable, de l’emploi, de l’insertion, du commerce et  de l’artisanat 
S’ajoutent à ces 13 adjoints.es 3 conseillers.es délégué.es :
-          Vincent Mabillot qui sera en charge de la transition numérique
-          Clotilde Flamant qui sera en charge de la coordination des référents de quartier
-          Philippe Guelpa Bonaro qui sera en charge de la gestion et du suivi des risques et des situations de crise
par LYFtv-Politique
le 6th Juillet 2020, 4:45 pm
 
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Sujet: Lyon Métropole : le trombinoscope de la Commission Permanente
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Lyon Métropole : le trombinoscope de la Commission Permanente

#Municipales2020
La commission permanente de la Métropole de Lyon
La commission permanente exerce les attributions qui lui sont déléguées par le conseil de la Métropole. Elle est composée du président ou de la présidente, d’un·e ou plusieurs vice-président·es et d’un·e ou plusieurs membres du conseil de la Métropole. Ils ont tous été élus au suffrage universel direct lors des élections #Municipales2020 pour un mandat de six ans.
(source : GrandLyon.com)
Lire aussi sur LYFtv-Lyon,  la liste des responsabilités des vice-présidents et des délégations... La répartition des élus par groupes politiques... 

Le président


Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Bernard_Bruno_122_ef9d325645Bruno BernardPrésident de la métropole

Les vice-président·es


Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Baume_Emeline_122_b79468ecf4Emeline Baume1ère vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Vessiller_Beatrice_122_3e517ab8dbBéatrice Vessiller2ème vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Payre_Renaud_122_72f1b38f18Renaud Payre3ème vice-président
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Picard_Michele_122_e385819857Michèle Picard4ème vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Kohlhaas_Jean-Charles_122_bda5665fabJean-Charles Kohlhaas5ème vice-président
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Geoffroy_Helene_122_a81a396503Hélène Geoffroy6ème vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Van-Styvendael_Cedric_122_0de944b004Cédric Van Styvendael7ème vice-président
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Vacher_Lucie_122_ccdd0a0d5bLucie Vacher8ème vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Artigny_Bertrand_122_73785a98dbBertrand Artigny9ème vice-président
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Khelifi_Zemorda_122_336a311f55Zemorda Khelifi10ème vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Athanaze_Pierre_122_b2c032ec46Pierre Athanaze11ème vice-président
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Moreira_Veronique_122_b29b90f1cbVéronique Moreira12ème vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Bagnon_Fabien_122_2adef18db6Fabien Bagnon13ème vice-président
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Grosperrin_Anne_122_18b0881f99Anne Grosperrin14ème vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Camus_Jeremy_122_997d4ffc0dJérémy Camus15ème vice-président
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Hemain_Severine_122_c8446fa021Séverine Hemain16ème vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Longueval_Jean-Michel_122_5afcd848f9Jean-Michel Longueval17ème vice-président
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Boffet_Laurence_122_a54cb3f118Laurence Boffet18ème vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Blanchard_Pascal_122_6cdfcfc48bPascal Blanchard19ème vice-président
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Petiot_Isabelle_122_07b4f17fd9Isabelle Petiot20ème vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Guelpa-Bonaro_Philippe_122_c295461b82Philippe Guelpa-Bonaro21ème vice-président
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Dromain_Helene_122_6b8fcc0cffHélène Dromain22ème vice-présidente
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Ben-Itah_Yves_122_c390a0e3d7Yves Ben Itah23ème vice-président

Les conseillères et conseillers membres de la commission permanente


[size=15]Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Badouard_Benjamin_122_d752c571ee
Benjamin Badouard1er conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Brunel-Vieira_Vinciane_122_eb1fd1559eVinciane Brunel Vieira2ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Marion_Richard_122_28b5217afeRichard Marion3ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Runel_Sandrine_122_aadd4e5e2cSandrine Runel4ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Debu_Raphael_122_ecef20f9acRaphaël Debû5ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Frety-Perrier_Laurence_122_2d02a449e7Laurence Frety-Perrier6ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Ray_Jean-Claude_122_f0703807eeJean-Claude Ray7ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Benahmed_Fatiha_122_de62b4a3cdFatiha Benahmed8ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Benzeghiba_Issam_122_3be51ef3b7Issam Benzeghiba9ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Brossaud_Claire_122_c5a0b833daClaire Brossaud10ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Boumertit_Idir_122_a18c75340bIdir Boumertit11ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Dehan_Nathalie_122_7c819a0201Nathalie Dehan12ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Bub_Jerome_122_6e740ea643Jérôme Bub13ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Collin_Blandine_122_b241149b25Blandine Collin14ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Cochet_Philippe_122_5b0ffec23ePhilippe Cochet15ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Sarselli_Veronique_122_401c14e62dVéronique Sarselli16ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Gascon_Gilles_122_b188cd557bGilles Gascon17ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Fautra_Laurence_122_1ddedfc84bLaurence Fautra18ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Vincendet_Alexandre_122_34066178e9Alexandre Vincendet19ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Pouzergue_Clotilde_122_8bfe9d29bfClotilde Pouzergue20ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Charmot_Pascal_122_0b2c8e82ffPascal Charmot21ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Croizier_Laurence_122_1158bdefa3Laurence Croizier22ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Breaud_Jeremie_122_6191d1a8ccJérémie Bréaud23ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Nachury_Dominique_122_b16906cb27Dominique Nachury24ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Buffet_Francois-Noel_122_03386de07fFrançois-Noël Buffet25ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Crespy_Chantal_122_e3db232310Chantal Crespy26ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Seguin_Luc_122_139408e8e9Luc Seguin27ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Corsale_Doriane_122_bf1443a3b0Doriane Corsale28ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Lassagne_Lionel_122_ca5005418eLionel Lassagne29ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Kimelfeld_David_122_009f6ca30dDavid Kimelfeld30ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Picot_Myriam_122_eb8cc9fdb1Myriam Picot31ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Da-Passano_Jean-Luc_122_15e712c507Jean-Luc Da Passano32ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Panassier_Catherine_122_1ff4295023Catherine Panassier33ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Kabalo_Prosper_122_7f0b0613d3Prosper Kabalo34ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Grivel_Marc_122_ec66b2aa42Marc Grivel35ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Asti-Lapperriere_Florence_122_3b146493b3Florence Asti Lapperrière36ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Vincent_Max_122_c88b96fe77Max Vincent37ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Fournillon_Rose-France_122_0591a99077Rose-France Fournillon38ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Pelaez_Louis_122_fec372cc32Louis Pelaez39ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Sibeud_Nicole_122_42da553cc1Nicole Sibeud40ème conseillère membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Geourjon_Christophe_122_e38ea039ceChristophe Geourjon41ème conseiller membre
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Csm_Frier_Nathalie_122_687c520706Nathalie Frier42ème conseillère membre[/size]
par Admin
le 4th Juillet 2020, 7:40 pm
 
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Sujet: Les adjoints du Maire de Lyon Grégory Doucet
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Les adjoints du Maire de Lyon Grégory Doucet

#Municipales2020
Lyon a un Maire écologiste 
Grégory Doucet  (voir sa fiche sur Wiki-monde) a été désigné Maire de Lyon par un vote des conseillers élus le 28 juin 2020. Le vote s'est déroulé à bulletin secret le samedi 4 juillet .
Sans surprise, Grégory Doucet, qui était tête de liste majoritaire lors du second tour des élections municipales a obtenu 51 voix sur 73 suffrages exprimés (22 bulletins blancs). Il était le seul candidat.
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Grzogo10 
@gregorydoucet sur twitter

Dans la foulée de cette élection, les conseillers ont approuvé par la majorité absolue de 53 voix une liste d'adjoints. (73 bulletins de vote, 20 bulletins blancs).






Mise à Jour le 08 juillet 2021 : Suite à la démission "pour raisons personnelles" de Victoire Goust du poste d'adjointe au tourisme, Grégory Doucet a proposé à ce poste l'élue du groupe Génération-s Sylvie Tomic pour la remplacer sur le seteur tourisme et a demandé à la première adjointe chargée des Finances, Audrey Hénocque, de prendre le dossier grands événements (Fête des lumières, Fête de l'eau...). 
1er Audrey Henocque (Finances et commande publique - Grands événements)
2e Sylvain Godinot (transition écologique et patrimoine)
3e Chloé Vidal (démocratie locale, redevabilité, prospective et vie étudiante)
4e Laurent Bosetti (Gestion des services publics. gestion des ressources humaines et des usagers)
5e Stéphanie Léger (Éducation) 
6e Steven Vasselin (Petite enfance)
7e Nathalie Perrin-Gilbert (Culture)
8e Mohamed Chihi (Securité, sûreté et tranquillité)
9e Sandrine Runel (adjointe aux solidarités et à l'inclusion sociale)
10e Valentin Lugenstrass (mobilité, logistique urbaine et esâce publique)
11e Camille Augey (emploi et économie durable)
12e Bertrand Maes (administration générale, l'informatique et la politique du numérique)
13e Céline De Laurens  (santé, prévention et santé environnementale)
14e Raphaël Michaud  (urbanisme, habitat, logement et aménagement)
15e Julie Nublat (sport, jeunesse, vie associative et éducation populaire)
16e Nicolas Husson (biodiversité, nature en ville et protection animale)
17e Sonia Zdorovtzoff (relation, coopération et relations internationales)
18e Alexandre Chevalier (lien intergénérationnel et qualité de vie des aînés)
19e Florence Delaunay (droit, mémoire, égalité, cultes, spiritualité)
20e Jean-Luc Girault (action citoyenne et politique de la ville)
21e Victoire Goust (tourisme responsable et grands événements) - remplacée à partir du 8 juillet 2021 par Sylvie tomic (tourisme)
Le conseil municipal d'installation sur BFM-Lyon :
par Admin
le 4th Juillet 2020, 3:42 pm
 
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Sujet: Le Maire de Villeurbanne Cédric Van Styvendael présente ses adjoints
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Le Maire de Villeurbanne Cédric Van Styvendael présente ses adjoints

#Municipales2020
Le conseil municipal de #Villeurbanne s’est réuni le samedi  4 juillet 2020 pour élire le nouveau maire de Villeurbanne. Après sa large victoire au second tour du 28 juin 2020 (70,38%) et fort d’une majorité de 47 élus sur 55 sièges, Cédric Van Styvendael a succédé à Jean-Paul Bret. Les adjoints au maire ont également été élus.
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Le_mai10
Photo  Villeurbanne, le Maire Cédric Van Styvendael et les adjoints élus le 04 juillet 2020
Voici la liste des adjoints aux maire de Villeurbanne et des conseillers délégués :
1ère adjointe – Agnès THOUVENOT : Transition écologique, urbanisme, habitat et ville durable
2e adjoint – Paul CAMPY : Développement économique, insertion professionnelle et emploi
3e adjoint" – Agathe FORT : Ville inclusive, lutte contre les discriminations et santé
4e adjoint – Alain BRISSARD : Végétalisation, biodiversité en ville et stratégie alimentaire locale
5e adjointe – Christine GOYARD – Vie associative et centres sociaux 
6e adjoint – Jonathan BOCQUET : Transition démocratique, finances, travaux et performance de l’administration 
7e adjointe - Cristina MARTINEAU : Petite enfance et familles, personnes âgées et liens intergénérationnels
8e adjoint – Yann CROMBECQUE : Sécurité, prévention de la délinquance, jeunesse et éducation populaire, élections
9e adjointe –Sonia TRON : Éducation 
10e adjoint –Mohamed Ali MOHAMED AHAMADA : Sport
11e adjointe – Pauline SCHLOSSER : Déplacements, mobilité et stationnement
12e adjoint – Mathieu GARABEDIAN : Innovation et développement social, biens communs et solidarité
13e adjointe - Laure-Emmanuelle PRADELLE : Quartiers Ferrandière-Maisons-Neuves – Perralière - Grandclément
14e adjoint – Stéphane FRIOUX : Culture, universités et vie étudiante
15e adjointe – Aurélie LOIRE : Evénements et pratiques écoresponsables - Quartiers Buers-Croix-Luizet
16e adjoint – Olivier GLUCK : Ressources humaines et dialogue social – Quartier Gratte-Ciel-Dedieu-Charmettes
17e adjointe – Laura GANDOLFI : Voirie – Cadre de vie – Propreté
18e adjoint – Gaëtan CONSTANT : Qualité du service public et lutte contre la fracture numérique
19e adjointe – Melouka HADJ-MIMOUNE : Logement – Quartiers Charpennes-Tonkin et Cyprian-Les Brosses
20e adjoint  – Antoine COLLIAT : Transition énergétique 
21e adjointe – Aurore GORRIQUER  : Quartiers Saint-Jean et Cusset-Bonnevay

Les conseillers municipaux délégués sont :







- Antoine PELCE : Hébergement d’urgence, logement d’abord et hébergement des personnes âgées
- Caroline ROGER-SEPPI : Animation et promotion du commerce
- Julien RAVELLO : Circuits courts, économie sociale et solidaire
- Morgane GUILLAS : Agriculture urbaine et paysanne, alimentation et approvisionnement local
- Sylvie DONATI : Manifestations associatives
- Muriel BETEND : Partenariats et contractualisation avec les centres sociaux
- Maxime JOURDAN : Assemblée citoyenne
- Antoinette BUTET : Bâtiments et environnement de vie scolaire
- Jacques VINCE : Programme de réussite éducative
- Ikhlef CHIKH : Manifestations sportives et projets internationaux
- Sébastien CHATAING : Lien entre activité physique et santé
- Lotfi DEBBECHE : Lien avec la Métropole de Lyon sur les dispositifs contractuels de la politique de la ville
- Katia BUISSON : Anciens combattants, vie associative et mémoire, politique patrimoniale
- Floyd NOVAK : Politique des déchets, filières de valorisation et recyclage
- Frédéric VERMEULIN : Lutte contre la fracture numérique et open data.
Arrivé en tête du second tour avec une large avance (voir ici les résultats du 2e tour), le socialiste tête de la liste commune d'union de la gauche et des écologistes « Pour Villeurbanne en Commun », Cédric Van Styvendael a sans surprise été élu Maire de la seconde ville du département. 
Cédric Van Styvendael a salué son prédécesseur Jean-Paul Bret :  «C’est avec beaucoup de fierté et beaucoup d’émotion que j’accueille cette élection comme premier magistrat de cette Ville, prenant ainsi la suite de Jean-Paul Bret. Il n’a pas souhaité être présent ce matin, se conformant ainsi à l’attitude de ses prédécesseurs. Un geste élégant, à l’image du personnage, qui a su transmettre non pas la ville mais la possibilité d’une victoire pour la gauche rassemblée ! Il y a des rencontres qui nous élèvent en tant qu’être humain. Au-delà de son œuvre de Maire, saluée par tous les groupes de cette assemblée lors du dernier Conseil municipal, des derniers conseils municipaux devrais-je dire, compte-tenu des circonstances très particulières de la fin du mandat, je veux témoigner publiquement de son humanité, de sa droiture, de sa fidélité à des valeurs, à des convictions et à des combats que nous avons en commun. Je le remercie donc en ce jour si particulier pour moi, en tant que citoyen villeurbannais, pour sa contribution à cette ville que j’aime et je lui rends hommage en tant qu’homme pour l’exemple qu’il a donné et qu’il donne encore en ce jour par son absence toute en pudeur et retenue ».
Après avoir remercié « les compagnons de la première heure et tous les partis (PS, Les Insoumis de Villeurbanne, PC, Génération.s, Cercle radical villeurbannais, Ensemble, Covra) qui ont permis le rassemblement de la gauche au premier tour et aussi ceux qui ont nous ont rejoint en cours de route », Cédric Van Styvendael a souligné son attachement aux vertus du collectif : « Cette capacité à faire primer l’aventure collective sur les intérêts individuels,  c’est le terreau de notre action future, c’est la condition de notre réussite, ce sera notre aiguillon. En effet, au-delà des discours convenus, ceux qui me connaissent savent que je ne crois qu’à la force collective et que ce n’est pas une position philosophique mais une exigence d’efficacité ».

« Le maire de tous les Villeurbannaises et Villeurbannais »










Le nouveau maire a ensuite tracé sa feuille de route : « Aujourd’hui, je deviens le maire de tous les Villeurbannaises et Villeurbannais, dans la diversité de leurs profils, de leurs parcours, de leurs histoires, de leurs identités mais aussi de leurs convictions et de leurs opinions. Maintenir un dialogue fécond et respectueux avec toutes les Villeurbannaises et Villeurbannais sera l’un des fils rouges de notre action. Ce dialogue et cette écoute, c’est l’assurance que nos actions seront les plus justes et les plus pertinentes possibles. C’est l’assurance que, loin de se renforcer dans nos certitudes, nous gardions tous notre esprit ouvert ! Sans louvoyer dans nos convictions, dans notre cap, dans nos grandes orientations mais en gardant toujours une oreille attentive à toutes celles et ceux qui ne sont pas d’accord avec nous, qui ne pensent pas comme nous. Car, souvent, ce sont eux qui nous font progresser ! »
Le maire a rappelé que Villeurbanne est la ville où il travaille, où il vit, où il a des engagements associatifs, où ses quatre enfants ont grandi. Il a remercié sa femme, Bérengère, ses enfants, ses parents et grands-parents : « J’ai grandi dans une famille de gauche (pas tous mais beaucoup quand même), qui croit à l’émancipation collective, qui pense que chacun doit avoir sa chance, doit avoir sa place, qui croit à l’éducation populaire dans laquelle mon père a fait toute sa carrière ».
Puis Cédric Van Styvendael a rappelé les valeurs qui l’animent : « J’ai été un directeur d’organisme de logement social parce que je crois que la solidarité peut contribuer à faire la ville belle, que la générosité n’est pas une valeur mièvre mais donne du sens à nos vies et peut être un des ciments de notre société. De gauche parce que je crois qu’une ville n’est faite ni de pierres, ni d’individus : une ville est faite de liens. De liens entre les uns et les autres, de liens entre l’histoire, le présent et le futur, de liens entre les êtres humains, leurs œuvres et le monde. De gauche parce que les citoyens sont les doigts d’une même main ! De gauche parce que ce sont les plus fragiles socialement et économiquement qui sont les plus confrontés aux problèmes de sécurité et de tranquillité publique ! De gauche parce que les femmes doivent avoir autant de place que les hommes dans la cité, qu’elles doivent pouvoir vivre sans peur, sans pression, parce que nos enfants doivent recevoir une éducation tournée vers l’émancipation, parce que nos aînés ne doivent plus être mis à l’écart ! De gauche enfin parce que la préservation de notre planète, de notre climat, de la biodiversité ne doit jamais être mise en balance avec des intérêts de court-terme, ne doit jamais être abandonnée aux appétits de quelques-uns !».

(...) 




Extraits d'un article de Viva Villeurbanne
par Gilles Roman
le 29th Juin 2020, 4:30 pm
 
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Sujet: Médias : L'Arrière-cour tire le bilan d'une élection haute en couleurs
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Médias : L'Arrière-cour tire le bilan d'une élection haute en couleurs

#municipales2020
« Lyon peut devenir un modèle de la transition écologique »
Au soir d’un scrutin historique qui aura vu les écologistes prendre les rênes de la Ville de Lyon et de sa Métropole, Grégory Doucet et Bruno Bernard ont paru avant tout prendre conscience de l’ampleur de la tâche et des difficultés qui les attendent.
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Lyon_v10
 Avec déjà une priorité : rassurer la société civile et le monde économique local sur lesquels ils comptent bien s’appuyer. *
« Rien ne peut se faire à Lyon sans les Lyonnaises et les Lyonnais. » Après l’annonce de sa victoire historique, Grégory Doucet, futur maire de Lyon, a répété toute la soirée son appel très « keynésien » lancé aux « forces vives » de l’agglomération pour les rejoindre, lui et le futur président de la Métropole, Bruno Bernard, afin d’« engager cette ville dans la transition écologique, le renouvellement démocratique et la justice sociale », et d’« être fiers demain d’avoir fait leur part ».
Inconnus voici encore quelques semaines, le duo qui se retrouve à la tête de la seconde agglomération française a semblé tout en contrôle et en retenue ce dimanche 28 juin au soir, alors que leurs militants versaient dans l’allégresse dans des Halles du Faubourg qui ont eu un peu de mal à maintenir distanciation sociale et masques toute la soirée. « Nous allons faire un saut à la fête, mais pas trop tardif : dès demain, il y a beaucoup à faire », prévenait en début de soirée la future première adjointe Audrey Hénocque, se projetant déjà dans « la gestion de la crise sanitaire, le soutien aux acteurs économiques et culturels qui ont beaucoup souffert, la préparation de la rentrée scolaire, vérifier si on est prêts en cas de canicule cet été… », sans oublier, « plus technique, le compte administratif », dont elle aura la charge. Grégory Doucet a prononcé plusieurs fois le même discours, dont il ne s’est pas éloigné d’une ligne, même lorsque la salle peinait à suivre le sens profond de certaines envolées voulues lyriques. Bruno Bernard, qui n’a jamais cherché à passer pour un tribun, aurait quant à lui difficilement pu faire plus sobre.

« Ce n'est pas une vague, c'est une déferlante »



Le message du soir visait à rassurer en priorité un milieu économique inquiet : « L’écologie n’est pas l’ennemi de l’économie, elle est son meilleur allié », a ainsi martelé Grégory Doucet, qui a porté l’ambition de faire de Lyon une « référence en Europe sur la transition écologique », tout en soulignant sa volonté d’être « le maire de toutes les Lyonnaises et tous les Lyonnais ». Le futur maire a réaffirmé son intention de s’appuyer sur ce qui a été accompli par ses prédécesseurs et sur « l’humanisme lyonnais, qui est une force considérable pour embarquer tout le monde », comme il l’avait déjà indiqué dans le long entretien qu’il avait accordé entre les deux tours à L’Arrière-Cour : « Il y aura une certaine forme de continuité. Gérard Collomb n’était pas un ennemi de Lyon. Il a cherché lui aussi à l’améliorer, avec son propre logiciel, son propre idéal, ses propres références. Il a accompli des choses intéressantes dans cette ville. » L’écologiste aura l’occasion de le dire en personne à son prédécesseur vendredi ou samedi, pour la passation de pouvoir. « Si Gérard Collomb vient… Comme il est le doyen, c’est à lui de remettre l’écharpe à Grégory Doucet, mais je ne suis pas sûre qu’il soit très motivé », s’amusait Sandrine Runel, ravie de la tournure de la soirée et des négociations avec les écologistes qui promettent aux socialistes « les deux délégations les plus importantes, le social et l’éducation », respectivement pour elle et pour Stéphanie Léger.
Pour Gérard Collomb, l’heure de la retraite politique a quoi qu’il arrive sonné. Et ceux qui ont de l’estime pour lui regrettaient hier soir qu’il n’ait pas passé la main définitivement en juin 2017, le jour de son départ au ministère de l’Intérieur.

Les vaincus fair-play



« Ce n’est pas une vague, c’est une déferlante. Face à cela, quels que soient les projets proposés, on ne pouvait rien. Il n’y a donc pas de regrets. » En se réveillant dans une ville et une métropole qui ont basculé chez les écologistes, l’équipe du président sortant, David Kimelfeld, préfère philosopher, sachant qu’il lui reste « trois jours pour faire ses cartons ». Malgré une abstention record et des divisions fratricides au sein de la majorité sortante, la victoire des écologistes est donc sans appel et ils disposeront d’une majorité confortable pendant six ans – aucun des vaincus de la soirée ne s’est d’ailleurs risqué à leur faire un procès en légitimité. En 2001, Gérard Collomb avait emporté la ville de Lyon en étant minoritaire en voix et le Grand Lyon en étant minoritaire en élus. En 2020, il passe la main à Grégory Doucet qui rafle sept arrondissements sur neuf à Lyon, avec 52,4% des voix pour l’ensemble de la ville. À la Métropole, Bruno Bernard obtient nettement plus que ce que les sondages lui prédisaient, avec 42,9% des voix et neuf circonscriptions sur quatorze. Les écologistes n’auront ici pas de majorité sans le PS de Cédric Van Styvendael et Hélène Geoffroy, mais leur victoire est malgré tout sans appel.
François-Noël Buffet est relégué à 30,6%, loin d’opérer le plein de voix que lui promettait l’alliance avec Gérard Collomb. À la Ville, Yann Cucherat n’y parvient pas non plus, avec seulement 30,8% pour l’ensemble de Lyon, soit 5 points de moins que la somme des trois listes fusionnées pour faire « barrage aux écologistes ». La vague verte était trop haute.
David Kimelfeld aura bien résisté pour un troisième homme, à 23,8%, mais expérimente à son détriment la dureté d’un mode de scrutin pensé pour faciliter l’émergence d’une majorité. Après avoir fait campagne sur un projet plus vert que vert, le président sortant siégera donc dans une opposition « constructive ». Il a sans doute raison de penser qu’une bonne partie de ses 400 propositions seront reprises par son successeur, Bruno Bernard, qui a confié à L’Arrière-Cour « avoir commencé à y croire 10 jours avant le premier tour » et qui n’était pas allé aussi loin dans le détail des mesures concrètes à mettre en œuvre. Il a beau avoir répété « être prêt » et assuré disposer déjà « des équipes qui constitueront [son] cabinet », sa discrétion au soir de la victoire était peut-être aussi le signe qu’il mesurait l’ampleur de la tâche à accomplir. Avec au moins un motif de soulagement, qui résonne aussi comme une responsabilité et une exigence : les écologistes auront une majorité claire pour réinventer le « modèle lyonnais ».
Raphaël Ruffier-Fossoul
*Article illustré par le très inspiré Guillaume Long.
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par Gilles Roman
le 29th Juin 2020, 3:12 pm
 
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Sujet: Municipales 2020 à Lyon : les résultats détaillés par arrondissements
Réponses: 0
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Municipales 2020 à Lyon : les résultats détaillés par arrondissements

#Municipales2020
Résultats aux municipales 2020 :
Les élus au second tour des 9 arrondissements de Lyon.
1er arrondissement :
Une seule liste était en lice pour le second tour, celle de la maire sortante Nathalie Perrin-Gilbert :
Ensemble, l'écologie pour Lyon tête de liste (EELV-Gauche Unie-NPG) : Sylvain Godinot. 100,00%
Elus :

  • 1 - Sylvain Godinot

  • 2 - Nathalie Perrin-gilbert

  • 3 - David Souvestre

  • 4 - Yasmine Bouagga

  • 5 - Yann Faure

  • 6 - Malika Haddad-grosjean

  • 7 - Yves Ben Itah

  • 8 - Fatima Berrached

  • 9 - Bertrand Pinoteau

  • 10 - Laurence Hugues

  • 11 - Jean-christian Morin

  • 12 - Laurence Boffet

  • 13 - Noé Froissart

  • 14 - Mathilde Cortinovis

Abstention : 59,37%
*****************
 2e arrondissement de Lyon :  
Dans cet arrondissement, le maire sortant Denis Broliquier a rejoint l'alliance de Gérard Collomb/ Yann Cucherat avec Les Républicains en 3e place sur la liste. 
Lyon, la force du rassemblement (Cucherat-LR-Les Centristes) : Pierre Oliver: 55,09%

  • 1 - Pierre Oliver

  • 2 - Florence Verney-carron

  • 3 - Denis Broliquier

  • 4 - Anne-sophie Condemine

  • 5 - Jean-bernard Nuiry

  • 6 - Maryll Guilloteau

  • 7 - Roland Bernard

  • 8 - Aurélie Bonnet-saint-georges

  • 9 - Jean-stéphane Chaillet

  • 10 - Pauline Grosjean

  • 11 - François Royer

  • 12 - Stéphanie Stan

Ensemble, l'écologie pour Lyon (EELV-NPG) : Valentin Lungenstrass : 44,90%
Elus :

  • 1 - Valentin Lungenstrass

  • 2 - Nathalie Carlino

  • 3 - Olivier Fernoux
    *****************


3e arrondissement de Lyon :

Lyon, la force du rassemblement (Cucherat-LR) : Béatrice de Montille: 29,81%

  • 1 - Béatrice De Montille

  • 2 - Etienne Blanc

  • 3 - Carole Burillon

  • 4 - Thierry Ricard

  • 5 - Goveille Tandonnet

  • 6 - Richard Brumm

Ensemble, l'écologie pour Lyon (EELV-Gauche Unie-NPG) : Grégory Doucet: 49,94%

  • 1 - Grégory Doucet

  • 2 - Véronique Dubois Bertrand

  • 3 - Steven Vasselin

  • 4 - Julie Nublat

  • 5 - Bertrand Maes

  • 6 - Stéphanie Leger

  • 7 - Emmanuel Vivien

  • 8 - Isabelle Prin

  • 9 - Akif Ekinci

  • 10 - Martine Souvignet

  • 11 - Michaël Maire

  • 12 - Marion Sessiecq

  • 13 - Nicolas Planchon

  • 14 - Marie-loup Fall-guérin

  • 15 - Jacques Balandjian

  • 16 - Amandine Barioz-planche

  • 17 - Thibaud Roche

  • 18 - Philomene Recamier

  • 19 - Silvère Lataix

  • 20 - Nouria Mahmoudi

  • 21 - Hugo Patouraux

  • 22 - Margot Sanchez

  • 23 - Arthur Duvivier

  • 24 - Marie Vidal

  • 25 - Philippe Petiot

  • 26 - Monique Guerin

  • 27 - David Clerc

Respirations : Georges Képénékian : 20,23%

  • 1 - Georges Kepenekian

  • 2 - Catherine Panassier

  • 3 - Guy Corazzol


Abstention : 60,77%
*****************

4e arrondissement de Lyon :

Dans cet arrondissement, la tête de liste LR a refusé la fusion avec la liste  Collomb/Cucherat, non qualifiée au second tour. 

Bleu Blanc Lyon Etienne Blanc (LR) : Anne Pellet :18,29%

  • 1 - Anne Pellet

Respirations : Sylvie Palomino : 27,82%

  • 1 - Sylvie Palomino

  • 2 - David Kimelfeld

Ensemble, l'écologie pour Lyon (EELV-Gauche unie-NPG) : Rémi Zinck : 53,88%

  • 1 - Rémi Zinck

  • 2 - Chloë Vidal

  • 3 - Alexandre Chevalier

  • 4 - Marie-agnès Cabot

  • 5 - Samuel Mecklenburg

  • 6 - Aline Guitard

  • 7 - Loïc Rigaud

  • 8 - Nadège Borron

  • 9 - Matthieu Arrondeau

  • 10 - Elodie Trias

  • 11 - Yannick Papaix

  • 12 - Laura Arnod

Abstention : 55,87%
*****************

5e arrondissement de Lyon : 

Ensemble, l'écologie pour Lyon (EELV-NPG) : Nadine Georgel : 41,13%
Elus : 

  • 1 - Nadine Georgel

  • 2 - Pascal Blanchard

  • 3 - Marie-noëlle Frery

  • 4 - Nicolas Husson

  • 5 - Sophia Popoff

  • 6 - Tristan Debray

  • 7 - Marielle Perrin

  • 8 - Bertrand Artigny

  • 9 - Sophie Héritier

  • 10 - Philippe-henri Carry

  • 11 - Bénédicte Draillard

  • 12 - Antoine Allègre

  • 13 - Marie Duarte

  • 14 - Joanny Merlinc

  • 15 - Sandrine Franchet

  • 16 - Jérémie De Rorthais

  • 17 - Carole Samuel

Lyon, la force du rassemblement (Cucherat-LR) : Yann Cucherat : 31,74%

  • 1 - Yann Cucherat

  • 2 - Anne Prost

  • 3 - Jean-dominique Durand

  • 4 - Myriam Bencharaa

Respirations (Képénékian) : Béatrice Gailliout : 27,12%

  • 1 - Béatrice Gailliout

  • 2 - Grégory Cuilleron

  • 3 - Laurence Bufflier

Abstention
61,56%
*****************

6e arrondissement  de Lyon : 

Respirations (Képénékian) : Anne Brugnera : 16,60%

  • 1 - Anne Brugnera

Maintenant Lyon pour tous (EELV) : Florence Delaunay : 33,37%

  • 1 - Florence Delaunay

  • 2 - Ivan Revel

  • 3 - Céline Lacroix

  • 4 - Arnaud Richard

  • 5 - Armelle Nazaret

Lyon, la force du rassemblement (Cucherat-LR) : Pascal Blache :50,02%

  • 1 - Pascal Blache

  • 2 - Laurence Croizier

  • 3 - Ludovic Hernandez

  • 4 - Françoise Blanc

  • 5 - Jean-michel Duvernois

  • 6 - Delphine Borbon

  • 7 - Romain Billard

  • 8 - Véronique Azoulay

  • 9 - Gérald Avakian

  • 10 - Isabelle Ramet

  • 11 - Marc Augoyard

  • 12 - Houria Delli

  • 13 - Christian Termoz-mazan

  • 14 - Dominique Tribalat

  • 15 - Hervé Brun

  • 16 - Virginie Fourneyron

  • 17 - Samuel Soulier

  • 18 - Isabelle Burtin

  • 19 - Olivier Bouzard

  • 20 - Analia Cabrera

  • 21 - Jacques Studer
    *****************


7e arrondissement de Lyon : 
Respirations (Képénékian): Loïc Graber : 18,79%

  • 1 - Loïc Graber

Ensemble, l'écologie pour Lyon (EELV-Gauche unie-NPG) : Fanny Dubot : 61,01%

  • 1 - Fanny Dubot

  • 2 - Mohamed Chihi

  • 3 - Audrey Henocque

  • 4 - Laurent Bosetti

  • 5 - Céline De Laurens

  • 6 - Raphaël Michaud

  • 7 - Sylvie Tomic

  • 8 - Vincent Monot

  • 9 - Bénédicte Pasiecznik

  • 10 - Luc Voiturier

  • 11 - Caroline Ramirez

  • 12 - Barthélémy Chenaux

  • 13 - Lucie Vacher

  • 14 - Boris Miachon Debard

  • 15 - Aurélie Gries

  • 16 - Clément Escaravage

  • 17 - Maxence Gallice

  • 18 - Thomas Dossus

  • 19 - Florence Lecluse

  • 20 - Yacine Fekrane

  • 21 - Eugénie Wiber

  • 22 - Jean-hugues La Fay

  • 23 - Sophie Pecourt

Lyon, la force du rassemblement (Cucherat-LR) : Jean-Yves Sécheresse : 20,19%

  • 1 - Jean-yves Secheresse

  • 2 - Emilie Desrieux

  • 3 - Christophe Geourjon

Abstention
62,03%
*****************

8e arrondissement de Lyon : 

Lyon, la force du rassemblement (Cucherat-LR) : Charles-Franck Lévy : 28,36%

  • 1 - Charles-franck Levy

  • 2 - Samira Bacha-himeur

  • 3 - Stéphane Guilland

  • 4 - Cécile Couder

  • 5 - Louis Pelaez

Ensemble l'écologie pour Lyon (EELV-Gauche unie-NPG) : Sonia Zdorovtzoff :49,87%

  • 1 - Sonia Zdorovtzoff

  • 2 - Jean-luc Girault

  • 3 - Sandrine Runel

  • 4 - Patrick Odiard

  • 5 - Aurélie Maras

  • 6 - Olivier Berzane

  • 7 - Valérie Roch

  • 8 - Philippe Prieto

  • 9 - Victoire Goust

  • 10 - Mathieu Azcué

  • 11 - Clotilde Flamant

  • 12 - Vincent Mabillot

  • 13 - Michèle Le Dily

  • 14 - Augustin Pesche

  • 15 - Claire Perrin

  • 16 - Jacques Bonniel

  • 17 - Chrystel Bertrand

  • 18 - Hubert Bécart

  • 19 - Touria El Gannouni

  • 20 - Pierre Mourier

  • 21 - Fanny Del

  • 22 - Mamadou Sy

  • 23 - Marine Chastan

  • 24 - Christophe Lesueur

  • 25 - Angélique Baptiste

  • 26 - Philippe Guelpa-bonaro

  • 27 - Marie-claude Durand

Respirations (Képénékian) : Laura Ferrari : 21,75%

  • 1 - Laura Ferrari

  • 2 - Michel Le Faou

  • 3 - Anne-rose Eva

  • 4 - Jean-françois Auzal

Abstention : 70,62%
*****************

9e arrondissement de Lyon : 

Dans cet arrondissement, Gérard Collomb avait obtenu le retrait de la liste LR pour pouvoir présenter la même liste qu’au premier tour et éviter le départ de nombreux colistiers en colère. 

Ensemble l'écologie pour Lyon (EELV-Gauche unie-NPG) : Camille Augey: 63,23%
Elus : 

  • 1 - Camille Augey

  • 2 - Gautier Chapuis

  • 3 - Marie Alcover

  • 4 - Adrien Drioli

  • 5 - Anne Braibant Thoraval

  • 6 - Emmanuel Giraud

  • 7 - Pauline Bruvier Hamm

  • 8 - François Genouvrier

  • 9 - Sylvie Frenillot

  • 10 - Elie Portier

  • 11 - Malika Bonnot

  • 12 - Yohann Paris

  • 13 - Fatiha Benahmed

  • 14 - Cyril Guinet

  • 15 - Lisa Mambre

  • 16 - Antoine Jobert

  • 17 - Amaïa Sainz-ruiz

  • 18 - Quentin Carpentier

  • 19 - Servane Debauge

  • 20 - Jean-pierre Ottaviani

  • 21 - Marion Cretinon

  • 22 - Bastien Musset

  • 23 - Camille Lacoste

Un temps d'avance avec Gérard Collomb (Cucherat) : Gérard Collomb : 36,76%

  • 1 - Gérard Collomb

  • 2 - Fouziya Bouzerda

  • 3 - Bernard Bochard

  • 4 - Blandine Reynaud

Abstention : 68,34%
par Gilles Roman
le 28th Juin 2020, 8:59 pm
 
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Sujet: Métropole de Lyon : répartition des sièges et conseillers élus le 28 juin 2020
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Métropole de Lyon : répartition des sièges et conseillers élus le 28 juin 2020

Dimanche 28 juin 2020, 150 conseillers métropolitains ont été élus au scrutin universel direct. Les 59 communes de la Métropole de Lyon ont été regroupées en 14 circonscriptions. Ce sont donc 14 élections différentes. 
Une grosse prime au vainqueur.
Dans chaque circonscription, 50 % des sièges en jeu sont attribués au candidat qui arrive en tête au second tour. Les autres sont répartis à la proportionnelle entre les différentes listes (y compris celle arrivée en tête). Ainsi, dans le cas d’une circonscription qui envoie 14 élus à la Métropole, le candidat qui l’emporte, même avec une dizaine de voix d’avance sur les autres listes, a l’assurance d’obtenir au moins 9 représentants.
Résultats du second tour : arrivée en tête dans 9 des 14 circonscriptions, la liste de la gauche unie avec EELV dispose de la majorité absolue avec 84 sièges.

150 conseillers dans 14 circonscriptions.

[justify]Mise à Jour : sans surprise, l'écologiste Bruno Bernard a été élu président de la Métropole le jeudi 2 juillet 2020 (voir son premier discours ici). Il a dans la foulée fait élire par les 150 conseillers métropolitains élus une liste de 23 Vice-présidents (lire ici)
Les vainqueurs des circonscriptions : 

  • Val de Saône : Marc Grivel (Kimelfeld)

  • Ouest : Pascal Charmot (LR)

  • Porte des Alpes : Gilles Gascon (LR)

  • Plateau Nord : Philippe Cochet (LR)

  • Lônes et couteaux : Jean-Charles Kohlhass (EELV)

  • Villeurbanne : Bruno Bernard (EELV)

  • Portes du Sud : Michèle Picard (PCF soutenue par les Verts)

  • Rhône Amont : Hélène Geoffroy (PS soutenue par les Verts et Kimelfeld)

  • Lyon-Centre : Fabien Bagnon (EELV)

  • Lyon-Est :  Isabelle Petiot (EELV)

  • Lyon-Nord : Pascal Blache (LR)

  • Lyon-Ouest : Bertrand Artigny (EELV)

  • Lyon-Sud : Thomas Dossut (EELV)

  • Lyon-Sud-Est : Nathalie Dehan (EELV)


Les résultats détaillés et la répartition des sièges :
[/justify]
  • Lyon-Centre : 1er, 2e et 4e arrondissement de Lyon.  11 candidats à élire.


Liste EELV / Gauche Unie / Lyon en commun avec Bruno Bernard : Fabien BAGNON 47.31% 
9 sièges
. M. Fabien BAGNON . Mme Emeline BAUME . M. Sylvain GODINOT . Mme Laurence BOFFET . M. Florestan GROULT . Mme Marie Agnès CABOT . M. Valentin LUNGENSTRASS . Mme Yasmine BOUAGGA . M. Yves BEN ITAH
Liste "Ensemble avant tout"  avec David Kimelfeld : David KIMELFELD 29.51%
 1 siège
. M. David KIMELFELD
Liste "La Métropole, la force du rassemblement" (alliance droite/Collomb), avec François-Noël Buffet : Pierre CHAMBON 23.19% 
1 siège
. M. Pierre CHAMBON
Inscrits : 58 775 Abstentions : 33 425 56,87% Votants : 25 350 43,13%   Exprimés : 24 832 
***********
  • Lyon-Nord : 6e arrondissement de Lyon et partie Ouest du 3e. 9 sièges à pourvoir


Liste "Ensemble avant tout" avec David Kimelfeld : Catherine PANASSIER 22.09 % 
1 siège
. Mme Catherine PANASSIER
Liste EELV / Gauche Unie / Lyon en commun avec Bruno Bernard : Florence DELAUNAY 37.48% 
1 siège
. Mme Florence DELAUNAY
Liste "La Métropole, la force du rassemblement" (alliance droite/Collomb), avec François-Noël Buffet : Pascal BLACHE 40,44% 
7 sièges 
M. Pascal BLACHE . Mme Dominique NACHURY . M. Richard BRUMM . Mme Laurence CROIZIER . M. Lionel LASSAGNE . Mme Delphine BORBON . M. Christophe MARGUIN
Inscrits : 51 052 Abstentions :  59,11 %  Exprimés : 98,16% 
***********
  • Lyon-Sud-Est : 8e arrondissement de Lyon. 9 candidats à élire


Liste "La Métropole, la force du rassemblement" (alliance droite/Collomb), avec François-Noël Buffet : Louis PELAEZ 27,41%
1 siège
. M. Louis PELAEZ
Liste EELV / Gauche Unie / Lyon en commun avec Bruno Bernard : Nathalie DEHAN 47.25%
7 sièges
Mme Nathalie DEHAN . M. Grégory DOUCET . Mme Sandrine RUNEL . M. Philippe GUELPA-BONARO . Mme Sonia ZDOROVTZOFF . M. Mathieu AZCUÉ . Mme Valérie ROCHListe 
"Ensemble avant tout" avec David Kimelfeld : Michel LE FAOU 25.34% 
1 siège
. M. Michel LE FAOU
***********
  • Lyon-Est : une partie de 3e arrondissement de Lyon. 7 sièges à pourvoir


Liste "Ensemble avant tout" avec David Kimelfeld : Guy CORAZZOL 24.9% 
1 siège
. M. Guy CORAZZOL
Liste "La Métropole, la force du rassemblement" (alliance droite/Collomb) avec François-Noël Buffet : Carole BURILLON 29.86% 
1 siège
. Mme Carole BURILLON
Liste EELV / Gauche Unie / Lyon en commun avec Bruno Bernard : Isabelle PETIOT 45.24% 
5 sièges
. Mme Isabelle PETIOT . M. Benjamin BADOUARD . Mme Véronique DUBOIS BERTRAND . M. Michaël MAIRE . Mme Monique GUERIN
Inscrits : 34 583 Abstentions : 62,18 % Exprimés : 37,12 % 
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  • Lyon-Ouest : 5e et 9e arrondissements de Lyon. 9 candidats à élire.


Liste EELV / Gauche Unie / Lyon en commun avec Bruno Bernard : Bertrand ARTIGNY 43.5% 
7 sièges
. M. Bertrand ARTIGNY . Mme Fatiha BENAHMED . M. Elie PORTIER . Mme Nadine GEORGEL . M. Pascal BLANCHARD . Mme Camille AUGEY . M. Raphaël DEBÛ . Mme Sophia POPOFF . M. François THEVENIEAU
Liste "Ensemble avant tout" avec David Kimelfeld : Thomas RUDIGOZ 28.63% 
1 siège
M Thomas Rudigoz

Liste "Un temps d'avance" avec Gérard Collomb : Gérard COLLOMB 27.87% 
1 siège
M Gérard Collomb


Inscrits : 54 224 Abstentions :  64,96%  
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  • Lyon-Sud : 7e arrondissement de Lyon8 candidats à élire




Liste EELV / Gauche Unie / Lyon en commun avec Bruno Bernard : Thomas DOSSUS 56.55% 
6 sièges
. M. Thomas DOSSUS . Mme Lucie VACHER . M. Renaud PAYRE . Mme Nathalie PERRIN-GILBERT . M. Vincent MONOT . Mme Fanny DUBOT

Liste "La Métropole, la force du rassemblement" (alliance droite/Collomb), avec François-Noël Buffet : Christophe GEOURJON 19.95% 
1 siège
. M. Christophe GEOURJON
Liste "Ensemble avant tout" avec David Kimelfeld : Myriam PICOT  23.49% 
1 siège
. Mme Myriam PICOT
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-Villeurbanne. 17 candidats à élire.
Liste EELV / Gauche Unie / Lyon en commun avec Bruno Bernard : Bruno BERNARD 66.79% 
15 sièges
. M. Bruno BERNARD . Mme Béatrice VESSILLER . M. Cédric VAN STYVENDAEL . Mme Anne REVEYRAND . M. Jean-Claude RAY . Mme Zemorda KHELIFI . M. Gilbert-Luc DEVINAZ . Mme Caroline LAGARDE . M. Nicolas BARLA . Mme Léna ARTHAUD . M. Laurent LEGENDRE . Mme Vinciane BRUNEL VIEIRA . M. Hugo DALBY . Mme Corinne SUBAÏ . M. Floyd NOVAK

Liste "Villeurbanne c'est vous ! soutenue par David Kimelfeld : Prosper KABALO 33.21% 
2 sièges
M Prosper Kabalo
Mme Emilie Prost
Inscrits : 83 624 Abstentions : 75,55%  Exprimés : 23,56 %
*********** 


 - Portes du Sud : Vénissieux, Corbas, Feyzin, Saint-Fons, Solaize. 11 candidats à élire.
Liste "Pour une métropole des communes et des citoyens, les forces de gauche et écologistes rassemblées" (EELV / Gauche Unie, soutenue par Bruno Bernard) : Michèle PICARD 39.87% 
8 sièges
. Mme Michèle PICARD . M. Pierre ATHANAZE . Mme Marie-Christine BURRICAND . M. Idir BOUMERTIT . Mme Veronique Denise GIROMAGNY . M. Gilles ROUSTAN . Mme Michèle EDERY . M. Pierre-Alain MILLET

Liste Rassemblement National, "La Métropole du bon sens", avec Andréa Kotarac : Damien MONCHAU 10.58%
Liste "Nous la Métropole, au plus près des communes" , soutenue par David Kimelfeld : Yves BLEIN 33.65% 
2 sièges
M Yves Blein
Mme Nathalie Frier
Liste "Pour une Métropole juste" (LR, soutenue par François-Noël Buffet) : Christophe GIRARD 15.90% 
1 siège
. M. Christophe GIRARD
Inscrits : 53 734 Abstentions : 77,29 %  Exprimés : 22,11 % 
***********


- Lônes et Coteaux : Charly, Givors, Grigny, Irigny, La Mulatière, Oullins, Pierre-Bénite, Saint-Genis-Laval et Vernaison. 12 candidats à élire.
Liste "La Métropole, la force du rassemblement" (alliance droite/Collomb), avec François-Noël Buffet : François-Noël BUFFET 36.07% 
2 sièges
M François Noël Buffet
Mme Clotilde Pouzergue

Liste EELV / Gauche Unie avec Bruno Bernard : Jean-Charles KOHLHAAS 36.61% 
8 sièges
. M. Jean-Charles KOHLHAAS . Mme Christiane CHARNAY . M. Éric PEREZ . Mme Laurence FRETY-PERRIER . M. Moussa DIOP . Mme Anne GROSPERRIN . M. Jérôme BUB . Mme Joëlle SECHAUD
Liste "Ensemble avant tout" avec David Kimelfeld : Jean-Luc DA PASSANO 27.32% 2 sièges
. M. Jean-Luc DA PASSANO . Mme Brigitte JANNOT
Inscrits : 70 934 Abstentions :  67,23%  Exprimés :  31,84% 
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- Ouest : Tassin-la-Demi-Lune, Charbonnières-les-Bains, Craponne, Francheville, Marcy-l'Etoile, Saint-Genis-les-Ollières, Sainte-Foy-lès-Lyon9 candidats à élire.
Liste "Ensemble avant tout", avec David Kimelfeld : Alain GALLIANO 24.77%
1 siège
. M. Alain GALLIANO
Liste "Maintenant la Métropole pour nous Les écologistes", avec Bruno Bernard : Hélène DROMAIN 30.16% 
1 siège
. Mme Hélène DROMAIN
Liste "Pour une métropole juste", avec François-Noël Buffet) : Pascal CHARMOT 45.07% 
7 sièges
. M. Pascal CHARMOT . Mme Véronique SARSELLI . M. Michel RANTONNET . Mme Sandrine CHADIER . M. Luc SEGUIN . Mme Séverine FONTANGES . M. Jean MÔNE

Inscrits : 57 838 Abstentions :  65,68 %   Exprimés : 33,79 % 
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- Plateau Nord-Caluire : Caluire, Rillieux, Sathonay-Camp. 8 candidats à élire
Liste "Pour vous, pour vos communes, vos maires ensemble" (LR, avec François-Noël Buffet) : Philippe COCHET 52.75% 
7 sièges
. M. Philippe COCHET . Mme Myriam FONTAINE . M. Alexandre VINCENDET . Mme Catherine DUPUY . M. Gaël PETIT . Mme Chantal CRESPY . M. Julien SMATI
Liste "Les écologistes et la gauche avec Bruno Bernard" : Séverine HEMAIN 29.42% 
1 siège
. Mme Séverine HEMAIN
Liste "Un temps d'avance" avec Gérard Collomb : Emmanuelle PELLUET 4.43%
Liste "Ensemble avant tout" avec David Kimelfeld : Cécilia SANCHEZ 13.40%
Inscrits : 50 011 Abstentions : 72,96% Exprimés :  26,70 % 
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- Porte des Alpes : Bron, Chassieu, Mions et Saint-Priest. 12 sièges à pourvoir.
Liste Rassemblement National, "La Métropole du bon sens", avec Andréa Kotarac : Rémi BERTHOUX 12.61%
Liste EELV / Gauche Unie / Lyon en commun avec Bruno Bernard : Véronique MOREIRA 41.03% 3 sièges
Mme Véronique MOREIRA . M. Jean-Michel LONGUEVAL . Mme Joëlle PERCET
Liste "La Métropole, la force du rassemblement" (alliance droite-Collomb), avec François-Noël Buffet : Gilles GASCON 46.35%
 9 sièges
M. Gilles GASCON . Mme Nicole SIBEUD . M. Claude COHEN . Mme Doriane CORSALE . M. Izzet DOGANEL . Mme Messaouda EL FALOUSSI . M. Jean Jacques SELLES . Mme Nathalie BRAMET-REYNAUD . M. Jérémie BRÉAUD
Inscrits : 68 315 Abstentions : 71,43%  Exprimés :  27,82% 
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- Rhône Amont : Décines-Charpieu, Jonage, Meyzieu et Vaulx-en-Velin. 
12 sièges à pourvoir.
Liste "Rassemblement des Progressistes et des Écologistes pour une Métropole solidaire" , soutenue par Bruno Bernard et David Kimelfeld : Hélène GEOFFROY 48.72% 
9 sièges
. Mme Hélène GEOFFROY . M. Matthieu VIEIRA . Mme Claire BROSSAUD . M. Stéphane GOMEZ . Mme Muriel LECERF . M. Issam BENZEGHIBA . Mme Dominique CREDOZ . M. Richard MARION . Mme Catherine CREUZE
Liste "La Métropole, la force du rassemblement" (alliance droite/Collomb), avec François-Noël Buffet : Christophe QUINIOU 39.07% 
3 sièges
. M. Christophe QUINIOU . Mme Laurence FAUTRA . M. Lucien BARGE
Liste Rassemblement National, "La Métropole du bon sens", avec Andréa Kotarac : Andréa KOTARAC 12,21%
 Abstentions :  75,37 % Votants :  24,63%   Exprimés : 15 837
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Val de Saône : Albigny-sur-Saône, Cailloux-sur-Fontaines, Champagne-au-Mont-d'Or, Collonges-au- Mont-d'Or, Couzon-au-Mont-d'Or, Curis-au-Mont-d'Or, Dardilly, Ecully, Fleurieu-sur- Saône, Fontaines-Saint-Martin, Fontaines-sur-Saône, Genay, Limonest, Lissieu, Montanay, Neuville-sur-Saône, Poleymieux-au-Mont-d'Or, Quincieux, Rochetaillée-sur- Saône, Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, Saint-Didier-au-Mont-d'Or, Saint-Germain-au-Mont-d'Or, Saint-Romain-au-Mont-d'Or, Sathonay-Village et La Tour-de-Salvagny. 14 sièges à pourvoir.
Liste "Synergies Métropole", soutenue par David Kimelfeld) : Marc GRIVEL 36.84% 
10 sièges
. M. Marc GRIVEL . Mme Florence ASTI-LAPPERRIERE . M. Max VINCENT . Mme Corinne CARDONA . M. Pascal DAVID . Mme Rose-France FOURNILLON . M. Gilles PILLON . Mme Gisèle COIN . M. Eric VERGIAT . Mme Maryline SAINT-CYR
Liste "La Métropole, la force du rassemblement" (alliance droite/Collomb), avec François-Noël Buffet : Michèle VULLIEN 33.44% 
2 sièges
Mme Michèle Vullien
M Yves Marie Uhlrich
Liste "Maintenant la Métropole pour nous Les écologistes", (EELV avec Bruno Bernard) : Jérémy CAMUS 29.72% 
2 sièges
M Jeremy Camus
Mme Blandine Collin
Inscrits : 79 624 Abstentions : 68,57% Exprimés : 30,79 %  
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par LYFtv-Environnement
le 23rd Juin 2020, 2:14 pm
 
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Sujet: Les écologistes en campagne dans le 5e et 9e de Lyon et la circonscription Lyon Ouest !
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Les écologistes en campagne dans le 5e et 9e de Lyon et la circonscription Lyon Ouest !

La circonscription Ouest est une porte d'entrée dans Lyon et concentre les axes clefs du programme des écologistes : Mobilité, éducation, économie, etc. 
Souhaitant offrir une alternative véritablement écologiste et solidaire, Nadine Georgel – candidate tête de liste du 5e arrondissement - promet de libérer les Lyonnais.es du 5ème de la voiture, de renforcer les liens sociaux entre habitant.e.s et de faire de cet arrondissement riche en espaces naturels (notamment la Colline de Fourvière) un exemple de la préservation de la biodiversité. Ceci grâce aux initiatives Territoire Zéro Déchet via l’installation de composteurs dans les copropriétés et les espaces publics. 
Elle et son équipe promettent d'assurer également la sécurité des personnes vulnérables. Un humanisme qui passe par l’inclusion vers les aînés et les enfants. Quelque soit leur héritage, leurs origines, qu’ils.elles vivent à Saint Georges, à Trion, à Fourvière, à Ménival. 
Dans le 5e arrondissement, une liste ancrée dans le territoire 
L'équipe du 5e se dit consciente de la réalité économique. Composée de salariés, d'artisans, d'entrepreneurs et de professions libérales, la liste se retrouve sur le fait que la transition écologique est une opportunité ! Les femmes et les hommes qui la composent sont également engagé.e.s dans la préservation des ressources de l'arrondissement avec comme objectifs : la volonté à développer les énergies renouvelables, promouvoir une consommation durable et multiplier les composteurs. 
Renforcer les liens humains : une priorité dans le 5e 
Dans le 5e arrondissement, nous ferons du renforcement des liens humains et sociaux une priorité. Pour que le handicap, l’avancée en âge, la pauvreté, la vulnérabilité et l’exil ne soient plus synonymes d’isolement.  
Le 9e est un arrondissement en pleine mutation, qui a su se transformer et se réinventer au cours de l’histoire.
À l’image de Vaise, de l’Industrie et bien sûr de la Duchère. Il comprend le quatrième parc de Lyon, celui du Vallon, et la forêt en ville dans les balmes qu'il partage avec le 5e. Avec la Saône comme fil conducteur, l’arrondissement possède aussi de nombreux ruisseaux et des réservoirs de biodiversité comme le parc de la Cressonnière. Son patrimoine historique, industriel et urbain est remarquable et il a déjà toutes les cartes en main pour devenir le symbole d’une transition écologique réussie. 
La mobilité est un enjeu fort du 9e. 
La pollution et la congestion quotidienne des grands axes de circulation comme la rue Marietton seront améliorées en proposant d’avantages d’alternatives à la voiture et en éloignant le trafic de transit. La demande en écoles est également importante et il nous faudra y répondre avec le lancement dès le début du mandat de la construction de deux nouvelles écoles. Les écoles actuelles seront rénovées pour offrir des conditions d’enseignement dignes pour les enfants et les enseignants, et les adapter aux nouvelles conditions climatiques. 
La candidature écologiste dans le 9e rassemble des citoyen.ne.s décidé.e.s à franchir le pas de l’implication en politique face à l’urgence écologique. Issu.e.s de la société civile et pour beaucoup du mouvement climat, ces municipales sont pour nous l’occasion de passer de l’indignation à l’action pour proposer une autre vision de Lyon. 
Au deuxième tour, cette liste s’est alliée avec les listes de Lyon en Commun et de la Gauche Unie. "Ils nous amènent leurs expériences et leurs sensibilités et renforcent encore notre équipe et notre programme, social et écologique pour toutes et tous. Un nouveau souffle qui porte un projet pour : pour le climat, pour la justice sociale, pour un futur désirable". 
Dans le 9e arrondissement, 46 ans séparent les deux têtes de liste : l’Écologiste Camille Augey et l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb se retrouvent pour un face-à-face très attendu. Et si la jeune femme, issue de la société civile et en ballottage favorable, était le symbole du renouveau dans ce fief longtemps acquis à l’actuel maire de Lyon ?
Vendredi 26 juin au marché St Rambert 
Bernard Bochard, actuel Maire du 9e arrondissement et président de la SACVL a été maintenu contre son gré sur la liste de Gérard Collomb pour le second tour. Il apporte pourtant son soutien à la liste des écologistes.
Il a notamment déclaré : "Mme Camille AUGEY incarne avec les membres de sa liste le renouveau et la jeunesse. Je suis persuadé qu’elle mettra tout son engagement et ses valeurs au service des habitants du 9ème. Si elle est élue dimanche prochain, je m’engage à l'informer sur les dossiers en instance et je serai à sa disposition pour faciliter la continuité dans l’intérêt des habitants de notre arrondissement."
Nadine Georgel - Tête de liste Lyon 5e 
Camille Augey - Tête de liste Lyon 9e 
Bertrand Artigny - Tête de liste Circonscription Lyon Ouest 
par LYFtv-Politique
le 22nd Juin 2020, 2:49 pm
 
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Sujet: La campagne des écologistes dans la circonscription Rhône Amont
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La campagne des écologistes dans la circonscription Rhône Amont

#Municipales2020
LA CAMPAGNE DES ÉCOLOGISTES
Avec Grégory Doucet et Bruno Bernard 
La circonscription Rhône-Amont se situe à l’est de la Métropole et regroupe Décines-Charpieu, Jonage, Meyzieu et Vaulx-en-Velin. 
Ces villes, dont le Canal de Jonage constitue un trait d’union fort, partagent une longue histoire agricole et industrielle, mais également un avenir commun.
Rhône-Amont est une terre de nature : les 3 300 ha du Grand Parc de Miribel-Jonage sont un patrimoine naturel unique dans l’agglomération.
Rhône-Amont est aussi une terre nourricière. Vaulx-en-Velin est connue comme la « capitale du cardon » et nous avons la chance d’avoir encore des terres agricoles de proximité que nous devons préserver. Il faut pour cela s’opposer aux grands projets de bétonisation, comme l’agrandissement du Leclerc de Meyzieu.
Rhône-Amont est enfin un territoire d’activité et de vie : avec ses 120 000 habitants, c’est l’une des circonscriptions les plus peuplées de la Métropole. Les enjeux sont nombreux, notamment en termes de mobilités : la ligne T3 qui relie Meyzieu à La Part-Dieu est saturée aux heures de pointe.
Le 15 mars dernier, la liste écologiste a recueilli 14,9 % des suffrages, se classant en 4e position. Face à l’alliance Les Républicains/Collomb et devant la présence du RN, cette liste a fait le choix de fusionner avec la liste menée par Hélène Geoffroy (17,6 % des voix) qui avait l’investiture du PS. 
Claire Brossaud & Matthieu Vieira étaient têtes de listes pour Rhône-Amont au 1er tour
Participer
la liste étaie en meeting en Live sur Facebook vendredi dernier.
Revivez le meeting en cliquant sur le lien suivant : Revivez le meeting   Une vidéo qui permet de présenter le projet pour la circonscription Rhône-Amont en soutien à Bruno Bernard pour la Présidence de la Métropole.
par Gilles Roman
le 18th Juin 2020, 4:59 pm
 
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Sujet: Vénissieux / Élections municipales et métropolitaines – Second tour – 28 juin 2020
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Vénissieux / Élections municipales et métropolitaines – Second tour – 28 juin 2020

#Municipales2020

Le second tour des élections municipales et métropolitaines est fixé au 28 juin 2020. Les bureaux de vote seront ouverts de 8 heures à 19 heures à Vénissieux.

En raison des consignes sanitaires en vigueur :


  • Le bureau de vote n° 21 Henri-Reynaud sera installé, comme au premier tour , au sein du restaurant scolaire de l’école Gabriel-Péri situé juste en face (1 rue Prosper-Alfaric).
  • Le bureau de vote n° 2 Hôtel de ville sera transféré dans un modulaire installé sur le parking de l'Hôtel de ville.
  • Le bureau de vote n° 1 Hôtel de ville sera réparti dans deux espaces séparés situés au rez-de-chaussée de l'hôtel de ville (élection municipale : salle habituelle / élection métropolitaine : salle libérée par le transfert du bureau de vote n°2 dans le modulaire)
  • Le bureau de vote n° 4 Monery sera installé dans des locaux plus adaptés, au sein du même groupe scolaire habituel.
  • Le bureau de vote n° 6 Charréard sera installé dans des locaux plus adaptés, au sein du même groupe scolaire habituel

Une signalétique sera mise en place afin de diriger les électeurs.
La Ville de Vénissieux a pris toutes les mesures nécessaires pour que les citoyens puissent accomplir leur devoir civique dans les meilleures conditions sanitaires :
► Affichage des consignes de précaution et gestes barrière.
► Fléchage et accès facilité aux points d'eau, mise à disposition de gel hydro alcoolique dans tous les bureaux.
► Gestion des distances de sécurité avec marquages au sol ...
► Désinfection régulière du matériel. Néanmoins il est recommandé que les électeurs viennent avec leur propre stylo.
► Masques grand public obligatoires pour les électeurs  et les membres du bureau seront équipés de protections.

Pour information: Les procurations établies pour le 22 mars (date initiale du second tour) seront maintenues pour le 28 juin. Par dérogation au code électoral une personne peut recevoir deux procurations au lieu d'une seule actuellement. Les démarches sont à effectuées le plus tôt possible auprès du Commissariat de Vénissieux.

L'échéance du 28 juin 2020 est un rendez-vous citoyen important pour notre pays, comme pour notre ville. Tout est fait pour permettre aux Vénissians d'exercer leur devoir civique dans de bonnes conditions. Les bureaux de vote seront désinfectés à l'issue de l'élection , pour l'accueil des enfants dès le lendemain.

par LYFtv-LYon
le 17th Juin 2020, 4:05 pm
 
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Sujet: Pas bête et pas (trop) méchant : un second numéro de Lyon Gag est en kiosque
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Pas bête et pas (trop) méchant : un second numéro de Lyon Gag est en kiosque

#Municipales2020
Lyon Gag2
chez votre marchand de journaux !
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Aulas_10
Ce Lyon Gag2 n’aurait jamais du exister. Pour une raison simple : le premier numéro avait vocation à être unique ! Mais il a remporté un certain succès. Ce qui nous a motivé pour récidiver !
On a donc réalisé ce 16 pages pendant le confinement. Avec une petite équipe de jeunes apprentis journalistes, écrivains, artistes… Tous bénévoles ! Pour parler bien sûr de ce satané Corona et des Municipales, mais en rigolant.
Au menu de ce vilain petit canard qui se moque de tous les gens dit sérieux qui à Lyon nous gouvernent : les Aulas, Mérieux et autres Carry. Avec en prime quelques «étrangers» qui se sont glissés dans ce bestiaire lyonnais, le Pr Raoult ou le ministre Véran. Sans oublier les blouses blanches qui complotent, les prostituées qui exigent le chômage partiel, les fumeurs de joints en colère qui ont décidé de relocaliser la production de «beuh»… Et les politiques : Collomb démasqué évidemment, Wauquiez qui trouve son nouvel associé un peu trop réac, les écolos qui se croient sur une autoroute, KK les deux rebelles qui se retrouvent seuls… On a bouclé ce numéro avant les grandes manoeuvres, mais on a tout juste car c’était tellement prévisible ! Avec en prime, une saxe tape où les élus, enfin unanimes, se mettent à poil !
«Tout est faux comme dans la vraie vie (politique)» C’est le drapeau de Lyon Gag’. «L’humour est un bouclier pour dire la vérité» a conclu un avocat célèbre qui a relu en se marrant ce numéro délire. Un bouclier mais aussi un bon vaccin et pas cher (2 euros) !
Restait à diffuser ce Lyon Gag. Vu le blocage des messageries de presse par nos amis de la CGT, on a décidé de le faire nous même. Une sacrée aventure. Mais il est désormais chez les marchands de journaux de Lyon et de l’agglomération.
Et pour conclure, un coup de chapeau à Bod’ qui a réalisé tous les dessins de ce Lyon Gag2. Superbe artiste. Ni bête, ni méchant. Libre
 
Lyon Gag’ 2 euros seulement !
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Munici10
par Gilles Roman
le 15th Juin 2020, 10:16 pm
 
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Sujet: L'Arrière-cour : un long entretien avec Grégory Doucet avant son élection à Lyon.
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L'Arrière-cour : un long entretien avec Grégory Doucet avant son élection à Lyon.

Grégory Doucet : «C’est le dernier mandat pour le climat»
C’est sur un banc, à l’ombre d’un platane, qu’il a choisi de rencontrer L’Arrière-Cour pour un échange de près de deux heures. Nous avons cherché à comprendre comment le candidat écologiste se projetait dans la fonction de maire de Lyon, qui lui semble promise depuis qu’il a réussi l’union avec les listes de la gauche unie menées par Sandrine Runel et celles de Lyon en commun de Nathalie Perrin-Gilbert. L’arrivée d’un écologiste à la tête de la troisième ville de France n’en constituerait pas moins un événement politique majeur, qui pourrait bien capter l’attention des médias nationaux dans les deux prochaines années. Un entretien doublement illustré par Guillaume Long.
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Gregor10
L’Arrière-Cour : Notre dernière rencontre s’inscrivait dans le cadre d’un entretien collectif autour de la démarche initiée par Renaud Payre, sous le nom de « Madame Z », et destinée à créer les conditions d’une union des écologistes et de la gauche. Pourquoi cette union ne s’est-elle finalement réalisée qu’au deuxième tour ?
Grégory Doucet : « Madame Z » représentait une main tendue pour accueillir d’autres personnes dans la famille écolo. C’était sans doute trop tôt. Beaucoup de mouvements politiques accomplissent un pas vers l’écologie mais avec leur propre histoire, et pas tous à la même vitesse. J’ai alors réalisé qu’en face de moi se trouvaient des gens qui désiraient avant tout réunir la gauche. Ils l’ont fait, c’est très bien, mais ce n’est pas le logiciel politique qui correspond au 21e siècle. Je le leur ai dit à l’époque. Il fallait le tenter, parfois ça marche, parfois ça ne marche pas… mais il faut aussi savoir prendre les choses en main pour donner des directions de long terme.

« J’étais rarement dans un bureau, je parcourais presque quotidiennement les bidonvilles de Manille. »

Bruno Bernard, votre homologue pour la Métropole, dit souvent qu’«on ne naît pas écologiste, on le devient». Quel a été le déclic de votre engagement ? Vous avez commencé par une école de commerce : on imagine que cela ne vous conduisait pas particulièrement vers l’engagement politique écologiste…
Malgré quelques expériences dans l’entreprise marchande, j’ai surtout travaillé dans l’associatif. Savoir lire un compte d’exploitation ne sert pas uniquement en entreprise ! Je ne suis pas issu d’une famille politisée ou écologiste. Mon père travaillait dans l’industrie pétrochimique, ce qui a donné lieu à de nombreuses discussions (rires). Il a beaucoup cheminé depuis. Le déclic, ce furent mes lectures, mes découvertes. Mon fils a 13 ans : à son âge, j’avais justement passé un week-end paumé à la campagne, dans la nature, qui m’avait marqué, moi le petit banlieusard. La lecture de Gandhi a aussi compté. Mon premier boulot m’a amené à m’occuper des espaces verts des Ulis, en banlieue parisienne, et j’étais hyper-motivé pour le faire ! Puis j’ai créé une association au sein de mon école de commerce dans le but de sensibiliser à l’environnement. Réunir trois étudiants pour constituer le bureau a été difficile, car on ne parlait pas de réchauffement climatique ou d’extinction des espèces. J’ai hésité. Finalement, je me suis tourné vers le secteur social, puis l’humanitaire, assez naturellement. J’étais bénévole au Génépi, une association d’étudiants qui intervenait en milieu carcéral. J’en ai même été président, pendant mon service national.
Par la suite, j’ai travaillé avec un public en grande difficulté à l’ADIE, l’Association pour le droit à l’initiative économique. Même si j’y étais plus spécifiquement en charge des gens du voyage, j’ai côtoyé des publics très différents, dans les bidonvilles, ou des Africains primo-arrivants, des jeunes sortis du système scolaire. Cela aide à comprendre la société, la façon dont nos systèmes sont créateurs d’inégalités et de souffrances. Quand vous travaillez avec quelqu’un qui vend pour 300 francs de marchandises par jour sur un marché, vous comprenez beaucoup de choses. J’intervenais dans la création d’entreprises en accordant des prêts permettant d’acheter du matériel, d’avoir un fonds de roulement. Mais on en vient naturellement à les aider pour l’inscription des enfants à l’école, les problèmes de santé, etc. C’est pourquoi je dis que j’ai été travailleur social. J’ai un grand respect pour celles et ceux qui pratiquent ce métier. J’en ai rencontré d’extraordinaires… et c’est un métier très dur.
Et vous êtes passé à l’humanitaire…
Le microcrédit a vu le jour en Asie du Sud-Est, cela donne envie d’aller voir sur place comment ça se passe. Je suis parti aux Philippines avec Inter Aide, une ONG française qui menait des programmes de développement à long terme autour de la formation, de l’accompagnement à l’emploi, de l’intermédiation avec la Sécu philippine pour les plus pauvres qui n’y avaient pas accès, etc. J’étais rarement dans un bureau, je parcourais presque quotidiennement les bidonvilles de Manille. Une ville incroyable, avec d’un côté des gratte-ciels dans un quartier d’affaires et, à quelques centaines de mètres, des gens qui vivent sur des montagnes d’ordures infestées de mouches. Pendant la saison des pluies, il faut porter des bottes de 40 cm parce qu’on s’enfonce dans une boue en décomposition. Et les gens vivent là… Dans l’humanitaire, cela va assez vite, on remplace ceux qui partent et je me suis retrouvé parmi les trois dirigeants d’une équipe de 500 personnes. Ensuite, au Népal, j’ai pu constater l’importance des castes, qui entraînent une acceptation des inégalités, de la misère humaine, assez lourde. Dès 2007, je me suis engagé à Corbeil-Essonnes – mon point de chute en France – en me disant que la solidarité était certes importante, mais qu’il fallait aussi travailler sur les systèmes qui génèrent les inégalités. Et pour moi, les écologistes sont ceux qui déploient la vision la plus globale, la pensée politique la plus holistique sur le sujet.

« Lyon m’a plu parce que c’est une vraie ville à taille humaine. »

Vous êtes devenu Lyonnais un peu par hasard deux ans plus tard ?
J’avais déjà un enfant et l’envie d’atterrir dans une ville dotée d’une bonne qualité de vie, pas comme Paris ou Manille, où l’on se sent perdu. Lyon m’a plu parce que c’est une vraie ville à taille humaine, avec une offre culturelle importante et la possibilité d’en sortir pour respirer. Comme le vélo a toujours été mon véhicule professionnel – à Katmandou déjà ! – j’ai découvert qu’il y restait beaucoup à faire. À vélo, on constate vite les limites de l’urbanisme. En 10 ans, j’ai pu voir la ville évoluer même si cela reste très insuffisant pour le vélo. Nous allons changer cela. Je ne me suis pas engagé tout de suite en politique, néanmoins : j’étais responsable des opérations de Handicap International en Afrique de l’Ouest. Avec la crise au Mali en 2011-2012 et le virus Ebola en 2014, autant dire que je ne m’ennuyais pas au travail ! Et comme tout parent de jeunes enfants – j’en ai trois – j’étais aussi très pris par ma vie de famille.

« Comment compenser un manque d’expérience ? 

En s’entourant de gens qui en ont. »

Aujourd’hui favori pour le deuxième tour des municipales, vous pourriez devenir le plus jeune maire de Lyon depuis Michel Noir, qui avait 45 ans lors de son élection en 1989 mais avait déjà été adjoint à l’économie, député, ministre, etc. Vous n’avez jamais exercé un mandat d’élu. Votre manque d’expérience politique est-il une faiblesse ou une force ?
Vous connaissez les analyses SWOT ? En français, on recherche les «forces, faiblesses, opportunités et menaces». Ma situation comporte les deux dimensions, faiblesse et force, le tout étant de savoir gérer les faiblesses. C’est vrai, on pourrait dire que « Grégory Doucet n’a pas été élu, n’a pas été fonctionnaire, n’a pas travaillé à la mairie de Lyon ». Il n’empêche que je suis citoyen et que j’ai un regard sur les institutions. J’ai conservé, dans le premier temps de mon engagement, une distance vis-à-vis des partis, puis j’ai réalisé que c’était là que l’on pouvait agir. Alors, comment compenser un manque d’expérience ? En s’entourant de gens qui en ont. Je m’appuie sur des personnes comme Bruno Bernard, Béatrice Vessiller, Pascale Bonniel-Chalier, Émeline Baume, trois actrices essentielles dans la construction de notre campagne. On le compense aussi en se préparant : j’ai passé beaucoup de temps à penser la construction d’un exécutif, la façon dont on pourrait faire fonctionner les services municipaux. Certes, je n’ai jamais été maire d’une grande ville, mais il faut bien commencer un jour (rires). J’ai quand même une carrière de manager derrière moi, j’ai géré des budgets de dizaines de millions d’euros et des équipes de plus de 500 personnes. Le rôle de maire est différent, c’est évident, mais dans l’exercice du leadership, on retrouve des points communs. Et j’ai tiré des leçons de mon expérience. Je tiens à la délégation et au travail collectif. Pour moi, il importe de responsabiliser les gens, d’être très clair sur leur champ de responsabilités, et, en amont, de faire confiance au collectif. Je ne crois pas aux femmes ni aux hommes providentiels. Cette campagne, je ne la mène pas seul. C’est l’addition de toutes nos forces, de nos intelligences, de nos énergies qui fait qu’on en est là aujourd’hui. Je prends un soin particulier à ce que la bonne personne se trouve au bon endroit. Je ne souffre pas, avec mes colistiers, d’un passé chargé de « casseroles ». Je n’ai pas besoin de rendre des services. À mes yeux, « constituer une équipe » est la réponse à votre question : on compense un manque d’expérience en allant chercher les compétences ailleurs.

« Ouvrez les yeux, il y a déjà beaucoup de vélos dans la ville ! »

Si les maires demeurent assez populaires en France, c’est qu’ils sont aussi des élus « à portée d’engueulade » pour le citoyen. Ils personnalisent la municipalité. Et nombre d’entre eux finissent par céder à la tentation de décider seul…
Est-ce que j’en ai conscience ? Bien sûr.
Et pensez-vous vous en prémunir ? Ou vous dites-vous qu’il faudra quoi qu’il en soit « incarner la fonction » ?
Une partie peut être assumée, une autre peut être transformée. Je ne crois pas au Grand Soir, c’est pourquoi je suis un tenant de la transition écologique. On n’avancera pas par petits pas – il y a urgence ! – mais on ne changera pas tout du jour au lendemain. Quand j’entends dire qu’il ne faudrait pas « mettre des vélos partout », j’ai envie de répondre : « Ouvrez les yeux, il y a déjà beaucoup de vélos dans la ville ! » (Rires.) Dans l’exercice du pouvoir, un certain nombre d’éléments peuvent être modifiés. La démocratie locale à Lyon accuse un retard considérable, nous sommes très loin d’utiliser tous les outils formidables qui ont fait leurs preuves ailleurs. Prenez le principe d’un budget participatif. On dit aux gens : « Vous avez la possibilité d’investir de l’argent public dans un projet, à condition que vous le construisiez ensemble et que vous soyez impliqués dans la mise en œuvre. » C’est un mécanisme génial, en particulier dans les quartiers où les gens se sentent un peu sous-citoyens, « aidés »… La solidarité, c’est essentiel, mais il ne faut jamais que cela tombe dans la condescendance et la commisération. Il est important de donner aux gens les moyens de leur dignité. Le budget participatif constitue un moyen formidable pour cela. On dit aux gens : « On va vous aider à construire votre ville dans votre quotidien. »

« Face à un problème, je ne suis pas du genre à donner tout de suit une réponse, [size=24]mais à réfléchir à la méthode qui nous apportera la solution. »[/size]

En termes de démocratie participative, quantité d’expériences ont fait long feu parce qu’au final, peu de gens s’y sont investis dans le temps, et l’on y a retrouvé des acteurs associatifs ou déjà investis par ailleurs. Beaucoup se sentent exclus de ce type de débat.
Ce n’est pas simple, il faudra aller chercher les gens. Cela exige une vraie volonté politique. On ne peut se contenter d’un simple affichage. Voici une autre leçon que j’ai tirée de ma pratique de manager : l’importance de rendre compte, de fixer des indicateurs, non sur des niveaux d’activité mais sur des objectifs réels. L’important n’est pas de savoir combien de projets ont pu voir le jour. Il faut des mesures plus qualitatives. C’est pourquoi nous souhaitons construire avec des citoyens – peut-être via un tirage au sort – des indicateurs du bien-être. Qu’ils nous disent : « La qualité de vie à Lyon, c’est cela. » Nous concevrons ainsi une boussole hyper-puissante pour nous dire où il faut aller. Je suis quelqu’un de méthodique : face à un problème, je ne suis pas du genre à donner tout de suite une réponse, mais à réfléchir à la méthode qui nous apportera la solution.
Un exemple ? Nos têtes de liste dans les arrondissements ont été choisies par le biais de la sociocratie. Résultat : je dispose d’une équipe incroyable ! Il s’agit d’un système d’élection sans candidat. Cela marche dans un petit groupe. Le principe est de définir collectivement les qualités et compétences requises pour une fonction. Une fois qu’on s’est mis d’accord, on regarde parmi les présents qui possède ces aptitudes. Tout le monde doit s’exprimer, c’est absolument crucial. Aucune « grande gueule » ne monopolise la parole. Et l’on discute jusqu’à obtenir un consensus sur la personne choisie. L’intérêt, c’est qu’elle est sélectionnée avec l’adhésion et la force du groupe tout entier. Pour débuter une campagne électorale, cela change tout ! Regardez comment certains leaders locaux sont choisis dans d’autres partis : c’est le grand chef qui place untel ou unetelle… et les autres ne s’y retrouvent pas toujours. Je ne vais pas appliquer la sociocratie partout ; cela convient à certaines décisions. Mais cet exemple montre que les méthodes qui consistent à faire confiance au collectif, à promouvoir la transparence, et où la redevabilité est claire, peuvent donner de très bons résultats.

« Ma vie s’est nourrie du contact avec la réalité, (...) d’être dans le « faire ». »

Vous fixez-vous une limite dans le nombre de mandats que vous exercerez ? 
Je n’en suis pas du tout là dans mes réflexions. Je n’ai pas la prétention d’être un « penseur de l’écologie », à l’instar d’un Bruno Latour, d’un Michel Lussault, d’un David Cormand ou d’une Delphine Batho. Je ne cherche pas à être une voix de plus de l’écologie pour construire une carrière politique. La mission que je me suis donnée, c’est de mener à Lyon la transition écologique. On n’a plus le temps d’attendre. Ma vie s’est nourrie du contact avec la réalité, d’avoir cherché à ne pas simplement manipuler « hors sol » les concepts d’inégalités ou de souffrances sociales, d’être dans le « faire ».
Donc, vous n’instaurez pas de garde-fou en annonçant par exemple que vous ne ferez qu’un ou deux mandats ?
Je suis totalement en phase avec les positions des écologistes. Le cumul des fonctions, le cumul dans le temps, ce n’est pas pour moi. Je ne me suis pas engagé avec l’idée de connaître une longue carrière politique. Après, je n’en sais rien, on verra… Pour l’instant, ce qui m’importe, c’est d’agir pour Lyon. Et cela nécessite déjà une série de coups de billard à trois bandes ! Dans ce cadre, penser à ma carrière dans six ans ne serait pas raisonnable. Toutefois, j’ai bien conscience de la question de la personnalisation. Je me suis doté d’un certain nombre de garde-fou : même si le maire incarne sa fonction – et je ne veux pas rejeter ce point – je suis quelqu’un qui délègue. Je veux des adjoints en première ligne et qui bossent. Je refuse qu’ils aient à compter en permanence sur le maire. Tous les adjoints auront une feuille de route, très précise et définie collectivement. À ceux que j’ai déjà identifiés, j’ai demandé de commencer à travailler dessus. Je ne vais pas vous faire un cours sur le management horizontal, mais la logique des petits chefs n’est pas celle qui donne de bons résultats. Lorsqu’on responsabilise les gens, ça marche. C’est un sujet sur lequel j’ai beaucoup échangé avec Éric Piolle, le maire de Grenoble. À l’entendre raconter la façon dont il a construit ses équipes, je souriais parce que cela me parlait. Ce n’est pas très étonnant, d’ailleurs : il a lui aussi été manager dans une grosse organisation. Il y a appris certaines méthodes que je pratique moi aussi.

« Lyon jouit d’une position extraordinairement favorable pour réussir une transition exemplaire. »



Les maires se réfèrent souvent à leurs prédécesseurs. Pour justifier son alliance à droite, Gérard Collomb a surjoué cette continuité de Michel Noir jusqu’à lui, en passant par Raymond Barre. Incarnerez-vous une certaine rupture ou vous placez-vous également dans la continuité du « modèle lyonnais » ?
C’est de la rhétorique vide de sens. Vous avez entendu le billet de Daniel Morin, où il raillait Gérard Collomb en lui disant qu’il n’y a pas des hordes de hippies ni d’armées de végans prêtes à tout casser à Lyon ? (Rires.) Voir la vidéo
J’habite Lyon depuis plus de 10 ans, mes enfants y sont scolarisés, j’ai choisi cette ville pour sa qualité de vie. Les Verts au pouvoir, ce n’est pas Phnom Penh en 1979, il faut arrêter avec ça ! La réalité, c’est une transition qui s’impose à nous. Lyon jouit d’une position extraordinairement favorable pour réussir une transition exemplaire, de par sa position géographique, son histoire. L’humanisme lyonnais, pour le coup, c’est une force considérable pour embarquer tout le monde. Parce qu’il n’y a pas de transition sans volonté de faire pour les gens, d’être équitable. Demain, la ville de Lyon peut être une lumière sur la voie de la transition, montrer dans quelle direction on peut aller. Oui, cela voudra dire qu’il y aura davantage de vélos dans la ville (rires), c’est certain. Je ne vais pas m’en excuser. Il y en aura même beaucoup. Cela signifiera une meilleure qualité de vie. On se sentira bien dans cette ville. C’est ce que je veux. Mais cela s’accomplira dans une certaine forme de continuité. Gérard Collomb n’était pas un ennemi de Lyon. Il a cherché lui aussi à l’améliorer, avec son propre logiciel, son propre idéal, ses propres références. Il a accompli des choses intéressantes dans cette ville, il a su capter les bonnes idées qui venaient d’autres personnes : les Vélo’v, les berges, c’est très bien. En revanche, il n’a pas su se mettre à l’écoute du monde, dans sa globalité et ses dangers. Il n’en reste pas moins une part d’héritage à assumer, parce qu’il y a des forces dans cette ville qu’il faudra savoir mobiliser.

« Arrêtons d’être en compétition avec le territoire voisin.  Une politique d’encouragement pour aller habiter à Saint-Étienne peut avoir du sens »



La relance passera-t-elle par des actions sur le logement ? C’est un point de friction entre la gauche, qui souhaite la construction de davantage de logements écologiques, et Bruno Bernard, qui avait insisté auprès de L’Arrière-Cour sur la nécessité de remettre en cause la politique de densification urbaine, sachant qu’il y a des logements vides à Saint-Étienne…
Un sujet comme celui-ci met en évidence l’importance de prendre de la hauteur. Lorsque Bruno Bernard affirme qu’il faut penser la coopération entre les territoires plutôt que de les mettre en compétition, il fait preuve d’un vrai sens de l’intérêt général. Oui, il faut du logement social, je ne vais pas tout arrêter demain. Néanmoins, nous devons faire « atterrir » cette idée de coopération territoriale. À Saint-Étienne, les logements vacants sont légion et beaucoup de gens font des allers et retours quotidiens. Et nous devrions agir au détriment des Stéphanois ? Nous ne sommes pas dans un derby de football. Lorsqu’il est question du bonheur et de la vie des gens, les enjeux sont tout autres. Arrêtons d’être en compétition avec le territoire voisin. Une politique d’encouragement pour aller habiter à Saint-Étienne peut avoir du sens. Mais il faut aussi du logement social à Lyon. Or, dans le centre-ville, bon nombre d’immeubles ont vu leurs logements transformés en bureaux. On a laissé faire. Il faut une politique de logement globale et équilibrée.

« Lorsque je discute avec la CGPME, on se comprend. »



Le monde économique a fait circuler une pétition s’inquiétant de l’arrivée des écologistes au pouvoir…
La peur en politique, c’est ce qui reste à ceux qui n’ont pas de projet. Entretenir la peur autour de l’arrivée des verts est le signe d’une très grande vacuité. Quel projet politique se cache derrière l’alliance Collomb-LR ? « Être contre », ce n’est pas un projet. J’y vois au passage une belle illustration de l’essence même de LREM, une formation qui n’a toujours pas dit dans quelle direction elle se dirigeait. Voici un groupe de gens de divers horizons, qui ont en commun la notion de « progrès » mais qui ne sont pas sûrs d’en avoir la même définition. Ils ont été fédérés autour de notre président, jeune, plutôt séduisant et bon orateur. Cela ne fait pas une politique ! J’ai discuté avec des entrepreneurs et des patrons de PME durant le confinement. Beaucoup ont envie de s’engager dans la transition écologique. Nos adversaires manifestent une certaine vision de l’économie, un certain immobilisme économique. Or, la qualité d’un entrepreneur vient de sa capacité à construire son projet en étant stratège. Entreprendre, c’est anticiper. Ceux qui pensent que notre ancienne façon de fonctionner est toujours d’actualité, se trompent. Celles et ceux qui désirent entreprendre différemment, en prenant en compte les enjeux sociaux et environnementaux, en enracinant leur entreprise dans le territoire, ont tout compris. Et c’est avec eux qu’il faut travailler. Lorsque je discute avec la CGPME, on se comprend.
On en déduit que vos relations sont plus compliquées avec le Medef… La pétrochimie et l’industrie automobile sont des secteurs qui font vivre la ville. Doivent-ils fermer leurs portes, selon vous ? 
Ces secteurs doivent entrer en transition et nous pouvons les accompagner. On ne va pas les supprimer d’un trait de crayon. Mais ce n’est pas moi qui défends la voiture à hydrogène pour justifier l’Anneau des sciences, comme l’ont fait Collomb et Cucherat. Voici une dizaine d’années, on nous prédisait que la réponse viendrait des voitures électriques. On n’en voit guère sur nos routes… La croyance en une puissance absolue de la technologie et de l’esprit humain, qui trouvera à chaque crise la solution technique, relève du dogme. Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas investir dans la recherche. Mais elle ne peut être l’alpha et l’oméga de notre politique. On nous a habitués à l’énergie et à la consommation sans limites ; or, les limites existent et on doit en tenir compte. Construisons des systèmes qui respectent ces limites ! Développons les transports en commun, la marche à pied et le cyclisme ; repensons notre façon de nous chauffer et investissons dans la rénovation thermique. Voilà des secteurs d’activité économique au potentiel considérable. Je veux des pistes cyclables partout dans la ville. Cela nécessitera des travaux publics, donc créera de l’activité. J’ai assisté aux vœux des professionnels du BTP : leur président affirmait que l’écologie était un élément fondamental pour organiser leurs pratiques professionnelles. Ils cherchaient des solutions techniques pour concevoir des enrobés à moindre température, pour consommer moins d’énergie. Ils ont conscience que leur profession doit absolument évoluer. Un entrepreneur m’a confié qu’il réalisait pleinement l’ampleur de ces enjeux parce que son fils le tanne tous les soirs à la maison, tout en soulignant : « Je ne peux bouger seul, il faut que les pouvoirs publics m’accompagnent et que la direction soit donnée. » C’est ce que je ferai. J’ai rencontré aussi les professionnels du tourisme…

« Je veux que l'on travaille avec la SNCF  afin de remettre en place des trains de nuit. »



Vous estimez qu’il y a trop de monde à Saint-Jean. Souhaitez-vous réduire le tourisme ?
Je souhaite la diminution d’un certain tourisme au profit d’un tourisme responsable. Aujourd’hui, 15% des touristes qui viennent à Lyon voyagent en avion. Nous n’arrivons pas à développer un tourisme à vélo par manque d’équipements et de sécurisation. À Amsterdam, les gens ne se posent pas la question : ils se déplacent à vélo. Je profite de cet entretien pour dire que je veux que l’on travaille avec la SNCF afin de remettre en place des trains de nuit. L’objectif est que les Européens puissent venir à Lyon avec leurs vélos, dans une ville réaménagée pour les accueillir. Quel bonheur de se déplacer dans une ville piétonnisée, plus silencieuse… De s’asseoir sur des bancs à l’ombre, près d’une fontaine, tout en découvrant le patrimoine et la culture de la ville. Moi, cela me donne envie (rires).
Le secteur a été durement frappé par la crise sanitaire. Est-il raisonnable de vouloir dès cette année interdire les terrasses chauffées et lutter contre Airbnb, par exemple ?
Les terrasses chauffées représentent une absurdité environnementale. On peut trouver d’autres solutions. Il existe des moyens de soutenir les hôtels et les restaurants sans cristalliser le débat autour de cette question. Quant à Airbnb, ce dossier demande un certain contrôle pour que les effets induits du système ne se situent pas à l’opposé des politiques de long terme que nous souhaitons mener. Le moment est venu de faire évoluer les pratiques. Si nous ne consentons pas aujourd’hui des efforts drastiques mais dans la douceur, dans l’accompagnement, et que dans 20 ans, Lyon présente le climat actuel d’Alger… les hôteliers et restaurateurs pleureront, et pour longtemps. Un tourisme responsable est un tourisme plus durable. Mon but n’est pas d’empêcher les personnes de venir découvrir cette belle ville qu’est Lyon, bien au contraire. Lorsque nos actions porteront leurs fruits, que Fourvière aura été végétalisée par exemple, et que nous aurons créé un grand parc sur les pentes, les touristes seront heureux de poser leurs valises dans une ville qui offre une telle qualité de vie. Et nous serons encore plus fiers d’y habiter.
Des pistes cyclables, des espaces piétons… vous promettez l’enfer sur terre pour les voitures ? 
(Rires.) Non. En même temps que l’on réduira l’espace de la voiture, nous proposerons des alternatives. Notamment en développant l’offre de bus. Parce que nous pourrons le faire tout de suite. Nous relancerons aussi un vaste plan métro, mais nous n’attendrons pas qu’il soit construit pour agir.

« Il faut agir rapidement, c'est le dernier mandat pour le climat. 





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À quoi seront consacrés les 100 premiers jours de votre mandat, si vous êtes élu ? 
Nous aurons deux urgences à gérer de front. Primo, l’urgence économique et sociale liée au Covid-19. Il nous faudra amortir les effets de la crise. Assurer une rentrée scolaire sereine, qui redonne aux enfants le goût d’être ensemble, qui pallie autant que possible l’accroissement des inégalités liée à la fermeture des écoles. Soutenir le milieu culturel en débloquant un fonds de 4 millions d’euros pour relancer les structures en danger. Soutenir nos commerçants, les cafés, les restaurants en développant les terrasses prises sur les places réservées aux voitures, comme à Paris. La seconde urgence est celle du dérèglement climatique. Les épisodes de canicule sont de plus en plus réguliers, nous font perdre en qualité de vie, mettent en danger la santé des plus fragiles. Les pics de pollution ont repris leur cours, même s’ils sont présentés comme « normaux », tristement. Il faut agir rapidement, c’est le dernier mandat pour le climat. Nous devons végétaliser massivement, débitumer les cours d’école, transformer nos mobilités, renforcer notre autonomie alimentaire… Nous devons engager dès le début du mandat ces chantiers qui s’anticipent et prennent du temps.
À quel point la ville peut-elle être transformée en six ans ?
En 2026, Lyon sera nettement moins polluée, plus agréable à vivre pour tout le monde. Plus sobre énergétiquement, mieux « circulable », avec des itinéraires sécurisés pour les vélos. Avec considérablement plus de végétalisation, d’ombre, d’îlots de fraîcheur. Un cadre mieux pensé pour les enfants et toutes les générations. Je crois que Lyon est prête à prendre à bras-le-corps la question du changement climatique. Et ce, dans la justice sociale et avec des réseaux de solidarité renforcés.

« La vidéoverbalisation permet de répondre à la problématique des rodéos urbains qui pourrissent la vie d'habitants de certains quartiers. »



Les élus écologistes se sont toujours opposés à la vidéosurveillance, perçue comme inefficace et attentatoire à la vie privée. Votre programme prévoit en revanche le déploiement de la vidéoverbalisation. Vous êtes donc favorable aux caméras contre les automobilistes mais pas contre la petite délinquance ?
Je n’ai pas de religion sur la vidéosurveillance. Je commanderai un audit pour vérifier, avec des données fiables, si les caméras sont utiles ou non. Et en fonction, je prendrai ma décision. Concernant la vidéoverbalisation, oui, je plaide en faveur de sa mise en place pour les infractions au code de la route. Elle permet de répondre à la problématique des rodéos urbains qui pourrissent la vie d’habitants de certains quartiers, et aux cyclistes de se déplacer dans des conditions de sécurité largement améliorées.

« Je ne suis pas anti-élites : je souhaite que tous les enfants de la Duchère puissent devenir demain des virtuoses du violon. »



Vous souhaitez promouvoir une culture émancipatrice, destinée à « faire société », construite avec les habitants lors de grands états généraux des droits culturels. Nulle part, en revanche, vous ne parlez d’excellence culturelle, de rayonnement par la culture. Est-ce à dire qu’il faut s’attendre à la réduction des budgets des institutions les plus élitistes, par exemple la fusion des deux orchestres réclamée de longue date par Étienne Tête, au profit d’investissements accrus dans l’éducation artistique et culturelle, ou les MJC ?
Le projet culturel lyonnais se fera en coopération avec l’ensemble des acteurs culturels. Je crois au travail collectif et je souhaite que l’on prenne le temps, durant ce mandat, de définir ensemble les axes prioritaires pour la culture à Lyon. J’ai déjà promis de sanctuariser le budget culturel, c’est un premier point. Je ne suis pas anti-élites : je souhaite que tous les enfants de la Duchère puissent devenir demain des virtuoses du violon. Nos institutions doivent pouvoir bénéficier à tous et à toutes, ouvrir leurs portes en grand pour que la qualité des prestations qu’elles offrent bénéficient au plus grand nombre. La crise du Covid-19 a montré à quel point la culture était importante pour notre émancipation. Nous y porterons une attention toute particulière.
On évoque, en cas d’une double victoire des écologistes, Nathalie Perrin-Gilbert pour le poste d’adjointe à la culture à la Ville de Lyon, et le Villeurbannais Cédric Van Styvandael en tant que vice-président à la culture à la Métropole. Ce duo pourrait-il correspondre à votre désir d’aller chercher des gens d’expérience pour les sujets où cela vous serait utile ? 
Je laisserai Bruno Bernard se prononcer pour la Métropole. Quant à Lyon, j’ai proposé à Nathalie Perrin-Gilbert qu’elle soit mon adjointe à la culture, ce qu’elle a immédiatement accepté. Je lui fais toute confiance, elle connaît les milieux culturels, elle a une réelle appétence sur ces sujets. Que demander de plus ? Nous avons la même ligne politique, elle fera une adjointe de grande qualité, j’en suis certain. L’interview qu’elle a donnée au Petit Bulletin a reçu un excellent accueil du milieu, c’est bon signe.

« La politique sportive que je porterai  mettra l'accent sur l'égalité femmes-hommes. »



On vous sait cycliste. Quel est votre rapport avec les autres sports ? Vous verra-t-on dans les stades de l’OL ou du Lou avec l’écharpe du club autour du cou ? Ou préférez-vous éviter de croiser Jean-Michel Aulas ou Olivier Ginon, qui craignent une remise en cause des aides qu’ils perçoivent ?
Je suis tout à fait disposé à les rencontrer pour écouter leurs craintes, s’ils en ont. La porte de mon bureau est ouverte. Et pour répondre à votre première question, je suis allé plusieurs fois soutenir l’OL avec mes enfants, l’OL féminin. La politique sportive que je porterai mettra l’accent sur l’égalité femmes-hommes dans le sport : foot, rugby, hand, et même gymnastique !
Propos recueillis par Raphaël Ruffier-Fossoul, avec Maxime Pernet

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par LYFtv-Politique
le 10th Juin 2020, 10:14 am
 
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Sujet: Sondage : les français "prêts à changer de modèle"
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Sondage : les français "prêts à changer de modèle"

#Municipales2020 #Société #Politique
D'après ce sondage OpinionWay, les Français seraient prêts à faire des efforts pour changer de modèle et construire le « monde d’après ».
Le sondage OpinionWay pour le collectif Après, Maintenant !, a été réalisé entre le 3 et le 5 juin. Une très large majorité des Français se dit prête à faire des efforts sur le long terme en modifiant ses comportements et ses habitudes de consommation pour changer de modèle de société. Ce sondage a été réalisé à partir des priorités exprimées par 280 000 citoyens dans le cadre de 14 consultations citoyennes et dispositifs de concertation en ligne, rassemblés par le collectif Après, Maintenant ! Il confirme un large consensus des Français pour passer à l’action sur ces sujets prioritaires. 
Les 5 priorités sur lesquelles les Français sont prêts à faire des efforts pour changer de modèle 
Parmi les priorités exprimées par les Français dans les différentes consultations citoyennes, le sondage révèle les causes pour lesquelles les Français sont prêts à faire le plus d’efforts à titre personnel : 
1. « Lutter contre le gaspillage, et m’engager à faire mes courses en veillant à la date de consommation, à ce que les emballages soient recyclables et limiter ceux en plastique » (88%) 
2. « Relocaliser l'industrie en France et privilégier quand ils existent les produits français » (87%) 
3. « Revaloriser les métiers essentiels à la société (soignants, caissiers, livreurs, éboueurs, etc.) » (86%) 
4. « Prendre le temps de vivre, de favoriser l'équilibre vie professionnelle / vie personnelle, le temps passé en famille, ralentir le rythme » (85%) 5. « Produire et consommer des produits locaux et m’engager dans une consommation qui privilégie des circuits courts entre le producteur et le consommateur final, quitte à avoir moins de choix ou à payer plus cher » (82%) 
Ces résultats viennent confirmer les priorités exprimées dans les 280.000 contributions et propositions partagées à travers les dispositifs de consultation et concertation en ligne rassemblés par le collectif.
Sondage réalisé du 3 au 5 juin 2020, auprès de 1042 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Le collectif Après, Maintenant ! est une collaboration unique d’une quinzaine de partenaires menant des consultations et concertations : acteurs de la Civic Tech, associations, entreprises, médias et élus 
Des attentes fortes de changement portées par un large consensus 
Selon les acteurs de la Civic Tech, membres du collectif Après, Maintenant ! et spécialistes des consultations de masse, les Français expriment pour la première fois un très large consensus dans leurs priorités de changement pour le « monde d’après ». 
● Les Français placent la protection de l’environnement en tête des priorités 
Les priorités exprimées à travers les contributions et propositions de 280.000 citoyens montrent en effet un consensus sans ambiguïté autour de 5 priorités, dont 3 concernent la protection de l’environnement : 
1. Développer les circuits courts, produire et consommer local 
2. Réduire les transports polluants, les déplacements inutiles 
3. Développer le bio et l'agriculture raisonnée 
4. Repenser le système éducatif pour qu'il valorise davantage l'humain 
5. Revaloriser certains métiers, réduire les inégalités et renforcer la justice sociale 
Les attentes en matière d’alimentation durable et de réduction des pollutions liées aux transports et déplacements se placent en tête des propositions des Français et sont confirmées par les résultats du sondage 
● Une consommation plus locale, raisonnée et durable 
Une modification des modes de consommation, pour consommer moins et plus local, est souvent proposée dans les consultations par les Français pour soutenir la protection de l’environnement. Ils sont d’ailleurs prêts pour 75% d’entre eux à s’engager à consommer moins, à acheter des produits plus durables et limiter les achats plaisir, mêmes modestes. Cette volonté rejoint l’engagement de 88% des Français de « lutter contre le gaspillage, et s’engager à faire leurs courses en veillant à la date de consommation, à ce que les emballages soient recyclables et limiter ceux en plastique ». 
87% des Français sont prêts à voir se relocaliser l’industrie en France et à privilégier les produits Français quand ils existent, un consensus également fortement exprimé par les citoyens dans les consultations. 
● Des attentes fortes en matière de gouvernance des institutions et de démocratie 
Les Français placent le fonctionnement démocratique dans les attentes de changement. Ainsi, 78% des Français souhaitent « renforcer la décentralisation, donner plus de pouvoir aux collectivités locales (commune, intercommunalité, Conseil départemental, Conseil régional) et s’adresser davantage à elles », et 61% sont prêts à faire des efforts pour « renforcer la participation citoyenne à la vie démocratique, en y participant personnellement davantage ». Les propositions recueillies en ligne abondent en ce sens et expriment l’attente d’une meilleure représentativité et participation de l’ensemble de la société civile, Communiqué de presse 3/4 notamment par des expérimentations de démocratie locale et plus participative, via des consultations et l’implication des citoyens, à tous les niveaux. 
● 1 Français sur 2 pour la mise en place d’un revenu universel 
Dans le cadre des consultations en ligne, plusieurs contributions ont été émises pour la revalorisation des métiers jugés les plus utiles, la réduction des inégalités et davantage de justice sociale. Les propositions et votes des 280.000 citoyens placent en 5ème position la réduction des inégalités et plus de justice sociale. Ils sont 86% à être prêts à faire des efforts personnels pour « revaloriser les métiers essentiels à la société (soignants, caissiers, livreurs, éboueurs, etc.) ». Pour réduire les inégalités, les Français sont prêts pour 61% d’entre eux à « s’impliquer dans la refonte du système éducatif, pour le rendre plus équitable et individualisé ». 
Le système éducatif et la sensibilisation des plus jeunes arrivaient déjà en tête des propositions dans certaines consultations en ligne. Enfin, « la mise en place d’un revenu universel versé sans conditions de revenus pour réduire les inégalités sociales et soutenir les activités non salariées et non marchandes » fait débat entre les citoyens : une courte majorité des Français (53%) se disent prêts à faire des efforts dans ce sens. 
● Prochaine étape : une feuille de route citoyenne pour inventer le monde d’après 
Sur la base des 280.000 contributions et du sondage, le collectif Après, Maintenant ! est en train de rédiger une véritable feuille de route citoyenne des propositions et des attentes exprimées. D’ici la fin du mois de juin, cette feuille de route ainsi que l’ensemble des données issues des consultations seront mises à la disposition des décideurs publics, des élus et du gouvernement, mais aussi des associations et acteurs privés pour qu’ils s’en saisissent et puissent contribuer à élaborer une réponse collective. Le collectif a ainsi diffusé un message direct aux maires de France et aux députés, pour les inviter à répondre aux attentes exprimées et à formuler des propositions à travers une plateforme disponible en ligne. Leur engagement permettrait une prise en compte inédite des propositions citoyennes. 
Les acteurs de l'appel #NousLesPremiers s’appuieront sur les travaux du collectif Après maintenant ! dont les données ouvertes permettront une restitution sincère et exhaustive des contributions citoyennes pour ainsi contribuer à dessiner le monde d’après. 
A propos de : 
près, maintenant ! est le collectif qui fédère les initiatives de collecte, d’analyse et de publications des témoignages et propositions relatifs aux attentes nouvelles des citoyens. Il rassemble de nombreux acteurs du changement et de la CivicTech, des associations et entreprises, des médias, des élus et des citoyens ayant mis en place un dispositif de consultation-concertation en ligne. 
Les membres du collectif Après, maintenant ! 
Ma Voix Compte, So Good, Ma Voix Porte, Notre Nouvelle Vie, Construisons Demain, Demain est près de chez vous, futurs proches, Et Après ?, reCOVery, Préparer l'après, Inventons le monde d'après, Préparons toutes et tous ensemble le jour d'après, Récits d'aujourd'hui, Idées pour demain. Cette démarche est réalisée en partenariat et avec le soutien de Bluenove, Braineet, Civocracy, Et Après ?, Framasoft, Futurs proches, Le jour d’après, Ma Voix Compte, Ma Voix Porte, Make.org, Nodesign.net, Politiker, So Good, TF1 et Toguna. Toutes les informations sur le collectif ainsi que les données brutes et le sondage OpinionWay pour le collectif Après, Maintenant ! sont disponibles sur le site www.apresmaintenant.org
par LYFtv-LYon
le 8th Juin 2020, 7:33 pm
 
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Sujet: Numérique : les écologistes proposent une carte interactive de leurs projets à Lyon
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Numérique : les écologistes proposent une carte interactive de leurs projets à Lyon

#Municipales2020
LA CAMPAGNE DES ÉCOLOGISTES
Grégory Doucet et Bruno Bernard

"Nous le savons, cette campagne si spéciale se jouera également sur internet et les réseaux sociaux. Afin de permettre aux habitant.e.s de Lyon et la Métropole de découvrir notre programme et nos équipes le plus facilement possible : Nous avons revu intégralement le site internet ! 
Celui-ci est disponible à l'adresse suivante : maintenantlyon.fr
Également, pour Lyon, vous pouvez découvrir chaque mesure sur une carte interactive. Afin de voir en un clin d'oeil ce qui transformera demain votre quotidien."
Tag municipales2020 sur LYFtvNews 5edca5b6539f1544d05e6e68
par Gilles Roman
le 5th Juin 2020, 5:16 pm
 
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Sujet: Communiqué : Les écologistes sont prêt·es !
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Communiqué : Les écologistes sont prêt·es !

#Municipales2020

Le 15 mars 2020 de nombreux électeurs et électrices ont fait confiance aux écologistes et ont exprimé leur souhait de voir les territoires engager les transitions énergétiques, sociales et démocratiques nécessaires pour faire face à l’urgence climatique.

Selon Maurice Morel, co-Secrétaire d’EELV Rhône-Alpes, “le succès des écologistes a été particulièrement fort dans notre région. La liste menée par Éric Piolle à Grenoble a recueilli 46,68 % des voix, démontrant ainsi la confiance qui s’est nouée entre les élu·es et les grenobloises et grenoblois, confirmant ainsi que les écologistes sont tout à fait à même de gouverner de grandes villes. Le souhait d’écologie s’est également particulièrement exprimé à Lyon dans la Métropole Lyonnaise ainsi que dans de nombreuses villes, comme Saint-Égrève, Aubenas ou Saint-Étienne. Dans certaines communes comme Saint-Germain-au-Mont-d’Or, Charnècles ou Saint-Barthélémy-Lestra, des maires écologistes sont en place depuis le 1er tour ; et des conseillers municipaux travaillent déjà, élus sur des listes de rassemblements, à Bourg-en-Bresse par exemple.”
Pour Monique Cosson, co-Secrétaire d’EÉLV Rhône-Alpes “La responsabilité des écologistes est aujourd’hui de confirmer ce succès le 28 juin, lors du second tour des municipales car nous n’avons plus le temps d’attendre. L’urgence climatique et sociale doit nous amener à transformer en profondeur notre société, dont les faiblesses n’ont jamais été aussi visibles que durant la crise que nous traversons. Nous appelons tous nos militant·es et sympathisant·es à faire campagne ; et les électeurs à choisir les projets de transitions écologique et sociale pour leur commune et agglomération.”
Ainsi les écologistes ont été moteurs de rassemblements larges autour d’un projet de justice environnementale et sociale, cela dès le premier tour à Grenoble ou lors du second tour comme à Lyon. EELV mènera des listes dans ces communes

  • Grenoble (38) : la liste “Grenoble en commun” avec Éric Piolle

  • Lyon (69) : les 9 listes d’arrondissements “Ensemble, l’écologie pour Lyon avec Grégory Doucet”

  • Métropole de Lyon : 12 listes de circonscriptions “Les écologistes et la gauche avec Bruno Bernard” 

  • Annecy (74) : la liste “Réveillons Annecy” avec François Astorg

  • Saint-Egrève (38) : la liste “Ensemble pour demain à Saint-Egrève” avec Laurent Amadieu

  • Oullins (69) : la liste “Le temps d’agir pour une vie humaine à Oullins” avec Jean-Charles Kohlhaas

  • Annonay (07) : la liste “Annonay Sociale Démocratique Écologiste”
avec Denis Neime

  • Vaulx-en-Velin (69) : la liste “Pour une ville écologique, solidaire et apaisée” avec Richard Marion

  • Craponne (69) : la liste “Craponne, Partageons l’avenir” avec Véronique Hartmann

  • Saint-Genis Laval (69) : la liste “Saint-Genis verte, solidaire et citoyenne” avec Éric Perez


Et nous aurons des candidats EELV dans des dizaines de villes à travers la région : (01) Belley, (07) Annonay, Montélimar, Romans-sur-Isère, Bourg-lès-Valence, Crest, Die, (38) Echirolles, Fontaine, Seyssinet-Pariset, Sassenage, Eybens, Crolles, Moirans, (42) Rive-de-Gier, Firminy, Saint-Etienne, (69) Villeurbanne, Venissieux, Bron, Meyzieu, Ecully, Givors, Francheville, St-Fons, Chassieu, Genay, Charly, Albigny-sur-Saône, Brindas, Condrieu, circonscriptions Portes du Sud et Rhône Amont, (73) Chambery…

Le 28 juin, les écologistes souhaitent pouvoir engager les transitions écologiques et sociales indispensables à la construction de territoires résilients et solidaires. Pour cela, il faut choisir le bulletin de l’écologie !

par LYFtv-LYon
le 3rd Juin 2020, 5:16 pm
 
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Sujet: 2e tour des municipales à Lyon : Denis BROLIQUIER rejoint le tandem Blanc/Collomb
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2e tour des municipales à Lyon : Denis BROLIQUIER rejoint le tandem Blanc/Collomb

#Municipales2020 #Lyon
Alors que a République en Marche a retiré l'investiture de Gérard Collomb qui a fait une alliance avec Les Républicains, l'ex-maire du 2ème arrondissement, qui représentait jusqu'ici une voix importante de l'opposition au sein du conseil municipal, choisit de le rejoindre pour le 2nd tour des élections municipales. C'est pour lui "le choix de la raison".
Communiqué :
 Denis BROLIQUIER rejoint la liste de rassemblement E Blanc- G Collomb.
« Une liste d’ouverture et de raison pour faire barrage à l’extrême gauche et à l’idéologie »
A la suite du premier tour des élections, à Lyon, les résultats ont placé les Verts en tête, loin devant les autres formations politique. C’est l’expression d’une aspiration nouvelle des électeurs lyonnais qu’il faut entendre même si on doit la replacer dans son contexte d’abstention record liée à la crise sanitaire.
Désormais, l’alliance annoncée des Verts avec la gauche et l’extrême gauche change la donne.
J’ai toujours fait le choix du centre, de la modération et de l’intérêt de Lyon et des Lyonnais. Fidèle à mes convictions, aujourd’hui, c’est l’intérêt de Lyon qui me préoccupe encore. C’est d’ailleurs autour de ces convictions que j’ai pu réunir une équipe indépendante, ouverte et libre pour le premier tour.
Aujourd’hui, nous n’imaginons pas que la France Insoumise et les partisans de la décroissance puissent parvenir aux commandes de Lyon et de la Métropole. L’écologie est un enjeu crucial qui ne doit pas être opposé à l’économie. Nous devons au contraire construire une croissance économique raisonnée pour générer les moyens de mieux répondre aux enjeux environnementaux. L’idéologie n’a jamais apporté de solutions durables.
C’est pour faire barrage à l’extrême gauche et à l’idéologie que je choisis de rejoindre la liste d’ouverture et de raison lancée par G Collomb et E Blanc. Si nous avons été concurrent en bien des occasions, aujourd’hui, nécessité fait loi pour assurer un avenir équilibré et durable à Lyon dans un contexte de crise économique majeure.
Denis BROLIQUIER
Maire du 2e arrondissement
Tête de liste Positivons LYON
Président des Centristes du Rhône
par Gilles Roman
le 1st Juin 2020, 5:25 pm
 
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Sujet: Les chroniques de l'Arrière cour : Gérard Collomb, le baron sombre !
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Les chroniques de l'Arrière cour : Gérard Collomb, le baron sombre !

Revenu à Lyon pour « faire barrage à Laurent Wauquiez », Gérard Collomb s’est finalement rallié au candidat LR pour la Métropole, François-Noël Buffet. 
Comme si tout était préférable aux yeux du baron de Lyon, que de laisser s’émanciper ses anciens dauphins et alliés. Malgré cette volte-face impressionnante, les écologistes restent les grands favoris pour décrocher la ville de Lyon et probablement sa Métropole. 
L’analyse de Raphaël Ruffier-Fossoul,
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Gzorar10
« À quel moment cela a-t-il déraillé, monsieur Collomb ? » Répondant à la question d’Elizabeth Martichoux sur LCI, Gérard Collomb a daté sans surprise le début de ses ennuis à son départ de Lyon pour la place Beauvau en mai 2017. « Quand je suis parti, je pensais que je pouvais confier à certains de mes amis la présidence de cette assemblée. Très vite, j’ai vu qu’ils prenaient leur indépendance et qu’ils suivaient une autre ligne politique que la mienne. Et donc, j’ai commencé à trouver que la trajectoire déviait et que la ville de Lyon qu’ils étaient en train de construire n’était pas celle dont je rêvais. » Il faut croire que Gérard Collomb rêve d’une ville qui laisse les mineurs isolés à la rue, puisque les premières anicroches avec son successeur à la Métropole, David Kimelfeld, se sont produites lorsque ce dernier a mis en œuvre une prise en charge de ces jeunes. « Sur les questions migratoires, j’avais dit voici quelques années qu’il n’y avait pas l’épaisseur d’un papier à cigarette entre Gérard Collomb et Laurent Wauquiez : je me suis fait engueuler par beaucoup d’élus proches de Collomb à l’époque et qui, aujourd’hui, réalisent enfin que j’avais raison », fulmine Olivier Brachet, l’un des plus farouches opposants de Gérard Collomb après avoir été son vice-président au logement et même son directeur de campagne lors du dernier mandat.

« Il ne faut pas que l'on nous mette des vélos partout »

Il est un des seuls à ne pas avoir été surpris par l’annonce du soutien de Gérard Collomb au candidat LR François-Noël Buffet. Depuis jeudi, les réseaux sociaux résonnent des annonces de démissions d’élus et d’adjoints proches de Gérard Collomb. « Je suis triste, je n’imaginais pas terminer mon mandat ainsi, mais je suis résolue : impossible de continuer à travailler en commun avec Gérard Collomb-Yann Cucherat dans ces conditions… », poste l’adjointe Thérèse Rabatel en annonçant sa démission, concomitante à celle de trois collègues. « J’assiste avec une profonde tristesse à l’effondrement des valeurs de Gérard Collomb », souligne dans un communiqué son ancien premier adjoint Jean-Louis Touraine, député LREM. « C’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique », ajoute Georges Képénékian, qui fut pourtant un ami proche et a cru jusqu’au bout la réconciliation possible. « Collomb vient de dire pour justifier l’alliance avec LR : “Il ne faut pas que l’on nous mette des vélos partout”… c’est délirant. Et c’est quoi le problème avec le vélo ? Je suis effondré », s’étrangle l’élu du 7e Romain Blachier, jusque-là fidèle à Gérard Collomb.
Même parmi ceux qui avaient perdu leurs illusions à propos de leur ancien « camarade », le choc a parfois été rude. « Quand Georges Képénékian raconte sa sidération devant sa télévision au moment de l’annonce, il est sincère », abonde Jean-Jack Queyranne, ancien président de la Région. « Tous les “collombistes” de ma génération sont atterrés. C’est tout un tas de combats avec Collomb qui s’effondrent, avec ce que cela signifiait d’engagements. » Lui est convaincu que le rapprochement entre Laurent Wauquiez et Gérard Collomb s’est opéré l’été avant les régionales de 2015, sur son dos : « On m’a même dit qu’il y a eu une rencontre entre eux, sous le patronage d’un grand industriel lyonnais. Je n’en sais rien, je n’ai pas de preuve, mais il est certain que leur alliance s’est dessinée à ce moment-là. Président sortant, j’avais le soutien de toutes les fédérations PS de la Région, sauf celle de Lyon, qui a refusé de financer la campagne et a fait sortir – sur les ordres de Collomb – 15 candidats de mes listes. David Kimelfeld, qui était premier secrétaire et proche de Collomb à l’époque, avait même interdit aux militants de distribuer nos tracts. J’ai été contraint de ne faire campagne à Lyon qu’avec les radicaux et mes colistiers, et pourtant, à la grande surprise de Gérard Collomb, nous avons réalisé un excellent score à Lyon : 49%, alors qu’il croit toujours au “pradélisme” municipal et que la ville est au centre-droit. »
Quant au « grand industriel », on devine facilement qu’il pense à Olivier Ginon, patron de GL events, dont on connaît la proximité avec un Gérard Collomb qui lui a permis d’instaurer un monopole de fait sur les événements d’affaires majeurs de l’agglomération, bien qu’il ait été le grand financeur de Charles Millon puis de Laurent Wauquiez. Ceci dit, même Jean-Jack Queyranne n’imaginait pas un ralliement public de Gérard Collomb au candidat de Laurent Wauquiez.

Revenu à Lyon pour faire "barrage à Wauquiez"

L’ironie de l’histoire, c’est qu’il y a 18 mois à peine, Gérard Collomb avait justifié son départ du ministère de l’Intérieur et son retour à Lyon au nom d’un « péril Wauquiez » contre lequel il aurait incarné le seul rempart possible. Encore et toujours le thème du « front républicain » contre « la droite extrême », socle de la victoire de Gérard Collomb en 2001 et qu’il a usé, jusqu’à la corde, lors de tous les scrutins suivants, toujours prompt à dénoncer la moindre accointance avec la droite dite « dure ». C’était l’époque tout de même pas si lointaine où il twittait : « Laurent Wauquiez incarne une droite dure, radicale, clivante. Bien loin de l’héritage de Jacques Barrot à qui il a succédé. » Une époque où ses proches houspillaient les journalistes qui peinaient à croire que la « droite Wauquiez » représente une quelconque « menace » dans une ville qui s’est largement déportée sur la gauche, à l’image de la plupart des grandes agglomérations. Une époque où il aurait été difficile de prévoir qu’au final, c’est Gérard Collomb lui-même qui lui ferait la courte échelle.

« On n’avait encore jamais vu un ministre de l’Intérieur tirer à boulets rouges sur son propre bilan »

Nous serions tenté d’y voir le moment précis où tout a « déraillé ». Quand, à la stupéfaction générale, le numéro 2 du gouvernement, le plus ancien soutien du président, annonce son départ d’une manière précipitée et pour tout dire incompréhensible. Même à Lyon, le sentiment général semble être que l’on n’abandonne pas de la sorte une fonction aussi éminente. Il faut dire que l’on n’avait encore jamais vu un ministre de l’Intérieur tirer à boulets rouges sur son propre bilan au moment de partir, dressant un terrible portrait des « quartiers populaires » « aujourd’hui, c’est la loi du plus fort qui s’impose, celle des narcotrafiquants, des islamistes radicaux qui ont pris la place de la République ». Durant ses 18 mois place Beauvau, l’ancien et futur maire de Lyon n’avait pourtant jamais donné l’impression d’une telle urgence de la situation sécuritaire dans le pays, consacrant l’essentiel de ses déplacements… à sa ville, où les Lyonnais ont pu le revoir tous les week-ends, comme s’il n’y avait rien de plus urgent en France que le forum des associations du 6e arrondissement. À tel point que, lorsque l’ouragan Irma a ravagé Saint-Martin et Saint-Barthélemy, le cardinal Barbarin s’était agacé de voir le ministre de l’Intérieur au premier rang du traditionnel « vœu des échevins » à la basilique de Fourvière, plutôt que dans les Caraïbes pour « apporter du réconfort à des populations qui souffrent tant », ce qui était, précisa-t-il cinglant, « votre devoir et notre choix ».

« Gérard Collomb dit souvent : “je l’ai fait”, “je l’ai façonné”, “il me doit tout” »

Le retour à Lyon ressemble avant tout à un acte de panique, en raison d’une situation politique locale qui commence à lui échapper. Or, contrairement à ce qu’il peut prétendre, au moment où il décide de rentrer à Lyon, sa majorité n’est nullement menacée. Ses successeurs à Lyon (Georges Képénékian) et à la Métropole (David Kimelfeld) font plutôt consensus parmi des élus qui apprécient de se voir confier davantage de responsabilités. Les milieux économiques autant que culturels se félicitent de ce renouvellement dans la continuité. Et s’il avait annoncé à cette époque son retrait au profit des successeurs qu’il avait lui-même choisis, il est assez probable que les deux auraient obtenu l’assurance de leur réélection dès le premier tour des municipales et des métropolitaines.
Mais Gérard Collomb n’avait aucune envie de s’effacer et ne supportait pas la prise d’autonomie de ses anciens dauphins. Comme toujours, il considère que les élus de sa majorité lui doivent tout et ne sont rien sans lui, faisant au passage bien peu de cas de leurs parcours respectifs. « Gérard Collomb dit souvent : “je l’ai fait”, “je l’ai façonné”, “il me doit tout” », confiait ainsi David Kimelfeld, avant même d’officialiser sa « rupture », dans le documentaire De Gérard à Monsieur Collomb, itinéraire d’un baron (lien ci-dessous). « Je suis toujours un peu surpris de ces propos, parce que je n’étais pas en train de tourner autour de lui pour avoir un emploi. J’ai sans doute appris la politique avec lui, cela me sert beaucoup aujourd’hui, mais c’est un champ restreint qui se limite à la politique. »

« Tu te fourvoies »

Parmi les rares socialistes restés fidèles à Gérard Collomb et présents à la fameuse conférence de presse annonçant le rapprochement avec la droite, Franck Lévy veut croire que « cette histoire est plus psychologique que rationnelle » du côté des ex-dauphins émancipés : « Ils disaient que le problème, c’était Gérard Collomb, mais même quand il se retire, cela ne suffit toujours pas », soupire-t-il. Selon la version officielle, Gérard Collomb aurait donc tendu la main aux deux hommes qui lui auraient « claqué la porte au nez ». Une version qui a du mal à convaincre, tout comme le choix de cette alliance « contre nature », ainsi qu’il a pu le constater sur sa propre page Facebook où l’on ne trouve que difficilement, parmi ses « amis », des commentaires qui l’approuvent ou au moins la comprennent. À l’inverse d’un flot de « non, pas toi », de « mais comment ? », de « Remember 1998 », de « tu te fourvoies »…
Selon l’entourage de David Kimelfeld, la réalité est bien différente. Celui à qui LREM envisage de confier l’investiture que le parti a immédiatement retirée au maire de Lyon, n’aurait pas fermé la porte à des discussions. En réalité, il n’a eu aucune nouvelle de Gérard Collomb jusqu’à ce qu’il découvre, selon des déclarations de ce dernier sur le site de France 3, qu’ils étaient proches d’un accord. Rendre publiques des discussions avant même qu’elles aient eu lieu, cela revient, en politique, à s’assurer de leur échec. Gérard Collomb a-t-il seulement envisagé de se désister en faveur de son ancien dauphin, qui l’a nettement devancé au premier tour du scrutin métropolitain ? Lorsque nous avons posé cette question à la sortie de la conférence de presse, c’est Roland Bernard, l’ami fidèle de Gérard Collomb, qui s’est chargé de répondre… d’un tonitruant éclat de rire. Collomb et Kimelfeld avaient pourtant en commun d’avoir revendiqué l’étiquette LREM. Et l’addition de leurs deux scores aurait fait d’eux les grands favoris du second tour à la Métropole. Mais les divisions et la haine ont été plus fortes.

« Gérard Collomb aime bien les romances »

Gérard Collomb s’y est pris tout autrement pour négocier son rapprochement avec la droite, multipliant les échanges discrets avant leur officialisation. Selon sa version, c’est lui qui a spontanément renoncé à la présidence. « Gérard Collomb aime bien les romances », sourit François-Noël Buffet lorsqu’on lui rapporte ce propos. « Contrairement à ce que dit Collomb, il n’est pas arrivé en donnant les clés », assure Jean-Jack Queyranne. « Il y a eu une double pression : à droite, pour dire qu’ils ne voulaient pas de Collomb, et sans doute à gauche, par ceux pour qui l’accession d’Étienne Blanc à la mairie de Lyon marquait le triomphe de Charles Millon dont il était l’ancien bras droit. Cela a forcé Collomb et Blanc à se mettre en retrait au profit de Buffet à la Métropole et de Yann Cucherat à la Ville. »

Collomb veut continuer à jouer un rôle

Gérard Collomb a-t-il vraiment renoncé, cependant ? La lassitude manifeste des électeurs au premier tour, qui l’ont relégué (avec 15,7%) à une humiliante quatrième place, a sans doute fini de le convaincre qu’il devrait jouer un peu plus profil bas au deuxième tour… pour mieux revenir au troisième, celui où les nouveaux élus métropolitains éliront le président de la Métropole. Il a le droit d’y penser. Car Gérard Collomb n’a jamais annoncé son retrait ; bien au contraire, il a expliqué, en marge de la conférence de presse, qu’il entendait bien occuper à l’avenir un rôle dans l’exécutif et faire en sorte que « Yann Cucherat et François-Noël Buffet restent dans la bonne trajectoire ». « J’ai beaucoup de qualités mais le pouvoir, c’est quelque chose que je ne partage pas », nous répond François-Noël Buffet. Au risque de lui être désagréable, l’analyse électorale rend très peu probable son accession effective à la présidence de la Métropole. Candidat pour la quatrième fois à ce poste, le sénateur et ancien maire d’Oullins risque bien d’être à nouveau le dindon de la farce. Comme en 2001, lorsque, le jour du scrutin, il avait la certitude de disposer d’une majorité mais que la défaillance dans l’isoloir d’une partie des élus de droite et du centre avait finalement ouvert un boulevard à Gérard Collomb. Certains y avaient vu l’œuvre des réseaux francs-maçons, qui ont sans doute été des facilitateurs mais dont on fantasme souvent l’influence et surtout l’unité. Cette fois, Jean-Jack Queyranne est convaincu qu’ils ont « joué un rôle » dans le rapprochement de François-Noël Buffet et Gérard Collomb. Pourtant, certaines figures de la maçonnerie lyonnaise sont aujourd’hui trop en opposition avec Gérard Collomb pour laisser penser que les « frères » se rallieront comme un seul homme. Il est en revanche probable que François-Noël Buffet aura une fois encore du mal à faire le plein à droite, alors que de nombreux élus se sont étranglés à l’ouverture des discussions avec Gérard Collomb, leur ennemi d’hier, et n’attendent qu’une occasion pour se débarrasser d’un sénateur respecté parmi ses pairs mais qui n’a pas impressionné par sa détermination à mener campagne.

Le renfort de Collomb pourrait ne pas suffire

Le principal problème de François-Noël Buffet est ailleurs, cependant : les résultats du premier tour ne lui sont clairement pas favorables, comme on peut le voir dans les scénarios de projections réalisés par L’Arrière-Cour.
Alors certes, il est pratiquement impossible de savoir comment se comporteront les électeurs dans un contexte économique et sanitaire qui bouscule bien des certitudes. Peut-être seront-ils sensibles au discours très « pro-business » développé par le tandem constitué de l’agrégé Collomb et de l’avocat Buffet, qui cumulent ensemble plus de 150 ans de mandats électifs. Peut-être au contraire seront-ils convaincus que le modèle de développement de la métropole a besoin d’être réinventé, et que le président sortant David Kimelfeld ou l’écologiste Bruno Bernard, tous deux anciens chefs d’entreprise, seront mieux à même d’y parvenir. C’est une nouvelle campagne qui commence, avec quatre semaines de possibles rebondissements, et aucun observateur ne se risque à une analyse définitive. Le scénario le plus probable n’en reste pas moins une confirmation au second tour des tendances qui se sont dégagées au premier. Si elles sont renforcées, alors l’alliance des écologistes et de la gauche l’emportera non seulement à Lyon, où ils sont d’ores et déjà les grands favoris, mais aussi à la Métropole où ils prendraient ainsi la tête – et de loin – de la plus importante collectivité qu’ils aient jamais dirigée en France. 
En l’absence d’une telle vague, il se pourrait bien qu’aucune majorité ne se dégage et que l’on ait besoin d’un profil rassembleur. David Kimelfeld semble avoir naturellement quelques arguments dans ce cadre. Mais on le parierait : Gérard Collomb est convaincu qu’il en aurait tout autant. 
Raphaël Ruffier-Fossoul
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par Gilles Roman
le 1st Juin 2020, 8:27 am
 
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Sujet: Lyon, les écologistes lancent leur campagne pour le 2ème tour
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Lyon, les écologistes lancent leur campagne pour le 2ème tour

#Municipales2020 #Lyon #EELV
LA CAMPAGNE DES ÉCOLOGISTES
Avec Grégory Doucet et Bruno Bernard 
Cette semaine, le gouvernement a tranché : le second tour des élections municipales aura lieu le 28 juin. Cette période de 30 jours qui s'ouvre sera marquée par la crise de la COVID 19 et implique de repenser nos façons de faire, de se ré-inventer.
La semaine a également été marquée par l'alliance des listes de Gérard Collomb et des Républicains. Face à celles et ceux qui n’ont pour autre ambition que la conservation du pouvoir, il est temps d’ouvrir une nouvelle ère ambitieuse pour notre ville et notre Métropole, une nouvelle ère à la hauteur des enjeux historiques à venir.
Car au delà de la campagne, le monde d’après nous attend. Le bien-vivre est au cœur du projet que nous portons, nous pouvons bâtir ensemble une Métropole et une ville de Lyon respirables, apaisées, socialement justes et adaptées aux défis de demain ! 
Nous avons toutes les solutions en main pour agir, maintenant.
Nous ferons une campagne exemplaire, scrupuleuse des règles sanitaires. Elle sera avant tout digitale. Nous n'oublierons pour autant pas le terrain. Nous ré-inventerons une campagne électorale qui soutiendra également le monde culturel, nous ferons appel à des artistes de rue qui ont vu leurs dates s'annuler les unes à la suite des autres en raison de la crise sanitaire. Nous investirons dans des visuels de rue esthétiques et imposants, pour éviter tout attroupement tout en étant visibles de loin.
Nous défendons l'idée que notre capacité à faire campagne autrement détermine notre capacité à gouverner autrement, demain, avec l'écologie comme boussole.
A très vite !
Être assesseuse ou assesseur le 28 juin
Vous êtes disponible pour être assesseuse ou assesseur le 28 juin prochain ? Nous pouvons transmettre vos informations suivantes :
- Nom / prénom / date de naissance ;
- Email ;
- Adresse et numéro de téléphone ;
- Bureau de vote.
Vous pouvez le faire en vous rapprochant de la tête de liste écologiste de votre arrondissement ou de votre circonscription ou bien directement via le lien ci-dessous (pour Lyon) :
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Grzogo10
Gregory Doucet réagit à la fusion LR/LREM
Beaucoup de réaction de stupeur ou d'étonnement sur les réseaux sociaux suite à l'annonce de l'alliance entre Gérard Collomb et la droite dure. 
Grégory Doucet a déclaré :
"Les lyonnaises et les lyonnais ont affiché le 15 mars une forte envie de changement écologique pour leur ville. Plus que jamais nous avons le choix le 28 juin entre un projet écologique, humaniste et ambitieux ou un projet du passé qui n'a pour seule ambition que de s'opposer au nôtre. Tournons la page et engageons Lyon dans le XXIe siècle. Prenons notre part dans la grande Histoire en amorçant la transition qui adaptera notre belle ville aux crises et défis à venir."
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Bruno_10
Accord Collomb/LR à Lyon : "une coalition anti-climat"
Suite à l'accord entre Gérard Collomb et à la droite à Lyon, les têtes de listes écologistes dénoncent une "coalition anti-climat et sans projet politique". C'est en ces termes que Bruno Bernard, Candidat à la présidence de la Métropole de Lyon s'est exprimé :
"Les écologistes travaillent désormais à rassembler toutes celles et ceux qui se retrouvent dans un projet écologique et solidaire. Il est temps d’ouvrir une nouvelle ère pour Lyon et sa Métropole à la hauteur des enjeux historiques qui nous attendent."
par LYFtv-LYon
le 10th Mars 2020, 2:38 am
 
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Sujet: Logement : la métropole de Lyon attractive... Mais pour qui ?
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Logement : la métropole de Lyon attractive... Mais pour qui ?

#Municipales2020 - Une enquête de l'Arrière Cour :

Dans la métropole lyonnaise, que Gérard Collomb voulait «attractive», les prix de l’immobilier explosent et les moins aisés doivent renoncer au centre-ville. Une tendance qui pourrait remettre en question la survie même du modèle métropolitain. Une enquête d’Élie Guckert, illustrée par le talentueux auteur lyonnais Jibé. 

Pourra-t-on encore se loger dans le Grand Lyon dans un futur proche sans se ruiner ? Les records battus par l’agglomération lyonnaise en 2019 ont mis la question au cœur des débats des élections métropolitaines et municipales. Selon l’observatoire des loyers publié par LocService, le prix pour une surface moyenne de 48m² a augmenté de 4,20 % à Lyon, pour atteindre 719 €. La ville se plaçait également sur la première place du classement de la tension locative, à égalité avec Bordeaux, et devant Paris.
L’inflation immobilière est un phénomène qui touche les grandes métropoles mondiales depuis déjà longtemps. L’agglomération lyonnaise, l’une des pionnières de la métropolisation en France, en subit les premiers effets. La barre symbolique des 10.000 € le m² vient ainsi d’être franchie à la Croix-Rousse, avec un bien de 9,24 m² vendu à 95 000€, soit 10 280€ le m². « Je ne veux pas être le président des 10 000€ le m² à Lyon », avait pourtant réaffirmé David Kimelfeld, actuel président de la métropole et candidat à sa propre succession.
« On est sur quelque chose d’anecdotique, c’est un bien en particulier, dans une situation particulière », tente de relativiser Michel Le Faou, actuel vice-président Urbanisme et renouvellement urbain, Habitat et Cadre de vie et référent logement pour les campagnes de David Kimelfed à la métropole et de George Képénékian à la mairie. « Mais on ne prend pas ça à la légère ».
Pour Guillaume Faburel, professeur à l’Institut d’urbanisme de l’université Lyon-2 et auteur du livre Les métropoles barbares (Le passager clandestin, 2019), ce seuil représente bien plus qu’une anecdote : « Le franchissement de la barre des 10 000 €, à La Croix-Rousse comme au niveau national, devrait servir de signal d’alerte », prévient-il.

Des habitants repoussés vers la périphérie

Des anecdotes, certains habitants historiques de Lyon en ont d’ailleurs beaucoup à raconter. « J’étais propriétaire d’un appartement rue Paul-Bert », raconte Marie-France Antona, 67 ans, militante au sein du Comité d’habitants et de commerçants du quartier Moncey. « Je l’ai vendu voici trois ans avant de partir vivre en Corse. Quand je suis revenue, il y a trois mois, son prix avait doublé », passant de 3 000 à 6 000 € le m². À son retour de l’Île de Beauté, la retraitée n’a pas pu trouver une location dans le quartier. « C’est beaucoup trop cher ». Après avoir vécu pendant 40 ans dans le 3e, elle a dû se rabattre sur un autre quartier, dans un logement plus petit que celui dont elle disposait avant son départ.
Même son de cloche chez Alix, 30 ans, intermittente du spectacle et fondatrice du collectif La Guillotière n’est pas à vendre. En plus de 10 ans à « la Guill’ », elle a déjà dû quitter deux appartements, en 2014 puis en 2017, à chaque fois en raison d’une démolition programmée des immeubles, jugés trop vieux. Et elle se prépare à devoir déménager une fois de plus. « Mon proprio veut vendre », rit-elle nerveusement. « Parce que les prix sont montés en flèche et qu’il va réaliser une belle opération financière. En ce moment je regarde les annonces à la Guillotière, parce que je ne veux pas quitter le quartier, mais ça devient très compliqué. »
Marie-France donne aussi l’exemple d’une habitante du quartier Moncey qui vit depuis de nombreuses années dans un appartement de 90 m² qu’elle a la chance de ne payer que 400 €, tarif devenu fort rare. « Mais la métropole a vendu son immeuble à Grand Lyon Habitat, qui fait tout pour qu’elle s’en aille », dénonce Marie-France. Objectif de l’organisme : pouvoir réaligner le loyer sur les prix actuels du marché. « En échange, ils lui proposent des logements à Vaulx-en-Velin ou à Vénissieux », déplore-t-elle.
« Lyon et son agglomération sont bien attractives », résume Olivier Brachet, qui avait démissionné de son poste de vice-président au logement à la métropole en 2015 en raison justement de ses désaccords de fond avec Gérard Collomb sur ce sujet. Mais le résultat, c’est que cela attire les plus riches, ce qui fait monter les prix. Pour Collomb, c’est la preuve que ça va bien.  Mais en fait, on assiste au final à un appauvrissement de la petite classe moyenne, progressivement renvoyée en périphérie. »

Le « grand remplacement » ?

Pour les militantes de la Guillotière et du quartier Moncey, c’est bien une stratégie de remplacement de population qui est à l’œuvre : attirer les hauts revenus, et chasser les autres. « Moi j’appelle ça du grand remplacement ! », ose même Marie-France, dans une version en miroir de la théorie de l’auteur d’extrême droite Renaud Camus. « Quand je vais chez mon amie du quartier Moncey, je ne croise plus le même genre de personne qu’avant dans l’ascenseur », remarque-t-elle. « L’école Painlevé était auparavant constituée de 96 à 99 % d’enfants issus de l’immigration. Aujourd’hui, c’est une école branchée pour bobos, totalement caricaturale. »
Une « gentrification » déjà pointée par l’INSEE, dans une étude de 2016 qui, en citant entre autre l’exemple de la Guillotière, évoquait une proportion de cadres en augmentation « spectaculaire ». Le résultat, selon l’organisme, de grands aménagements lancés dans les années 1970.
Le phénomène ne date donc pas d’hier. « Mais avec la métropolisation, le rythme de croissance du prix au m² est dorénavant bien plus rapide », assure Guillaume Faburel. « Et les mutations sociologiques qui l’accompagne s’opèrent à une vitesse sans précédent. »
« Les élus dénoncent l’insalubrité pour détruire les immeubles avant de les transformer en trucs modernes et chers, mais en même temps on constate un laisser-aller total côté entretien et rénovation », déplore Alix. « Depuis 2016, la Guill’ compte plus de cadres que d’ouvriers. Cela se voit dans le bâti, mais aussi depuis deux ou trois ans dans les types de commerce. Dans mon quartier je découvre des nouveaux concept-stores tous les jours. Ils avaient même ouvert un bar à corn-flakes ! ». Alors que, selon elle, les petits artisans disparaissent, poussés dehors par des baux commerciaux qui n’échappent pas non plus à l’inflation immobilière.
Marie-France et Alix, attachées à l’identité de leurs quartiers, se demandent si elles auront longtemps envie de rester dans une métropole à ce point remodelée. L’auteur des Métropoles barbares discerne d’ailleurs « un désamour croissant pour la Métropole. Les « key workers », ceux dont la métropole a encore besoin et qui mettent 35 minutes pour aller bosser le matin, sont aujourd’hui poussés à l’éloignement. D’autres groupes sociaux pourtant bien dotés et qui pourraient trouver chaussure à leur pied décident de s’en aller aussi. C’est un manque à gagner pour les services, les équipements et les commerces centraux dans les métropoles. »
« On observe un reflux de l’idée intercommunale », confirme Olivier Brachet. Pour l’ancien vice-président au logement, « il faut d’urgence se reposer la question de pourquoi on fait la métropole, et si c’est un avantage ou un inconvénient. »

Construire plus ou « ralentir » la métropole ?

L’ensemble des rivaux de Gérard Collomb aux élections municipales et métropolitaines, tout en reconnaissant qu’il a mené une politique « ambitieuse » sur le logement social, dénoncent aujourd’hui sa volonté politique d’attractivité à tout prix. « Quand on met en avant l’attractivité de la ville, il faut aussi l’accompagner », tacle Michel Le Faou, affirmant que cet accompagnement n’a pu commencer qu’avec le mandat de David Kimelfeld. Ce dernier a lancé un Plan d’urgence pour l’accès au logement au printemps dernier et a également augmenté le budget alloué au logement. Ce budget atteint actuellement 40 millions. Michel Le Faou parle de le faire monter jusqu’à 70 millions, « afin de financer le logement conventionné et l’Office foncier solidaire ».
Mis en place en septembre dernier, l’Office foncier solidaire doit permettre à la métropole de proposer des propriétés en dissociant le prix du foncier, pris en charge par la collectivité, du prix du bâti, pris en charge par l’acheteur. L’objectif : produire chaque année 950 logements 20 à 30 % moins chers qu’au prix du marché. « Nous n’avons pas à rougir de ce que nous avons fait », affirme Michel Le Faou. « Nous sommes en phase avec nos objectifs et nous avons amorcé le rattrapage nécessaire. Nous sommes même passés de 17 % de logement sociaux dans la ville de Lyon au début du mandat à quasiment 21,6 % aujourd’hui », affirme Michel Le Faou.
Des dispositifs qui sont validés sur le fond par les référents logement des équipes de campagne que nous avons interrogées. « Mais tout ça aurait dû être fait il y a dix ans ! », soupire Stéphane Guilland, tête de liste dans le 8e pour Bleu Blanc Lyon. Tout en prenant bien soin de rappeler son identité « libérale de droite », le porte-parole d’Étienne Blanc assure : « L’Office foncier solidaire, j’en parlais moi-même dès 2015, et je le faisais en prenant exemple sur Martine Aubry, qui venait alors de lancer l’idée à Lille. »
« Nathalie Perrin-Gilbert l’avait proposé dès 2014 », affirme également Laurent Bosetti, tête de liste pour Lyon en Commun dans le 7e. « C’est une bonne chose que Kimelfeld l’ait enfin mis en place. Mais nous souhaitons y allouer un budget plus important que les 4 millions actuels pour rattraper le retard. » Son camp, à l’unisson des Verts et des socialistes, entend aussi mettre en place l’encadrement des loyers, comme le permet la loi Alur depuis 2014.
« Mais ça n’enlève rien au fait qu’il faut proposer un contre-modèle métropolitain, donc une révision du Plan local d’urbanisme et d’habitat (PLU-H) », ajoute Laurent Bosetti. « C’est ce qui nous différencie de l’exécutif sortant et des autres listes de gauche qui ont adopté ce modèle et qui ne le remettent pas en question. » On parle ainsi de « ralentir la métropole », « d’opérer un rattrapage de la qualité de vie » et d’arrêter de « courir après la croissance démographique », le PLU-H prévoyant d’accueillir 150 000 habitants supplémentaires d’ici 2030. Sans quoi les « correctifs » mis en place par David Kimelfeld n’auraient aucun effet.
Chez les Verts, on estime aussi que la métropole est déjà suffisamment attractive et qu’il faut arrêter de construire à tout-va. « Ce que nous proposons, c’est de collaborer avec d’autres villes en Auvergne-Rhône-Alpes, notamment Saint-Étienne où se trouvent beaucoup de logements vacants avec un prix du m² très faible et peu d’emploi », avance Luc Voiturier, tête de liste dans le 7e pour Maintenant Lyon. « On pourrait redynamiser ce type d’agglomération en tissant des partenariats économiques et développer aussi l’emploi dans les villes autour de Lyon. »
Irréaliste pour Stéphane Guilland : « Les 150 000 personnes supplémentaires d’ici 2030 prévues par le PLU-H vont venir à Lyon, qu’on le veuille ou non ! Il faut refaire de la maîtrise foncière, de la préemption, de l’achat et arrêter de brader le patrimoine des Lyonnais. La collectivité doit faire de la régulation, or jusqu’ici elle a joué le rôle d’accélérateur. »
Enfin, chez les socialistes, on estime aussi que la remise en cause du modèle de croissance n’est pas un positionnement sérieux. « On dénombre 60 000 demandeurs de logement dans la métropole », rappelle André Gachet, tête de liste dans le 1er arrondissement pour La Gauche unie. « Donc il faut bien booster la production, mais dans le bon sens et aux bons endroits, tout en maîtrisant les loyers de l’autre côté. C’est une évidence et une question de bon sens. On peut accueillir plus sans jamais exclure ! Toute la question est là. L’encadrement des loyers et la construction de logements adaptés ne font pas de mal à l’attractivité de la ville, au contraire. »
L’équipe de Gérard Collomb n’a pas répondu à nos sollicitations. L’ex-ministre de l’Intérieur, jouant sur sa réputation de grand bâtisseur, avait annoncé vouloir augmenter la production de logement social de 20 % pour répondre à la demande et à l’inflation des loyers. Le Rassemblement national n’a finalement jamais répondu à nos questions.

D'autres exemples en Europe

Pour Guillaume Faburel, « d’un point de vue statistique on peut résoudre la crise du logement en un claquement de doigts ! On compte autant de demandeurs de logements que de logements vacants aujourd’hui. On peut les réquisitionner, on peut encadrer les loyers… Il faut simplement imposer des règles, quitte à refroidir quelques ardeurs financières et spéculatives. »
Certaines grandes métropoles européennes dirigées par des élus de gauche ont déjà réagi. La ville de Berlin, où les prix ont doublé en dix ans, a par exemple décidé l’été dernier de geler ses loyers pour une durée de cinq ans. Barcelone, qui subissait de plein fouet l’inflation immobilière causée par la prolifération des Airbnb, a fait plier la plateforme en la menaçant de sanctions financières, en faisant fermer des milliers de locations sans licence touristique et en gelant l’attribution de ces dernières. La maire a également mis en place une brigade chargée de chasser les fraudeurs, comme le propose David Kimelfeld à Lyon. Enfin, à Paris comme à Lille, le plafonnement des loyers a déjà été mis en œuvre et va de nouveau être appliqué cette année. Anne Hidalgo, candidate à sa propre succession dans la capitale, qui a le m² le plus cher de France, a annoncé vouloir investir pas moins de 20 milliards pour racheter des immeubles et les remettre en location 20 % moins chers.
En 2019, la rapporteuse spéciale de l’ONU sur le logement convenable, Leilani Farha, a lancé le mouvement The Shift (« le tournant »), réunissant entre autres les maires de Barcelone et de Berlin, pour permettre aux grandes métropoles de s’unir et d’échanger leurs stratégies contre la hausse des prix du logement. En juin dernier, les organisateurs du Festival international du logement social ont lancé « L’appel de Lyon ». Le texte – signé entre autres par le maire adjoint de Paris chargé du logement, Ian Brossat, ainsi que par les maires de Barcelone, Lille et ou Nantes – demandait à l’UE de s’emparer du sujet en créant notamment un « fonds européen d’investissement spécifique au logement social et abordable pour soutenir et accompagner les investissements locaux et nationaux ».
Dans le documentaire d’Arte Push – Chassés des centre-villes, Leilani Farha, s’interroge : « La classe moyenne n’a plus les moyens de vivre en ville et de fournir les services nécessaires au fonctionnement de la ville. Je ne veux pas abuser du mot crise, mais ça y ressemble bien. Qui va vivre dans les villes ? A qui sont-elles destinées ? » Les élections municipales et métropolitaines diront peut-être si des réponses peuvent être trouvées à l’échelle lyonnaise.

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mais elles ont pourtant de la valeur. Laquelle ? 
C’est à vous d’en décider
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par LYFtv-Paris
le 28th Février 2020, 3:25 pm
 
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Sujet: La Documentation Française publie : "Municipales : quels enjeux démocratiques ?"
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La Documentation Française publie : "Municipales : quels enjeux démocratiques ?"

#Municipales2020 #LaboutiqueLYFtv #librairie #Politique  Commander en ligne
Les élections municipales, qui se dérouleront les 15 et 22 mars prochains, sont l’occasion de nous interroger sur les modes de fonctionnement de la démocratie locale. Cet ouvrage rédigé par Rémi Lefebvre, politologue, spécialiste des collectivités territoriales, propose un regard original à rebours des analyses convenues. En s’appuyant sur une solide documentation, l’auteur ouvre le débat sur des points clés de l’organisation de la vie municipale.
Les communes sont-elles encore des aires privilégiées d’expression et de participation des citoyens, de proximité avec les élus ? Qui sont les élus locaux aujourd’hui ? Leur profil a-t-il évolué ? Pourquoi observe-t-on une crise des vocations ? L’intercommunalité a-t-elle bousculé cette démocratie locale ? Comment s’insère les dispositifs de démocratie participative ?
Si la municipalité rime avec la proximité, aussi bien dans la prise de décision que de l’accès aux élus, elle n’est guère marquée du sceau de la simplicité. Aussi cet ouvrage fait-il la lumière sur les nombreux changements intervenus depuis les années 2000.  
Au sommaire :
-          Chapitre I : Quelle démocratie s’organise autour du maire ?
-          Chapitre II : Qui sont les élus municipaux ?
-          Chapitre III : Y a-t-il de la place pour des alternatives politiques au niveau local ?
-          Chapitre IV : Pourquoi l’intercommunalité ne s’est-elle pas démocratisée ?
-          Chapitre V : La démocratie participative transforme-t-elle le gouvernement local ?
-          Chapitre VI : Pourquoi l’abstention progresse-t-elle aussi au niveau municipal ?
L’auteur, Rémi Lefebvre est professeur de science politique à l’université de Lille 2 et à Science-Po Lille, chercheur au centre d’études et de recherches administratives (CERAPS). Il travaille sur la démocratie locale et participative ainsi que sur les partis politiques. 
Municipales : quels enjeux démocratiques ? | N°67
Collection Doc ’en Poche | Place Au Débat
La Documentation française
200 pages | 7,90 €
par LYFtv-LYon
le 25th Février 2020, 12:20 pm
 
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Sujet: Campagne des municipales : A Lyon Denis Broliquier propose de "détruire" Perrache !
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Campagne des municipales : A Lyon Denis Broliquier propose de "détruire" Perrache !

#Municipales2020 #Communiqué
"Tout le monde en a rêvé. Nous, on propose de le faire : détruire le Centre d'Echanges de Perrache et enterrer une très grande partie du trafic automobile en coeur de Lyon ! 
C'est un projet au service des Lyonnais et de de toute la  Métropole. En redissant le coeur de Lyon, on améliore la qualité de l'environnement :  moins de circulation donc moins de pollution et de bruit. 
METAMORPHOSE permettra de gagner 44ha d'espace public, d'aménager enfin une traversée cohérente et sécurisée de Lyon en vélo, de prolonger la ViaRhôna de 6 km, de planter des cenrtaines d'arbres et se reconnecter à 6 km de rives du Rhône dans 4 communes. 
METAMORPHOSE, c'est un projet réaliste, réalisable dans les 10 ans, finançable et durable pour l'ensemble de la Métropole. 
Avec notamment le déploiement des transports en commun, METAMORHOSE est un axe majeur de notre dispositif alternatif à l'Anneaux des Sciences"
Denis BROLIQUIER, 
Cnadidat à la Mairie de Lyon et à la Métropole



Tag municipales2020 sur LYFtvNews Metamo10Le projet de Denis Broliquier (et des centristes) est présenté comme une alternative à l'"Anneau des sciences", projet de bouclage du périphérique défendu uniquement par Gérard Collomb. Baptisé "métamorphose", il propose 
- La décentralisation de Lyon par la création de hub mobilité/travail autour des 35 gares de la Métropole 
- Le développement des transports en commun et la création de lignes d’aérotram et de navettes fluviales 
- La mise en place d’un péage de transit pour dissuader les véhicules hors Métropole, notamment le fret, de traverser Lyon 
- Le développement du co-voiturage 
Avec des projets à échéance beaucoup plus rapide que l’Anneau des sciences 
- Et des budgets moindres et plus diversifiés 
- Notre dispositif alternatif servira plus de Grands Lyonnais que le seul Anneau des sciences 
- Libérer 8 ha en presqu’île pour réaménager durablement l’espace public 
- Recréer une vraie perspectives depuis Victor Hugo jusqu’à la gare 
- La place Carnot agrandie de ¼ : 11 00 m2 de respiration urbaine 
- Plantation de 150 arbres entre Rhône et Saône! 
- 40 000 m2 nouveaux dédiés à l’habitation, à l’activité et au stationnement résident 
- Faciliter et sécuriser les déplacements piétons, vélo, trottinettes. 
- En surface : Gare – TCL et tramway 
- Niveau - 1 : Métro, gare routière (cars nationaux et internationaux), parkings, co-voiturage 
- Amarrer un nouveau mode de transport innovant : une ligne d’aérotram 
- Le quai Perrache redevient une voie urbaine de 2x2 voies. Principe de réalité : les véhicules qui passent, passeront encore, moins nombreux du fait du dispositif décrit ci-dessus, mais probablement encore 50 à 80 000 véhicules, 50 000 dans le meilleur des cas, c'est à dire le flux de l'A450 : une autoroute. 
- Il ne s'agit en aucune manière d'une voirie supplémentaire mais du déplacement et une réduction de la voie actuelle en surface pour la faire cheminer en souterrain, puis dans une zone déjà très routière qui n'est pas un centre-ville. 
- Ce déplacement permet de libérer 6 km de rive du Rhône de l'essentiel du trafic automobile actuel. 
- Une sortie est prévue rive gauche entre Perrache et Gerland, soulageant les trafics du pont Galliéni et de l'avenue Berthelot. 
- La voie rejoint le virage de l'avenue Tony Garnier / Chambaud de la Bruyère (2,8 km depuis Perrache), puis la jonction au périphérique L. Bonnevay avant de poursuivre au Sud pour s'infléchir et rejoindre l'A450. 
Des variantes seront étudiées. Pour gérer durablement le trafic incompressible vers le centre et le sud de Lyon sans pénaliser l’activité économique et la vie quotidienne des Grands Lyonnais. Cette nouvelle voie souterraine permettra de 
- détourner les flux, sans le coût de l'Anneau Des Sciences 
- traiter les pollutions et améliorer la qualité de l'air 
- préserver et créer de nouvelles zones nature 
- 2 hectares sur Perrache Carnot 
- 6 ha (sans compter la pointe presqu'île) Lyon ViaRhôna du sud des voies SNCF jusqu'à Confluence 
- 36 ha du sud de Confluence à Pierre Bénite avec parc Soit 44 hectares d’espaces publics reconquis pour améliorer l’environnement et les mobilités. 
- C’est 2 fois le parc de Gerland (20 ha) et presque la moitié du Parc Tête d'or (105ha) 
- Tous les parcs, de Pierre-Bénite au Parc de la Feyssine, sont alors reliés en coulée verte continue. 
- La création du pont attendu au sud de Lyon 
- Aménager la ViaRhôna (itinéraire cyclable de Léman à la Méditerranée) sur 6km sécurisés et végétalisés en continu pour améliorer la traversée de Lyon jusqu’à Pierre Bénite Sud jusqu'à la jonction du tronçon de la Région Auvergne Rhône-Alpes par la rive droite du Rhône 
- Permettre à 4 communes de retrouver un accès direct au fleuve : Lyon (2km), La Mulatière (800m), Oullins (600m), Pierre Bénite (+2 km) 
- Une liaison apaisée entre Oullins et Gerland peut être envisagée avec la disparition du nœud routier 
- Une amélioration de l’environnement de l’équipement métropolitain qu’est le Musée des Confluences. 
- Relier directement Gorges de Loup à la Presqu’île en vélo, trottinettes, à pieds ou transports en commun… par un tunnel « modes doux » 
- Aménager un parcours cyclable aménagé et végétalisé continu pour traverser toute la ville. 
- Diminuer drastiquement la pollution de l’air et du bruit 
- Embellir l’environnement en retrouvant de belles perspectives aérées et végétalisées EST-OUEST et SUD-NORD 
- Faciliter et sécuriser les cheminements. 
700 à 900 Millions d'euros pour un projet qui va : 
- Résoudre définitivement plusieurs points très noirs -
 Assurer des jonctions routières nécessaires mais moins polluantes 
-Permettre de reconquérir 44 ha d’espace public 
- Faire la part belle aux modes doux 
par LYFtv-Politique
le 21st Février 2020, 7:36 pm
 
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Sujet: Candidate à la Mairie de Lyon, Nathalie Perrin-Gilbert présente la liste de son fief du 1er arrondissement
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Candidate à la Mairie de Lyon, Nathalie Perrin-Gilbert présente la liste de son fief du 1er arrondissement

#municipales2020
Liste Lyon en commun
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Photo_10

NOS CANDIDATS
pour le 1er arrondissement de Lyon

Suite à la conférence de presse de ce jour, veuillez trouver ci-après la liste présentée au suffrage pour Lyon en Commun dans le 1er arrondissement de Lyon :
1- Nathalie PERRIN-GILBERT - candidate à la Mairie de Lyon
48 ans, Maire du 1er arrondissement
2- Bertrand PINOTEAU
53 ans, Ingénieur dans le secteur des transports
3- Malika HADDAD-GROSJEAN - appelée à être maire d'arrondissement en cas de victoire au 2nd tour
49 ans, Juriste spécialisée en droit de la non-discrimination
4- David SOUVESTRE
39 ans, Chargé de mission climat-biodiversité, militant LGBTI
5- Laurence BOFFET - tête de liste sur la circo. métropolitaine Lyon-Centre
47 ans, Ingénieure en gestion industrielle, conseillère du 1er arrondissement
6- Raphaël NAKACHE
30 ans, Professeur de Lettres
7- Cristèle MACHON-LOISY
53 ans, Directrice artistique
8- Samuel HEVIN
45 ans, Technicien en coopérative de produits agricoles locaux
9- Christine BOLZE
60 ans, Consultante en arts et culture
10- Frank BROUSSAS
47 ans, Directeur de production artistique
11- Anne CHARMASSON-CREUS
66 ans, Bibliothécaire retraitée
12- Max DEMICHEL
67 ans, Enseignant retraité
13- Françoise BRESSAT
74 ans, Enseignante retraitée
14- Elliott AUBIN
26 ans, Chef de projet, Adjoint au Maire du 1er arrondissement


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par LYFtv-Economie
le 13th Février 2020, 4:18 pm
 
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Sujet: Nouveau hacking à l'Hôtel de Ville de Paris
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Nouveau hacking à l'Hôtel de Ville de Paris

#Municipales2020 #HackingParis
Le Hacking de l'Hôtel 
de Ville 2020 est annoncé 
le 6 mars 2020 
De 9h à 18h à l'Hôtel de Ville (4[size=11]ème) [/size]
Anne Hidalgo, Maire de Paris, confiera les clefs de l'Hôtel de Ville le 6 mars prochain aux acteurs de l'innovation pour la 6ème édition du Hacking de l'Hôtel de Ville, événement initié par la Ville de Paris et Paris&Co, l'agence de développement économique et d'innovation de Paris et de la métropole.
Le temps d'une journée, startups et professionnels de l'innovation, français comme étrangers, s'empareront une fois encore de l'Hôtel de Ville, jusqu'à son emblématique salle du Conseil de Paris et sa salle des Fêtes. Le Hacking permettra aux startups, grands groupes, experts, organismes d'accompagnement, institutions, investisseurs et acheteurs de la Ville de Paris de se rencontrer, construire, partager. A la clef : de nouvelles idées et opportunités d'affaires. 
Plus de 1 500 startupers participeront cette année aux 4 000 rendez-vous organisés lors du plus grand MeetUp de France.
Dans le cadre du DemoSpace startups, chercheurs, artistes, PME et grands groupes investiront les salons pour faire découvrir des innovations qui auront un impact sur la société de demain. Au programme, des solutions visuelles, expérimentales et sensorielles touchant le secteur des industries créatives, mais aussi de la mobilité, du développement durable et de l'alimentation.
Le Hacking de l'Hôtel de Ville est co-organisé par la Mairie de Paris et Paris&Co, et soutenu par Elior Group, la Métropole du Grand Paris, Orange, Pôle Emploi et Startway,
Pendant la journée, il sera possible de suivre l'événement sur les réseaux sociaux grâce à un hashtag dédié : #HackingParis
LES TEMPS FORTS DE LA JOURNÉE
9h00 - 9h15 : Lancement officiel de l'événement par Pierre-Henri Deballon, président du Conseil d'Administration de Paris&Co
9h30 -18h :
Ouverture de l'ensemble des séquences du Hacking :
-          les rendez-vous du StartUp MeetUp ;
-          le DemoSpace ;
-          les Ateliers et Tables Rondes.
9h30 - 16h30 : 2 ateliers et 5 tables rondes pour saisir les enjeux d'actualité et les grandes tendances de l'écosystème de l'innovation : développement à l'international, futur du secteur des industries culturelles et créatives, modèles de durabilité ou de l'inclusion du numérique dans les métiers de demain. (programme complet ici). 
11h -12 h : Rencontres privées entre Paris&Co et une délégation d'ambassadeurs en association avec, la Délégation Générale aux Relations Internationales
18h : Clôture du StartUp MeetUp
19h00 : Fermeture des portes
par Gilles Roman
le 11th Février 2020, 1:57 pm
 
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Sujet: Métropole de Lyon : pour l'Arrière cour "David Kimelfeld peut encore y croire"
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Métropole de Lyon : pour l'Arrière cour "David Kimelfeld peut encore y croire"

#Municipales2020
Métropole de Lyon : 
pourquoi David Kimelfeld peut encore y croire
Malmené dans les sondages, David Kimelfeld paraissait pourtant le mieux placé en début de campagne pour capitaliser sur l’aspiration majoritaire des électeurs à tourner la page Gérard Collomb. Il mise sur un réseau d’élus sortants sans pareil, et un projet mûrement construit, pour revenir dans la course durant le « money time ». Pendant une heure, il a accepté de répondre aux questions de L’Arrière-Cour pour le deuxième long format vidéo de notre série sur les élections métropolitaines des 15 et 22 mars prochains.
Il y a six mois encore, David Kimelfeld faisait figure d’incontournable. Aujourd’hui, il serait presque devenu l’infréquentable. « Il n’a pas d’espace politique », conclut froidement le candidat écologiste à la Métropole, Bruno Bernard, qui n’imagine pas pour l’instant s’allier avec lui. « Pas d’alliance avec des représentants de LREM, officiels ou officieux », prévient de son côté Renaud Payre, celui de la Gauche unie (PS, PC, PRG, Génération.s, Place publique). Maire du 4e arrondissement et président en poste de la Métropole, David Kimelfeld n’imagine pourtant aucune autre alliance qu’avec eux deux. Gérard Collomb a beau continuer à « tendre la main, même si nous commençons à avoir des crampes », comme le confie un de ses proches collaborateurs, son ancien dauphin ne la saisira pas. Il y a désormais « trop de lignes de fractures » entre eux. Mais la grande alliance qu’il imagine « du centre droit aux écologistes et à la gauche » peine à prendre forme.
Les premiers meetings avaient pourtant fait naître beaucoup d’espoir dans le camp Kimelfeld. L’apéro-meeting de l’école Émile-Cohl en octobre, trois jours après la désignation officielle de Gérard Collomb comme candidat officiel de LREM, avait impressionné en rassemblant un bon millier de personnes, et un aréopage impressionnant d’élus et de collaborateurs d’élus décidés à tourner la page Gérard Collomb. Les sondages qui se suivent et se ressemblent depuis ont un peu douché l’enthousiasme : Gérard Collomb et Bruno Bernard font la course en tête pour le scrutin métropolitain, tandis que lui se dispute la 3e place avec le candidat LR François-Noël Buffet.
Entretien à retrouver ici :

« Contrairement à Collomb, je ne suis pas fasciné par les entreprises, je les connais »

La tentation est grande de proclamer que la messe est dite et que la bataille finale se jouera entre les écologistes et Gérard Collomb. David Kimelfeld a pourtant encore quelques bonnes raisons d’y croire. Il n’a pas tout à fait tort de penser que les électeurs commencent à peine à s’intéresser réellement au scrutin, et que les dernières semaines de la campagne peuvent l’aider à combler son déficit de notoriété. « Il y a un concurrent qui est très connu, celui qui a passé toute sa vie à faire de la politique, Gérard Collomb. Je fais partie de ceux qui ont eu une carrière, diverse et variée » tacle-t-il, rappelant qu’il a commencé comme infirmier, avant de créer une entreprise de transport. Il fait donc le pari que la présentation prochaine de son programme fera la différence, car il est sans doute celui qui a consacré le plus de temps à la préparation de ses propositions, profitant pleinement de l’expertise des services de son administration. Il devrait faire la part belle aux questions sociales, et annonce notamment que toute nouvelle mesure devra faire l’objet avant son adoption d’une évaluation « de son impact sur les 10% les plus fragiles de l’agglomération ». Il mettra aussi en avant le développement économique de la métropole, rappelant ses états de service en la matière : « Contrairement à Collomb, je ne suis pas fasciné par les entreprises, je les connais ». Un discours qu’il aura l’occasion de marteler le 21 février, quand il tentera d’obtenir la résiliation du contrat « scandaleux » du Rhônexpress, la navette qui relie Lyon à son aéroport, et qui fait « peser tous les risques à la collectivité » (À écouter à 42’50 de l’entretien). Un vrai point de divergence avec Gérard Collomb qui propose une « médiation » pour ménager les intérêts de Vinci, opérateur du Rhônexpress.

« Le scénario du « 3e homme »

L’autre motif d’espoir réside pour lui dans le mode de scrutin. Pour la première fois, les électeurs de la métropole éliront directement leurs représentants dans cette instance, le même jour qu’ils éliront leurs conseils municipaux. Et il paraît bien hasardeux de s’aventurer au moindre pronostic sur l’effet que cela pourra avoir. Complexité supplémentaire, le mode de scrutin choisi pour la métropole est un scrutin à trois tours, sur le modèle de celui en vigueur pour l’élection des maires de Paris, Lyon et Marseille. La métropole a ainsi été découpée en 14 circonscriptions. Dans chacune d’elle, il y aura deux tours. Seules les listes qui obtiendront 10% au premier tour pourront se maintenir au 2e, pour lequel des alliances seront naturellement possibles. Celui qui arrivera en tête du 2e obtiendra d’office la moitié des représentants de la circonscription, l’autre moitié étant répartie à la proportionnelle. Pour être élu président de la Métropole, il ne faut donc pas forcément obtenir le meilleur score sur l’ensemble de la métropole, mais l’emporter dans suffisamment de circonscriptions. Et sans doute faire preuve d’une grande capacité à rassembler, si aucune majorité claire ne se dégage.
Or David Kimelfeld a de bonnes raisons de penser qu’il aurait des atouts à faire valoir dans cet exercice, et qu’il a des chances de l’emporter là où sa notoriété est la plus forte, dans la circonscription qui regroupe la Croix-Rousse et la presqu’île de Lyon. S’il parvient à battre Gérard Collomb dans le centre-ville de Lyon, tout redeviendra sans doute possible pour lui. D’autant que le candidat soutenu par son ancien mentor pour la mairie de Lyon, Yann Cucherat, semble lui très mal embarqué, et son échec enverrait forcément un message de perte d’influence du maire sortant. Si la ville de Lyon basculait chez les écologistes – une hypothèse qui prend chaque jour de l’épaisseur – mais qu’aucune majorité claire ne se dégageait à la métropole, peut-on imaginer que Gérard Collomb en prenne la présidence ? Cela promettrait une cohabitation houleuse, et pourrait inciter les élus à chercher une troisième voie… « Il faut gagner à Lyon-centre, obtenir le plus d’élus possibles dans le reste de la ville et ensuite on verra », conclut Jacques Boucaud, collaborateur de David Kimelfeld, qui rappelle que son candidat présente sans doute les têtes de listes les plus établies dans leurs territoires, et ce un peu partout dans l’agglomération. David Kimelfeld bénéficie en effet du soutien de beaucoup d’élus sortants, fatigués par l’autoritarisme de Gérard Collomb. Quel poids électoral auront-ils réellement ? En cas de victoire, il est d’usage de les valoriser. Mais la dynamique électorale a souvent balayé les notabilités les mieux établies. Cette dynamique était sans doute du côté de David Kimelfeld en début de campagne. Elle ne semble plus l’être. Il lui reste quelques semaines pour la retrouver.
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par Gilles Roman
le 11th Février 2020, 1:00 pm
 
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Sujet: Les Editions de l'Atelier présentent : l'Accueil des migrants à Grande-Synthe
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Les Editions de l'Atelier présentent : l'Accueil des migrants à Grande-Synthe

#Municipales2020
Directeur de cabinet de Damien Carême à la mairie de Grande-Synthe de 2012 à 2019, Olivier Caremelle publie Par simple humanite, l’accueil des migrants à Grande-Synthe, un essai sur l’expérience, inédite en France, du camp humanitaire de La Linière, entre 2016 et 2017. 
Découvrez le récit d’un accueil sans précédent de migrants souhaitant rejoindre l’Angleterre. Un accueil décidé et assumé par un maire et son équipe, contre l’avis du préfet contraint finalement à donner son feu vert.
 
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Ir?t=lyonenfrance-21&language=fr_FR&l=li3&o=8&a=B082X1JRTG
 
Par simple humanite
L’accueil des migrants à Grande-Synthe
Olivier Caremelle
208 p. – 16 €
DISPONIBLE EN LIBRAIRIE 
DEPUIS LE 30 JANVIER 2020
 
Il est un peu plus de 23 heures, ce lundi 10 avril 2017. Olivier Caremelle, reçoit un coup de téléphone : « Le camp est en feu ! » C’est par cet événement tragique, raconté pour la première fois par l’un de ses principaux acteurs, que commence le récit de ce livre
 
L’auteur revient sur l’ensemble des événements qui ont entouré l’existence du camp humanitaire pouvant accueillir 2 800 personnes, de son ouverture jusqu’à sa destruction, et met ainsi en lumière ce qui n’est pas, comme on a coutume de le dire, une crise migratoire, mais bien plutôt une crise de l’accueil. Olivier Caremelle milite aujourd’hui pour que l’État assume un « premier accueil d’urgence » inconditionnel.
par Gilles Roman
le 4th Février 2020, 2:45 pm
 
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Sujet: Palmarès 2020 de l’Observatoire des villes vertes Angers, Nantes et Metz devant Amiens Lyon et Poitiers
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Palmarès 2020 de l’Observatoire des villes vertes Angers, Nantes et Metz devant Amiens Lyon et Poitiers

villes les plus vertes de France
Paris, le 4 février 2020 – L’Observatoire des villes vertes, à l’initiative de l’Unep – les Entreprises du Paysage – et d’Hortis – les responsables d’espaces nature en ville, publie les résultats de l’édition 2020 du Palmarès des villes vertes. Angers, Nantes et Metz sont à la tête du classement, grâce à un patrimoine vert important et à un volontarisme politique fort. Elles sont suivies de près par Amiens et Lyon. Cette 3e édition révèle que la préservation du patrimoine végétal urbain et son développement ont accédé au rang de priorités politiques pour la plupart des grandes villes du pays.
Tag municipales2020 sur LYFtvNews Palmar10
Les 5 grands enseignements de l’étude
1) L’investissement en faveur des espaces verts des 50 plus grandes villes de France est en légère hausse : les communes allouent en moyenne 1,3 % de leur budget total à la création de nouveaux espaces verts (autant qu’en 2017), et dépensent chaque année 76 € par habitant* - un budget en légère augmentation depuis 2017 (+1,50 €). Les villes du Sud tentent de rattraper leur retard, comme Marseille dont le projet est de se positionner en meilleure destination urbaine pour l’éco-tourisme grâce à ses grands espaces verts.
2) Les citoyens sont de plus en plus impliqués dans les processus de décisions pour créer la ville de leur choix : en 2020, la végétalisation gagne du terrain ! Les 3/4 des villes françaises décernent un « permis de végétaliser » afin de verdir les espaces urbains (trottoirs, façades végétales…). Pour rendre l’expérience durable avec son opération « Vert en ville », Tourcoing propose à ses habitants de végétaliser leurs murs en fournissant les plantes adaptées au milieu urbain. Cette action est réalisée avec l’appui du service Espaces Verts municipal.
3) La totalité des villes répondantes ont initié des actions en faveur de la protection de la biodiversité : recensement, mise en place de plan biodiversité, plan de gestion écologique des arbres, gestion différenciée, verdissement des PADD et des PLU… Les collectivités ont à cœur de protéger leur environnement. Lyon a d’ailleurs vu ses efforts récompensés en recevant le prix de Capitale de la Biodiversité 2019 !
4) Le patrimoine vert, un atout majeur que les villes ont su développer : depuis 2017, de nombreuses villes ont innové pour valoriser et développer leur patrimoine vert, à l’image de Nice qui a planté plus de 10 296 arbres. On note d’ailleurs une progression de 3 m² d’espaces verts supplémentaires par habitant en moyenne depuis 2017, pour atteindre 51 m².
5) L’entretien des espaces verts en ville repose de plus en plus sur des alternatives participatives et écologiques : mise en place en janvier 2017, la loi Labbé, qui proscrit l’usage des produits phytopharmaceutiques par les villes (sauf exceptions) a accéléré la transition vers une gestion et un entretien plus écologiques des espaces verts urbains. Les villes ont démontré leur capacité à s’adapter rapidement, comme Vitry-sur-Seine, récompensée par le label Terre Saine en 2019, en tant que collectivité territoriale pionnière et emblématique en termes de gestion sans pesticides des jardins, des espaces végétalisés et des infrastructures.
« Nous collectons et évaluons les données de plus de 25 grands indicateurs pour chaque ville : valorisation du patrimoine vert, protection de la biodiversité, actions de pédagogie autour du végétal, méthodes d’entretien respectueuses de l’environnement… Ce nouveau Palmarès a d’ailleurs révélé une diversité croissante des initiatives portées et des acteurs impliqués » explique Jean-Pierre Gueneau, Président d’Hortis. « Ce classement démontre une fois de plus que nos villes se mobilisent pour verdir le cadre de vie des Français, avec des initiatives exemplaires. »
* La masse salariale des services espaces verts est désormais prise en compte dans le calcul du budget
Les classements par catégorie : de l’investissement à la promotion
« La végétalisation des grandes et moyennes villes de France est devenue un enjeu économique, sanitaire et sociétal crucial pour nos territoires ! Or, à l’approche des élections municipales, nous souhaitons rappeler que les budgets consacrés aux espaces verts ne sont toujours pas à la hauteur de ces enjeux. » commente Laurent Bizot, Président de l’Unep.
Méthodologie
Les 50 plus grandes villes de France ont été interrogées via leur direction Espaces verts et leurs élus, d’août à octobre 2019. Plus de 1 500 données quantitatives et qualitatives ont été collectées, analysées selon 25 indicateurs et regroupées en 6 catégories : patrimoine vert, investissement en faveur du vert en ville, politique de préservation de la biodiversité, politique de promotion du patrimoine vert, gestion des déchets verts, dynamisme de la progression. Le cumul des points obtenus sur les différents critères détermine la note (sur 100) et le classement général au sein du Palmarès.
À propos de l’Observatoire des villes vertes : www.observatoirevillesvertes.fr  
L’Observatoire des villes vertes a pour objectif de développer la réflexion sur les perspectives de la ville verte en France et de promouvoir le foisonnement d’initiatives végétales en milieu urbain. Créé en 2014 par l’Unep - Les Entreprises du Paysage – et Hortis, organisation rassemblant les responsables d’espaces nature en ville, l’Observatoire des villes vertes propose des cartographies dynamiques qui recensent les projets remarquables en matière d’aménagement paysagers urbains, des focus sur les tendances de demain, ainsi qu’un « laboratoire » où se mêlent divers sondages et études sur le thème du végétal.
À propos de l’Union Nationale des Entreprises du Paysage
www.lesentreprisesdupaysage.fr
L’Unep est la première organisation professionnelle représentative des 29 550 entreprises du paysage reconnue par les pouvoirs publics. Ses missions consistent à défendre et promouvoir les intérêts de la profession, et à informer et aider ses adhérents (74 % d’entre eux ont moins de 10 salariés) dans leur vie d’entrepreneur. Son organisation en unions régionales lui permet d’entretenir des relations de proximité avec ses adhérents. Les engagements de service de l’Unep sont certifiés selon le référentiel Quali’OP depuis 2006 ; en 2014, l’Unep obtient le niveau confirmé de l’évaluation Afaq 26000 (RSE).
À propos d’Hortis : http://www.hortis.fr
Hortis regroupe les responsables d’espaces nature en ville de toute la France. L’objectif du réseau est de représenter et défendre les intérêts de la filière de l’horticulture, du paysage et de la nature en ville dans le secteur public. Hortis est également engagé pour la professionnalisation (échanges de bonnes pratiques, formations…) et pour la valorisation des expertises des directions des espaces verts.
CONTACTS PRESSE
Agence Hopscotch PR
par Gilles Roman
le 4th Février 2020, 1:36 pm
 
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Sujet: « Municipales 2020, le vélo tête de liste ».
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« Municipales 2020, le vélo tête de liste ».

#Municipales2020 

Le Club des villes et territoires cyclables 
flèche les actions à mener pour développer le vélo
Paris, le 4 février 2020 - Le Club des villes et territoires cyclables a organisé un petit-déjeuner presse ce matin, mardi 4 février : « Municipales 2020, le vélo tête de liste ». L'occasion pour les membres du Club, ainsi que ceux du Club des élus nationaux pour le vélo, d'échanger sur la place du vélo dans les collectivités locales, et de revenir sur l'adoption de la Loi d'orientation des mobilités, et ses implications pour les politiques cyclables.
Vous trouverez d'ailleurs en pièce-jointe des propositions de mesures qui doivent être prises pour mener une politique vélo communale ou inter-communale efficace :

En effet, alors que le vélo et mobilités actives sont des enjeux majeurs pour les élections municipales, le Club se proposer d'interpeller et d'accompagner les candidats et les futures nouvelles équipes municipales souhaitant faire de la place du vélo un élément central de leur programme et aller plus loin dans leur politique cyclables.
Le Club des villes et territoires cyclables, lancé par 10 villes en 1989, rassemble aujourd'hui plus de 2200 communes et 42 membres associés (associations, organismes...). Le Club travaille en lien avec les acteurs associatifs, industriels et économiques pour une vraie politique vélo nationale. Il a lancé et anime le Club des élus nationaux pour le vélo depuis 2012 qui rassemble aujourd'hui une centaine de sénateurs et députés de toutes tendances politiques. Il a initié la Plateforme du vélo et des mobilités actives en 2015 qui rassemble les acteurs de l'écosystème vélo (industriels, société de services, chercheurs, bureaux d'études, start up...).
par Gilles Roman
le 1st Février 2020, 1:49 pm
 
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Sujet: L'Arrière cour : L'accueil des mineurs isolés, point clé de la discorde Collomb Kimelfeld ?
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L'Arrière cour : L'accueil des mineurs isolés, point clé de la discorde Collomb Kimelfeld ?

#Municipales2020 #Lyon
Mineurs isolés : Collomb prêt à remettre les enfants à la rue 
C’est le sujet qui a provoqué la rupture entre Gérard Collomb et David Kimelfeld. Quand son successeur à la tête de la métropole a pris en main le dossier des mineurs isolés, le ministre de l’Intérieur y a vu une contestation de sa propre politique en matière d’immigration et le lui a vertement fait savoir. « Je suis président de la métropole, j’assume mes choix et je n’en changerai pas » lui a répondu David Kimelfeld. Naturellement, le sujet resurgit dans la campagne. Et pourrait faciliter le rapprochement des différentes listes de gauche au 2e tour.
« De tels propos sont à la fois mensongers, polémiques et infondés ». David Kimelfeld ne décolère pas après le nouvel esclandre de Gérard Collomb en marge de la cérémonie des voeux de la mairie du 4e, quand le maire de Lyon a déambulé longuement en tenant des propos catastrophistes sur l’évolution du quartier. Le sujet du litige concerne une nouvelle fois la question de l’accueil des mineurs isolés dans l’agglomération. La différence de vue fondamentale entre les deux hommes sur ce dossier est pour beaucoup dans leur rupture et le fait qu’ils se présentent aujourd’hui sur des listes concurrentes pour les élections métropolitaines des 15 et 22 mars prochain. Une nouvelle fois, Gérard Collomb s’est donc emporté sur le « laxisme » dont ferait preuve son successeur à la présidence du Grand Lyon, en prenant exemple sur le squat de l’ancien collège Maurice Scève, qui accueille un peu moins de 200 personnes, dont une cinquantaine se disent mineurs. Une nouvelle fois, il a répété que les actions en faveur de ces jeunes constitueraient un « appel d’air », propice à provoquer « un afflux migratoire considérable ». Et de lâcher : « Vous verrez la situation dans dix ans ! Vous verrez ce que sera devenue la douceur de vivre à la Croix-Rousse !»
Entre les deux hommes, ce n’est pas une simple divergence qui s’exprime ici, mais bien une ligne de rupture sur la définition qu’ils font de « l’humanisme lyonnais » et plus profondément du sens de leur engagement politique. Gérard Collomb n’a jamais été très porté sur les questions sociales, cela lui a été reproché à gauche dès les premières années après son élection en 2001. Sa conviction est que le rôle du politique est d’abord d’attirer des emplois et que le reste suivra par « ruissellement ». Au final, ses 20 années à la tête de la mairie de Lyon ont laissé un bilan relativement pauvre en matière d’innovation sociale, à l’exception notable du logement social, Gérard Collomb étant un des grands promoteurs des opérations de démolitions-reconstructions destinées à assurer une meilleure mixité dans l’agglomération. Pour le reste, sa politique se résume à l’expression familière : « J’ai déjà donné ». Gérard Collomb estime que sa ville est suffisamment « solidaire » déjà, pour aujourd’hui se permettre de repousser la misère du monde au-delà de ses frontières.

« Rien à envier à la droite la plus extrême »

Son ancien vice-président au logement, le fondateur de Forum Réfugiés Olivier Brachet, date ce revirement aux débuts de son troisième mandat, en 2014. C’est d’ailleurs ce qui l’avait amené à claquer la porte, en dénonçant un Gérard Collomb qui, sur ses sujets, n’aurait « rien à envier à la droite la plus extrême ». Nathalie Perrin-Gilbert, elle, juge bien naïfs ceux qui ont attendu autant pour réaliser « l’hypocrisie de l’humanisme à la lyonnaise dont parle tout le temps Gérard Collomb. Pour moi, il a oublié les fondamentaux de ce qui faisait son engagement en politique ». Candidate soutenue par la France Insoumise, la maire du 1er n’a jamais pardonné à son ancien mentor certaines décisions « autoritaires et arbitraires », et notamment le fait d’avoir coupé l’eau des fontaines publics du jardin des chartreux, en pleine vague de chaleur à l’été 2016, pour que les roms qui avaient trouvé refuge dans une rue adjacente ne puissent plus venir s’y abreuver.
Mais le sujet des mineurs isolés marque un vrai point de rupture entre Gérard Collomb et le terreau associatif et militant qui avait soutenu sa conquête du pouvoir 15 ans plus tôt. Arrivés sur le territoire sans proche pour les prendre en charge, ils relèvent de la protection de l’enfance. Et donc de la Métropole, le grand oeuvre politique de Gérard Collomb, puisqu’elle a récupéré les compétences du département en la matière. De quelques cas isolés, le nombre d’arrivées a commencé à exploser à partir de 2015, l’année de création de cette collectivité locale. Rien de très surprenant, lorsque l’on se souvient qu’un million de personnes ont traversé cette année la Méditerranée, provoquant une crise de l’accueil un peu partout en Europe. Rapidement, les services dédiés de la métropole ne parviennent plus à faire face, ne disposant tout simplement pas des moyens nécessaires. Les jeunes sont alors massivement rejetés à la rue. Lorsque David Kimelfeld arrive à la métropole, le 10 juillet 2017, en remplacement d’un Gérard Collomb devenu ministre de l’Intérieur, il découvre « une crise qui n’a pas du tout été gérée. Rien n’a été anticipé, aucun budget, aucun dispositif n’est prévu. On a donc pris du retard ». Son administration assurait pourtant jusque-là, contre toute évidence, qu’il n’y avait « pas de mineurs laissés à la rue », que les jeunes dehors étaient en réalité majeurs et relevaient donc des dispositifs d’urgence gérés par la préfecture… qui les refusaient, puisqu’ils étaient mineurs ! À l’automne 2018, Gérard Collomb ministre de l’Intérieur (https://www.facebook.com/watch/?v=363160020832842) continue de minimiser cette crise humanitaire en répondant à Hugo Clément de Kombini news qu’il « ne pense pas » qu’il y ait des mineurs isolés dans les rues de Paris, ou alors c’est qu’ils « refusent d’être pris en charge ».
Dès l’été 2017, la crise ne pouvait pourtant plus être ignorée, à Paris comme à Lyon, avec des centaines de jeunes qui errent en centre-ville et un squat géant qui se constitue à la gare de la Part-Dieu. Plusieurs associations s’émeuvent de voir au milieu de migrants de différentes origines, des dizaines d’adolescents manifestement très jeunes et totalement vulnérables. Des collectifs d’accueillants se mettent alors en place, portés notamment par des réseaux chrétiens, des militants de gauche, des habitants de la Croix-Rousse, des étudiants de Lyon 2, des habitants des Monts d’or… et beaucoup d’autres citoyens qui s’improvisent accueillants parce qu’ils ont été émus par un ado laissé dehors, dans l’attente de sa prise en charge.

« Sur ce sujet, il y a eu une amélioration, oui »

Si elle se sert politiquement du sujet pour ferrailler avec David Kimelfeld et Gérard Collomb, Nathalie Perrin-Gilbert fait partie des élus qui se mobilisent alors réellement sur ce sujet, libérant une salle de son arrondissement pour les associations, multipliant les courriers et SMS pour trouver des solutions individuelles au cas les plus dramatiques… Élu de gauche d’opposition à la Métropole, André Gachet (soutien aujourd’hui des listes de « la gauche unie » menées par Renaud Payre et Sandrine Runel) avait appelé dès 2015 à une « conférence de consensus » sur ce sujet. C’est finalement David Kimelfeld qui saisira perche en mai 2018. « Il a pris le dossier à bras le corps, y compris en me permettant moi, élu d’opposition, d’engager une démarche de concertation. On a abouti à 14 propositions six mois plus tard et la Métropole a lancé un appel à projet pour trouver des solutions, sur l’hébergement, mais aussi sur le social, le médical, l’accompagnement, scolaire… On n’est pas arrivé au bout de tout, mais quand même il s’est passé quelque chose » reconnaît-il. « On a un certain nombre de divergences, mais sur l’écoute, sur l’action sociale, ce qui a été fait ne l’aurait pas été si David Kimelfeld n’avait pas succédé à Gérard Collomb en cours de mandat » ajoute André Gachet. Pour l’instant, la « gauche unie » ne se prononce pas en faveur d’une alliance au 2e tour avec David Kimelfeld, jugé encore trop « LREM », mais on comprend que ce sujet pourrait faire pencher la balance. Il en va d’ailleurs de même du côté des écologistes : leur chef de file à la métropole, Bruno Bernard, tient toujours ses distances avec l’actuelle président de l’agglomération, mais reconnaît que « sur ce sujet, il y a eu une amélioration, oui ».
À droite, le propos du candidat investi par LR François-Noël Buffet est plus proche de celui de Gérard Collomb. Il estime en effet que David Kimelfeld « manque de fermeté », et qu’en la matière cela « crée toujours un appel d’air, car ce sont en réalité les réseaux qui orientent les migrants. » Comme sénateur, il s’enorgueillit d’avoir fait voter le fichier unique des mineurs étrangers au plan national, pour éviter que certains jeunes essaient de faire reconnaître leur minorité dans des départements différents. Une situation apparemment marginale, puisque Forum réfugiés assure qu’elle n’a été saisie d’aucun cas de « doublon » dans la métropole depuis que le fichier a été mis en oeuvre. Pour le reste, François Noël Buffet s’avère plus indulgent que Gérard Collomb avec David Kimelfeld, puisqu’il estime que « ce qui est fait à la métropole a l’air correct ».

Pas « d’appel d’air » constaté

Concrètement, c’est l’ONG Forum réfugiés qui s’est vue confiée depuis 2018 l’évaluation de minorités des jeunes. Une tache compliquée, car il n’existe aucune méthode totalement fiable pour définir un âge. Selon la loi, les mineurs étrangers doivent être mis immédiatement à l’abri pour une période de 5 jours, à la fin de laquelle les travailleurs sociaux évaluent son âge après avoir mené une série d’entretiens. Un cadre que l’ONG n’a pas toujours réussi à assurer, reconnaît son directeur Jean-François Ploquin« Mais la situation s’est nettement améliorée. Il n’y a plus d’évaluation faite en quelques heures. Et sur le dernier trimestre, nous sommes parvenus à ne laisser aucun jeune à la rue durant sa période d’évaluation. Alors que sur les 11 premiers mois de 2019, sur 900 jeunes que nous avons accueillis et évalués, 400 l’ont été sans hébergement, faute de place » assure-t-il. Cette sortie de crise a été permise selon lui par deux mouvements parallèles, d’une part « la création de places par la Métropole, qui a naturellement pris un peu de temps puisqu’ils ont du trouver les lieux, recruter des éducateurs… Et d’autre part, un flux des arrivées qui a été divisé par deux. Entre juin et octobre 2018, on était entre 130 et 170 jeunes qui arrivaient par mois. Sur la même période en 2019, nous sommes entre 50 et 85. »
S’il est difficile d’établir les raisons de ce reflux, il vient en tout cas contredire tout prétendu « appel d’air ». David Kimelfeld est même convaincu qu’il y a eu un effet inverse : « Je ne crois pas qu’un adolescent au fin fond de la Libye se dise "tiens c’est super ce qu’ils font, je vais venir à Lyon". Au contraire, dans la mesure où on encadre et on organise, on tape les filières clandestines et les marchands de sommeil. » Jean-François Ploquin lui donne raison : « C’est quand on ne maîtrise pas que les problèmes émergent. La réponse de la métropole doit simplement être à la hauteur du besoin ». Et de relever que Lyon s’est aussi inscrite dans le dispositif de solidarité nationale, qui a permis que 80 mineurs en 2019 aient été réorientés et pris en charge dans d’autres départements. 

« Pas un euro supplémentaire sur les dépenses sociales »

Les équipes de Gérard Collomb ne nous ont - pour l’instant - pas répondu sur la question des mineurs isolés. S’il est réélu, osera-t-il remettre en cause ce qui a été fait par son successeur et qui semble plutôt faire consensus aujourd’hui au sein de l’assemblée métropolitaine, alors que Gérard Collomb y avait vu une gabegie ? David Kimelfeld en est convaincu. « Si Gérard Collomb est réélu, il va repasser les mêmes consignes qu’il avait passées aux services en 2015 et 2016 : pas un euro supplémentaire sur les dépenses sociales dans cette métropole. Il l’a fait y compris d’ailleurs en exigeant des choses un peu ahurissantes puisque certaines dépenses ne dépendent pas de nous. Quand l’allocation du RSA augmente, ce n’est pas la métropole qui en décide, c’est l’État, donc il faut bien le prendre en compte… » Malgré les montants conséquents qui ont été débloqués, il « refuse de dire que cela coûte cher. C’est notre compétence, il faut l’exercer. Ou alors on renonce à ramasser les poubelles, à rénover les routes, à financer les transports en commun, parce que ça coûte cher… » Et de préciser : « Ce n’est pas parce que l’on met 35 millions d’euros pour les mineurs non accompagnés, sur un budget de 3,5 milliards, que l’on va dégrader l’attractivité de la métropole, que les entreprises ne voudront plus venir, que les commerces vont fermer… Cette vision apocalyptique de Gérard Collomb n’a aucun sens ».
Si la rupture entre Gérard Collomb et David Kimelfeld est intervenue aussi vite, et précisément sur ce dossier des mineurs isolés, c’est que le ministre de l’Intérieur avait immédiatement perçu les actions de son dauphin comme une remise en cause profonde de la politique qu’il mène alors au niveau national. Ministre d’État et numéro 2 du gouvernement, Gérard Collomb assume alors une politique répressive en matière d’immigration, qui suscite rapidement l’indignation quand il dénonce le « benchmarking » dont les migrants feraient preuve pour choisir leur destination, ou lorsqu’il se rend à Calais pour appeler les associations à « aller déployer leur savoir-faire ailleurs ». Plutôt que de montrer une quelconque solidarité avec l’Italie, qui voit alors exploser le nombre d’arrivées sur son territoire, il prend prétexte de la convention de Dublin pour renvoyer des migrants de l’autre côté de la frontière franco-italienne, y compris sur des cols de montagne. L’extrême-droite le félicite alors et Génération identitaire lui propose ironiquement son « aide » pour mener « cette politique de fermeté ». Finalement, le Gérard Collomb ministre semble raisonner comme le Gérard Collomb maire de Lyon, en pariant que l’opinion sera avec lui et que les indignations humanistes ne lui font au final pas une si mauvaise publicité… Les propos qu’il a tenus en marge des voeux du 4e semblent indiquer qu’il n’a pas changé de ligne. 
Raphaël Ruffier-Fossoul
pour L’Arrière-Cour
 

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