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Gilles Roman
Gilles Roman
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Date d'inscription : 04/05/2015
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15042022
Débat Macron Lepen pour le 2ème tour des élections Présidentielles : comment détecter les mensonges des candidats grâce à l’analyse comportementale ? 
Présidentielles 2022 : le débat du 2ème tour Dzobat10

Louis-Augustin Calonne et Renaud Beaufils, deux experts en synergologie, PNL et négociation en entreprise ont créé #Pokerface, une formation à la communication non verbale. A quelques jours du débat d'entre deux tours, ils donnent quelques conseils pour repérer lorsqu’ils ne sont pas sincères dans leur discours.
« Dès lors qu’il y a un décalage entre ce qu’il se passe à l'intérieur de notre cerveau et ce que l’on est en capacité d'extérioriser, il y a une surcharge cognitive qui va entraîner une réaction corporelle pour que cette tension disparaisse. En revanche, quelqu’un qui vous fait croire qu’il arrive à détecter le mensonge dans 100% des cas, vous ment. Il y a autant de menteurs que de situation de mensonges. »
Louis-Augustin Calonne


Si un candidat boit au milieu d’une conversation et qu’il/elle boit trop vite pour se désaltérer, c’est que vous êtes face à un candidat mal à l’aise. Est-ce du mensonge ? Selon le docteur Lilian Glass oui, s’en est un.
La déglutition, surtout chez les hommes, est facilement visible. Déglutir au milieu d’une phrase ou alors que l’on vient de se prendre une joute verbale signifie que la pilule a du mal à passer.
Une pause sonore, un arrêt silencieux entre deux mots, répété ou non : lorsqu’un candidat produit un effort de réflexion, qu’il doit s’interrompre et recommencer, c’est que son discours n’est pas fluide, ni authentique.
Contrairement à un préjugé très répandu, un menteur ne va pas détourner son regard lorsqu’il ment. Naturellement il va vous regarder droit dans les yeux pour essayer de ressentir et de juger le fait qu’il arrive à vous berner ou pas. Plus il a l’impression que c’est le cas et plus il y a des chances qu’il continue.
Lorsqu’un candidat indique ne pas avoir fait telle ou telle action tout en touchant un des orifices de son visage, il a quelque chose à cacher. Si ce sont les yeux, il ne veut pas que l’on voit quelque chose, si c’est le nez, il ne veut pas qu’on sente quelque chose, si c’est la bouche, il ne veut pas dire quelque chose, si ce sont les oreilles il ne veut pas qu’on entende quelque chose.
Le côté accusateur de l’index tendu vers l’interlocuteur est un signe de perte de contrôle. Il peut être dû à deux raisons majeures, une perte de contrôle liée à une déstabilisation ou un côté agressif et dominant de tentative de prise de contrôle sur l’autre. 
Quand on ne dit pas, on le dit quand même ! Nos cerveaux ne comprenant pas la négation, la phrase est comprise à l’envers de son sens premier. Si vraiment nous n’avions pas l’envie de dire quelque chose, de partager une proposition, elle ne nous viendrait même pas en tête.
Lorsque quelqu'un parle à n'en plus finir et donne trop d'informations et particulièrement un excès de détails, il y a une forte probabilité qu'il ne dise pas la vérité. Il espère qu'avec son discours et son apparente franchise, les autres le croiront.
Retrouvez ici notre table de presse spéciale #présidentielles2022
Présidentielles 2022 : le débat du 2ème tour Manuel10


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Commentaires

Gilles Roman
Jeu 21 Avr - 18:05Gilles Roman
Plusieurs invités débriefent le débat d'entre deux tours le 21 avril sur France Inter :  Cécile Alduy, linguiste, chercheuse au Cevipof, Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l'IFOP, et Sacha Mandel, co-dirigeant de l'agence de communication Majorelle, analysent le débat qui a opposé Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

Pour l'histoire, le débat du 20 avril 2022 a été le moins regardé de tous les débats d'entre deux tours.15 millions de téléspectateurs, ce qui constitue au moins un million de moins que le débat qui opposait les mêês protagonistes en 2017 :

Un autre commentaire de ce débat par des journalistes politiques sur LCI :

Gilles Roman
Madame Salamé, Monsieur Bouleau, 
Les scientifiques sont formels : les prochaines années seront déterminantes pour inverser la courbe de nos émissions et avoir une chance de réduire le réchauffement planétaire à 1,5°C. Si un tel réchauffement entraîne des conséquences mortelles pour une grande partie des êtres humains, chaque seuil de réchauffement supplémentaire aggrave cette réalité. Plus que jamais, la crise écologique est à notre porte. 
Or, le temps médiatique accordé à la question n’est pas à la hauteur. 
Cette campagne présidentielle a priorisé les enjeux de sécurité, d’immigration, de cohésion sociale, de pouvoir d’achat, de retraites ou encore de conflits internationaux. Seuls 0,7% du temps de parole a été accordé à l’écologie lors du débat Élysée 2022 ayant succédé à la publication du dernier volet du 6ème rapport d’évaluation du GIEC.
Alors même que les 278 plus éminents climatologues nous annonçaient qu’il nous restait 3 ans pour éviter le pire. C’est dérisoire, insuffisant, et surtout dangereux. Il y a tant à dire, tant de décisions à prendre. Or pour débattre, nous devons être informés. Des débats quotidiens devraient avoir lieu sur les différents plans d’action, la place des technologies et celle de la sobriété, nos stratégies d’adaptation, le rôle de la puissance publique, des entreprises et des individus, l’accompagnement social, la solidarité vis-à-vis des pays les plus impactés. Il y a tant à faire. Il y a surtout urgence : la fenêtre d’opportunité pour agir est brève. Bientôt, il sera trop tard, même pour s’adapter. 
Vous animerez mercredi 20 avril le débat du second tour de l’élection présidentielle. Ce débat présidentiel sera le dernier avant l’échéance fixée par le GIEC. Ce dernier débat revêt donc une importance sans précédent. Le climat ne peut plus, de nouveau, être le grand oublié. Nous vous demandons donc, avec une ferveur issue de notre anxiété collective grandissante, de dédier au minimum 20% de vos questions à la crise écologique. De questionner les candidats, sans relâche, sur leur programme en la matière. 
Nous voulons des réponses articulées, chiffrées, cohérentes et surtout à la hauteur des enjeux. Votre métier est d’informer le grand public de l’urgence qui se profile et qui, pour 3,4 milliards d’humains sur Terre, est déjà réalité. Aidez-nous à nous assurer que ceux qui nous gouvernent détiennent les clés de compréhension de ces enjeux. 
Faîtes, enfin, de la crise écologique la priorité. 
Gilles Roman
De nombreuses associations lancent une campagne d'interpellation à destination des rédactions, des journalistes Léa Salamé et Gilles Bouleau, les deux modérateurs retenus pour animer le débat du second tour de l'élection présidentielle. Celui-ci est programmé le mercredi 20 avril 2022 prochain sur TF1 et France 2. 
Les associations, soutenues par de nombreux citoyens, demandent à ce qu'un minimum de 20% de l'ensemble des questions posées aux deux candidats qualifiés pour ce second tour soit consacré aux enjeux écologiques. En effet, l'écologie a été le grand oublié de la campagne présidentielle. Ces dernières semaines, le climat et la biodiversité n’ont représenté qu’entre 1,5 % et 5,5 % du temps médiatique de cette campagne, selon le baromètre des quatre ONG de « L’affaire du siècle ». Trop peu. 
Suite à la publication du dernier rapport du GIEC début avril, le débat présidentiel sur l'émission Elysée 2022 n'avait consacré que 0,7% du temps à la crise écologique. Alors même que les scientifiques nous alertent sur le fait que l'humanité ne dispose plus que de 3 ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre, si nous voulons contenir le réchauffement planétaire à 1,5°C. Dans ce contexte, et considérant qu'il s'agit peut-être du dernier débat présidentiel avant que les effets du réchauffement climatique soient irréversibles (le prochain étant prévu pour 2027). 
Lettre ouverte adressée aux rédactions de TF1, France 2 ainsi qu'aux journalistes sélectionnés pour la modération du débat, leur demandant de consacrer un temps conséquent aux enjeux écologiques. Courrier adressé à l'ARCOM proposant de fournir des recommandations de contenus quantitatifs et qualitatifs orientant les questions de ce débat vers ces enjeux vitaux. Suggestion de questions à destination des journalistes pour alimenter le déroulé du débat du second tour. Campagne d'interpellation sur les réseaux sociaux autour du #DernierDébat et de visuels et supports vidéos dédiés. 
La campagne #DernierDébat est composée de plusieurs axes de mobilisation : 20%, est-ce trop demander lorsque la crise écologique menace notre sécurité alimentaire, notre accès à l'eau, notre pouvoir d'achat, notre dépendance énergétique et notre souveraineté vis-à-vis des ressources indispensables au fonctionnement de notre économie, notre sécurité, l'aggravation des inégalités, l'immigration, etc. ? Et tant d'autres aspects de nos vies que nous ne connectons pas encore à cette grande déterminante qu'est le climat.  

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