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- le Mar 1 Oct - 15:42
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- Sujet: Liban : le HCR préoccupé par ce nouvel afflux de réfugiés dans le monde
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Liban : le HCR préoccupé par ce nouvel afflux de réfugiés dans le monde
Plus de 1540 personnes ont été tuées depuis le début des hostilités en octobre 2023, dont une centaine de Syriens. Les frappes aériennes israéliennes du 23 septembre 2024 ont causé à elles seules plus de 500 morts. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) déplore également la perte de deux de ses collègues et du fils de l’un d’entre eux, réitérant son appel à la protection des civils, y compris les travailleurs humanitaires.
Depuis octobre, plus de 211 000 personnes ont été déplacées, dont 118 000 durant la dernière semaine. Les frappes aériennes incessantes ont forcé des milliers de personnes à fuir le sud du Liban, les banlieues sud de Beyrouth et la vallée de la Bekaa, provoquant un chaos total sur les routes. Contrairement à la guerre de 2006, où les Libanais avaient pu fuir vers la Syrie ou l'Europe, le pays se trouve aujourd'hui dans une situation encore plus précaire en raison de la crise socioéconomique qui le frappe depuis des années.
Le HCR et d'autres organisations humanitaires peinent à répondre à cette crise croissante en raison d'un manque de financements adéquats.
Les ressources disponibles sont principalement allouées aux programmes d'assistance réguliers, laissant peu de marge pour intensifier l'aide. Le HCR a déjà distribué plus de 140 000 articles de secours essentiels et apporté une aide en espèces à 68 560 déplacés, tout en soutenant des abris collectifs, des soins de santé et des services psychosociaux. Mais ces efforts sont loin de suffire face à l'ampleur des besoins.
Le Liban accueille toujours environ 1,5 million de réfugiés syriens, ainsi que 11 000 réfugiés d'autres nationalités.
La situation socioéconomique critique rend la situation insoutenable, non seulement pour les réfugiés mais aussi pour les Libanais, et les nouveaux déplacements exacerbent cette crise humanitaire. Le HCR alerte sur les difficultés rencontrées par les réfugiés syriens pour accéder à des abris sûrs, nombre d'entre eux étant empêchés d'entrer dans les abris collectifs gérés par le gouvernement.
Le HCR salue l'hospitalité du Liban qui, malgré ses difficultés internes, continue d'accueillir tant de réfugiés. Cependant, il exhorte les autorités à garantir un accès équitable à l'aide humanitaire pour tous, sans discrimination. Des témoignages révèlent que des Syriens et des Libanais nouvellement déplacés ont dû dormir à l'extérieur, incapables de trouver un abri sûr. Le HCR et ses partenaires travaillent avec les autorités pour résoudre ce problème urgent.
Alors que le Liban continue de faire face à cette crise, l'organisation réitère son appel aux donateurs internationaux pour un soutien accru. Le manque de financements compromet gravement la capacité des organisations humanitaires à répondre aux besoins croissants sur le terrain. Le HCR rappelle que, bien qu'une réponse humanitaire soit indispensable, la priorité reste de trouver une solution politique pour mettre fin au conflit.
Cette situation n’est pas seulement une crise pour le Liban, mais une urgence régionale et internationale. Le Liban, déjà en proie à des défis économiques, sociaux et politiques majeurs, ne peut pas supporter seul le poids de cette nouvelle tragédie. La communauté internationale doit réagir rapidement et de manière significative pour éviter une dégradation encore plus profonde de la situation. En l'absence de soutien urgent, les besoins humanitaires continueront de croître de manière exponentielle, créant des défis de plus en plus difficiles à surmonter.
L'escalade de la violence et ses conséquences humanitaires montrent une fois de plus la fragilité du Liban, un pays déjà lourdement éprouvé par la crise économique et la présence prolongée de réfugiés. Les efforts déployés par le HCR et d'autres agences humanitaires ne suffiront pas sans une réponse internationale concertée. Une action immédiate est nécessaire pour répondre aux besoins actuels et pour éviter une aggravation de la crise humanitaire, déjà qualifiée de catastrophe par les acteurs sur le terrain.
- le Mar 2 Juil - 16:50
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Soudan : la crise des réfugiés s'étend aux pays voisins selon l'ONU
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Soudan : la crise des réfugiés s'étend aux pays voisins selon l'ONU
GENÈVE - Alors que les conséquences du conflit au Soudan continuent de s'étendre, le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et ses partenaires ont besoin de ressources supplémentaires pour venir en aide aux millions de personnes contraintes de fuir leur foyer. Les organisations humanitaires ont désormais besoin de 1,5 milliard de dollars, contre 1,4 milliard de dollars en janvier, pour venir en aide et protéger près de 3,3 millions de personnes forcées de fuir, ainsi que les communautés locales dans les pays voisins, et ce jusqu'à la fin de l'année.
Deux nouveaux pays d'accueil, la Libye et l'Ouganda, ont été incorporés dans la réponse régionale en faveur des réfugiés, en plus de la République centrafricaine (RCA), du Tchad, de l'Egypte, de l'Ethiopie et du Soudan du Sud.
En Libye, le HCR a enregistré plus de 20 000 réfugiés soudanais arrivés dans le pays depuis avril 2023, et on estime que beaucoup d'autres sont arrivés dans l'est du pays. Avec l'arrivée de nouveaux réfugiés depuis l'escalade des combats dans la région du Darfour, les services disponibles dans le pays sont débordés. Les familles de réfugiés sont obligées de dormir à la belle étoile en raison du manque d'abris. Les infrastructures médicales ne parviennent pas non plus à répondre aux besoins croissants, ce qui expose les enfants en particulier au risque de malnutrition.
L'Ouganda - le plus grand pays d'accueil de réfugiés en Afrique - a reçu plus de 39 000 réfugiés soudanais depuis le début de la guerre. Près de 27 000 d'entre eux sont arrivés cette année seulement, soit près de trois fois plus que prévu. La plupart d'entre eux sont hébergés dans le camp de réfugiés de Kiryandongo, dans l'ouest du pays, où ils reçoivent une aide humanitaire sous forme de nourriture, d'abris et de soins de santé. Avec l'arrivée d'un nombre croissant de réfugiés, ces services continuent d'être mis à rude épreuve, alors que les ressources nécessaires à la mise en place d'une assistance plus étendue font défaut.
Quatorze mois après le début des combats, des milliers de personnes continuent de quitter le Soudan chaque jour, fuyant la violence et les abus, la mort, le manque de services, l'accès limité à l'aide humanitaire et la famine imminente.
En Égypte, plus de 402 000 réfugiés soudanais ont été enregistrés à ce jour, avec plus de 38 000 nouvelles arrivées pour le seul mois de mai et davantage d'arrivées attendues dans les mois à venir. Les arrivées au Tchad ont augmenté ces dernières semaines suite à la récente escalade des combats à El Fasher, au Darfour Nord, et aux atrocités signalées dans l'État d'Al Jazirah. Plus de 600 000 réfugiés soudanais sont arrivés au Tchad depuis le début du conflit en avril 2023. Le nombre de réfugiés devrait continuer à augmenter car de nombreux civils restent bloqués dans le pays ou passent des semaines à se cacher pendant leur fuite. Au moins 1 000 personnes par jour franchissent encore la frontière avec le Soudan du Sud.
Les pays voisins ont fait preuve d'une grande solidarité en accueillant les personnes fuyant la guerre, mais les ressources à disposition des communautés d'accueil sont insuffisantes, de sorte qu'il est extrêmement difficile pour les réfugiés de trouver leur place, de gagner leur vie et de se reconstruire.
Jusqu'à présent, seuls 19 % des fonds requis pour l'aide aux réfugiés ont été reçus, ce qui est très insuffisant pour couvrir les besoins les plus élémentaires des personnes contraintes de fuir. L'inaction a de graves conséquences pour les réfugiés. Les rations alimentaires ont été considérablement réduites, entraînant une grave insécurité alimentaire et poussant les populations vers des stratégies d'adaptation néfastes.
En République centrafricaine, 24 000 réfugiés sont toujours privés de toute forme d'aide humanitaire, tandis que 180 000 nouveaux arrivants au Tchad attendent toujours d'être relogés loin des zones frontalières. En Égypte, près de 75 000 enfants réfugiés ne sont pas scolarisés. Il faut au Soudan du Sud de toute urgence agrandir les camps de réfugiés afin d'éviter une grave surpopulation dans les installations existantes.
Les fortes pluies attendues dans certains pays risquent également de compliquer l'acheminement de l'aide humanitaire, en particulier dans les zones frontalières. Comme l'aide, l'offre de services essentiels et les opportunités de reconstruire leur vie restent insuffisantes, de nombreux réfugiés risquent de choisir de poursuivre leur route.
Cet appel de fonds doit permettre aux gouvernements des pays d'accueil de garantir l'accès au territoire et à l'asile aux personnes en quête d'une protection internationale. Les fonds permettront également de renforcer les efforts déployés par les gouvernements pour fournir une assistance essentielle, notamment en ce qui concerne l'enregistrement et l'identification des personnes les plus vulnérables, les services destinés aux victimes de violences sexistes, la santé mentale, l'alimentation, le transport, la logistique, la santé et les services d'éducation. Les efforts visant à améliorer la résilience en renforçant les moyens de subsistance des personnes contraintes de fuir et des communautés d'accueil dans les zones d'installation intégrées et dans les zones de retour seront prioritaires.
Le HCR appelle les donateurs à renforcer leur soutien au travail des humanitaires sur le terrain.
Depuis le début du conflit, 10 millions de personnes ont fui leur foyer au Soudan, et beaucoup d'entre elles ont été déplacées plusieurs fois en quête de sécurité. Parmi elles, près de 2 millions sont arrivées dans les pays voisins. Environ 7,7 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays et 220 000 réfugiés ont également dû se réinstaller à l'intérieur du pays.
- le Sam 15 Juin - 17:59
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Organisations internationales : le HCR lance l'alerte sur les déplacements forcés
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Organisations internationales : le HCR lance l'alerte sur les déplacements forcés
Le nombre de personnes déracinées dans le monde a franchi la barre des 120 millions en mai 2024. Les conflits au Soudan, à Gaza et au Myanmar entraînent de nouveaux déplacements et doivent être résolus de toute urgence.
GENÈVE - Les déplacements forcés ont atteint des niveaux historiques l'année dernière et cette année dans le monde, selon le dernier rapport sur les tendances mondiales du HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés.
La tendance à la hausse des déplacements forcés, avec 120 millions de personnes déracinées en mai 2024, est la douzième augmentation annuelle consécutive et reflète à la fois la naissance de nouveaux conflits, la mutation de certaines situations existantes, ainsi que l'incapacité à résoudre des crises persistantes. Ce nombre équivaut à la population du Japon, le 12e pays le plus peuplé au monde.
Le conflit dévastateur en cours au Soudan est l'un des principaux facteurs à l'origine de cette hausse. Depuis avril 2023, plus de 7,1 millions de nouveaux déplacements ont en effet été enregistrés, et 1,9 million au-delà des frontières du pays. À la fin de l'année 2023, 10,8 millions de Soudanais étaient déracinés. Des millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur des frontières de la République démocratique du Congo et du Myanmar l'année dernière en raison de violents combats. L'UNRWA estime qu'à la fin de l'année dernière, jusqu'à 1,7 million de personnes (75 % de la population) avaient été déplacées dans la bande de Gaza en raison des violences dévastatrices, certains réfugiés palestiniens ayant fui à plusieurs reprises. La Syrie reste la plus grande crise de déplacement au monde, avec 13,8 millions de personnes déplacées de force à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
« Derrière ces chiffres se cachent d'innombrables tragédies humaines. Ces souffrances doivent inciter la communauté internationale à agir de toute urgence pour s'attaquer aux causes profondes des déplacements forcés », souligne Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « Il est grand temps que les belligérants respectent les lois fondamentales de la guerre et le droit international. Sans une meilleure coopération et des efforts concertés pour faire face aux conflits, aux violations des droits humains ainsi qu’à la crise climatique, le nombre des personnes déracinées continuera d'augmenter. Cela entraînera plus de misère et nécessitera des réponses humanitaires coûteuses. »
L'augmentation la plus importante du nombre de personnes déplacées concerne des personnes fuyant les conflits et qui restent dans leur propre pays, soit 68,3 millions de personnes selon l'Observatoire des déplacements internes, ce qui représente une augmentation de près de 50% en cinq ans.
Le nombre de réfugiés, et d'autres personnes ayant besoin d'une protection internationale, est passé à 43,4 millions en prenant en compte des personnes relevant des mandats du HCR et de l'UNRWA.
Une grande majorité des réfugiés sont accueillis dans des pays limitrophes, 75% d'entre eux résidant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire qui, ensemble, produisent moins de 20% du revenu mondial.
Le rapport indique en outre que dans le monde entier, plus de 5 millions de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays et 1 million de réfugiés sont rentrés chez eux en 2023. Ces chiffres témoignent de certains progrès dans la recherche de solutions à plus long terme. Le nombre de personnes réinstallées a augmenté pour atteindre près de 160 000 en 2023.
« Les réfugiés - et les communautés qui les accueillent - ont besoin de solidarité. Ils contribuent effectivement aux sociétés lorsqu'ils sont intégrés et peuvent en faire davantage », ajoute le chef du HCR. « L'année dernière, des millions de personnes sont rentrées chez elles, ce qui représente une importante lueur d'espoir. Des solutions existent - nous avons vu des pays comme le Kenya ouvrir la voie à l'intégration des réfugiés - mais cela nécessite un véritable engagement. »
Le rapport propose également une nouvelle analyse de la crise climatique et de la manière dont elle affecte de plus en plus et de manière disproportionnée les personnes déracinées.
Compte tenu des immenses défis auxquels sont confrontées 120 millions de personnes déracinées, tels qu'ils sont décrits dans le rapport sur les tendances mondiales, le HCR reste fermement engagé à proposer de nouvelles approches et solutions pour aider les personnes forcées de fuir leur foyer, où qu'elles se trouvent.
La tendance à la hausse des déplacements forcés, avec 120 millions de personnes déracinées en mai 2024, est la douzième augmentation annuelle consécutive et reflète à la fois la naissance de nouveaux conflits, la mutation de certaines situations existantes, ainsi que l'incapacité à résoudre des crises persistantes. Ce nombre équivaut à la population du Japon, le 12e pays le plus peuplé au monde.
Le conflit dévastateur en cours au Soudan est l'un des principaux facteurs à l'origine de cette hausse. Depuis avril 2023, plus de 7,1 millions de nouveaux déplacements ont en effet été enregistrés, et 1,9 million au-delà des frontières du pays. À la fin de l'année 2023, 10,8 millions de Soudanais étaient déracinés. Des millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur des frontières de la République démocratique du Congo et du Myanmar l'année dernière en raison de violents combats. L'UNRWA estime qu'à la fin de l'année dernière, jusqu'à 1,7 million de personnes (75 % de la population) avaient été déplacées dans la bande de Gaza en raison des violences dévastatrices, certains réfugiés palestiniens ayant fui à plusieurs reprises. La Syrie reste la plus grande crise de déplacement au monde, avec 13,8 millions de personnes déplacées de force à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
« Derrière ces chiffres se cachent d'innombrables tragédies humaines. Ces souffrances doivent inciter la communauté internationale à agir de toute urgence pour s'attaquer aux causes profondes des déplacements forcés », souligne Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « Il est grand temps que les belligérants respectent les lois fondamentales de la guerre et le droit international. Sans une meilleure coopération et des efforts concertés pour faire face aux conflits, aux violations des droits humains ainsi qu’à la crise climatique, le nombre des personnes déracinées continuera d'augmenter. Cela entraînera plus de misère et nécessitera des réponses humanitaires coûteuses. »
L'augmentation la plus importante du nombre de personnes déplacées concerne des personnes fuyant les conflits et qui restent dans leur propre pays, soit 68,3 millions de personnes selon l'Observatoire des déplacements internes, ce qui représente une augmentation de près de 50% en cinq ans.
Le nombre de réfugiés, et d'autres personnes ayant besoin d'une protection internationale, est passé à 43,4 millions en prenant en compte des personnes relevant des mandats du HCR et de l'UNRWA.
Une grande majorité des réfugiés sont accueillis dans des pays limitrophes, 75% d'entre eux résidant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire qui, ensemble, produisent moins de 20% du revenu mondial.
Le rapport indique en outre que dans le monde entier, plus de 5 millions de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays et 1 million de réfugiés sont rentrés chez eux en 2023. Ces chiffres témoignent de certains progrès dans la recherche de solutions à plus long terme. Le nombre de personnes réinstallées a augmenté pour atteindre près de 160 000 en 2023.
« Les réfugiés - et les communautés qui les accueillent - ont besoin de solidarité. Ils contribuent effectivement aux sociétés lorsqu'ils sont intégrés et peuvent en faire davantage », ajoute le chef du HCR. « L'année dernière, des millions de personnes sont rentrées chez elles, ce qui représente une importante lueur d'espoir. Des solutions existent - nous avons vu des pays comme le Kenya ouvrir la voie à l'intégration des réfugiés - mais cela nécessite un véritable engagement. »
Le rapport propose également une nouvelle analyse de la crise climatique et de la manière dont elle affecte de plus en plus et de manière disproportionnée les personnes déracinées.
Compte tenu des immenses défis auxquels sont confrontées 120 millions de personnes déracinées, tels qu'ils sont décrits dans le rapport sur les tendances mondiales, le HCR reste fermement engagé à proposer de nouvelles approches et solutions pour aider les personnes forcées de fuir leur foyer, où qu'elles se trouvent.
- le Mer 27 Mar - 19:01
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Réfugiés en Afrique : le HCR appelle à des mesures urgentes en RDC
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Réfugiés en Afrique : le HCR appelle à des mesures urgentes en RDC
Depuis deux ans, les conflits dans les régions de Rutshuru et de Masisi, au Nord-Kivu, ont poussé plus de 1,3 million de personnes à quitter leurs foyers en RDC. Au total, 5,7 millions de personnes sont désormais déplacées internes dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri.
La situation s'est encore détériorée après les violents affrontements du 7 février dans la ville de Sake, dans le territoire de Masisi, où près de 300 000 personnes ont fui vers Goma et ses environs. Les conditions de vie dans les sites de déplacés, informels ou officiels, sont précaires, avec des besoins croissants en abris, installations sanitaires et moyens de subsistance.
L'utilisation croissante d'artillerie lourde est une tendance alarmante, avec des bombardements ciblant des sites civils à Minova et des attaques sur Sake et Goma, ayant causé la mort de dizaines de personnes et blessé des dizaines d'autres. Les rapports font également état d'incursions de groupes armés dans des structures civiles telles que les écoles et les centres de santé, compromettant l'aide humanitaire.
La violence a entraîné le déplacement de nombreux enfants, exposés à des dangers graves tels que l'enlèvement, le recrutement forcé et les abus sexuels. En 2023, plus de 50 000 cas de violence sexiste ont été signalés, dont la majorité était des viols.
Le HCR, avec ses partenaires, a fourni une aide vitale à plus de 3,1 millions de personnes entre juin et décembre 2023. Cependant, les besoins dépassent largement les ressources disponibles. Le financement reste un défi majeur, avec seulement 14 % des 250 millions de dollars nécessaires pour les activités du HCR en RDC en 2024 reçus.
Le HCR appelle à une cessation immédiate de la violence et demande à toutes les parties au conflit de respecter le droit international humanitaire. Une action humanitaire concertée est nécessaire pour faire face à cette crise humanitaire qui continue de s'aggraver dans l'est de la RDC.
- le Jeu 21 Mar - 22:57
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Haïti : préconisations internationales pour les réfugiés politiques
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Haïti : préconisations internationales pour les réfugiés politiques
GENÈVE — Face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire, humanitaire et des droits humains en Haïti, le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, émet de nouvelles orientations juridiques afin de garantir un accès à la protection internationale pour les Haïtiens qui en ont besoin. La violence aveugle des gangs en Haïti a entraîné une escalade alarmante des violations des droits humains et des déplacements internes à grande échelle.
Près de la moitié des 11,4 millions d'habitants du pays ont besoin d'une assistance humanitaire. Les nouvelles orientations du HCR visent à aider les États à évaluer les demandes d'asile à la lumière des dures réalités auxquelles sont confrontés les Haïtiens aujourd'hui.
« La vie, la sécurité et la liberté des Haïtiens sont menacées par la montée en flèche de la violence des gangs et des violations des droits humains. Le HCR rappelle aux États qu'il est impératif de veiller à ce que les Haïtiens qui pourraient avoir besoin d'une protection internationale en tant que réfugiés en bénéficient », souligne Elizabeth Tan, directrice de la division de la protection internationale du HCR. « Nous réitérons également notre appel à tous les États pour qu'ils ne renvoient pas de force des personnes en Haïti, y compris celles dont la demande d'asile a été rejetée. »
Dans ses nouvelles orientations, le HCR considère que, conformément à la Convention de 1951 sur les réfugiés, les Haïtiens qui devraient être considérés comme éligibles à la protection des réfugiés peuvent inclure des militants politiques, des journalistes, des juges, des avocats et d'autres personnes luttant contre la corruption et la criminalité, parmi d'autres profils à risque.
En outre, les Haïtiens peuvent également prétendre à la protection conférée par le statut de réfugié en vertu de la définition régionale du statut de réfugié figurant dans la Déclaration de Carthagène (1984). Selon ce texte, appliqué par de nombreux pays de la région, la protection des réfugiés devrait être étendue aux personnes affectées par des circonstances qui troublent gravement l'ordre public et par la violence généralisée dans les zones touchées par les activités des gangs.
En outre, les États peuvent envisager d'accorder une protection complémentaire ou temporaire aux personnes originaires d'Haïti, ainsi que d'autres dispositions légales en matière de séjour, telles que le regroupement familial, les visas humanitaires et l'accès à des documents administratifs. Plusieurs pays du continent américain offrent déjà ces alternatives aux Haïtiens déracinés, renforçant ainsi leur protection et leur permettant de s'intégrer au sein des communautés qui les accueillent. À la mi-2023, le HCR recensait 312 000 réfugiés et demandeurs d'asile haïtiens dans le monde.
Dans ses nouvelles orientations, le HCR considère que, conformément à la Convention de 1951 sur les réfugiés, les Haïtiens qui devraient être considérés comme éligibles à la protection des réfugiés peuvent inclure des militants politiques, des journalistes, des juges, des avocats et d'autres personnes luttant contre la corruption et la criminalité, parmi d'autres profils à risque.
En outre, les Haïtiens peuvent également prétendre à la protection conférée par le statut de réfugié en vertu de la définition régionale du statut de réfugié figurant dans la Déclaration de Carthagène (1984). Selon ce texte, appliqué par de nombreux pays de la région, la protection des réfugiés devrait être étendue aux personnes affectées par des circonstances qui troublent gravement l'ordre public et par la violence généralisée dans les zones touchées par les activités des gangs.
En outre, les États peuvent envisager d'accorder une protection complémentaire ou temporaire aux personnes originaires d'Haïti, ainsi que d'autres dispositions légales en matière de séjour, telles que le regroupement familial, les visas humanitaires et l'accès à des documents administratifs. Plusieurs pays du continent américain offrent déjà ces alternatives aux Haïtiens déracinés, renforçant ainsi leur protection et leur permettant de s'intégrer au sein des communautés qui les accueillent. À la mi-2023, le HCR recensait 312 000 réfugiés et demandeurs d'asile haïtiens dans le monde.
Le HCR constate par ailleurs une tendance inquiétante consistant pour les Haïtiens à entreprendre des voyages dangereux à travers l'Amérique continentale et les Caraïbes, où les voyages en mer sont particulièrement risqués. Les défis complexes posés par les mouvements de réfugiés et de migrants dans les Amériques ne peuvent être relevés efficacement que par une réponse régionale globale et concertée.
Le HCR poursuivra son travail avec les États afin de garantir un accès à l'asile pour les Haïtiens reposant sur une mise en œuvre des principes formulés dans ce guide.
Considérations du HCR en matière de protection internationale à l'égard des personnes fuyant Haïti (en anglais)
Le HCR poursuivra son travail avec les États afin de garantir un accès à l'asile pour les Haïtiens reposant sur une mise en œuvre des principes formulés dans ce guide.
Considérations du HCR en matière de protection internationale à l'égard des personnes fuyant Haïti (en anglais)
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