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4 résultats trouvés pour UNESCO

par LYFtv-Europe
le Sam 23 Mar 2024, 4:31 pm
 
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Monde - Actualité des organisations internationales

Sujet: Crises de l'eau : l'Unesco alerte sur les menaces à la paix mondiale
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Crises de l'eau : l'Unesco alerte sur les menaces à la paix mondiale

Le dernier Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau, rendu public par l'UNESCO au nom d'ONU-Eau, met en lumière une réalité préoccupante : les tensions liées à l'eau deviennent un catalyseur majeur des conflits à travers le monde. Pour préserver la paix, une coopération internationale renforcée et des accords transfrontaliers sont impératifs.
Dans un monde confronté à une crise hydrique croissante, l'UNESCO tire la sonnette d'alarme. 
Selon ce rapport, les risques de conflits locaux ou régionaux augmentent proportionnellement au stress hydrique. Audrey Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO, souligne l'urgence d'une action concertée pour préserver la paix mondiale.
Le président du Fonds international de développement agricole (FIDA) et président d'ONU-Eau, Alvaro Lario, souligne que la gestion durable et équitable de l'eau peut être une source de stabilité et de prospérité. Pourtant, la réalité actuelle est sombre : 2,2 milliards de personnes n'ont toujours pas accès à l'eau potable et 3,5 milliards manquent d'assainissement adéquat, loin des objectifs de développement durable des Nations Unies pour 2030.
Entre 2002 et 2021, plus de 1,4 milliard de personnes ont été touchées par des sécheresses, et en 2022, près de la moitié de la population mondiale a subi une grave pénurie d'eau. Le changement climatique aggrave cette situation, menaçant d'augmenter la fréquence et l'intensité des crises hydriques, avec des conséquences désastreuses pour la paix sociale.
Les filles et les femmes sont particulièrement vulnérables. 
Dans de nombreuses régions, elles passent plusieurs heures par jour à collecter de l'eau, compromettant leur accès à l'éducation et à l'emploi. Les pénuries d'eau entraînent également des migrations, augmentant la pression sur les ressources hydriques dans les zones d'accueil et alimentant les tensions sociales.
Les conflits liés à l'eau ne sont pas rares. Par exemple, dans le Sahel, la dégradation des zones humides a exacerbé les tensions, tandis que dans la région arabe, les conflits interétatiques ont des répercussions majeures sur l'approvisionnement en eau et la coopération régionale.
Face à cette situation, la coopération transfrontalière pour la gestion de l'eau apparaît comme un impératif. 
Les accords comme celui du bassin de la Save en Europe du Sud-Est ou la Commission du bassin du lac Tchad en Afrique démontrent l'importance cruciale de la coopération internationale dans la préservation de la paix.
En savoir plus :
L'UNESCO, Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, œuvre pour la paix et la sécurité en promouvant la coopération multilatérale dans les domaines de l'éducation, de la science, de la culture, de la communication et de l'information.
À propos d'ONU-Eau :
ONU-Eau est le mécanisme de coordination interinstitutions des Nations Unies pour toutes les questions liées à l'eau douce et à l'assainissement. Il représente 36 agences, fonds et programmes des Nations Unies et 47 organisations internationales travaillant ensemble pour résoudre les défis liés à l'eau à l'échelle mondiale.
par Gilles Roman
le Lun 25 Sep 2023, 1:58 pm
 
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Sujet: Patrimoine immatériel de l'Unesco : plongée numérique dans l'histoire
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Patrimoine immatériel de l'Unesco : plongée numérique dans l'histoire

La péninsule arabique est le berceau de certaines des plus anciennes civilisations et cultures de la planète. C'est aussi le tremplin pour un nouveau bond en avant en terme de documentation culturelle. Sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO) et grâce au financement du Royaume d’Arabie saoudite, une nouvelle plateforme technologique est utilisée pour cartographier les sites du monde arabe inscrits au patrimoine mondial de l’#Unesco
Cette plateforme de l’UNESCOPlongez dans le patrimoine – pourrait à terme être en mesure de connecter tous les sites culturels et patrimoniaux majeurs de la planète.
Avec les progrès rapides de l’Intelligence Artificielle et d’autres technologies, les experts en innovation numérique développent de nouvelles façons de protéger et de préserver l’histoire et la culture. Un projet puissant est en cours d’élaboration pour préserver le récit des civilisations anciennes et d’autres sites culturels importants pour le bénéfice de tous sur terre et pour les générations à venir.
Le public a eu droit à la première présentation de cette innovation dans l'enregistrement du patrimoine, depuis le début du projet pilote l'année dernière, lors de la 45ème session élargie du Comité du patrimoine mondial à Riyad. Alors, pourquoi est-ce important et pourquoi devrions-nous nous y intéresser ?
Vivre la culture et le patrimoine différemment
De plus en plus, la plateforme UNESCO Plongée dans le patrimoine offrira aux visiteurs la possibilité d'explorer de manière approfondie les sites du patrimoine mondial de l'UNESCO et de le faire de manière entièrement interactive en utilisant la réalité virtuelle et augmentée.
Avec des données entièrement ouvertes et accessibles à toute personne ou entreprise à travers  le monde, cela pourrait soutenir la croissance du tourisme numérique. Dans le monde d’aujourd’hui, le terme « tourisme numérique » fait référence à la multitude d’outils et de systèmes que nous pouvons utiliser pour réserver des voyages en ligne ; à l’avenir, cela pourrait signifier bien plus encore. Imaginez pouvoir entendre les images et les sons et même ressentir le toucher et les odeurs de différentes destinations et cultures loin de chez vous, sans le quitter. Cela a le potentiel de véritablement ouvrir et démocratiser les expériences culturelles et patrimoniales pour des milliards de personnes à travers le monde, enrichissant leurs connaissances et leur vie et nous aidant tous à être plus connectés.
A la recherche de la vérité et de l’exactitude sur Internet
Le plus grand enregistrement numérique dont nous disposons aujourd’hui sur la civilisation humaine existe sous la forme d’une collection de données et d’informations non structurées ou organisées et, à bien des égards, déformées et fragmentées, disponibles sur Internet. Utiliser la technologie pour centraliser et appliquer une rigueur académique, de recherche avec une approche scientifique appropriée aux sources de données peut nous permettre de nous réapproprier l’histoire humaine et de créer une source d’informations fiables et précises pour nous tous.
La culture et le patrimoine sont fragiles, souvent intangibles et en constante évolution. De nombreux éléments peuvent donc être facilement perdus et mal interprétés au fil du temps. Imaginez si aujourd’hui tout le monde avait la capacité d’entendre des langues anciennes reprendre vie ou d’interpréter des peintures rupestres d’il y a des milliers d’années avec une précision absolue. D’ici 1 000 ans, il est étonnant de penser à quel point les connaissances et les compétences dont nous disposons aujourd’hui peuvent être une source de connaissances ou d’inspiration pour ceux qui nous succéderont.
Soutenir le développement durable
La numérisation de notre culture et de notre patrimoine augmente également notre capacité à les protéger. Les processus de cartographie rigoureux que l’UNESCO mène aujourd’hui pour protéger notre patrimoine mondial peuvent être mieux rationalisés et mis en œuvre plus efficacement. Non seulement cela peut renforcer la capacité de l’UNESCO à agir plus rapidement pour sauvegarder les aspects uniques et précieux du patrimoine, mais aussi à être plus définitif dans ses choix.
Rien que cette année, l'UNESCO a étudié l'inscription de 50 nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial, qui comprend déjà 1 157 autres sites à travers le monde. Ces sites représentent à la fois des trésors du patrimoine culturel et naturel, et pourtant 56 sont répertoriés comme menacés.
La protection de ce patrimoine est un aspect essentiel d’un développement durable réussi, et ces données peuvent permettre aux efforts de sauvegarde d’être intégrés de manière plus transparente aux objectifs de développement durable de chaque pays.
D’ici quelques années, ce sont les aspects uniques de notre culture et de notre patrimoine qui seront ce dont on se souvient et dont on parle pour notre société d’aujourd'hui, et il est essentiel que nous jouions tous un rôle dans leur protection et leur célébration de toutes les manières possibles. Les technologies numériques offrent des possibilités passionnantes pour y parvenir et je crois qu’elles constituent une formidable opportunité pour l’humanité de préserver sa mémoire collective.
Pour de plus amples informations :
[url=https://whc.unesco.org/en/dive-into-heritage/#:~:text=Dive into Heritage is the,in the Arab States region-]https://whc.unesco.org/en/dive-into-heritage/#:~:text=Dive%20into%20Heritage%20is%20the,in%20the%20Arab%20States%20region-[/url]
par Gilles Roman
le Mer 24 Mai 2023, 3:00 pm
 
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Sujet: L’UNESCO désigne 18 nouveaux géoparcs mondiaux
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L’UNESCO désigne 18 nouveaux géoparcs mondiaux

Le Conseil exécutif de l’UNESCO a approuvé la désignation de 18 nouveaux géoparcs mondiaux, portant ainsi le nombre total de sites du Réseau mondial des géoparcs UNESCO à 195, répartis dans 48 pays. Deux États membres de l’UNESCO rejoignent le Réseau : la Nouvelle-Zélande et les Philippines.
Créé en 2015, le label géoparc mondial UNESCO reconnaît le patrimoine géologique dont la portée est internationale. Les géoparcs sont au service des communautés locales, ils allient la conservation de leur patrimoine géologique manifeste à la sensibilisation du public et à une approche durable du développement. Grâce à ces 18 nouvelles désignations, le Réseau mondial des géoparcs UNESCO compte désormais 195 membres et couvre une superficie totale de 486 709 kilomètres carrés, équivalente à deux fois celle du Royaume-Uni.
Les nouveaux géoparcs sont les suivants :
#Brésil : Géoparc mondial UNESCO de Caçapava
Pour les Guaranis, un peuple autochtone notamment présent au Brésil, ce géoparc est « le lieu aux confins de la jungle ». Il se situe dans l’État de Rio Grande do Sul, à l’extrême sud du Brésil. Son patrimoine géologique, composé de minerais et de marbres sulfurés, a été une ressource vitale pour le développement économique de la région. Les dépôts sédimentaires d’origine volcanique du bassin du Rio Camaquã représentent les vestiges les plus complets et les mieux exposés de la transition de l’Édiacarien au Cambrien (de -600 à -500 millions d’années) sur la plate‑forme sud‑américaine. La faune de l’Édiacarien est la plus ancienne forme de vie animale connue. Ces organismes marins à corps mou étaient proches d’espèces modernes telles que les méduses. Outre sa géodiversité, le géoparc abrite des espèces en danger, dont des cactacées, des broméliacées, des fleurs endémiques et des abeilles. Les zones arbustives et les prairies natives qui entourent les collines de roche nue assurent des moyens d’existence durable, fondés sur l’élevage familial de moutons et de chèvres. Les collines pittoresques du géoparc ont servi de fortifications militaires naturelles depuis le moyen-âge jusqu’aux temps modernes.
Brésil : Géoparc mondial UNESCO de Quarta Colônia
Ce géoparc se situe dans le sud du Brésil entre deux biomes, la pampa et la forêt atlantique. Son nom fait référence à la période durant laquelle la partie centrale de l’État de Rio Grande do Sul a été colonisée par les Italiens. Des milliers de colons européens ont placé leurs espoirs et leurs rêves dans cette « terre promise » qui borde une dense forêt subtropicale et s’étend entre les vallées transformées en failles profondes par le vaste réseau hydrographique irriguant les pentes de la chaîne de montagnes de la Serra Geral. On y trouve des villas de l’ère coloniale et des vestiges des établissements autochtones des quilombolas (afro‑descendants) remontant à plusieurs centaines d’années. Le géoparc est également riche de fossiles d’animaux et de végétaux datés de 230 millions d’années. Il recèle les restes des plus anciens dinosaures ayant vécu sur la planète, dont des fossiles du Trias d’une grande importance internationale.
#Grèce : Géoparc mondial UNESCO de la Lauréotique
Fameux pour l’abondance et la variété de ses spécimens minéralogiques, dont beaucoup ont été découverts pour la première fois sur le site, ce géoparc est connu dans le monde entier pour l’argent extrait de ses gisements de minerais sulfurés multimétalliques. Peuplée depuis l’Antiquité en raison des ressources géologiques de son sous-sol, la région compte aujourd’hui 25 102 habitants. Le géoparc mondial UNESCO de Lavreotiki accueille aussi le Monastère byzantin de Saint Paul l’Apôtre. Celui-ci perpétue la tradition du « monachisme orthodoxe » et la pratique des fresques murales, une technique traditionnelle utilisant des pigments naturels obtenus par broyage de la roche.
#Indonésie : Géoparc mondial UNESCO d’Ijen
Ce géoparc s’étend sur les régences de Banyuwangi et Bondowoso, dans la province de Java oriental. Sa situation stratégique entre le détroit et la mer en a fait un carrefour migratoire et commercial. Ijen est l’un des volcans les plus actifs d’une caldeira, à l’intérieur et sur le pourtour de laquelle se sont formés quelque 22 cônes pyroclastiques postcaldeira. Son lac de cratère est le plus acide qui existe sur Terre et le plus vaste de ce type. Sous l’action d’un phénomène rare, de fortes concentrations de soufre jaillissent du cratère actif avant de prendre feu au contact de l’atmosphère riche en oxygène ; la combustion des gaz produit une flamme d’un bleu électrique unique, qui n’est visible que de nuit. L’eau elle-même est acide du fait de son recyclage quand elle s’infiltre dans le cône sous-lacustre.
Indonésie : Géoparc mondial UNESCO de Maros Pangkep
Ce géoparc est situé le long du bras sud de l’île de Sulawesi sur le territoire des régences de Maros et Pangkep. Deux peuples autochtones, les Bugis et les Makassar, forment l’essentiel de la population locale. Le géoparc couvre une superficie de 5 077 kilomètres carrés, dont plus de la moitié (55,4 %) se trouve sous l’eau. Séparé du continent, le site du géoparc se compose d’un groupe de 39 îles. Cet archipel, situé dans le Triangle de corail, sert de centre de recherche pour la conservation des écosystèmes de récifs coralliens. Le géoparc est renommé pour ses spectaculaires karsts à tours et pour l’archipel corallien de Spermonde. La zone occupée par le géoparc est vieille de plus de 100 millions d’années ; elle porte des traces de formes de vie anciennes et abrite des espèces endémiques telles que le macaque nègre et les couscous de Célèbes qui vivent le long de la ligne Wallace (du nom d’Alfred Russel Wallace, qui parvint aux mêmes conclusions que son contemporain Charles Darwin au sujet de l’évolution), la profonde fosse marine qui sépare les îles de Bornéo et de Sulawesi. Les terres s’étendant à l’ouest reposent sur la plaque tectonique asiatique, et celles de l’est sur la plaque tectonique australienne, ce qui explique la diversité des espèces trouvées sur les îles situées à leur voisinage.
Indonésie : Géoparc mondial UNESCO de Merangin Jambi
Ce géoparc recèle les fossiles uniques dits de la « flore de Jambi », les seuls de ce type qui soient exposés aujourd’hui dans le monde. Ces fossiles se trouvent dans la partie centrale de l’île de Sumatra en Indonésie. La « flore de Jambi » se compose de plantes dont les empreintes fossiles apparaissent dans une formation rocheuse datant du Permien précoce (-296 millions d’années). Parmi elles figurent des mousses, des conifères primitifs et des fougères à graines, qui se reproduisent par dissémination de graines et non de spores. Le paysage du géoparc combine des terres basses côté est et des hauteurs côté ouest, le plus haut pic s’élevant jusqu’à une altitude de 2 900 mètres au-dessus du niveau de la mer sur le mont Masurai, qui s’est formé lors d’une gigantesque éruption voici 33 000 ans. Cette zone, habitée depuis l’ère préhistorique, est le territoire de différents groupes autochtones, dont la tribu des Orang Batin Lamo et le clan des Serampas. Le géoparc présente un paysage karstique qui remonte au Mésozoïque (‑252 à ‑66 millions d’années). Les grottes de karst contiennent des artefacts préhistoriques qui font l’objet d’un important projet de recherches archéologiques.
Indonésie : Géoparc mondial UNESCO de Raja Ampat
Le site de ce géoparc comprend quatre grandes îles et se distingue par la présence du plus ancien ensemble rocheux exposé du pays (Silurien-Dévonien datant de -443,8 à -358,9 millions d’années, soit à peu près un dixième de l’âge de la Terre). Sa caractéristique géologique la plus originale est un ensemble d’îles tropicales façonnées par l’élévation du niveau de la mer à l’ère quaternaire (entre -2,58 millions d’années et -11 700 ans) ; la karstification y a creusé de nombreuses grottes au-dessus et en dessous du niveau de la mer. Le karst est fait de calcaire, une roche tendre et poreuse qui se dissout dans l’eau. Au fil du temps, les infiltrations d’eaux pluviales ont lentement érodé la roche, créant ainsi ces cavités. Les amateurs de plongée viennent en grand nombre, attirés par la beauté des grottes sous-marines et par l’extraordinaire méga‑biodiversité marine. Ils peuvent y admirer des exemples d’art rupestre créés par des groupes humains de la préhistoire qui ont vécu dans cette région il y a plusieurs milliers d’années.
#Iran : Géoparc mondial UNESCO d’Aras
La rivière Aras marque la limite nord de ce géoparc, situé dans le nord-ouest de l’Iran, à l’extrémité méridionale de la chaîne du Petit Caucase, qui forme une barrière naturelle. Celle-ci a créé différents types de climat, ainsi qu’une riche diversité géologique et biologique ; elle relie aussi différentes cultures installées sur ses versants nord et sud. Le site a pour principale caractéristique géologique d’importance internationale des traces de l’extinction massive qui s’est produite il y a 252 millions d’années et marque la limite Permien-Trias, l’un des événements les plus importants de l’histoire de la Terre. Le géoparc abrite aussi des espèces animales en danger comme le tétras‑lyre du Caucase, le cerf élaphe, le bélier d’Arménie et le léopard du Caucase, qui peuplent ces aires protégées.
Iran : Géoparc mondial UNESCO de Tabas
Pour de nombreux chercheurs, cette portion de désert de 22 771 kilomètres carrés où se situe le géoparc, dans la partie nord-ouest de la province du Khorasan, est le « paradis géologique de l’Iran ». On peut en effet y suivre sans la moindre interruption l’évolution de la planète depuis les temps les plus reculés de son histoire, de -4,6 milliards d’années (Précambrien) jusqu’au Crétacé inférieur (environ -145 millions d’années). Le géoparc accueille le Refuge de vie sauvage de Naybandan, le plus vaste d’Iran, qui occupe une superficie de 1,5 million d’hectares et constitue le principal habitat du guépard asiatique. Le géoparc UNESCO de Tabas concentre la moitié de l’habitat mondial de la plante endémique Ferula assa-foetida, largement utilisée à des fins médicinales. Tout au long de l’histoire, cette région a relié le sud et l’ouest de l’Iran à ses parties orientales et septentrionales. Aussi attire-t-elle les écotouristes, désireux d’admirer son riche patrimoine naturel et culturel.
#Japon : Géoparc mondial UNESCO de Hakusan Tedorigawa
Situé au centre du Japon, où il épouse le cours du fleuve Tedori depuis le mont Hakusan jusqu’à la mer, le géoparc de Hakusan Tedorigawa compte environ 300 millions d’années d’histoire. Il contient des roches nées de la collision des continents. On y trouve aussi des strates renfermant des fossiles de dinosaures qui se sont accumulées dans les cours d’eau et les lacs à l’époque où le Japon était rattaché à l’Eurasie. Des dépôts volcaniques se sont formés au cours de la riftogenèse qui a séparé le Japon du continent il y a quelque 15 millions d’années, alors que les plaques, sous l’effet de la subduction, poussaient le Japon vers l’est. Des dépôts volcaniques plus récents datent de l’éruption du mont Hakusan, toujours actif, qui est l’une des « trois montagnes sacrées » du Japon. S’élevant à 2 702 mètres au-dessus du niveau de la mer, le mont présente l’un des plus hauts niveaux de nivosité dans le monde pour un sommet si proche de l’Équateur. Ce fort enneigement entretient un cycle d’infiltration et d’érosion qui remodèle sans cesse le paysage.
#Malaisie : Géoparc mondial UNESCO de Kinabalu
Le mont Kinabalu domine ce géoparc situé dans l’État de Sabah, à l’extrémité nord de l’île de Bornéo. Plus haut sommet s’élevant entre les chaînes de l’Himalaya et la Nouvelle-Guinée, il attire les explorateurs depuis plus d’un siècle. Sur une superficie de 4 750 kilomètres carrés, le géoparc abrite de nombreuses espèces végétales et animales endémiques, parmi lesquelles 90 espèces d’orchidées qui ne poussent que sur les pentes du mont, et le rouloul sanglant, un oiseau qui ne se rencontre en nul autre endroit sur Terre. Le géoparc présente une incroyable géodiversité, notamment des roches ultramafiques vieilles de milliards d’années ; ces roches, présentes dans le manteau terrestre, remontent parfois à la surface lors d’une éruption volcanique. Des intrusions granitoïdes sont également visibles en surface : lors d’une éruption, la majeure partie du magma demeure cachée à l’intérieur de la croûte, où il se solidifie pour former des roches ignées intrusives comme le granit. Le géoparc contient aussi des éléments topographiques uniques, notamment les sources chaudes de Poring et le site de Ranau-Tambunan, composé de roches sédimentaires plissées et faillées.
#Nouvelle-Zélande : Géoparc mondial UNESCO de Waitaki Whitestone
Le premier géoparc mondial UNESCO proposé par la Nouvelle-Zélande s’étend sur la côte orientale de l’île du Sud sur une superficie de 7 214 kilomètres carrés, depuis la vallée du Waitaki jusqu’aux pieds des Alpes du Sud. Les paysages, cours d’eau et marées du géoparc revêtent une profonde signification culturelle pour les Ngāi Tahu whānui, le peuple autochtone local. Le géoparc livre des indications exceptionnelles sur l’histoire du huitième continent de la Terre : Zealandia, ou Te Riu‑a‑Māui en maori. Il apporte des preuves de la formation de ce microcontinent, qui s’est détaché de l’ancien supercontinent du Gondwana il y a quelque 80 millions d’années. Il a ensuite été submergé par l'océan durant des millions d’années avant que des forces tectoniques ne fassent surgir la Nouvelle-Zélande au-dessus des flots et que la phase d’orogénèse ne débute. Aujourd’hui, environ 94 % du territoire de Zealandia reste englouti sous les eaux, où il s’étend sans discontinuité de l’est de la Nouvelle-Zélande jusqu’au nord de la Nouvelle-Calédonie.
#Norvège : Géoparc mondial UNESCO de Sunnhordland
Le géoparc offre des panoramas variés, depuis les montagnes alpines couvertes de glaciers aux archipels de milliers d’îles jonchant le strandflat qui longe la côte. Le paysage géologique offre de parfaits exemples d’érosion glaciaire résultant de 40 glaciations. La faille du Hardangerfjord coupe en deux un milliard d’années d’évolution géologique. Le géoparc illustre la manière dont les systèmes volcaniques façonnent les continents : là où deux plaques tectoniques convergent, celle qui est comprimée se déforme avant d’être soulevée pour former une chaîne de montagne selon un processus appelé orogenèse. Deux des plus vastes ceintures orogéniques présentes sur Terre se rencontrent sur le site du géoparc. Au sud se trouvent des roches liées à un arc volcanique continental (vieux de 1,5 milliard d’années) et, côté nord, un fond rocheux issu de la croûte océanique et un arc insulaire (-500 à -450 millions d’années).
#Philippines : Géoparc mondial UNESCO de l’île de Bohol
Le premier géoparc mondial UNESCO des Philippines se situe sur l’île de Bohol, dans l’archipel des Visayas. L’identité géologique de l’île s’est constituée peu à peu durant 150 millions d’années, à mesure que les secousses tectoniques hissaient l’île hors des profondeurs de l’océan. Le passé souterrain de l’île reste inscrit dans le calcaire, qui forme d’abondantes structures karstiques caractéristiques, telles que grottes, dolines et karst à pitons, dont les célèbres Chocolate Hills de forme conique au centre du géoparc. La double barrière de corail de Danajon, le long de la côte nord est la seule de ce type en Asie du Sud-Est et l’une des six doubles barrières de corail documentées sur Terre. Elle offre aux visiteurs une chance d’admirer 6 000 ans de colonisation corallienne. La double barrière de Danajon se compose de deux vastes ensembles extracôtiers de récifs coralliens qui se sont formés sous l’action combinée de courants de marée favorables et de la croissance des coraux sur une dorsale sous-marine.
République de #Corée : Géoparc mondial UNESCO de la côte ouest de Jeonbuk
Ce géoparc situé dans la partie occidentale du pays nous conte à livre ouvert 2,5 milliards d’histoire géologique. De vastes bas-fonds intertidaux parsemés de volcans et d’îles nous permettent de remonter le temps pour reconstituer des éléments de l’histoire de la Terre. En coréen, « getbol » désigne un estran, une zone intertidale. Le Gochang Getbol est l’une des 19 zones humides côtières connues dans le monde dont le marnage est supérieur à cinq mètres (plages macrotidales). Durant 8 500 ans, des couches de sédiments vaseux se sont accumulées sur une hauteur de 40 mètres, ce qui en fait l’un des dépôts les plus épais au monde, riche de sédiment intertidaux de l’Holocène, qui a débuté voici 11 500 à 12 000 ans. Le géoparc mondial de la côte ouest de Jeonbuk a déjà été reconnu par l’UNESCO en tant qu’élément du patrimoine mondial naturel et culturel et que réserve de biosphère. Il a également été désigné site Ramsar en raison de ses exceptionnelles zones humides.
#Espagne : Géoparc mondial UNESCO de Cabo Ortegal
Un voyage à l’intérieur de notre planète nous ferait découvrir les roches qui ont jailli de ses profondeurs, il y a près de 400 millions d’années, pour former ce qui est aujourd’hui le géoparc mondial UNESCO de Cabo Ortegal. Celui-ci livre un ensemble de preuves parmi les plus complets en Europe de la collision qui a créé la Pangée, selon un processus appelé orogenèse varisque. C’est lors de la collision de deux continents, la Laurussia et la Gondwana, qui allaient rejoindre plus tard le supercontinent de la Pangée, il y a quelque 350 millions d’années, que sont remontées à la surface la plupart des roches présentes sur le site. Ces roches se trouvaient alors dans le manteau supérieur de la Terre, à une profondeur de plus de 70 kilomètres. Le cuivre exploité dans les mines du géoparc est issu de l’intense activité thermique qui régnait au fond de la mer, où des cheminées volcaniques, appelées fumerolles, expulsaient à des températures élevées des gaz et des éléments minéraux qui se sont ensuite refroidis au contact de l’eau.
#Thaïlande : Géoparc mondial UNESCO de Khorat
Ce géoparc se situe pour l’essentiel au cœur du bassin fluvial du LamTakhong, à la lisière sud‑ouest du plateau de Khorat, dans la province du nord-est de la Thaïlande de Nakhon Ratchasima. Le couvert végétal est dominé par des forêts décidues de diptérocarpacées. Sur le plan géologique, la région se distingue par la diversité et l’abondance de fossiles dont les datations s’échelonnent de ‑16 millions d’années à -10 000 ans. Une large variété de dinosaures et d’autres animaux fossiles, tels que des éléphants, a été mise au jour dans le district de Mueang. Des dépôts de sable et de gravier ont également livré du bois pétrifié dans les deux districts de Chaloem Phra Kiat et Mueang de la province de Nakhon Ratchasima. Cela a poussé le géoparc mondial UNESCO de Khorat à se proclamer Paleontopolis (ville du monde vivant disparu). La culture unique de cette région, appelée culture thaïe de Khorat, doit sa renommée à sa langue, à sa population et à sa musique. Khorat est également associé aux noms scientifiques de nouvelles espèces de vertébrés fossiles découvertes sur le site du géoparc, notamment Khoratosuchus jintasakuli (un crocodile) et Sirindhorna khoratensis (un dinosaure).
#Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’#Irlande du Nord : Géoparc mondial UNESCO de Mourne Gullion Strangford
Ce géoparc narre l’évolution de deux océans pendant plus de 400 millions d’années d’histoire géologique. Il relate comment l’océan Iapetus s’est refermé, donnant naissance à l’océan Atlantique nord, ce qui a généré de grandes quantités de roches fondues (le magma) à la fois dans la croûte terrestre et à la surface. Les roches et les paysages qui se sont ainsi formés ont ensuite été façonnés par de nombreux processus terrestres, surtout pendant la dernière glaciation. La combinaison d’environnements montagneux et côtiers a produit une énorme diversité de reliefs glaciaires rarement vus dans un périmètre aussi restreint. Ces reliefs témoignent des multiples étapes de la formation et des déplacements des glaciers dans les montagnes de Mourne Mountains et le lac Strangford Lough. Le géoparc se situe dans la partie sud-est de l’Irlande du Nord, jouxtant la frontière avec la République d’Irlande, et couvre une superficie de 1 932 kilomètres carrés. Cette région est habitée depuis la fin de la dernière période glaciaire.
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par Gilles Roman
le Mar 23 Mai 2023, 11:43 am
 
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Sujet: Culture : ce que la Palestine apporte au monde !
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Culture : ce que la Palestine apporte au monde !

Cet événement d’envergure est une première à l’initiative de #Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe. Il met en valeur l’ampleur et l’originalité de la créativité artistique et culturelle palestinienne.
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LES PALESTINIENS ET LES PALESTINIENNES EN LEURS MUSÉES 
Niveaux -1 et -2 de l’Institut
Commissariat : Elias Sanbar, Marion Slitine, Eric Delpont
Depuis 2016, l’#IMA abrite en ses murs la collection du futur Musée national d’art moderne et contemporain de la #Palestine qui devrait voir le jour à Jérusalem Est. Elias Sanbar, écrivain et ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’ #UNESCO, est à l’origine de ce projet de musée coordonné par l’artiste Ernest Pignon Ernest.
De l’art informel à l’hyperréalisme, l’ensemble est composé de 400 œuvres issues de dons d’artistes des cinq continents à qui il a été demandé de choisir ce qu’ils souhaitent donner à voir aux Palestiniens. Cette « collection solidaire » réunit des questionnements communs aux artistes et à leur futur public : que veut dire être humain, dans son corps et son identité, et que signifie vivre, pour soi et avec ou parmi les autres ?
L’exposition « Les Palestiniens et les Palestiniennes en leurs musées » mettra en lumière les correspondances entre une sélection d'œuvres issues des collections du futur Musée d’art moderne et contemporain de la Palestine et des collections du Musée de l’IMA. 
Les rencontres, les échos et les parallèles parfois inattendus qui en émanent invitent par le regard à imaginer la Palestine de demain.
Au sein de cet accrochage, le projet Sahab (« nuage » en arabe) interroge quant à lui la façon de traiter le passé, d’agir dans le présent et d’imaginer un futur en Palestine. Ce projet est porté par le collectif Hawaf (« marges » en arabe), initié par les trois artistes visuels Mohamed Abusal à Gaza, Mohamed Bourouissa à Paris et Salman Nawati en Suède, ainsi que l’architecte Sondos EL-Nakhala à Gaza.
Un espace sera dédié à Mahmoud Darwich, figure majeure de la poésie palestinienne dont l’œuvre a influencé de nombreux créateurs du monde arabe. Ces textes seront mis en regard avec les œuvres de l’artiste algérien Rachid Koraïchi.  


IMAGES DE PALESTINE : UNE TERRE SAINTE ? UNE TERRE HABITÉE !
Espace des Donateurs
Commissariat : Elias Sanbar, Marion Slitine
L’espace des Donateurs accueillera un fonds inédit de photographies colorisées du XIXe siècle provenant d'une collection privée. Les images seront exposées face aux œuvres de photographes palestiniens contemporaines, opposant deux regards, deux approches et conceptions de La Palestine.
Le premier ensemble réunit une trentaine de photographies - paysages, scènes de genre et portraits - tirées selon le procédé Photochrom, breveté en 1889 par le Suisse Orelle Füssli. Le regard orientaliste qu'il illustre aura de lourdes conséquences, des décennies durant, faisant de la Palestine une Terre sainte, figée dans le temps, prisonnière d’un passé jamais révolu, promise à une quête infinie d’une gloire ancienne, en attente de ses sauveteurs « légitimes », missionnaires et colons, pour revenir à la vie.
Le second ensemble, actuel, manifeste l’énergie tout simplement vitale d’artistes palestiniens, hommes et femmes. À Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem ou sur les territoires occupés, ils et elles se réapproprient l'espace public par le corps qui l’habite tout autant qu’il le performe, faisant acte de résistance à la colonisation. En contrepoint des images idéalisées du XIXe siècle, la sélection rassemble des photographes nés entre les années 1960 et 1990 qui vivent et travaillent sur place ou dans la diaspora : Shady Al Assar, Mohamed Abusal, Taysir Batniji, Rehaf Al Batniji, Raed Bawayeh, Tanya Habjouqa, Rula Halawani, Maen Hammad, Safaa Khatib, Eman Mohamed, Amer Nasser, Steve Sabella, Raeda Saadeh, dont les œuvres ont toutes été exécutées dans les années 2000.
LES VALISES DE JEAN GENET
Belvédère de l’IMA, 5ème étage
Commissariat : Albert Dichy, Elias Sanbar, Eric Delpont
Réalisée en partenariat avec l’IMEC (Institut des mémoires de l'édition contemporaine) de Caen, cette exposition dévoile le contenu des deux « valises » précieusement conservées par Jean Genet tout au long de sa vie et remises, quinze jours avant sa mort, à son avocat Roland Dumas.
Elles renferment de multiples lettres, factures d’hôtel, notes diverses, sur la prison, l’écriture, l’homosexualité ou le cinéma, et surtout les traces vives d’un compagnonnage de seize années avec les Black Panthers et les Palestiniens. Un mois après la disparition de Jean Genet parait Un captif amoureux, le plus grand livre écrit par un auteur occidental sur les Palestiniens en lutte. C’est ce cheminement secret qu’éclaire cette exposition à travers des manuscrits jusqu’alors inconnus.
Outre les valises, sont également présentés le manuscrit et le tapuscrit des textes de Jean Genet qui commentent en toute liberté les photographies que Bruno Barbey (agence Magnum) a prises, « avec l’œil d’un témoin objectif », en Palestine entre 1969 et février 1971. Ils ont été publiés dans le magazine de l’image Zoom, en août 1971. Ces textes annoncent certains passages d’Un captif amoureux.
Une partie de ces documents a fait l’objet d’une exposition à l’IMEC de Caen interrompue dans le cadre de la crise sanitaire après quelques jours d’ouverture. Le public découvrira donc en quasi-exclusivité le contenu historique de ces valises.
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UN ARABORAMA DÉDIÉ À LA PALESTINE
Nulle part ailleurs se mêlent à ce point l’histoire, les religions, l’imaginaire et la politique. Chaque pierre recèle son secret.
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Christophe Ayad, Introduction
Un regard complet sur la Palestine, qui sans occulter les tragédies dans son histoire, met en valeur sa vitalité et sa source d’inspiration pour le monde. Ce que la Palestine apporte au monde n’est pas une monographie de la Palestine. C’est une étude et un hommage à ce qu’elle représente, au-delà de ses frontières. La Palestine a un statut à part, car elle rayonne sur le monde : elle est symbole de résistance pour les peuples opprimés, elle est source d’inspiration pour les artistes de toutes disciplines. Elle est désormais un horizon politique et culturel.
Si la Palestine embrase les territoires, les médias et les réseaux sociaux – et tout dernièrement en mai 2021 –, il nous a paru d’autant plus nécessaire de donner à voir, et à comprendre les réalités de ce pays, de ce peuple : son histoire, sa géographie et sa diaspora, les forces politiques en présence, les figures palestiniennes éminentes, pour dissiper les zones d’ombres et mieux appréhender une situation complexe. En somme, sortir la Palestine du prisme du conflit et la décortiquer telle qu’elle est, et telle qu’elle inspire le monde arabe.
Articles, témoignage, entretiens, bandes dessinées et illustrations ; au féminin comme au masculin, historiens et historiennes, philosophes, écrivain(e)s, journalistes, militant(e)s, artistes et créatrices et créateurs, bâtisseurs et bâtisseuses du monde arabe livrent leurs analyses et lectures de la Palestine.
Avec les contributions de Christophe Ayad, Bertrand Badie, Farah Burqawi, Jean-Paul Chagnollaud, Leyla Dakhli, Jean[1]Pierre Filiu, Sabyl Ghoussoub, Jadd Hilal, Bernard Hourcade, Karim Kattan, Abdellatif Laâbi, Henry Laurens, Elias Sanbar, Shlomo Sand, Larissa Sansour, Leïla Shahid, Dominique Vidal…
L’Institut du monde arabe et le Seuil ont lancé en 2020 la collection ARABORAMA pour décrypter les mondes arabes et mieux les saisir dans leur complexité, leur inventivité et leur pluralité.

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