08092012
La Fondation Bullukian présente l'exposition Euphrate, de l'artiste Aram Dervent, dans le cadre des Rencontres photographiques 9ph.
Aram Dervent s'intéresse à la notion de peinture et essaye de trouver des correspondances dans la photographie. En réutilisant le principe de la camera obscura, cher au peintre Vermeer, il compose des images énigmatiques où la confusion et la dilution d'une ligne parfois légère, ténue entre deux espaces déstabilisent notre perception de la réalité. Euphrate est tiré de la série Paysages de Mémoires, un travail photographique basé sur les lieux de mémoires. Deux autres volets la constituent tel que «Les Nationales» pour la mémoire collective et «Les Transversales» pour la mémoire particulière. De la mémoire, la photographie est l'archétype. Symboles et métaphores — à valeur évocatrice — sont des chaînons qui unissent les trois séries. Euphrates emprunte le chemin de la déportation arménienne en Syrie le long des fleuves Ehphrates et Khabour.
Les photographies cherchent à puiser dans la nudité de l'espace les signes, symboles et métaphores dont la mémoire s'est revêtue. Un espace où la mémoire s'évanouit dans un paysage qui s'ouvre comme une blessure. C'est autant le photographe que l'Arménien, porteur de l'ordre du collectif, de la nation comme du sentiment de l'intime, du filial, qui appréhende les paysage de mémoire, impressionne la pellicule tout comme la mémoire archive images et sentiments. Quelle est la part de réalité dans le souvenir? Où se situe la limite entre souvenir et illusion? Dans leurs perverses complicités harmonieuses et rassurantes avec rêve et fantasme.
Aram Dervent s'intéresse à la notion de peinture et essaye de trouver des correspondances dans la photographie. En réutilisant le principe de la camera obscura, cher au peintre Vermeer, il compose des images énigmatiques où la confusion et la dilution d'une ligne parfois légère, ténue entre deux espaces déstabilisent notre perception de la réalité. Euphrate est tiré de la série Paysages de Mémoires, un travail photographique basé sur les lieux de mémoires. Deux autres volets la constituent tel que «Les Nationales» pour la mémoire collective et «Les Transversales» pour la mémoire particulière. De la mémoire, la photographie est l'archétype. Symboles et métaphores — à valeur évocatrice — sont des chaînons qui unissent les trois séries. Euphrates emprunte le chemin de la déportation arménienne en Syrie le long des fleuves Ehphrates et Khabour.
Les photographies cherchent à puiser dans la nudité de l'espace les signes, symboles et métaphores dont la mémoire s'est revêtue. Un espace où la mémoire s'évanouit dans un paysage qui s'ouvre comme une blessure. C'est autant le photographe que l'Arménien, porteur de l'ordre du collectif, de la nation comme du sentiment de l'intime, du filial, qui appréhende les paysage de mémoire, impressionne la pellicule tout comme la mémoire archive images et sentiments. Quelle est la part de réalité dans le souvenir? Où se situe la limite entre souvenir et illusion? Dans leurs perverses complicités harmonieuses et rassurantes avec rêve et fantasme.
Commentaires
Aucun commentaire.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum LYFtvnews - rubriques vidéos & actualités de A à Z :
AMP : vos publications accelerated mobile pages Afrique Amériques Animaux Annonces Asie Auto/Moto Carnets d'actus Cinéma Economie Education Emploi Environnement Europe Faits divers Gastronomie Humour Immobilier Justice Librairie Logement Loisirs Lyon Maison & Jardins Medias Musique(s) Organisations politiques et sportives Paris Photos Politique actualités france Politique Régions & DomTom Politique Villes, départements et métropoles Santé Sciences & Recherche Solidarités Sports Tourisme & voyages Transports & mobilités Universités Urbanisme Vidéos