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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Écran total : une quinzaine du numérique pour éduquer les jeunes et les familles aux écrans
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Écran total : une quinzaine du numérique pour éduquer les jeunes et les familles aux écrans
Organisée en partenariat avec la CNIL, cette première édition vise notamment à prévenir chez les jeunes les risques liés aux divers usages du numérique. Cyber harcèlement, cyber sexisme, exposition à la pornographie piratage de compte… Formidable outil d’apprentissage et de sociabilisation, le numérique présente aussi des dangers qui reviennent régulièrement au premier plan de l’actualité.
Pour contribuer à l’éducation numérique des enfants et à l’accompagnement des adultes, des parents et des professionnels, la Ville de Suresnes organise jusqu’au 1 er décembre la première édition de l’événement Écran total à Suresnes, du 20 novembre au 1er décembre, avec comme principal partenaire la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés).
Crèches, relais petite enfance, médiathèque, écoles, collèges, maisons de quartier, maison des familles, structures jeunesse de nombreuses structures de la ville se sont mobilisées pour accueillir différents événements et actions.
Au travers d’expositions, d’ateliers ou encore d’une soirée de ciné débat, cette première édition de la Quinzaine du numérique permettra à chacun de trouver des conseils pratiques et des ressources ludiques adaptés à son âge et à son utilisation du net. Elle sera aussi l’occasion de rapprocher les publics et d’inviter les générations, notamment les ados et leurs parents, à dialoguer autour de leurs usages et représentations du numérique.
« L’éducation au numérique est un enjeu sociétal majeur : présents sur les réseaux sociaux de plus en plus tôt, les jeunes n’ont pas conscience des risques auxquels ils sont exposés, qu’il s’agisse de cyber harcèlement, de piratage de compte ou d’exposition à la pornographie, souligne Carina Chatain, responsable de l'éducation numérique à la CNIL. Pour les armer, nous avons mis en place un grand nombre d’actions et de ressources pédagogiques qui abordent ces sujets de manière ludique et concrète. C’est l’affaire de toute la société : l’école, bien sûr, qui a un rôle fondamental à jouer, mais aussi les parents, les associations de protection de l’enfance, sans oublier les entreprises, que la CNIL essaie de sensibiliser. »
Outre les rendez-vous grand public, des actions seront organisées en direction de publics spécifiques : ateliers d’éducation au numérique pour les élèves du Programme de Réussite Éducative, les jeunes de la Mission locale et des Espaces Jeunes, ainsi que les jeunes travailleurs du Centre du Logement des Jeunes Travailleurs ; expositions guidées sur les écrans et les besoins du jeune enfant dans les crèches, animations parent/ado sur l’usage des réseaux sociaux, ateliers sur l’identité numérique et le cyber harcèlement dans les 3 collèges de Suresnes, Cafés numériques à l’intention du public senior et des usagers des structures de solidarité…
Retrouvez tout le programme sur suresnes.fr/ecran-total/
Un temps fort le samedi 25 novembre
Au programme ce jour-là :
- Échanges autour d'une exposition sur les besoins du jeune enfant et sur la place des écrans dans la famille.
- Atelier Récréation numérique.
- Visite animée de l'exposition « Lutter contre les cyberviolences sexistes et sexuelles » du Centre Hubertine Auclert.
- Temps d’échange avec les parents pour repérer des situations de cybersexisme et accompagner au mieux leurs enfants.
- Séance de présentation de l’espace numérique de travail ONE pour les parents.
- Atelier animé par la CNIL : démonstration de différents objets connectés et des impacts qu'ils peuvent avoir sur la vie privée.
- le Lun 22 Mai - 9:19
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: « Filtre anti-arnaque » : un premier pas qui doit être complété par l’intelligence humaine et artificielle !
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« Filtre anti-arnaque » : un premier pas qui doit être complété par l’intelligence humaine et artificielle !
Le projet de loi numérique qui vient d’être présenté ce mercredi au Conseil des ministres est un texte dense. On y trouve tout à la fois des mesures contre le #cyberharcèlement sur les réseaux sociaux, la #pornographie et la pédopornographie, la propagande des médias numériques, les locations touristiques illégales ou encore les abus commerciaux dans le secteur du cloud. Pour Vectra AI, leader dans le domaine de la détection et de la réponse aux menaces pour les entreprises hybrides et multi-cloud, ce texte est un bon point de départ.
« Filtre anti-arnaque » : un excellent point de départ, mais...
Par sa portée médiatique et par son épaisseur, il permet à l’opinion publique de prendre conscience de la réalité de la cybercriminalité. En sus de s’être déployée – et d’avoir proliféré – au sein de la sphère économique, celle-ci frappe désormais de plein fouet la sphère sociétale. Chaque citoyen est susceptible d’être touché par une cyber-attaque, particulièrement via SMS piégé. Les #arnaques au faux colis, au faux appel bancaire ou au faux compte personnel de formation se sont démultipliées :18 millions de Français en ont été victimes l’an passé.
Afin de contrecarrer ces agressions, le législateur envisage la création d’un « filtre anti-arnaque ».
Un message d’alerte s’affichera dès lors qu’un Internaute cliquera sur un lien émanant d’un cybercriminel. Les fournisseurs d’accès et les navigateurs web en seront les producteurs, sur la foi d’une base de données mutualisée de sites malveillants établie par les autorités administratives (de l’ANSSI à la répression des fraudes, en passant par la cyber gendarmerie).
Miser sur l’intelligence, humaine et artificielle !
Vectra AI voit dans cette réponse certaines limites, essentiellement liées au fait que la modalité défensive repose sur le modèle de la liste noire. « Outre le fait qu’il s’inscrit dans un mode opératoire statique, le ‘filtre anti-arnaque’ relève d’une gestion assez datée de la cyber-attaque », explique Christophe Jolly, Regional Director Southern Europe chez Vectra AI. « Nous revenons ici à la gestion d’une ‘liste noire de noms de domaines ou de numéros de téléphone’. Or, l’une des particularités premières des cyber-attaquants vient de ce qu’ils sont très agiles et modifient en permanence leur mode opératoire. Finalement, la stratégie qui est en passe de se déployer nous condamne à une sorte de course à l’échalotte : le cybercriminel aura toujours un temps d’avance car il faudra que l’attaque ait lieu avant de l’identifier, puis de créer l’antidote et enfin de l’appliquer à l’ensemble des systèmes d’information via les opérateurs. Nous avons aujourd’hui les moyens d’agir autrement. »
Vectra AI estime que deux approches reposant sur l’intelligence, complémentaires à celle proposée par le gouvernement, peuvent dès aujourd’hui être déployées. La première est liée à l’éducation, c’est-à-dire au développement du sens critique. « Faire preuve de réflexion, de recul, de sang-froid, cela s’apprend, c’est de l’intelligence humaine », rappelle Christophe Jolly. La seconde réponse relève de l’intelligence artificielle, et consiste à travailler sur le comportement des cyberattaquants en mobilisant la technologie. « Nous avons les moyens techniques de repérer en temps réel un comportement suspect, un SMS piégé par exemple, et d’avertir instantanément les opérateurs. »
Pour Vectra AI, l’analyse comportementale est à la cybercriminalité ce que la guerre de mouvement est au champ de bataille : une manière agile et adaptative qui fait ses preuves chaque jour tant auprès des entreprises que des particuliers (les deux étroitement imbriqués). Préservons-nous de l’ « effet ligne Maginot » : ce n’est pas parce qu’une barrière est érigée que la bataille est gagnée. La bataille est gagnée si nous déployons plusieurs approches tactiques : l’analyse comportementale reposant sur l’IA en fait partie.