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4 résultats trouvés pour Burkina

par LYFtv-Politique
le 4th Septembre 2023, 8:56 am
 
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Monde - Actualité des organisations internationales

Sujet: HCR : la situation humanitaire au Niger se dégrade dangereusement
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HCR : la situation humanitaire au Niger se dégrade dangereusement

Ceci est un résumé des propos tenus par Emmanuel Gignac, Représentant du HCR au Niger lors de la conférence de presse qui s'est tenue au Palais des Nations à Genève le 1er Septembre 2023. Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est profondément préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire au #Niger.
[size=18]La crise politique actuelle, sans solution claire en vue, génère de l’incertitude et de l’inquiétude, alors que le pays continue de subir des attaques répétées de la part de groupes armés non étatiques, en particulier près des frontières du #Mali et du #Burkina Faso. Les violences et les attaques récentes ont entrainé plus de 20 000 nouveaux déplacements internes au cours du mois dernier. Cette situation a accru les risques de protection pour les réfugiés, les demandeurs d’asile et les populations d’accueil.[/size]
[size=18]Dans le même temps, les sanctions imposées au Niger par la CEDEAO sont entrées en vigueur à une période de l’année – appelée « période de soudure » - qui marque la transition entre les saisons agricoles, avant que la saison des pluies ne s’installe complétement. Les prix des denrées alimentaires et des produits de base, déjà en hausse avant la crise, ont bondi à la suite de l’adoption des sanctions et devraient continuer d’augmenter car la fermeture des frontières avec les pays de la CEDEAO entrainera une raréfaction des denrées alimentaires et autres produits de base.[/size]
[size=18]Ces facteurs, combinés à une augmentation attendue des troubles causés par des groupes armés non étatiques et aux fortes pluies actuelles, ont aggravé les perspectives humanitaires déjà désastreuses pour les populations vulnérables, notamment les déplacés internes, les réfugiés, les demandeurs d’asile et les communautés d’accueil. Le Niger abrite actuellement plus de 700 000 personnes déplacées de force, soit 350 000 réfugiés et demandeurs d’asile et 350 000 déplacés internes.[/size]
[size=18]Les tensions socio-économiques, notamment l’inflation galopante et le manque de ressources et de services, ont été exacerbées par les récentes restrictions de circulation, mettant encore plus à l’épreuve une population déjà vulnérable.[/size]
[size=18]L’augmentation du coût de la vie et l’insécurité ont accru les risques de protection, notamment les mariages précoces, les violences sexuelles, la traite et l’exploitation. En juillet, le HCR a recensé 255 incidents de protection, dont des enlèvements, des violences basées sur le genre et des violences domestiques. Ces incidents ont eu lieu à Tahoua, Maradi, Tillaberi et Diffa. Si ces données sont conformes aux tendances observées au cours des autres mois de 2023, les équipes du HCR ont observé une forte hausse de ces incidents depuis le 26 juillet. Entre le 26 et le 31 juillet, nous avons constaté une augmentation de 50 % des incidents similaires par rapport aux premières semaines de juillet.[/size]
[size=18]Le HCR a connaissance d’environ 20 000 nouveaux déplacements internes entre la fin juillet et la fin août, principalement à Tillaberi, mais aussi à Diffa. En outre, les mouvements de population se poursuivent aux frontières du pays bien qu’à une échelle moindre. Ainsi, plus de 2500 personnes en provenance du Nigéria, du Mali et du Burkina Faso ont demandé l’asile au Niger au cours des deux premières semaines d’août. Aucun mouvement majeur de population depuis le Niger vers les pays voisins n’a été signalé récemment.[/size]
[size=18]Le Sahel traverse une crise complexe marquée par des conflits, des tensions intercommunautaires, des chocs climatiques et l’insécurité. Le Niger constitue depuis un certain temps une plaque tournante pour les demandeurs d’asile et un carrefour pour les flux migratoires mixtes, abritant des réfugiés des pays voisins.[/size]
[size=18]La crise politique, les incertitudes qui y sont liées et le risque d’une recrudescence des violences intercommunautaires ont incité le HCR à actualiser ses plans d’intervention d’urgence et à ajuster son niveau de préparation dans le cadre d’un examen des plans de continuité des activités. Nous continuerons d’adapter notre présence en fonction des risques évalués.[/size]
[size=18]Depuis que le HCR a mis en place le Mécanisme de transit d’urgence en 2017, le Niger a également offert une protection à plus de 4242 demandeurs d’asile et réfugiés vulnérables évacués de Libye. Actuellement, près de 600 réfugiés sont hébergés sur le site de Hamdallaye, près de Niamey, qui a atteint sa pleine capacité. Parmi eux, 100 réfugiés attendent leur départ vers des pays tiers mais sont bloqués à cause de la fermeture de l’espace aérien du Niger et 275 attendent une décision des pays de réinstallation où leurs dossiers sont en cours de traitement.[/size]
[size=18]Avant le coup d’État du 26 juillet, un vol au départ de la Libye était prévu pour le quatrième trimestre dans le cadre de ce mécanisme. Le HCR attend l’approbation des autorités pour réaliser le transfert et suivra la situation pour déterminer la faisabilité de l’acheminement de nouveaux réfugiés vers le Niger.[/size]
[size=18]Malgré les nombreuses difficultés rencontrées ces dernières semaines – notamment la mobilité du personnel, l’immobilisation au sol des vols des Nations Unies à cause de la pénurie de carburant et la lenteur de l’acheminement de l’aide - le HCR et ses partenaires continuent d’intervenir dans tout le pays. Nous sommes engagés à rester sur place et à apporter notre aide aux personnes déplacées de force et aux populations d’accueil qui en ont cruellement besoin. La fourniture d’une aide et de services vitaux, notamment la nourriture, les abris, les soins de santé, la liaison avec les communautés et l’éducation, se poursuit.[/size]
[size=18]Compte tenu de l’augmentation rapide des besoins, le HCR appelle tous les acteurs de la région et au-delà à continuer d’assurer une assistance vitale au Niger. Actuellement, le HCR n’a reçu que 39 % des 135,7 millions de dollars nécessaires au maintien des activités humanitaires cette année. Le besoin de financement devrait augmenter si la crise venait encore à s’aggraver dans les mois à venir.[/size]
par LYFtv-Politique
le 31st Juillet 2023, 5:10 pm
 
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Sujet: Réfugiés : il faudrait stopper les retours forcés vers le Burkina Faso
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Réfugiés : il faudrait stopper les retours forcés vers le Burkina Faso

GENÈVE - Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a publié aujourd'hui des recommandations mises à jour sur la protection des personnes qui fuient le Burkina FasoLink is external (en anglais). L'organisation appelle tous les États à s'abstenir de renvoyer de force les personnes originaires des régions les plus touchées par la crise qui sévit actuellement dans le pays.
Dans un contexte de détérioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso, le HCR est vivement préoccupé par l'insécurité généralisée et les violations des droits humains perpétrées à l'encontre des populations civiles.
On compte parmi celles-ci des meurtres, des disparitions forcées, des actes de torture et des enlèvements. A plusieurs reprises, des civils ont été pris pour cible et tués, ce qui a entraîné des pertes civiles importantes.
Les enfants sont également exposés à des violations graves des droits humains, telles que le recrutement forcé par des groupes armés, le travail des enfants sous ses pires formes, ainsi que d'autres types de violences, d'abus, d'exploitation ou de violence sexuelle et sexiste.
Le nombre d'écoles fermées a augmenté, passant d'environ 3000 en novembre 2021 à 6334 écoles au 31 mars 2023. La majorité des enfants déplacés ne peuvent pas fréquenter l'école. Les mariages précoces et les mariages d'enfants sont fréquents et des mariages forcés sont régulièrement signalés. On estime que la moitié des enfants au Burkina Faso sont exposés à la violence basée sur le genre ou à la maltraitance, avec une estimation atteignant 82% pour les jeunes filles. La violence et les déplacements continus ont également rendu de nombreuses femmes vulnérables à la violence sexuelle et sexiste, et ont restreint les services disponibles pour les victimes.
Il est estimé que 4,7 millions de personnes dans le pays ont besoin d'une aide humanitaire, soit plus de 20% de la population du pays. La violence et le conflit ont également entraîné la destruction de certaines infrastructures essentielles et ont eu des répercussions sur le fonctionnement des services et des institutions de l'État, y compris dans les zones touchées par le conflit. La situation humanitaire est particulièrement grave pour les personnes se trouvant dans les villes assiégées par les groupes extrémistes, parmi lesquelles un grand nombre de personnes déplacées internes. 
Fin juin 2023, plus de 67 000 Burkinabés avaient trouvé refuge dans des pays voisins tels que le Mali, le Niger, la Côte d'Ivoire, le Togo, le Bénin et le Ghana, tandis que plus de 2 millions de personnes étaient déplacées à l'intérieur du pays, ce qui en fait l'une des crises de déplacement interne les plus importantes sur le continent africain.
Le HCR estime que les personnes qui fuient la montée de l'insécurité et des violations des droits humains au Burkina Faso auront très probablement besoin d'une protection internationale. Il importe donc de respecter le principe de non-refoulement et de veiller à ce que personne ne soit renvoyé de force dans des lieux où sa vie, sa liberté ou ses droits fondamentaux sont menacés.
Le HCR appelle tous les États à laisser les civils qui fuient le Burkina Faso accéder à leur territoire.
Les recommandations actualisées du HCR sur les retours forcés au Burkina Faso resteront en vigueur jusqu'à ce que la sécurité, l'état de droit et la situation des droits humains s'améliorent de manière significative pour permettre des retours en toute sécurité et dans la dignité.
Le HCR appelle également les membres de la communauté internationale à faire preuve de solidarité avec les populations déracinées au Burkina Faso et dans les pays voisins, et à continuer à soutenir les efforts humanitaires déployés dans la région.
Tag burkina sur LYFtvNews E4c584d9-dd53-4a42-9aa1-83d9d137e754
par Gilles Roman
le 21st Septembre 2022, 4:22 am
 
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Afrique

Sujet: Françafrique : l'Université Lyon 3 retire le titre de Dr Honoris Causa à Blaise Compaoré
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Françafrique : l'Université Lyon 3 retire le titre de Dr Honoris Causa à Blaise Compaoré

Déclaration d’Éric Carpano, Président de l’Université Jean Moulin Lyon 3
« L’Université est une communauté fondée sur des valeurs essentielles au sein desquelles les droits humains occupent une place centrale et fondatrice. Par le passé, l’Université Jean Moulin a gravement manqué à ces valeurs en décernant le 23 avril 2004 le titre de Docteur honoris causa à Blaise Compaoré, dictateur du #Burkina Faso ayant asservi son peuple durant des années et symbole d’une francophonie dévoyée par le néocolonialisme de la « #Françafrique »
Ce qui était déjà inacceptable en 2004 l’est encore davantage aujourd’hui, ce dernier ayant été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat, entre autres, de Thomas #Sankara

En conséquence, et afin de laver l’affront fait aux valeurs universitaires autant qu’au peuple burkinabé, j’ai pris la décision, en responsabilité, de soumettre au prochain Conseil d’administration le retrait sans délai du titre de Docteur honoris causa de l’Université Jean Moulin à M. Blaise Compaoré ».
par Gilles Roman
le 17th Juin 2022, 7:11 pm
 
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Sujet: Massacres au Burkina Faso : le HCR lance un appel pour "les milliers de déplacés"
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Massacres au Burkina Faso : le HCR lance un appel pour "les milliers de déplacés"

Le HCR sollicite un soutien urgent pour venir en aide à près de 16 000 nouveaux déplacés qui ont fui les massacres au #Burkina Faso
Ceci est un résumé des déclarations de Matthew Saltmarsh, porte-parole du HCR - à qui toute citation peut être attribuée - lors de la conférence de presse du 17 juin 2022 au Palais des Nations à Genève.
Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est préoccupé par la récente escalade des violences contre les civils par des groupes armés au Burkina Faso, qui a forcé des milliers de personnes à fuir, mettant les organisations humanitaires à rude épreuve alors que l’insécurité continue de sévir dans le Sahel central.
Depuis le 12 juin, près de 16 000 Burkinabés, principalement des femmes et des enfants, sont arrivés à Dori, dans l’est du Burkina Faso, après avoir fui une violente attaque commise par des hommes armés à Seytenga, une ville située à 15 kilomètres de la frontière avec le Niger. D’autres devraient arriver dans les jours à venir, tandis que quelque 360 personnes auraient franchi la frontière vers la région de Tillabéri, au Niger, s’ajoutant aux 15 500 ressortissants burkinabés qui s’y trouvent déjà après avoir été contraints de fuir. Les autorités et la population locale de la ville de Tera ont accueilli et hébergé les nouveaux arrivants, alors même que la plupart des familles nigériennes sont elles-mêmes totalement démunies.
La crise de déplacement que connaît le Burkina Faso est l’une de celles qui progressent le plus rapidement dans le monde, le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays atteignant 1,9 million à la fin du mois d’avril, selon les chiffres du gouvernement. 

D’autres pays du Sahel - le Tchad, le Mali et le Niger - sont également confrontés aux conséquences de la violence, de la pauvreté et du changement climatique. Plus de 2,5 millions de personnes ont fui leurs foyers dans la région du Sahel au cours de la dernière décennie.
L’attaque la plus récente s’est produite dans la nuit du 11 au 12 juin 2022. 
Au moins 79 personnes ont été tuées par des hommes armés lors de l’assaut à Seytenga. Certains médias avancent un bilan encore plus lourd. Il s’agit de l’incident le plus meurtrier au Burkina Faso depuis le massacre de Solhan, en juin 2021, qui a fait plus de 130 morts.
Les nouveaux arrivants à Dori ont rapporté que des hommes armés faisaient du porte-à-porte à la recherche d’hommes adultes et les tuaient, ce qui signifie que de nombreuses personnes ont assisté à la mort de leur mari ou de leur père. Près des deux tiers des personnes qui ont fui Seytenga ont moins de 18 ans.
Beaucoup sont hébergées par la communauté d’accueil et par des familles déplacées résidant déjà à Dori, tandis que d’autres ont trouvé un abri dans des centres d’accueil et de transit pour réfugiés. Mais des centaines de personnes dorment en plein air au bord de la route.
En collaboration avec le gouvernement, le HCR et ses partenaires s’efforcent de renforcer la réponse d’urgence. Les besoins les plus pressants concernent les abris et les articles de première nécessité, ainsi que les services d’eau, d’assainissement et d’hygiène et le soutien psychosocial. Des groupes armés non étatiques s’en sont également pris aux systèmes d’approvisionnement en eau et aux infrastructures du pays, notamment en attaquant récemment le principal système d’approvisionnement en eau de Dori. Les besoins en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène pourraient donc augmenter rapidement.
Les autorités régionales, avec le soutien des organisations humanitaires, ont commencé à reloger les familles dormant en plein air dans trois sites de réfugiés et de personnes déplacées internes à Dori, tandis que des parcelles supplémentaires ont été identifiées pour accueillir les futurs arrivants potentiels. Le HCR et ses partenaires se préparent à renforcer la fourniture d’abris d’urgence et d’articles de première nécessité, notamment des matelas, du savon et des ustensiles de cuisine, pour plus de 1000 familles.
Le HCR s’efforce également d’identifier les nouveaux arrivants ayant des besoins en matière de protection, comme les enfants et les victimes de violences sexuelles et sexistes, et de leur prodiguer des soins appropriés.
Malgré l’ampleur et l’augmentation des besoins, le budget du #HCR dans le pays, qui s’élève à 109,9 millions de dollars pour 2022, n’est financé qu’à hauteur de 20% à ce jour. Le HCR appelle la communauté internationale à davantage de solidarité et de soutien envers le Burkina Faso, notamment en finançant les activités humanitaires dont le but est de sauver des vies.
Suite aux vagues successives de déplacement forcé, la taille de la ville de Dori a été multipliée par cinq et elle accueille désormais près de 76 000 Burkinabés déplacés, ainsi que quelque 20 000 réfugiés du Mali. Le HCR collabore avec le gouvernement pour inclure les réfugiés au sein des services nationaux tels que l’éducation et les soins de santé.
Cependant, la concurrence pour les ressources telles que l’eau et les terres pour le pâturage et l’agriculture, ainsi que l’inflation croissante, la pression sur les services essentiels et les pénuries de fournitures essentielles comme le carburant, sont autant de facteurs qui mettent à mal la coexistence pacifique entre les différentes communautés.

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