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Date d'inscription : 09/10/2017
21012019


Le recyclage automobile a considérablement évolué ces dernières années. Les casses se sont professionnalisées, elles sont régulièrement contrôlées et ont amélioré leurs services visant à prendre en charge les véhicules dits hors d’usage. Explications, à l’heure où les français sont incités à délaisser leurs vieilles voitures.

Le gouvernement a décidé d’amplifier le dispositif de la prime à la conversion automobile en ce début d’année. Les aides augmentent pour remplacer sa voiture par une moins polluante et plus seulement les voitures neuves. L’objectif affiché est d’inciter les foyers à mettre au rebut leurs vieilles voitures polluantes.
Ces perspectives laissent présager une augmentation d’activité pour les quelque 1700 centres agréés en France pour détruire et dépolluer les véhicules hors d’usages (VHU). Plus d’1 million de véhicules ont ainsi été pris en charge en 2017.
Un service contrôlé de bout en bout
Chaque centre propose ses services en étant titulaire d’un agrément, délivré par la préfecture, suite à un audit indépendant de leurs installations et de leurs pratiques. 
« Nous contrôlons les centres de déconstruction automobile pour leur permettre d’attester du respect de critères réglementaires sur la prise en charge, le stockage, la dépollution et le démontage des véhicules », détaille Emmanuelle Hamelin, responsable d’AFNOR Certification. « Nous contrôlons aussi leur capacité à gérer les fluides frigorigènes de catégorie 5 utilisés pour les climatisations, qui sont très toxiques. Qualification des personnes, outils utilisés et contrôle de la traçabilité des fluides sont examinés, là encore selon les critères fixés par la réglementation. »
Favoriser le réemploi des pièces automobiles
Pour les automobilistes, chaque véhicule déconstruit est un gisement de pièces d’occasion. Les centres agréés proposent ainsi des pots d’échappements, des pneumatiques, des pièces de carrosserie ou des optiques, moteurs et boîtes prêts à être réemployés. 
Des pièces sont extraites de chaque véhicule pour le marché de l’occasion. Les centres assurent aussi le recyclage des matériaux ou leur valorisation énergétique, dans une logique d’économie circulaire.
 
Trois questions à Loic Bey-Rozet, directeur général de Indra Automobile Recycling
Quel est le rôle du réseau Indra Automobile Recycling ?
« Les mesures gouvernementales visant à renouveler le parc automobile français avec la prime à la conversion, ou le décret sur l’économie circulaire, sont autant de grands changements que la filière VHU doit accompagner avec justesse.  Indra Automobile Recycling accompagne  cette nouvelle approche. Cette société traite 364 000 véhicules par an, a imaginé des outils à destination des particuliers tel que Goodbye car, 1er site pour particuliers de simulation d’éligibilité à la prime à la conversion et mise en relation avec un réseau de centres VHU agréés. 
Objectif : répondre aux enjeux environnementaux, sociétaux et économiques du recyclage automobile dont 95% de la masse VHU doit être valorisée ».
Quel est votre rôle vis-à-vis des centres de déconstruction automobile ?
« Nous aidons les centres à se professionnaliser. Nous avons développé PRECIS, une plateforme de commercialisation de la pièce de réemploi. C’est une réponse adaptée à l’ensemble des défis que nous rencontrons aujourd’hui. Indra Automobile Recycaling propose près de 370 000 pièces de réemploi stockées, prêtes à être livrées. Cet outil connecté a pour but d’installer durablement la pièce de réemploi dans la réparation pour tous les professionnels de l’automobile et de mutualiser l’offre afin de répondre à la demande. » 
Qu’attendez-vous des audits d’AFNOR Certification ?
 « Nous avons noué un partenariat avec AFNOR Certification pour inciter les 370 centres de notre réseau à faire appel à eux.  Leurs auditeurs, dont les actions sont appuyées par les équipes de conseillers réseau, leur feront ainsi bénéficier d’un contrôle de qualité concernant notamment la gestion des eaux pluviales du site, la dépollution et le démontage des VHU pour pièces et matières, la préparation des matières en vue de leur recyclage ainsi que la gestion des fluides et déchets dangereux associés. Nous souhaitons faire de ce partenariat une référence, afin de donner une réelle dimension qualitative au réseau Indra. »  
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