Le contexte sanitaire actuel a obligé les organisateurs à revoir entièrement le format du festival. Cette 37^ème édition sera 100% digitale. Que pensez-vous de cette solution ?
Compte tenu du contexte sanitaire qui empêche pour le moment l’ouverture des salles des spectacle, le festival a choisi la meilleure option pour que les spectacles soient vus et l’on ne peut que remercier M. le Maire Jean-Marc Peillex d’avoir maintenu cette édition.
9 artistes sont en lice pour cette 37^ème édition du Saint-Gervais Mont-Blanc d’Humour, tous ayant des univers très différents. Comment appréhendez-vous ce rôle de président du jury et cette lourde tâche qu’est le choix du/des gagnant(s) ?
Je me prépare tout simplement comme un spectateur qui va voir un spectacle et s’attend à être ébahi par un artiste, la singularité de son talent, la force de son message, les moyens utilisés pour le faire passer.
Vous aviez déjà été président du Jury en 2016 et 2017, qu’est-ce que ça vous fait de revenir à Saint-Gervais ?
Je suis très heureux de retrouver la belle équipe du festival pour qui j’ai une grande sympathie et une belle admiration pour son dévouement, heureux de passer quelques jours dans la belle ville de Saint-Gervais, d’y faire de belles rencontres tout en y découvrant des artistes.
Avez-vous des souvenirs particulièrement marquants, vécus à Saint-Gervais, que vous pouvez partager avec nous ?
J’ai de bons souvenirs de discussions animées pendant les repas d’après spectacle avec Jean-Marc Peillex, Elie Semoun et Francis Lalanne. J’ai apprécié de faire connaissance de certains humoristes ainsi que du formidable Maître de cérémonie : Calixte de Nigremont. J’ai adoré les belles ballades sportives à ski sur le domaine et beaucoup apprécié une expérience en dameuse tout en haut des pistes, en l’occurrence les belles sensations quand le véhicule appréhende des pentes incroyables.
Le 21 mars, vous regarderez Lyon-PSG à 21h ou Ben au Théâtre Montjoie ?
Le 21 mars je regarderai le spectacle de Ben bien sûr. Le PSG a déjà gagné le match contre Lyon.

Le festival ce n’est pas que stars, neige et bonne humeur, c’est également une équipe technique de choc, 100% locale, prête à déplacer des montagnes pour faire de ce festival un rendez-vous incontournable, entièrement accessible sur internet.
C’est PVS company, entreprise 100% saint-gervolaine, qui a été missionnée par la commune et a accepté de relever le défi pour offrir des images de haute qualité au public confiné.
Interview de David Lacote, directeur de l'entreprise PVS company :
Avez-vous déjà couvert un festival digital tel que le Saint-Gervais Mont-Blanc d’Humour ?
Nous avons organisé un festival en 2019 "La B.A" [Evénement comprenant de nombreuses activités ainsi que la diffusion en plein-air de films et courts métrages sur le thème des sports outdoor], qui n'a pu être reconduit en 2020 suite aux mesures de protection sanitaires en vigueur que nous connaissons tous. L'idée était de fédérer notre village et nos voisins, autour de différentes activités et attractions, pour finir la journée sur une touche cinématographique où nous présentions nos productions (documentaires). Nous avons donc cette fibre festivalière, mais nous n'avons encore jamais couvert un festival digital. C'est une première pour nous ; en ces temps troublés, chacun doit se réinventer.
Qu’est-ce qui vous a amené à travailler pour ce festival en particulier ?
Nous sommes heureux de soutenir le monde de la culture et de l'événementiel, à notre échelle. Notre secteur d'activité est principalement axé sur la publicité, et cette fois-ci, nous participons à la lutte du spectacle vivant contre cette pandémie. C'est donc la situation actuelle du monde qui nous pousse à nous investir sur ce festival.
Pouvez-vous nous en dire plus quant à votre organisation technique sur le Mont-Blanc d’Humour ?
Nous avons privilégié des acteurs locaux de notre région pour créer l'équipe technique. Nous connaissons les personnes avec qui nous travaillons, ce qui renforce la confiance et la bonne organisation d'un tel projet. Notre équipe est constituée d'employés de PVS Company, mais aussi de techniciens indépendants. Nous avons également fait appel à Focale Productions pour un soutien audiovisuel concernant les lives. Plusieurs personnes viennent donc se greffer à PVS Company, et c'est comme cela que nous fonctionnons en règle générale : sur le principe d'un collectif.

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