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Date d'inscription : 06/04/2012
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21102020
Apostolos Tzitzikostas, président du Comité européen des régions (CdR), a demandé, lors du Congrès des régions de France, que la gouvernance du plan de relance de l'UE intègre les régions pour agir efficacement contre la pandémie de coronavirus et accélérer la reprise économique sans perdre de temps.
Apostolos Tzitzikostas, gouverneur de la province grecque de Macédoine centrale et président du Comité européen des régions (CdR) est intervenu hier lors du Congrès des régions de France, à l'invitation de Renaud Muselier, son président. À cette occasion, il a présenté aux présidents des régions françaises et à Clément Beaune, secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, le baromètre local et régional établi à l’échelle de l’Union et produit par le Comité européen des régions. Il a lancé l’alerte quant au risque que la pandémie de coronavirus ait un effet dévastateur sur les recettes des pouvoirs publics infranationaux: rien qu’en France, les pertes pourraient se chiffrer à quelque 7,5 milliards d’euros en 2020. La crise creuse les inégalités sociales et économiques sur les différents territoires de l’Union, et notamment en France, et son impact économique va entraîner de graves disparités d’une région à l’autre. L’approfondissement de la fracture entre zones rurales et urbaines représente une menace évidente pour la cohésion de l’Union – également sur le plan de la numérisation. Il a insisté sur la décentralisation de la gestion des fonds de relance, de la transition verte et numérique, et il a plaidé pour plus de coopération transfrontalière, y compris en matière de santé publique.
Le baromètre local et régional annuel, préparé dans le cadre d'une coopération entre l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le CdR, montre que la pandémie de coronavirus aggrave les disparités sociales et économiques existantes au sein de l’Union. La politique de cohésion de l’UE, y compris le mécanisme REACT-EU et les simplifications résultant de l’initiative d’investissement en réaction au coronavirus (CRII), est essentielle pour lutter contre cette évolution, stimuler la reprise économique, sociale et environnementale de l’Europe, renforcer la résilience et surmonter les disparités régionales.
Apostolos Tzitzikostas, président du CdR et gouverneur de la région de Macédoine centrale (Grèce), a déclaré: «Le baromètre que nous venons de publier vise à mieux comprendre les besoins des populations et à leur apporter des réponses adaptées. Il est de la plus haute importance que les investissements de l’Union européenne pour les urgences dues à la pandémie se poursuivent sans interruption, si nécessaire jusqu’en 2024, et par l'intermédiaire des régions. L’Europe, les États membres et les régions sont appelés à un exercice de planification sans précédent: ils doivent exécuter les programmes opérationnels actuels de la politique de cohésion pendant encore deux ans et, dans le même temps, élaborer et lancer les nouveaux programmes pour la période 2021-2027, en assurant une coordination adéquate avec les plans nationaux de relance et de résilience.»
Renaud Muselier, Président de la Région Sud Provence Alpes Côte d'Azur et Président de l'Association des Régions de France qui a organisé le congrès, a déclaré: « Dans la crise sanitaire, économique et sociale, l’Union européenne a montré qu’elle pouvait tenir son rôle auprès de nos concitoyens : sur les 100 milliards d’€ du plan France Relance, 40 Mds€ sont financés par un mécanisme de soutien inédit de l’Europe. »
Apostolos Tzitzikostas a en outre rappelé la nécessité d’associer les régions à la conception et à la mise en œuvre des plans de relance de l’UE: «Un plan de relance qui ne prendrait pas en compte la diversité des territoires ou qui ne reposerait que sur des réponses nationales ne ferait pas l’affaire! Il est nécessaire d’associer étroitement les régions aux actions de relance car elles savent mieux que nul autre ce qui fonctionne sur le terrain. Comme le virus attaque localement, nous devons le combattre localement». 
Le président du CdR a enfin souligné l’importance de la politique de cohésion pour enrayer les effets négatifs de la crise de la COVID-19 ainsi que l’importance des régions françaises pour son élaboration et sa mise en œuvre future: «Une politique de cohésion forte est la clé du nouveau départ dont l’Europe a besoin. Le Comité européen des régions va continuer de s’engager pour que la politique de cohésion s'impose comme la clé de voûte de la relance économique en France et dans l’Union européenne.»
Le baromètre offre un instantané de l’impact de la crise sociale, économique et sanitaire sur les régions et les villes européennes. Ses informations et analyses sont complétées par une étude des finances infranationales menée conjointement avec l’OCDE, ainsi que par un sondage d’opinion relatif au rôle et à l’influence des collectivités régionales et locales sur le processus décisionnel européen.
Selon le sondage réalisé au cours des deux premières semaines de septembre par le bureau d’études Kantar auprès de plus de 26 000 Européens, il apparaît que les citoyens font davantage confiance à leurs gouvernements locaux et régionaux qu’aux instances nationales ou européennes, que ce soit de manière générale ou dans la réponse apportée à la pandémie. Ils souhaitent voir grandir l’influence que les collectivités locales et régionales exercent sur les décisions de l’Union relatives à la santé, à l’emploi et aux affaires sociales, ainsi qu’en matière d’éducation, de formation et de culture. En France, 54 % des personnes interrogées faisaient confiance à leurs dirigeants locaux et régionaux. Ce pourcentage se situait à 36 % pour les élus politiques nationaux et 39 % pour les responsables de l’UE. Plus de 70% des personnes interrogées pensent que les autorités locales et régionales n’ont pas assez d’influence dans le processus décisionnel européen. [url=https://cor.europa.eu/en/our-work/EURegionalBarometerDocs/National Factsheets/Role of EU regions and cities_FR (EN).pdf]Ici[/url], les résultats complets du sondage pour la France.
Pour en savoir plus sur le baromètre régional et local annuel:
Baromètre local et régional annuel: [url=https://cor.europa.eu/en/our-work/EURegionalBarometerDocs/Teaser/4370-Barometer teaser fr.pdf]les principales conclusions[/url]
Baromètre local et régional annuel: [url=https://cor.europa.eu/en/our-work/EURegionalBarometerDocs/Barometer focus FR.pdf]les résultats pour la France[/url]
Baromètre local et régional annuel: le rapport complet (en anglais)
Baromètre local et régional annuel: le sondage d’opinion réalisé par Kantar (en anglais), les résultats par pays sont également disponibles
Baromètre local et régional annuel: l’impact sanitaire (en anglais), synthèse, données chiffrées
Baromètre local et régional annuel: l’impact économique régional (en anglais), synthèse, données chiffrées.
REACT-EU (acronyme de «Recovery Assistance for Cohesion and the Territories of Europe») est une initiative de la Commission européenne lancée le 28 mai 2020, qui vise à soutenir la reprise en faveur de la cohésion et des territoires de l’Europe. Elle poursuit et étend les mesures de réaction aux crises, et introduit des mesures visant à remédier aux conséquences de la crise actuelle prévues par l’initiative d’investissement en réaction au coronavirus et l’initiative d’investissement plus en réaction au coronavirus du 13 mars 2020. REACT-EU doit contribuer à une relance économique verte, numérique et résiliente.
Le paquet REACT-UE prévoit 55 milliards d’euros de fonds supplémentaires qui seront mis à disposition du Fonds européen de développement régional (FEDER) 2014-2020 et du Fonds social européen (FSE), ainsi que du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD). Ces fonds supplémentaires seront fournis par «Next Generation EU» au cours de la période 2021-2022 et, dès 2020, au moyen d’une révision ciblée du cadre financier actuel. Les régions européennes contribueront également à l’élaboration de plans nationaux de relance soutenus par le nouveau mécanisme de relance et de résilience qui devrait mobiliser des subventions et des prêts pour plus de 670 milliards d’euros jusqu’en 2026.
Avis du Comité européen des régions relatifs au plan de relance de l’Union européenne:
– «Le paquet REACT-UE», rapporteur Mieczysław Struk (PL/PPE), maréchal de la Voïvodie de  Poméranie[url=#_msocom_1][nauza1][/url] .
– Le «Programme "UE pour la santé" (EU4Health)» (rapporteure Nathalie Sarrabezolles (FR/PSE), présidente du conseil départemental du Finistère.
– Le «Plan européen de relance: Facilité pour la reprise et la résilience et instrument d’appui technique» (rapporteur général Christophe Rouillon (FR/PSE), président du groupe socialiste du CdR et maire de Coulaines.
 

Le Comité européen des régions
Le Comité européen des régions est l’assemblée des représentants des pouvoirs locaux et régionaux des 27 États membres de l’Union européenne. Créé en 1994 à la suite de la signature du traité de Maastricht, il a pour mission d’associer les collectivités locales et régionales au processus décisionnel de l’UE et de les informer des politiques européennes. Le Parlement européen, le Conseil et la Commission européenne le consultent à propos des politiques intéressant les régions et les villes. Pour siéger au Comité européen des régions, ses 329 membres et leurs 329 suppléants doivent tous être, dans leur région ou commune d’origine, soit titulaires d’un mandat électoral, soit politiquement responsables devant une assemblée élue. Pour de plus amples informations sur votre délégation nationale, cliquez ici.
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