LYFtvNews




3 résultats trouvés pour cyberharcèlement

par LYFtv-LYon
le Mar 19 Mar 2024, 4:42 pm
 
Rechercher dans:
Faits divers

Sujet: Cyberharcèlement : prison ferme pour la meute qui s'en est pris à Magali Berdah
Réponses: 0
Vues: 180

Cyberharcèlement : prison ferme pour la meute qui s'en est pris à Magali Berdah

Le tribunal correctionnel de Paris a rendu un jugement historique ce mardi 19 mars 2024 en condamnant les 28 prévenus accusés de cyberharcèlement à l'encontre de la lyonnaise Magali Berdah, fondatrice de l'agence d'influenceurs Shauna Events. Cette affaire, qui a duré plusieurs mois et s'est conclue par une série de procès entre novembre 2023 et janvier 2024, aboutit à des peines de prison ferme et à des dommages et intérêts significatifs. 
Une campagne de cyberharcèlement initiée par le rappeur Booba ? 

Bien que Booba soit également mis en cause dans cette affaire, il fait l'objet d'une procédure distincte pour un procès qui devrait avoir lieu fin 2024. Il n'est donc pas concerné par ce jugement. Cependant, le tribunal a mentionné le rôle du rappeur dans ses publications, affirmant que les prévenus étaient parfaitement conscients des conséquences de leurs actes, inspirés par les déclarations de Booba.

Les prévenus, âgés de 20 à 49 ans, ont été reconnus coupables de cyberharcèlement aggravé, de menaces de mort et de menaces de crime envers Magali Berdah. Parmi eux, 14 ont été condamnés à des peines de prison ferme, allant jusqu'à un an. Un individu, auteur de propos à caractère antisémite, a écopé de 18 mois de prison, dont 12 fermes. Cette sévérité des peines est sans précédent dans une affaire de cyberharcèlement, soulignent les avocats de Magali Berdah.
En plus des peines de prison, les prévenus ont également été condamnés à des peines complémentaires, telles que des obligations de stage de citoyenneté et la privation des droits d'éligibilité pendant deux ans. De plus, ils ont l'interdiction formelle d'entrer en contact avec Magali Berdah, même sur les réseaux sociaux, pour une durée de deux ans. Enfin, ils devront lui verser solidairement 54 000 euros de dommages et intérêts.
Magali Berdah, en réaction à ce jugement, a souligné l'importance de cette décision, affirmant que cela enverrait un message fort aux auteurs de cyberharcèlement quant aux conséquences réelles de leurs actes sur la vie des gens. Elle a décrit les prévenus comme une meute, soulignant l'impact psychologique et émotionnel du harcèlement subi.
Ce jugement marque un tournant dans la lutte contre le cyberharcèlement en France, en montrant que de telles actions ne restent pas impunies et que les auteurs de cyberharcèlement peuvent être tenus responsables de leurs actes... 
par Gilles Roman
le Lun 22 Mai 2023, 10:54 am
 
Rechercher dans:
Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours
Sujet: Tennis : Roland Garros protège ses joueurs contre le cyberharcèlement !
Réponses: 0
Vues: 492

Tennis : Roland Garros protège ses joueurs contre le cyberharcèlement !

Roland-Garros s’appuie sur Bodyguard, une application pour protéger les joueurs contre le #cyberharcèlementÀ l'occasion de l'édition 2023 du tournoi de Roland-Garros, la Fédération Française de Tennis #FFT offre à l'ensemble des joueuses et joueurs un outil de lutte contre le cyberharcèlement en s'appuyant sur la technologie Bodyguard.
Dans le cadre de la prise en compte de la santé mentale des joueurs, la FFT a décidé de collaborer avec Bodyguard pour lutter contre le cyberharcèlement. Elle offrira ce service innovant aux joueuses et joueurs tout au long du tournoi. Roland-Garros est ainsi le premier événement sportif mondial à mettre en place ce type de dispositif.
Cette technologie, créée en 2017, a pour objectif de préserver les joueurs, leur santé mentale, les valeurs du sport et du tennis et de bannir les personnes qui viennent répandre leur agressivité et leur haine sur les réseaux sociaux. Le tennis étant l’un des sports les plus touchés par ce fléau, les athlètes peuvent être ainsi victimes de manière directe ou indirecte.
Pour ce faire, Bodyguard va assurer la protection des comptes institutionnels de la FFT et Roland-Garros (réseaux sociaux publics), mais aussi celle de tous les joueurs qui vont participer au Grand Chelem parisien, et ce en amont du tournoi et durant un minimum d’une semaine après la fin de l'édition 2023.
Des linguistes au service de l’#IA
Les joueurs devront flasher le QR code fourni par Bodyguard pour connecter leurs réseaux sociaux à la technologie. Ainsi, ils ne recevront plus de commentaires désobligeants. C’est une IA qui effectue de la modération en temps réel. Le commentaire est analysé en moins de 200 millisecondes. Une équipe de linguistes crée des structures de mots permettant de mettre à jour la technologie en temps réel à partir de ce qui est publié sur les réseaux sociaux afin de générer une analyse contextuelle. L'objectif étant de ne rien laisser passer, tout en étant certain de ne rien censurer.
En pratique, Bodyguard et la FFT seront en lien permanent afin d'assurer la protection des acteurs du tournoi. Les différentes plateformes monitorées sont Facebook, Instagram, Twitter, YouTube, TikTok et Discord.
Caroline Flaissier, directrice de la FFT, a déclaré : « La santé mentale des joueuses et des joueurs constitue un enjeu prioritaire pour le tournoi de Roland-Garros. Il n’y a de place pour aucune forme de violence dans notre tournoi. Nous sommes ainsi très fiers d'être le premier tournoi du Grand Chelem à offrir aux joueurs une solution pour se protéger efficacement contre le cyberharcèlement. Nous souhaitons en effet préserver joueuses et joueurs de ce fléau, afin de leur permettre de disputer le tournoi dans les meilleures conditions mentales. »
par Gilles Roman
le Lun 22 Mai 2023, 9:19 am
 
Rechercher dans:
Annonces (applications, sites internet, startups)
Sujet: « Filtre anti-arnaque » : un premier pas qui doit être complété par l’intelligence humaine et artificielle !
Réponses: 1
Vues: 551

« Filtre anti-arnaque » : un premier pas qui doit être complété par l’intelligence humaine et artificielle !

Le projet de loi numérique qui vient d’être présenté ce mercredi au Conseil des ministres est un texte dense. On y trouve tout à la fois des mesures contre le #cyberharcèlement sur les réseaux sociaux, la #pornographie et la pédopornographie, la propagande des médias numériques, les locations touristiques illégales ou encore les abus commerciaux dans le secteur du cloud. Pour Vectra AI, leader dans le domaine de la détection et de la réponse aux menaces pour les entreprises hybrides et multi-cloud, ce  texte est un bon point de départ.
 
« Filtre anti-arnaque » : un excellent point de départ, mais...
Par sa portée médiatique et par son épaisseur, il permet à l’opinion publique de prendre conscience de la réalité de la cybercriminalité. En sus de s’être déployée – et d’avoir proliféré – au sein de la sphère économique, celle-ci frappe désormais de plein fouet la sphère sociétale. Chaque citoyen est susceptible d’être touché par une cyber-attaque, particulièrement via SMS piégé. Les #arnaques au faux colis, au faux appel bancaire ou au faux compte personnel de formation se sont démultipliées :18 millions de Français en ont été victimes l’an passé.
Afin de contrecarrer ces agressions, le législateur envisage la création d’un « filtre anti-arnaque ». 
Un message d’alerte s’affichera dès lors qu’un Internaute cliquera sur un lien émanant d’un cybercriminel. Les fournisseurs d’accès et les navigateurs web en seront les producteurs, sur la foi d’une base de données mutualisée de sites malveillants établie par les autorités administratives (de l’ANSSI à la répression des fraudes, en passant par la cyber gendarmerie).
Miser sur l’intelligence, humaine et artificielle !
Vectra AI voit dans cette réponse certaines limites, essentiellement liées au fait que la modalité défensive repose sur le modèle de la liste noire. «  Outre le fait qu’il s’inscrit dans un mode opératoire statique, le ‘filtre anti-arnaque’ relève d’une gestion assez datée de la cyber-attaque  », explique Christophe Jolly, Regional Director Southern Europe chez Vectra AI. «  Nous revenons ici à la gestion d’une ‘liste noire de noms de domaines ou de numéros de téléphone’. Or, l’une des particularités premières des cyber-attaquants vient de ce qu’ils sont très agiles et modifient en permanence leur mode opératoire. Finalement, la stratégie qui est en passe de se déployer nous condamne à une sorte de course à l’échalotte : le cybercriminel aura toujours un temps d’avance car il faudra que l’attaque ait lieu avant de l’identifier, puis de créer l’antidote et enfin de l’appliquer à l’ensemble des systèmes d’information via les opérateurs. Nous avons aujourd’hui les moyens d’agir autrement.  »
Vectra AI estime que deux approches reposant sur l’intelligence, complémentaires à celle proposée par le gouvernement, peuvent dès aujourd’hui être déployées. La première est liée à l’éducation, c’est-à-dire au développement du sens critique. «  Faire preuve de réflexion, de recul, de sang-froid, cela s’apprend, c’est de l’intelligence humaine  », rappelle Christophe Jolly. La seconde réponse relève de l’intelligence artificielle, et consiste à travailler sur le comportement des cyberattaquants en mobilisant la technologie. «  Nous avons les moyens techniques de repérer en temps réel un comportement suspect, un SMS piégé par exemple, et d’avertir instantanément les opérateurs.  »
Pour Vectra AI, l’analyse comportementale est à la cybercriminalité ce que la guerre de mouvement est au champ de bataille : une manière agile et adaptative qui fait ses preuves chaque jour tant auprès des entreprises que des particuliers (les deux étroitement imbriqués). Préservons-nous de l’ « effet ligne Maginot » : ce n’est pas parce qu’une barrière est érigée que la bataille est gagnée. La bataille est gagnée si nous déployons plusieurs approches tactiques : l’analyse comportementale reposant sur l’IA en fait partie.

Sauter vers: