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Gilles Roman
Gilles Roman
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Date d'inscription : 04/05/2015
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12012022
Plusieurs signaux d'alerte s'activent depuis quelques jours en ce qui concerne la contamination rapide des enfants et l'augmentation des cas d'hospitalisation.
Le site spécialisé Rhône-Alpes Santé indique par exemple que "pour éviter de faire tester régulièrement leurs enfants, certains parents préfèreraient les laisser contracter le virus et ainsi, pensent-t'ils, développer une immunité naturelle".
De plus en plus de parents, pour des raisons diverses comme le refus de vaccin mais aussi l'appréhension de multiplier les tests dans le nez des enfants, se seraient persuadés que le virus pourrait être considéré comme la varicelle, une maladie infantile bénigne pour les enfants mais dangereuse pour les personnes plus âgées.   Le but de ces contaminations volontaires serait donc de les protéger en les faisant bénéficier d’une immunité naturelle. Une solution qui permettrait d'échapper aux protocoles sanitaires et, "dans certains cas, à la vaccination". 
Mais ce raisonnement est considéré comme dangereux par le Pr Yves Gillet (Hospices Civils de Lyon), chef de service adjoint des urgences pédiatriques de l’Hôpital Femme Mère Enfant  qui "perçoit clairement de sérieuses difficultés, même chez les parents les plus motivés, à appliquer les mesures proposées dans le cadre du protocole sanitaire à l’école". L'idée de s’exposer volontairement à un virus n’est pas nouvelle, indique le professeur qui rappelle "qu'aux États-Unis, on organisait dès les années 60 des « Pox Party », des fêtes de la varicelle pour que le plus possible d’enfants attrapent la maladie"...
Or, le Covid 19 n'est ni la rougeole, la varicelle, la rubéole ou encore les oreillons qui sont des maladies connues et peuvent, on le sait, être bien plus graves à l’âge adulte. 
Dans le cas du Covid 19, les troubles chez les enfants ne sont pas encore très connus mais on a vu se développer des formes - rares quand ils étaient peu contaminés - de PIMS, un syndrome respiratoire très grave et même dangereux. Un risque d'augmentation du nombre de cas est donc sous-jacent avec la multiplication des contaminations...
Le PIMS (syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique) est une réponse inflammatoire très intense et disproportionnée, spécifique à l’enfant jusqu’au jeune ado non vacciné. Il peut se manifester tardivement, quinze jours à un mois après la maladie. "Ces PIMS sont totalement imprévisibles et 80% des enfants touchés n’ont pas d’antécédents".
Vers la vaccination des enfants ?
Certains pays, comme le Chili ou les Etats-Unis, ont déjà fait le choix de vacciner les enfants, une solution que ne rejette pas le professeur Gillet :  "Quitte à exposer l’enfant à un antigène, autant prendre le vaccin, administrable dès l’âge de 5 ans"... Plutôt que de jouer... aux apprentis sorciers ! 

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