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Gilles Roman
Gilles Roman
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Date d'inscription : 04/05/2015
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09082021
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat  publie ce lundi 9 août le premier volet de son sixième rapport, qui costitue une mise à jour sur les changements climatiques à l'échelle de la planète.
Sept ans après son dernier rapport, ce document dont des parties avaient fuité, confirme que "l'influence humaine a réchauffé le climat à un niveau sans précédent depuis au moins 2 000 ans".
Le changement climatique s'accélère 
La température globale sur la surface de la Terre était plus chaude de 1,09°C entre 2011 et 2020 qu'elle ne l'était entre 1850 et 1900, avec une hausse plus importante au niveau des terres (1,59°C) qu'au niveau des océans (0,88°C).
Du fait de ce réchauffement,  entre 1901 et 2018, le niveau des mers a grimpé de 20 centimètres.

La concentration de CO2 est la plus élevée depuis au moins 2 millions d'années
Depuis 2011, date des mesures citées dans le précédent rapport, la concentration de gaz à effet de serre a continué d'augmenter dans l'atmosphère, jusqu'à atteindre en 2019 son plus haut niveau "depuis au moins 2 millions d'années" pour le CO2 et "depuis au moins 800 000 ans" pour le méthane et le protoxyde d'azote, deux autres gaz à effet de serre.
Les activités humaines sont, "sans équivoque", à l'origine du réchauffement
"De nouveaux modèles, de nouvelles analyses et méthodes (...) permettent de mieux comprendre l'influence humaine sur un éventail plus large de variables climatiques", décrivent les scientifiques. Et le résultat est "sans équivoque" : "C'est indiscutable, c'est un fait établi, les activités humaines sont à l'origine du changement climatique", a commenté la climatologue et coprésidente du Giec, Valérie Masson-Delmotte, lors d'une conférence de presse reprise par l'AFP.
Il est ainsi "probable" –selon les termes d'évaluation utilisés– que l'influence humaine ait contribué au schéma actuel des précipitations, "extrêmement probable" qu'elle ait induit les "changements observés dans la salinité des eaux océaniques proches de la surface", "très probable" que l'activité humaine soit aussi à l'origine du recul des glaciers depuis les années 1990, de la fonte de la banquise en Arctique ou encore "extrêmement probable" que l'homme soit la "cause principale" du réchauffement de la couche supérieure des océans (de 0 à 700 m), répète le Giec au fil des pages.
Alors que les émissions de gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique sont toujours à la hausse, le groupe d'experts en décrit les conséquences futures : Vagues de chaleur, inondations, sécheresses, météo propice aux feux... "Toutes les régions vont vivre plus de répercussions du changement climatique", écrit le Giec. Certaines seront même "irréversibles pour des siècles voire des millénaires", en particulier concernant la température des océans, la fonte des glaciers ou encore la montée du niveau de la mer.
Plusieurs objectifs évoqués pour ralentir le réchauffement
Le réchauffement à 1,5°C et 2°C va être dépassé pendant le XXIe siècle, à moins qu'une profonde baisse des émissions de CO2 et des autres gaz à effet de serre ne se produise dans les prochaines décennies. Il faut d'abord, d'après les experts, atteindre la neutralité carbone, c'est-à-dire arriver à un équilibre entre les émissions et les absorptions de CO2.
Les experts évoquent la capture de carbone et annonce des proposition de solutions qui seront approfondies dans un autre volet, consacré aux mesures d'atténuation, de ce sixième rapport. Sa publication est prévue pour début 2022.
Source : FranceTVinfo


Dernière édition par LYFtvForum le Dim 5 Sep - 11:05, édité 1 fois
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Commentaires

Gilles Roman
Lun 9 Aoû - 16:43Gilles Roman
Nouveau rapport du GIEC : à quelques semaines de la COP26, l’urgence absolue de ruptures politiques, écologiques et sociales
Alors que les records de chaleur, les catastrophes climatiques, les incendies, se multiplient aux quatre coins du globe, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publie le premier volet de son sixième rapport, sept ans après le dernier. Le bilan est dramatique et sans équivoque. La planète devrait atteindre 1,5°C de réchauffement à l’horizon 2030, 10 années plus tôt que prévu (déjà 1,1°C en moyenne sur les 10 dernières années par rapport à 1850). A moins de réductions immédiates, rapides et à grande échelle de nos émissions de gaz à effet de serre, limiter le réchauffement climatique à 1,5°C (accord de Paris) sera impossible.
Un consensus scientifique est également établi pour la première fois : 100 % du réchauffement climatique est dû aux activités humaines, réchauffement rapide qui se généralise et s’intensifie. Pour Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac : "A quelques mois de la COP26, ce rapport interpelle avant tout les gouvernements des pays riches, dont l’inaction climatique devient, plus que jamais, criminelle". [/size]
C’est le cas de la France : en février dernier, le tribunal administratif de Paris a conclu que l’État a commis une "faute" en ne respectant pas ses engagements de réduction des gaz à effet de serre. Puis en juin, le Haut Conseil pour le Climat estimait que « les efforts actuels sont insuffisants pour garantir l’atteinte des objectifs de 2030 ». Et pourtant, la loi climat adoptée en mai dernier est une loi au rabais, qui a exclu toutes les propositions ambitieuses de la Convention citoyenne pour le climat (CCC). Le gouvernement français, comme ceux des autres pays riches, refuse d’agir suffisamment pour tenir ses engagements (-40 % d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, sachant que l’Union européenne vient d’adopter une trajectoire de -55 %, elle-même insuffisante pour rester sous la barre des + 1,5°C).
A l’annonce du rapport, le secrétaire général de l’ONU appelle les pays à "mettre un terme aux nouvelles explorations et production d’énergies fossiles et déplacer les subventions aux énergies fossiles vers les renouvelables". Pour Attac, la crise écologique nécessite des ruptures en matière de politiques publiques : arrêt de toute subvention aux énergies fossiles, conditionnalité écologique de toute aide publique, planification et reprise en main du secteur bancaire pour guider l’investissement dans la transition écologique, taxation des sites industriels les plus polluants, reprise des propositions de la CCC, augmentation forte des financements à destination des pays pauvres qui sont les premiers impactés par le réchauffement climatique...
Pour Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac : "Urgences écologiques et sociales nécessitent des mesures radicales : c’est le sens des 25 propositions (accessibles à ce lien) récemment formulées par des dizaines d’organisations syndicales et associatives".
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