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Gilles Roman
Gilles Roman
Admin
Date d'inscription : 04/05/2015
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Du producteur au consommateur : Lyon Métropole s'engage pour une alimentation bio et locale Empty Du producteur au consommateur : Lyon Métropole s'engage pour une alimentation bio et locale

Lun 9 Mai - 16:24
Les habitantes et habitants de la Métropole de Lyon consomment actuellement seulement 5% des produits cultivés sur ses terres ! "Pour inverser la tendance et accroître notre autonomie alimentaire, nous devons pérenniser et développer une filière de production - transformation - consommation locale accessible à toutes et tous", indique son Président Bruno Bernard... "Pour cela la Métropole accompagne financièrement les acteurs de l’alimentation à concrétiser leurs projets sur le territoire."
 
  
Une politique agricole ambitieuse en faveur de la production locale 
D’après un diagnostic réalisé en 2019, près de 95% de la production agricole issue des exploitations installées dans la Métropole de Lyon est exportée en dehors du territoire, générant 1,2 million de tonnes de CO2. Afin de mettre fin à ce constat alarmant, le nouvel exécutif écologiste s’engage depuis deux ans à développer la production et la transformation locale sur le territoire. « La réorientation de production locale auprès des habitants du territoire est une priorité majeure de notre politique agricole et alimentaire. Pour cela, nous nous engageons concrètement en faveur de la diversification des productions agricoles en soutenant la création de nouvelles filières telles que celle des légumineuses. Nous accompagnons également financièrement les acteurs agricoles qui le souhaitent vers la production bio et les nouveaux modes de production adaptés au changement climatique» ajoute Jérémy Camus, vice-président délégué à l’Agriculture, l’Alimentation et la Résilience du territoire. 
Préserver et gérer durablement les terres agricoles 
La Métropole a lancé des appels à projets sur les périmètres de Protection des Espaces Naturels et Agricoles Périurbains (PENAP) et engage plus de 10 millions d’euros sur le mandat dans le cadre de la programmation pluriannuelle des investissements 2021-2026. 
Les engagements sont de développer l’agro écologie et l’agriculture biologique, d'adopter une gestion intégrée de la ressource en eau , de développer une agriculture nourricière, moins tournée vers l'exportation (encouragement de filières locales...). 
Par ailleurs, la Métropole de Lyon souhaite également développer un réseau de production de semences sur son territoire, de façon à produire localement et en quantité des variétés adaptées au changement climatique et aux besoins des producteurs. 
Propriétaire d’une maison avec 2 000m² de vergers sur le plateau agricole des étangs à Charly, au sud de Lyon, la Métropole a mis à disposition ce lieu au Centre de Ressource et de Botanique Appliquée (CRBA) pour la création de la première ferme semencière pilote de ce réseau. 
Enfin, afin de sensibiliser les "grand lyonnais" à la consommation locale, en circuits courts, la Métropole va également accompagner les consommateurs au changement de comportement en développant l’agriculture urbaine et en encourageant l’autoproduction par les citoyens. Cela passe notamment par le soutien financier de projets de jardins familiaux nourriciers.
Entre 2007 et 2017, près de 900 hectares ont été urbanisés sur le territoire métropolitain et 1 hectare de terre agricole disparaît tous les jours dans le département du Rhône depuis 10 ans. Afin de stopper le phénomène d’artificialisation des terres agricoles sur le territoire, la Métropole alloue un budget de 2 millions d’euros sur le mandat pour acquérir des terres agricoles. En parallèle, elle mise sur la sanctuarisation et l’augmentation de la surface des terres agricoles par l’extension de la surface agricole classée PENAP (Protection des espaces naturels et agricoles périurbains) avec près de 3,5 millions de budget dédiés à différents Appels à projets sur le mandat. 
Dans la prochaine modification du Plan Local d'Urbanisme, de nouvelles surfaces agricoles seront pérennisées.
Dans la dernière modification du plan local d’urbanisme de la Métropole (PLU-h), 66 hectares de terres cultivées destinées à être urbanisées, ont été rétrozonées en zone agricole, permettant de fait, de pérenniser leur vocation agricole.  Avec le classement de 719 hectares supplémentaires en PENAP en 2019, la Métropole de Lyon dispose aujourd’hui près de 10 000 ha agricoles et naturels classées en zones PENAP sur les 23 000 ha de zones naturelles et agricoles du territoire. Afin de maintenir une activité agricole vertueuse dans les périmètres PENAP, la Métropole de Lyon a lancé en deux ans trois appels à projets « PENAP », permettant de soutenir 53 initiatives pour un montant total d’1,2 million d’euros.
Chaque projet financé doit répondre au moins à l’un de ces cinq objectifs:
- Pérenniser la destination agricole du foncier; 
- Renforcer l’ancrage territorial d’une activité agricole; 
- Encourager le renouvellement des exploitations et favoriser la transmission des bâtiments; 
- Préserver et restaurer les continuités écologiques; 
- Renforcer le lien entre les citadins et les agriculteurs. 
Parmi la cinquantaine de projets soutenus, voici quelques exemples de projets exemplaires : La construction d'un bâtiment collectif de séchage en grange de légumineuses pour des élevages dans l’ouest lyonnais; L’installation d’une maraichère bio à Charly avec la construction d’un bâtiment technique siège d’exploitation; La remise en culture de terrains en friche par des fermes maraichères dans l’ouest lyonnais; L’augmentation des capacités de stockage (chambres froides) dans une exploitation arboricole pour développer la vente en circuits courts; L’aide aux investissements nécessaires à l’installation de maraichers bio à Vernaison ou encore à Collonges au Mont d’Or… L’aide à l’acquisition par des collectivités territoriales d’une ferme et de terrains agricoles à Saint-Didier au Mont- d’Or 
Un nouvel appel à projet doté d’une enveloppe de 400 000 euros est actuellement en cours et se termine à la fin du mois de mai 2022 pour financer des projets innovants portés tant par les acteurs agricoles que par les collectivités ou les associations. 
Depuis 2020 et l’arrivée des écologistes, des bonifications pouvant aller jusqu’à 30% supplémentaires de subventions sont attribuées aux projets favorisant l’agriculture biologique et le développement d’un circuit de proximité. Dans le dernier appel à projet PENAP près de 75% des projets portés par les agriculteurs étaient en Bio ou en conversion.  
La Ferme de Piamot – Genay 
Sébastien Leclerc, qui succède à plusieurs générations d’agriculteurs avant lui, a converti la ferme de Piamot à l’agriculture biologique en 2018. Sur les 230 ha de terres cultivées : 150 ha de céréales et oléo protéagineux (tournesol, féverole, soja, lentille, (blé, orge, seigle, triticale et trèfle) et 80 ha de luzerne. La luzerne est pour lui une culture indispensable à la conversion biologique puisqu’elle permet de remettre de l’azote dans le sol, et ainsi de limiter les coûts liés à l’apport de matière azotée en bio provenant de l’extérieur. En 2020, Sébastien Leclerc a diversifié son activité en se lançant dans l’élevage de poules pondeuses et de poulets de chair. L’acquisition des équipements nécessaires, tels que le poulailler mobile, a été soutenue par la Métropole (à hauteur de 29 240 euros) et par le Programme de Développement Rural de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette même année, l’exploitation a développé la vente directe lui permettant de valoriser les produits issus de la ferme (farine, lentilles, œufs…) à un prix rémunérateur, de créer un lien avec les habitants du territoire et de faire connaitre la ferme. Dans le but de diversifier les débouchés et valoriser les produits de l’exploitation agricole, un moulin à meule de pierre pour transformer les céréales bio (blé tendre, blé dur, lentille, pois chiche) en farine et faire de la semoule de blé dur pour la fabrication de pâtes sèches va également être installée. 
L’ensemble des produits issus de la Ferme de Piamot sont accessibles en vente directe, par distributeur automatique et via les marchés locaux. « Ces nouvelles activités de transformation permettent de valoriser les céréales biologiques de l’exploitation, et créer du lien avec la population locale qui est demandeuse de produits locaux, pour produire de la valeur ajoutée et recruter prochainement une personne» explique Sébastien Leclerc, gérant de l’exploitation. Afin de gagner du temps sur la commercialisation de ces produits et s’ouvrir vers une nouvelle clientèle, Sébastien Leclerc a installé un distributeur automatique à proximité de son exploitation. Grâce à l’Appel à projets PENAP, ce projet a pu être financé à hauteur de 40 %. Depuis deux ans et grâce aux différents Appels à projets PENAP auxquels elle a participé, la Ferme de Piamot a bénéficié de plus de 73 000 euros de subventions de la Métropole de Lyon. « Sans ces subventions, nous n’aurions pas pu obtenir l’accord des banques et réaliser tous ces projets » ajoute Sébastien Leclerc.
La Métropole de Lyon est très bien dotée en marchés alimentaires et en AMAP. 
Elle se situe juste après Paris en nombre de marchés alimentaires et en 3ème position en matière d’AMAP toutefois cette répartition est inégale puisque l’est et le sud du territoire sont moins bien dotés. Un projet de cartographie, financé à hauteur de 22 000 euros par la Métropole de Lyon a été incubé par ERASME, le laboratoire d’innovation de la Métropole et de nombreux partenaires ont participé à la co-construction de cet outil : la Chambre d’Agriculture du Rhône, l’ARDAB – l’association des producteurs biologiques du Rhône et de la Loire, la Ville de Lyon, Anciela, le Cluster bio, Apidae, Granvillage, ZéroDechetLyon, The Greener Good, OnlyLyon et l’Agence d’urbanisme. Afin que cette carte soit la plus complète possible, l’ensemble des partenaires se réuniront prochainement pour travailler sur son élargissement en intégrant de nouvelles catégories: épiceries proposant des produits locaux de qualité, restaurants…

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