Le Festival de la Bande dessinée d'Angoulême du 30 janvier au 2 février
Ven 10 Jan - 13:22
Hors les murs :
Le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême
expose dans quatre gares parisiennes !
Pour la première fois, Le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême investit de nouveaux lieux d’exposition et propose, hors de ses murs, une sélection d’œuvres d’artistes. La Gare Saint-Lazare, la Gare de Lyon la Gare Montparnasse et la Gare du Nord exposent jusqu'au 15 février les créations de 7 auteurs et autrices de la programmation : Yukito Kishiro, Yoshiharu Tsuge, Enki Bilal, Charles Burns, Brecht Evens, Emilie Gleason et Emil Ferris.
YOSHIHARU TSUGE
EN GARE DE LYON
Né en 1937, Yoshiharu Tsuge est l’un des monstres sacrés du manga. Son approche profondément personnelle a signé l’avènement du récit onirique et autobiographique, et fait basculer le genre dans une forme d’expérience poétique. Yoshiharu Tsuge débute en 1954 en écrivant des histoires pour les librairies de prêt. Dès 1965, il collabore à la revue d’avant-garde Garo. En 1966, il arrête provisoirement de dessiner ses propres histoires et devient l’assistant de Shigeru Mizuki. Son trait se fait plus détaillé, ses décors plus fouillés. En 1968, il opère une bascule fondatrice en publiant dans Garo l’étonnant Nejishiki (La Vis). Dans ce récit de 24 pages, Yoshiharu Tsuge révèle une nouvelle facette du manga, convoquant les symboles, l’intimité et le rêve. Ses nouvelles sombres, aux accents mélancoliques, mettent en scène des voyageurs solitaires, des familles dysfonctionnelles, des exclus, autant de personnages derrière lesquels l’auteur se dévoile. Yoshiharu Tsuge a toujours transformé son passé en fiction - donnant naissance au watakushi manga ou “manga du moi” – et semble avoir essayé, au travers de son travail d’autofiction, de se délivrer du poids de sa mémoire. Il a cessé de publier de nouvelle bande dessinée depuis 1987, laissant une œuvre inachevée.
La programmation autour de Yoshiharu Tsuge au Festival de Bande Dessinée d'Angoulême
- Exposition "Yoshiharu Tsuge, être sans exister", au Musée des Beaux-Arts d'Angoulême - Du 30 janvier au 15 mars 2020
ENKI BILAL, CHARLES BURNS ET BRECHT EVENS EN GARE MONTPARNASSE
Enki Bilal est né à Belgrade d'une mère tchèque et d'un père bosniaque. Son enfance dans la Yougoslavie de Tito et son exil à Paris, à l’âge de 9 ans, ont nourri l'univers envoûtant de ses albums. Après un passage éclair aux Beaux-Arts, Enki Bilal publie sa première histoire en 1972, Le Bol maudit, dans le journal Pilote. Il rencontre le scénariste Pierre Christin en 1975, avec qui il réalise son premier album, l'Appel des étoiles (Minoustchine). Leur collaboration se poursuit avec la publication, pour les éditions Dargaud et Autrement, de plusieurs ouvrages d'illustrations et de photos détournées (Los Angeles, L'Étoile oubliée de Laurie Bloom, Cœurs sanglants).
Parallèlement aux nombreux albums de bandes dessinées désormais tous publiées chez Casterman, dont la Trilogie Nikopol, et la Tétralogie du Monstre, il est aussi l’auteur de multiples scénographies pour le théâtre, l’opéra ou la danse, et le réalisateur de trois longs métrages pour le cinéma. Il a ainsi collaboré avec Alain Resnais, en 1980, pour l’affiche de son film Mon oncle d’Amérique puis, en 1982, pour les décors et costumes de La vie est un roman. Très vite, il a décidé de passer derrière la caméra en signant un premier film, en 1989, Bunker Palace Hotel, qui sera suivi de Tykho Moon (1997) et Immortel (2004). Parallèlement, il a dessiné des décors et costumes de plusieurs pièces de théâtre, comme O.P.A. Mia, un opéra de Denis Levaillant ou Roméo et Juliette de Prokofiev, une chorégraphie de son ami Angelin Preljocaj. Il fut également présent deux fois ces dernières années à la Biennale d'Art Contemporain de Venise.
Sa dernière grande série de bandes dessinées, Bug (Livre 1, en 2017. Livre 2, en 2019) est en cours chez Casterman.
Enki Bilal est Grand Prix du 14e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 1987. Sa longue et fructueuse collaboration avec Pierre Christin, Prix René Goscinny - Prix du Scénario 2019 au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, donne lieu à une exposition cette année pendant le Festival.
Programmation autour d'Enki Bilal au Festival de la Bande Dessinée d'Angoulême :
À peine sorti de l’école Saint-Luc de Gand, Brecht Evens publie à 22 ans Les Noceurs, son projet de fin d’études réalisé à l’aquarelle qui évoque le thème des "grands fêtards d’antan". Sa maîtrise remarquable de la couleur et des transparences, l’éclatement des perspectives et le goût du détail lui assurent une reconnaissance immédiate. Ce premier ouvrage, publié chez Actes Sud BD qui devient ainsi son éditeur privilégié, obtient le prix de l’Audace au Festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême en 2010. Parallèlement, Il expose régulièrement à la galerie parisienne Martel, publie ses dessins dans la presse et travaille pour le monde de la mode. En 2018, il publie Les Rigoles, toujours chez Actes Sud BD. Cet impressionnant roman graphique de plus de 300 pages, qui raconte les errances de trois noctambules dans une ville chimérique et sublime a été récompensé par le Prix Spécial du Jury du Festival en 2019.
EMILIE GLEASON, BRECHT EVENS ET YUKITO KISHIRO EN GARE SAINT LAZARE
Emilie Gleason a publié en 2018 un premier long récit en bande dessinée dont la maturité et l’audace, Ted drôle de coco, chez l’éditeur suisse Atrabile. Née en 1992, de nationalité belgo-mexicaine, cette diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg travaille par ailleurs au sein de la petite maison d’édition Cà et là, spécialisé dans l'édition en langue française de bandes dessinées d'auteurs étrangers.
Emilie Gleason s’est inspirée du vécu de son frère, diagnostiqué Asperger, pour livrer un aperçu du quotidien de Ted. Il évolue entre son « chez lui », le McDo et le travail, rythmé par une routine que vient troubler une panne sur la ligne 4 du métro, point de départ d’une série de changements dans sa vie. Emilie Gleason, qui dessine au stylo et colorise tout à l’ordinateur, traite son sujet et le dépasse, par un trait pop et acidulé. Elle dépasse les codes du reportage ou du témoignage, donne de la couleur et des formes qui incarnent l’esprit de Ted et le retransmet avec finesse et humour. En 2018, elle a signé par ailleurs deux livres pour la jeunesse : Les gros bras de Polka (Editions Biscoto) et Comment survivre (Editions Lapin).
Emilie Gleason s’est vue remettre, pour son ouvrage Ted drôle de coco, le Prix Révélation au 46e Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.
Né en 1967, Yukito Kishiro a publié à 17 ans son premier récit court dans le magazine Weekly Shonen Sunday. Après plusieurs histoires où transparaît l'influence de Yoshikazu Yasuhiko, le célèbre concepteur des personnages de la saga Gundam, Kishiro s’émancipe lorsqu’il entame la série Gunnm en 1990, publiée dans la revue Jump. Il révèle un travail de représentation fascinant fondé sur une galerie de monstres, de zombies mécaniques et de héros aux lignes sans cesse recomposées, au premier rang de laquelle se trouve Gally, héroïne née sans corps et privée de mémoire. Innocente rêveuse autant qu’amazone furieuse, elle affirme son humanité dans l’exercice d’un libre arbitre qui s'exprime dans l’action et la lutte.
La saga Gunnm s’est inspirée de la cybernétique naissante pour en faire un nouveau terrain d’exploration des corps. Après avoir précipité la fin de sa série en 1995 pour raisons personnelles, Kishiro n’aura de cesse d’y revenir. D’abord de biais, en la déclinant en jeu vidéo et en développant des récits courts, puis plus frontalement, en écrivant la suite et les préludes. Naissent ainsi, entre 2000 et 2014 les 19 tomes de Gunnm Last Order, (publiés en France chez Glénat) puis les 6 tomes de Gunnm Mars Chronicle (Glénat), qui reste un work in progress.
La programmation autour de Yukito Kishiro au Festival de Bande Dessinée d'Angoulême
Scénariste et dessinateur américain, Charles Burns publie cette année le premier ouvrage de sa nouvelle série Dédales, aux éditions Cornélius. On y retrouve l’univers de celui qui s’est nourri de la veine satirique du magazine américain Mad, du cinéma d’horreur et des premières séries à suspense sur le petit écran. L’auteur culte de Black Hole (Delcourt, 2006) , Toxic (Le Dernier cri, 2010), ou encore Love Nest (Cornélius, 2016) use d’un trait devenu iconique, à la fois angoissant et sensuel.
Publié dans les pages de Raw au milieu des années 1980, revue dirigée par Art Spiegelman et Françoise Mouly, Charles Burns est devenu rapidement l’une des plumes les plus originales et influentes du neuvième art. Chroniqueur d’une Amérique sombre, questionnant la perméabilité entre le réel et les univers intérieurs, l’auteur dresse un portrait d’une génération en quête d’identité, entre romance, horreur et thriller psychologique.
La programmation autour de Charles Burns au Festival de Bande Dessinée d'Angoulême
Invité d’honneur du Festival de la Bande dessinée d’Angoulême, Charles Burns participe, pour la seconde fois, au laboratoire Pierre Feuille Ciseaux créé et mené par l'association ChiFouMi.
Enki Bilal est né à Belgrade d'une mère tchèque et d'un père bosniaque. Son enfance dans la Yougoslavie de Tito et son exil à Paris, à l’âge de 9 ans, ont nourri l'univers envoûtant de ses albums. Après un passage éclair aux Beaux-Arts, Enki Bilal publie sa première histoire en 1972, Le Bol maudit, dans le journal Pilote. Il rencontre le scénariste Pierre Christin en 1975, avec qui il réalise son premier album, l'Appel des étoiles (Minoustchine). Leur collaboration se poursuit avec la publication, pour les éditions Dargaud et Autrement, de plusieurs ouvrages d'illustrations et de photos détournées (Los Angeles, L'Étoile oubliée de Laurie Bloom, Cœurs sanglants).
Parallèlement aux nombreux albums de bandes dessinées désormais tous publiées chez Casterman, dont la Trilogie Nikopol, et la Tétralogie du Monstre, il est aussi l’auteur de multiples scénographies pour le théâtre, l’opéra ou la danse, et le réalisateur de trois longs métrages pour le cinéma. Il a ainsi collaboré avec Alain Resnais, en 1980, pour l’affiche de son film Mon oncle d’Amérique puis, en 1982, pour les décors et costumes de La vie est un roman. Très vite, il a décidé de passer derrière la caméra en signant un premier film, en 1989, Bunker Palace Hotel, qui sera suivi de Tykho Moon (1997) et Immortel (2004). Parallèlement, il a dessiné des décors et costumes de plusieurs pièces de théâtre, comme O.P.A. Mia, un opéra de Denis Levaillant ou Roméo et Juliette de Prokofiev, une chorégraphie de son ami Angelin Preljocaj. Il fut également présent deux fois ces dernières années à la Biennale d'Art Contemporain de Venise.
Sa dernière grande série de bandes dessinées, Bug (Livre 1, en 2017. Livre 2, en 2019) est en cours chez Casterman.
Enki Bilal est Grand Prix du 14e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 1987. Sa longue et fructueuse collaboration avec Pierre Christin, Prix René Goscinny - Prix du Scénario 2019 au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, donne lieu à une exposition cette année pendant le Festival.
Programmation autour d'Enki Bilal au Festival de la Bande Dessinée d'Angoulême :
- Jeudi 30 janvier de 16h à 18h en salle Buñuel à l'Espace Franquin : Rencontre croisée entre Enki Bilal, Jean-Claude Mezières, Pierre Christin et André Juillard
- Vendredi 31 janvier de 15h10 à 17h10 au Manga City : Rencontre « BD, SF et Manga, deux auteurs, deux visions d'un même avenir » avec Enki Bilal
À peine sorti de l’école Saint-Luc de Gand, Brecht Evens publie à 22 ans Les Noceurs, son projet de fin d’études réalisé à l’aquarelle qui évoque le thème des "grands fêtards d’antan". Sa maîtrise remarquable de la couleur et des transparences, l’éclatement des perspectives et le goût du détail lui assurent une reconnaissance immédiate. Ce premier ouvrage, publié chez Actes Sud BD qui devient ainsi son éditeur privilégié, obtient le prix de l’Audace au Festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême en 2010. Parallèlement, Il expose régulièrement à la galerie parisienne Martel, publie ses dessins dans la presse et travaille pour le monde de la mode. En 2018, il publie Les Rigoles, toujours chez Actes Sud BD. Cet impressionnant roman graphique de plus de 300 pages, qui raconte les errances de trois noctambules dans une ville chimérique et sublime a été récompensé par le Prix Spécial du Jury du Festival en 2019.
EMILIE GLEASON, BRECHT EVENS ET YUKITO KISHIRO EN GARE SAINT LAZARE
Emilie Gleason :copyright: TonyTrichanh
Emilie Gleason a publié en 2018 un premier long récit en bande dessinée dont la maturité et l’audace, Ted drôle de coco, chez l’éditeur suisse Atrabile. Née en 1992, de nationalité belgo-mexicaine, cette diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg travaille par ailleurs au sein de la petite maison d’édition Cà et là, spécialisé dans l'édition en langue française de bandes dessinées d'auteurs étrangers.
Emilie Gleason s’est inspirée du vécu de son frère, diagnostiqué Asperger, pour livrer un aperçu du quotidien de Ted. Il évolue entre son « chez lui », le McDo et le travail, rythmé par une routine que vient troubler une panne sur la ligne 4 du métro, point de départ d’une série de changements dans sa vie. Emilie Gleason, qui dessine au stylo et colorise tout à l’ordinateur, traite son sujet et le dépasse, par un trait pop et acidulé. Elle dépasse les codes du reportage ou du témoignage, donne de la couleur et des formes qui incarnent l’esprit de Ted et le retransmet avec finesse et humour. En 2018, elle a signé par ailleurs deux livres pour la jeunesse : Les gros bras de Polka (Editions Biscoto) et Comment survivre (Editions Lapin).
Emilie Gleason s’est vue remettre, pour son ouvrage Ted drôle de coco, le Prix Révélation au 46e Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.
Né en 1967, Yukito Kishiro a publié à 17 ans son premier récit court dans le magazine Weekly Shonen Sunday. Après plusieurs histoires où transparaît l'influence de Yoshikazu Yasuhiko, le célèbre concepteur des personnages de la saga Gundam, Kishiro s’émancipe lorsqu’il entame la série Gunnm en 1990, publiée dans la revue Jump. Il révèle un travail de représentation fascinant fondé sur une galerie de monstres, de zombies mécaniques et de héros aux lignes sans cesse recomposées, au premier rang de laquelle se trouve Gally, héroïne née sans corps et privée de mémoire. Innocente rêveuse autant qu’amazone furieuse, elle affirme son humanité dans l’exercice d’un libre arbitre qui s'exprime dans l’action et la lutte.
La saga Gunnm s’est inspirée de la cybernétique naissante pour en faire un nouveau terrain d’exploration des corps. Après avoir précipité la fin de sa série en 1995 pour raisons personnelles, Kishiro n’aura de cesse d’y revenir. D’abord de biais, en la déclinant en jeu vidéo et en développant des récits courts, puis plus frontalement, en écrivant la suite et les préludes. Naissent ainsi, entre 2000 et 2014 les 19 tomes de Gunnm Last Order, (publiés en France chez Glénat) puis les 6 tomes de Gunnm Mars Chronicle (Glénat), qui reste un work in progress.
Brecht Evens :copyright: Athos Burez
À peine sorti de l’école Saint-Luc de Gand, Brecht Evens publie à 22 ans Les Noceurs, son projet de fin d’études réalisé à l’aquarelle qui évoque le thème des "grands fêtards d’antan". Sa maîtrise remarquable de la couleur et des transparences, l’éclatement des perspectives et le goût du détail lui assurent une reconnaissance immédiate. Ce premier ouvrage, publié chez Actes Sud BD qui devient ainsi son éditeur privilégié, obtient le prix de l’Audace au Festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême en 2010. Parallèlement, Il expose régulièrement à la galerie parisienne Martel, publie ses dessins dans la presse et travaille pour le monde de la mode. En 2018, il publie Les Rigoles, toujours chez Actes Sud BD. Cet impressionnant roman graphique de plus de 300 pages, qui raconte les errances de trois noctambules dans une ville chimérique et sublime a été récompensé par le Prix Spécial du Jury du Festival en 2019. La programmation autour de Yukito Kishiro au Festival de Bande Dessinée d'Angoulême
- Exposition « Gunnm, l'ange mécanique », à l'Espace Franquin - Du 30 janvier au 2 février 2020
- Vendredi 31 janvier de 15h10 à 17h10 au Manga City : Rencontre « BD, SF et Manga, deux auteurs, deux visions d'un même avenir » avec Enki Bilal et Yukito Kishiro
- Samedi 1er février à 14h au Théâtre d'Angoulême : Masterclass de Yukito Kishiro
Publié dans les pages de Raw au milieu des années 1980, revue dirigée par Art Spiegelman et Françoise Mouly, Charles Burns est devenu rapidement l’une des plumes les plus originales et influentes du neuvième art. Chroniqueur d’une Amérique sombre, questionnant la perméabilité entre le réel et les univers intérieurs, l’auteur dresse un portrait d’une génération en quête d’identité, entre romance, horreur et thriller psychologique.
La programmation autour de Charles Burns au Festival de Bande Dessinée d'Angoulême
Invité d’honneur du Festival de la Bande dessinée d’Angoulême, Charles Burns participe, pour la seconde fois, au laboratoire Pierre Feuille Ciseaux créé et mené par l'association ChiFouMi.
- Exposition Pierre, Feuille, Ciseaux, à l'Espace Franquin - Du 30 janvier au 2 février
- Samedi 1er février de 10h30 à 12h en salle Buñuel à l'Espace Franquin : Rencontre Internationale avec Charles Burns
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