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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Parkinson : une avancée dans le traitement préventif de la maladie
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Parkinson : une avancée dans le traitement préventif de la maladie
Il s'agit selon les chercheurs, d'une "avancée majeure dans le traitement de la maladie de Parkinson qui vient d'être réalisée avec l'étude LixiPark", dirigée par les professeurs Olivier Rascol et Wassilios Meissner. Cette étude clinique multicentrique, publiée dans le New England Journal of Medicine, démontre que le lixisénatide, un médicament déjà utilisé contre le diabète de type 2, pourrait ralentir la progression des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson.
Les traitements actuels ne ciblent que les symptômes et non la cause de la maladie.
[left]La maladie de Parkinson, touchant 250 000 personnes en France et 10 millions dans le monde, se caractérise par des troubles de la motricité résultant de la disparition progressive des neurones dopaminergiques.
Cependant, des données préliminaires suggéraient que des médicaments utilisés pour le diabète pourraient avoir un effet neuroprotecteur.
L'étude LixiPark a confirmé cette hypothèse en évaluant l'efficacité du lixisénatide chez 156 patients atteints de la maladie de Parkinson. Les résultats sont prometteurs :
après un an de suivi, le groupe traité au lixisénatide a montré une stabilité des symptômes moteurs, tandis que le groupe placebo a présenté une aggravation. Cette observation suggère un effet neuroprotecteur du médicament.
L'étude LixiPark, soutenue par divers acteurs publics et privés, représente une avancée significative dans la prise en charge de la maladie de Parkinson.
Cependant, des études supplémentaires seront nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer les bénéfices à long terme du lixisénatide chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.
À propos de NS-PARK(F-CRIN) et F-CRIN
NS-PARK(F-CRIN) est un réseau national de recherche clinique sur la maladie de Parkinson, visant à faciliter la recherche clinique et à développer des thérapies innovantes. F-CRIN est une infrastructure d'excellence au service de la recherche clinique française, visant à renforcer la compétitivité de la recherche clinique à l'international.
https://www.fcrin.org/
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- le Ven 29 Mar - 19:24
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Journée mondiale de la maladie de Parkinson
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Journée mondiale de la maladie de Parkinson
À l'occasion de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson, un événement d'information et de partage se tiendra à Lyon*. Au programme de cette rencontre ouverte à tous, des conférences animées par des spécialistes renommés : le Dr Teodor Danaila, neurologue au Centre Expert Parkinson des Hospices Civils de Lyon, abordera les avancées thérapeutiques majeures dans le traitement de la maladie. Le Dr Chloé Laurencin, également neurologue au Centre Expert Parkinson des HCL, évoquera quant à elle l'importance de la nutrition dans la gestion de la maladie.
Des événements partout en France du 30 mars au 31 mai 2024.
Les dates, villes concernées par ces événements, et modalités pratiques sont mises en ligne sur le site www.franceparkinson.fr, sous la forme d’une carte interactive.
Les dates, villes concernées par ces événements, et modalités pratiques sont mises en ligne sur le site www.franceparkinson.fr, sous la forme d’une carte interactive.
La maladie de Parkinson en France : une réalité à prendre en compte
La maladie de Parkinson, une maladie neurodégénérative, touche plus de 270 000 personnes en France. Pourtant, elle reste mal comprise et stigmatisée. France Parkinson s'engage activement à sensibiliser le grand public à travers près de 60 événements organisés en France entre avril et mai.
Cette année, le focus est mis sur l'importance de l'activité physique dans la gestion de la maladie. Les événements proposés par les comités départementaux de bénévoles couvrent un large éventail d'activités, des conférences aux ateliers sportifs et culturels.
Des ressources et un réseau de soutien pour les personnes atteintes
Les événements organisés par France Parkinson visent à informer et à soutenir les personnes atteintes de la maladie ainsi que leurs proches. Les thérapies médicamenteuses et non médicamenteuses, l'importance de l'activité physique, et les programmes d'accompagnement de l'association sont au cœur des discussions.
Les échanges d'expérience et les témoignages lors de ces événements permettent de briser l'isolement et de partager des solutions concrètes pour améliorer la qualité de vie des patients et de leur entourage.
Encourager la recherche et l'innovation médicale
France Parkinson soutient activement la recherche médicale en finançant de nombreux projets chaque année. Des avancées prometteuses sont en cours, notamment dans le développement de nouvelles thérapies ciblées et la recherche de biomarqueurs pour un diagnostic précoce.
En cette année anniversaire, France Parkinson réaffirme son engagement à soutenir les personnes atteintes de la maladie et à promouvoir une meilleure compréhension de cette pathologie complexe.
*Le samedi 13 avril 2024, à la Salle Jean Couty dans le 9ème arrondissement. Cet événement est une initiative du Comité 69 de France Parkinson, engagé depuis 40 ans dans la lutte contre la maladie.
- le Jeu 9 Nov - 9:38
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Glyphosate : France Parkinson plaide pour le principe de précaution
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Glyphosate : France Parkinson plaide pour le principe de précaution
A l’approche du vote de la France concernant la prolongation d’autorisation du glyphosate pour 10 ans proposée par la Commission européenne, l’association France Parkinson plaide pour le principe de précaution ! A l’instar de ses homologues membres de Parkinson’s Europe, elle appelle l’Etat français à voter contre cette prolongation.
La France a, en 2012, été le premier pays à reconnaître la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle pour les agriculteurs et viticulteurs exposés aux pesticides.
Alors que l’Etat français doit se prononcer le 16 novembre prochain sur la prolongation d’autorisation du glyphosate proposée par la commission européenne, et ce pour une durée de 10 ans, l’association France Parkinson alerte sur les présomptions qui pèsent sur cet herbicide et sa responsabilité supposée dans la maladie de Parkinson.
Comme le réaffirment Bas Bloem et Tjitske Boonstra, respectivement professeur de neurologie et chercheuse en neurologie aux Pays-Bas, dans une tribune parue dans lemonde.fr du 12 octobre dernier : « Il existe aujourd’hui un faisceau de preuves scientifiques indiquant que le glyphosate est une cause possible de Parkinson… Une étude récente a montré que l’exposition au glyphosate était associée à des signes de lésions cérébrales, mesurées par un marqueur sanguin (« neurofilament à chaîne légère ») des maladies de Parkinson et d’Alzheimer, entre autres. »
Si des études plus poussées demeurent nécessaires pour ajouter la molécule à la liste déjà longue des pesticides incriminés dans la maladie de Parkinson, le simple fait que cette corrélation apparaisse comme « biologiquement plausible » doit inciter notre gouvernement à appliquer le principe de précaution et à faire la lumière sur l’existence de ce lien.
Bas Bloem s’inquiète en effet du "manque de données" en la matière qui n'est, à tort, pas du tout abordé dans le dossier utilisé pour évaluer le glyphosate. De son côté, l’épidémiologiste Alexis Elbaz, directeur de recherche à l’Inserm, à l’origine des études ayant démontré une plus forte prévalence de la maladie dans les zones agricoles et viticoles (risque multiplié par plus de 2,5 chez les viticulteurs exposés aux pesticides), rejoint le neurologue néerlandais en regrettant que l’évaluation de la neurotoxicité dans les protocoles d’homologations de ces produits soit conduite dans un cadre scientifiquement inadéquat.
France Parkinson attend de la France qu’elle vote contre la prolongation d’autorisation du glyphosate pour 10 ans, et qu’elle pèse pour en réduire la durée, compte-tenu de la méfiance dont ce pesticide fait l’objet. L’association espère qu’elle saura se doter des moyens nécessaires en vue de démontrer l’innocuité ou la nocivité de cette substance, ou d’autres, comme cela est fait pour les médicaments avant leur mise sur le marché.
Ce principe de précaution constitue un enjeu de santé publique majeur. Une prolongation d’autorisation d’une année seulement permettrait de mener à bien les études qui s’imposent avant de se réengager « à l’aveugle » pour une décennie ! Cette année de reconduction permettrait en outre de travailler au développement d’alternatives au glyphosate pour nos agricultures.