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LYFtv-Politique
Date d'inscription : 06/04/2012
https://www.lyftvnews.com/f180-france-politique-actualites
28072021
Vous avez été nombreuses et nombreux à participer à la première étape de la réalisation du projet des écologistes pour les élections présidentielles 2022 avec les propositions que vous avez déposé sur la Plateforme dédiée au programme. 
Après le projet, la désignation. La primaire a eu lieu, pour le premier tour, du 16 au 19 septembre 2021, et pour le second tour, du 25 au 28 septembre 2021.
  
  
Yannick Jadot est sorti vainqueur de ce second tour avec 51,03% ce mardi 28 septembre 2021. 
"Cette campagne présidentielle ne pourra plus être la même après notre campagne des primaires et ça, c'est déjà une première victoire", a réagi Sandrine Rousseau après sa défaite (48,97% des voix exprimées). 
Plus de 122 000 électeurs étaient inscrits. La participation a atteint 85,41%.
Malgré les différences apparues au cours de la campagne, les écologistes avaient pris soin d'adopter un socle de programme commun et ils devraient donc tous se rassembler pour aborder la nouvelle étape, unis derrière Yannick Jadot.
Vous pouvez réagir dans les commentaires de cet article ...
Organisée par l’Alliance Écologiste Indépendante, Europe Écologie Les Verts, Génération Écologie, Génération.s et Le Mouvement Des Progressistes, la primaire des écologistes avait pour projet de bâtir un socle commun et une candidature commune pour faire gagner l’écologie en 2022.
Revoir ici les entretiens des deux finalistes sur Mediapart le 23 septembre :
Toute personne âgée de 16 ans ou plus a pu s’inscrire. 
La seule condition était de payer une contribution de 2€ nécessaire à l'organisation de la primaire. Les adhérent.es d’un parti du Pôle écologiste bénéficient de la gratuité et n'ont donc pas l’obligation de verser ces 2€ de contribution. 
Réouverture de la plateforme programmatique !
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En parallèle de cette primaire, les 251 propositions du projet écologiste sont en ligne sur la plateforme. C'est la deuxième étape de la réalisation du projet.
Rendez-vous dès maintenant sur projet.lesescologistes.fr
Hierarchisez les propositions programmatiques
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Les 122.670 personnes inscrites à la primaire des écologistes peuvent désormais désigner celui ou celle qui représentera les couleurs de l’écologie à la présidentielle 2022. Fin des votes pour le premier tour dimanche 19 septembre !  Le second tour est prévu du samedi 25 au mardi 28 septembre. Pour ce premier tour, ils ont le choix entre Delphine Batho, Eric Piolle, Yannick Jadot, Sandrine Rousseau et Jean-Marc Governatori.
Ci-dessous un article de Public Sénat pour tout connaître des programmes des candidats... Vous pouvez aussi revoir dans ce fil l'ensemble des débats qui les ont opposés durant cette primaire : 
Présidentielles 2022 : la campagne de Yannick Jadot et des écologistes - Page 2 Les_ca10
LE 16 SEP 2021 Par François Vignal
Deux femmes et trois hommes. Delphine Batho, Sandrine Rousseau, Yannick Jadot, Eric Piolle et Jean-Marc Governatori sont candidats à la primaire écologiste. Cinq partis (Europe Ecologie-Les Verts, Cap écologie, Génération.s, Génération écologie et le Mouvement des progressistes) y participent. Tour d’horizon, par ordre alphabétique, des principales propositions des candidats.

Delphine Batho

Son slogan : « L’écologie intégrale ». Delphine Batho milite avant tout pour la décroissance, « en rupture avec le libéralisme et le marxisme, qui refusent de s’inscrire dans les limites finies de la planète ». L’idée : « Que toutes les décisions soient prises non pas en fonction des bilans comptables et de la course folle à la surchauffe économique, mais en fonction du bien-être humain, de la lutte contre le réchauffement climatique et de la préservation du vivant », explique l’ancienne socialiste à Reporterre. « La priorité absolue » doit être donnée à « la décroissance énergétique, c’est-à-dire la réduction de notre consommation d’énergie ».
Delphine Batho défend une sortie progressive « du nucléaire, de façon pragmatique et responsable ». Elle veut mettre « un coup d’arrêt au projet de construction d’un nouveau parc nucléaire de six EPR en France ». Ancienne ministre de l’Ecologie de François Hollande, elle avait été virée du gouvernement après avoir jugé le budget de son ministère « mauvais », car en baisse de 7 %.
Cette ancienne proche de Ségolène Royal prône « la loi de séparation des lobbies et de l’État, l’interdiction des pesticides, la mise en place d’une politique d’éducation populaire écologique de 7 à 87 ans et la rupture avec le présidentialisme ». Elle souhaite par ailleurs « mener une véritable politique pénale et de prévention des féminicides et de tous les types de violences et de discriminations sexistes ».

Jean-Marc Governatori

L’OVNI de la primaire écolo prétend avoir « le meilleur CV politique de France » et plaide pour une « écologie au centre ». Celui qui a forcé la main aux écologistes, par la voie du tribunal, pour intégrer la primaire, entend parler à la droite comme à la gauche.
Il propose de promouvoir l’économie circulaire. Son but est d’arriver à ce que « 100 % des déchets soient recyclés au terme du mandat ». « L’éducation à la santé, l’agriculture urbaine, la multiplication des pratiques d’échange de temps, de biens et de compétences, et l’économie circulaire comme principes dominants : on répare tout, on recycle tout ! » lance-t-il sur son site, avant de continuer : « L’impact sur le bien-être matériel et l’état d’esprit des personnes sera immédiat : il y aura plus de liens, moins de mal-être et de frustrations, et par conséquent, moins de délinquance. Cette « cité d’après » sera une grande coopérative de vie où les habitants se parlent, se prêtent, s’échangent, partagent (voir le succès des entreprises de covoiturage). C’est un immense potager ».
Côté institutions, il défend la reconnaissance du vote blanc ou la mise en place du référendum d’initiative citoyenne. Cet entrepreneur souhaite par ailleurs un grand débat national sur l’éducation nationale de six mois.

Yannick Jadot

Yannick Jadot propose de consacrer, selon son site de campagne, « 20 milliards d’euros par an » d’investissement public pour « réussir la transition écologique ». Ce qui « permet de créer plus d’un million d’emplois, de qualité, non-délocalisables et répartis sur tout le territoire ». Il souhaite une sortie du nucléaire « de manière responsable », soit en « vingt ans ». En parallèle, il compte investir « massivement » sur les énergies renouvelables.
Il veut conditionner « tous les soutiens publics dont bénéficient les entreprises (aides publiques, marchés publics…) au respect de l’environnement, du progrès social et de l’égalité entre les femmes et les hommes ».
« La vente de voitures diesel et thermiques classiques sera interdite à partir de 2030 » défend le candidat, qui ne veut pas se résigner « aux 67 000 morts prématurées liées à la pollution de l’air ». Autre idée : « Les Zones à Faibles Emissions seront généralisées au-delà des zones urbaines actuelles, d’ici à 2025 pour le diesel et d’ici à 2030 pour l’essence ».
Il prévoit encore « un plan exceptionnel de soutien à la demande d’un montant de 30 milliards d’euros, ciblant prioritairement les personnes vivant sous le seuil de pauvreté », ainsi qu’un « renforcement des services publics ». Yannick Jadot veut aussi instaurer « un droit au télétravail », avec un jour par semaine.
Côté institution, il prévoit « un mode de scrutin proportionnel » pour les députés, « dans un cadre départemental avec un seuil de représentation à 5 % et la parité ».

Eric Piolle

Le maire de Grenoble, à la tête d’une coalition de partis de gauche et écologistes, défend « une transition écologique génératrice d’emplois et de justice sociale ». Il vise une neutralité climatique de la France dès 2045.
Point important de son projet (à voir en détail ici) : « Développer les énergies renouvelables et organiser la sortie du nucléaire pour une France sans pétrole ». Cela passe notamment par l’idée d’« obliger l’Etat et les collectivités territoriales à se fournir au moins à 50 % en énergie verte en 2025 ». Il entend déployer de nouveaux parcs éoliens terrestres et offshore.
Côté agriculture, il veut sortir de l’élevage industriel d’ici 2030, créer 25.000 fermes communales et avoir un quart des fermes en agriculture bio en 2030. Pour le logement, Eric Piolle veut « rénover l’ensemble du parc bâti d’ici 2050 » et construire 750.000 logements sociaux basse consommation.
Pour réduire les déchets, Eric Piolle veut créer 10.000 ateliers locaux de réparations de matériels (vélos, électroménager, vêtements, jouets…), allonger les durées de vie des produits « via l’allongement de la garantie légale et la lutte contre l’obsolescence programmée », réduire les déchets issus du BTP et fixer un objectif de 50 % de vrac alimentaire. Autre idée : « La publicité sera fortement limitée pour diminuer les incitations à l’achat de produits souvent non désirés ».
Pour les transports, il vise un « investissement 3 milliards d’euros » pour les trains et une « redevance poids lourds progressive ». Eric Piolle entend également « augmenter drastiquement l’impôt sur les revenus les plus hauts et les successions les plus élevées » et recréer l’ISF avec « une composante carbone ».

Sandrine Rousseau

Sandrine Rousseau assume une « radicalité environnementale » (voir son site). Elle vise la sortie du nucléaire et « une énergie d’origine 100 % renouvelable d’ici 2050 ». Une taxation carbone des entreprises serait mise en place. « 500 milliards gérés par la sphère publique et parapublique » seront orientés vers le financement de l’économie et l’investissement vers la transition écologique.
La vice-présidente de l’université de Lille veut aussi créer un crime d’écocide, renforcer le statut juridique des animaux, interdire l’usage des OGM, des pesticides de synthèses et limiter les engrais.
Cette économiste veut créer « un nouveau contrat social » qui prévoit la mise en place d’un revenu d’existence à partir de 18 ans, sous conditions de ressources. Cette aide de 850 euros vient de la fusion de plusieurs prestations. Pour mieux répartir le temps de travail, elle propose la semaine de quatre jours.
Pour l’égalité homme/femme, la candidate vise la « parité réelle dans tous les domaines de la vie publique : dans les entreprises (au sein des conseils d’administration ou de surveillance), dans la sphère politique en garantissant des mandats paritaires, dans les médias, au travers de l’égale représentation des expert·e·s invité·e·s ».
Sandrine Rousseau veut aussi « garantir l’intégrité physique et morale des enfants intersexué.e.s et faciliter les démarches liées à la transition de genre ». Autre proposition : « Rendre obligatoire le CV anonyme ». Au programme aussi, l’« imprescriptibilité des violences sexuelles envers des mineurs et seuil d’âge de consentement à 15 ans ». Sur les institutions, Sandrine Rousseau veut « convoquer une convention citoyenne pour une autre République ».
Lire aussi sur Public Sénat :


Dernière édition par LYFtvForum le Lun 20 Sep - 0:42, édité 3 fois
Gilles Roman
La primaire, comment ça marche 
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Rappel : le vote se fera exclusivement en ligne et nécessitait de s'inscrire avant le 12 septembre 23H59 sur le site internet lesecologistes.fr
Premier tour en ligne : du 16 au 19 septembre 2021
Second tour en ligne : du 25 au 28 septembre 2021

La primaire des écologistes est ouverte à toutes et tous à partir de 16 ans ! Vous devez disposer d'un email personnel pour recevoir les liens de vote, d'un numéro de téléphone portable pour recevoir les codes de validation d'inscription/de vote et d'une carte bleue pour valider une participation de 2€.
Une question ? La FAQ de la primaire a la réponse : FAQ
LYFtv-Economie
Primaire des écologistes : vous trouverez dans la playlist politique  de la chaîne Youtube LYFtvNews les débats entre les cinq candidats Delphine Batho, Jean-Marc Governatori, Yannick Jadot, Eric Piolle et Sandrine Rousseau :
Le 3ème débat le 10 septembre sur Mediapart



Le deuxième débat le 8 septembre 2021 sur LCI



Le premier débat le 5 septembre 2021 sur France Info

Gilles Roman aime ce message

LYFtv-Politique
Primaire des écologistes : avant le premier débat sur France Info, la chaîne publique a proposé un résumé des programmes des cinq candidats Delphine Batho, Jean-Marc Governatori, Yannick Jadot, Eric Piolle et Sandrine Rousseau .
Delphine Batho
"100% écologie intégrale, 100% laïque, 100% écoféministe", annonce la présidente de Génération Ecologie dans un tract de campagne. Avec l'écologie intégrale, elle entend aborder tous les enjeux de la société (économiques, sociaux, sanitaires…) sous l'angle environnemental. L'ancienne ministre de l'Ecologie de François Hollande défend aussi le concept de la décroissance dans sa campagne. "La décroissance est le seul chemin qui permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre à une rapidité suffisante au regard du rapport du Giec", explique Delphine Batho à franceinfo.
"Chaque fois qu'on parle d'augmenter le PIB, cela revient à augmenter la production et la consommation et donc les émissions de gaz à effet de serre."
Pour la candidate, l'écologie n'est pas compatible avec la croissance économique. "Cela me paraît important de situer le choix de l'élection présidentielle comme un choix du stop ou encore par rapport à un modèle économique destructeur pour l'environnement, ajoute-t-elle. Beaucoup de gens font de la décroissance tous les jours sans s'en rendre compte, quand on achète un objet d'occasion, par exemple."
Delphine Batho n'a pas encore détaillé de propositions concrètes. "Pour l'instant, je développe un projet de société et une vision de l'avenir de la France, justifie-t-elle. Comme j'entends abolir le présidentialisme, le programme doit s'écrire par la suite avec les citoyens dans une démarche collective." En cas de victoire à la primaire, elle souhaite ainsi s'appuyer sur des assemblées citoyennes à l'échelle des territoires, guidées par un comité scientifique, pour bâtir son programme.

Jean-Marc Governatori
Le coprésident du parti Cap Ecologie manque de notoriété, mais il estime tout de même être le seul capable de rassembler les écologistes. Le conseiller municipal de Nice est pourtant loin de faire l'unanimité dans sa famille politique, notamment en raison de propos anti-vaccin. Ecarté puis réintégré par la justice dans la primaire, Jean-Marc Governatori se pose en unique candidat centriste. "Mes quatre concurrents sont tous à gauche et ils veulent rassembler la gauche, mais le pays est clairement à droite", analyse-t-il auprès de franceinfo.
"Je suis là pour rassembler les écologistes et seul un écologiste centriste peut le faire."
Cet ancien entrepreneur dans les meubles discount mise en premier lieu sur un grand débat national sur l'éducation nationale de six mois, qui concernera à la fois les horaires, les programmes, les systèmes de notation… A l'issue du débat, un référendum sera organisé pour valider les différentes options. Il souhaite aussi promouvoir l'économie circulaire afin de faire en sorte que "100% des déchets soient recyclés au terme du mandat".
Sur le plan des institutions, il souhaite la reconnaissance du vote blanc, la mise en place du référendum d'initiative citoyenne (principale revendication du mouvement des "gilets jaunes"), l'instauration de la proportionnelle aux élections législatives, mais également l'installation d'un triumvirat de Premiers ministres. "On aurait un président de représentation, type Nicolas Hulot qui serait très bien, et trois Premiers ministres élus par l'Assemblée nationale, le Sénat et une troisième assemblée de citoyens tirés au sort", explique-t-il.

Yannick Jadot
Il a le visage le plus connu de la compétition, mais les sympathisants écologistes ont souvent choisi de balayer les favoris lors des primaires. Pour convaincre sa famille politique, l'eurodéputé Yannick Jadot formule sur son site de campagne quinze propositions concrètes. Il compte investir 50 milliards par an, dont 20 milliards pour "la reconstruction verte de l'économie". Il s'agit notamment de "rendre la rénovation thermique des logements accessible à tous" ou encore d'interdire "la vente des voitures diesel et thermiques classiques à partir de 2030", et non pas en 2035 comme le souhaite l'Union européenne.
"On a près de 5 millions de passoires thermiques dans notre pays et 12% de la population en précarité énergétique."
Yannick Jadot compte aussi sortir "progressivement" de l'élevage industriel, sanctuariser la biodiversité et approvisionner l'ensemble des cantines scolaires avec des "produits biologiques, de qualité et locaux". Le député européen propose de conditionner la totalité des aides publiques aux entreprises "au respect du climat, du progrès social et de l'égalité entre les femmes et les hommes".
En matière d'emploi, il souhaite "créer un contrat de sécurisation et de transition professionnelle" pour lutter contre le chômage dans les secteurs en conversion. Il défend aussi un droit au télétravail et l'idée d'un revenu citoyen dès 18 ans, en fusionnant le RSA et la prime d'activité. "Le socle est immédiatement porté à 665 euros, dans une première étape, pour une personne seule", selon le candidat. A terme, le montant doit progressivement atteindre 860 euros, au-dessus du seuil de pauvreté.
Au niveau de la fiscalité, il réclame un nouvel impôt sur le patrimoine et une baisse de la TVA sur "les produits et services contribuant à des objectifs sanitaires, culturels et environnementaux". Enfin, sur le plan des institutions, il suggère un scrutin proportionnel aux élections législatives.

Eric Piolle
Le maire de Grenoble a dévoilé son programme mi-août à travers un plan (PDF)  "pour une transition écologique génératrice d'emplois et de justice sociale". Pour lutter contre le réchauffement climatique, la France doit atteindre une neutralité climatique dès 2045, selon le candidat. Il prévoit pour cela de diminuer de 55% les émissions nationales et de 27% les émissions importées de la France dès 2030. "Aujourd'hui, il y a une majorité culturelle dans notre pays (…) qui souhaite un vrai changement", confie le candidat aux journaux du groupe Ebra .
Pour cela, il souhaite "sortir de l'élevage industriel d'ici 2030", rendre obligatoires les options végétariennes en restauration collective et limiter l'usage des engrais de synthèse aux agriculteurs. Côté énergie, le candidat à la primaire propose d'interdire l'installation des chaudières au fioul dès 2022, de stopper les dernières centrales à charbon du pays, de développer l'éolien et d'"accompagner la sortie du nucléaire en soutenant la reconversion". Il souhaite aussi investir trois milliards d'euros supplémentaires par an pour le ferroviaire et interdire les vols aériens intérieurs si les trajets peuvent se faire en moins de 4h30 en train (contre 2h30 pour la loi Climat).
Sur le plan économique, l'ancien ingénieur table sur la création de 1,5 million d'emplois "grâce à la transition écologique", propose un "ISF climatique pour taxer les plus 'pollueurs' des particuliers", et prévoit d'"augmenter drastiquement l'impôt sur les revenus les plus hauts". Il prône aussi un revenu minimum garanti dès 18 ans et une revalorisation des salaires "d'au moins 10%". Il propose également d'instaurer le référendum d'initiative citoyenne (principale revendication du mouvement des "gilets jaunes") et compte allouer une enveloppe d'un milliard d'euros pour lutter contre les violences faites aux femmes.

Sandrine Rousseau
L'ancienne numéro 2 d'Europe-Ecologie Les Verts a développé son programme autour de quatre thèmes, avec en premier lieu "la radicalité environnementale". "La radicalité renvoie au terme de racine, explique la candidate à franceinfo. Il s'agit notamment de réfléchir à ce qui est indispensable à nos vies, ce qui est superflu et dont on doit apprendre à se passer."
La vice-présidente de l'université de Lille alerte l'opinion sur l'urgence climatique. "Nous avons cinq ans si nous voulons protéger nos enfants et nos vies, explique-t-elle à France Bleu. On l'a vu cet été, les catastrophes naturelles partout dans le monde se sont exacerbées, ont augmenté, se sont aggravées, donc on n'a pas tellement de choix."
L'économiste souhaite "mettre en place une taxation carbone des entreprises, remplaçant une partie des taxes sur la production", et vise la production d'une énergie d'origine 100% renouvelable d'ici à 2050. Elle compte également reprendre "sans filtre" l'ensemble des propositions de la Convention citoyenne pour le climat. Elle propose aussi un revenu d'existence dès 18 ans, au moins du niveau du RSA, et milite pour une réduction du temps de travail en allant notamment vers la semaine de quatre jours.
Sandrine Rousseau souhaite également une réforme des institutions via une convention citoyenne chargée de réfléchir à une nouvelle République. Elle propose ainsi de créer une chambre citoyenne au Parlement composée de personnes tirées au sort. Elle appuie aussi son discours autour de "l'écoféminisme". "L'écologie, ce n'est pas des hommes blancs à vélo dans les villes", déclare la candidate. "Il n'y a pas de transformation d'ampleur sans transformation de la structure du pouvoir, qui est aujourd'hui dominée par les hommes et cela fait partie du problème", explique-t-elle à franceinfo.

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