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17 résultats trouvés pour présidentielles2022

par Gilles Roman
le Jeu 16 Juin - 8:04
 
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Sujet: Sondage législatives : vers une polarisation NUPES contre Ensemble
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Sondage législatives : vers une polarisation NUPES contre Ensemble

Selon un sondage Ifop-Fiducial pour LCI publié mercredi 15 juin, à quatre jours du deuxième tour, les partis regroupés derrière Emmanuel #Macron pourraient obtenir la majorité absolue, seulement dans la fourchette haute des estimations, mais ils resteraient "talonnés" par la #Nupes de Jean luc #Mélenchon
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Avec 180 à 210 sièges, la Nupes s'imposerait de loin comme le premier groupe d'opposition.
La droite devant le RN
Les Républicains, UDI et les centristes obtiendraient 40 à 65 sièges, loin devant le RN, qui a pourtant fait un bien meilleur score national lors des dernières élections #présidentielles2022. Le Rassemblement National qui devrait pouvoir constituer un groupe à l'Assemblée avec 20 à 40 députés.
L'inconnue de l'abstention 
Les résultats du premier tour ont montré qu'une augmentation (ou une baisse) de la participation peut créer des surprises. Le taux d'abstention reste une inconnue qui pourrait faire sensiblement "bouger" ces pronostics. Tout dépendra de la capacité des candidats en campagne à mobiliser les abstentionnistes du premier tour, en particulier les jeunes qui se sont très peu déplacés le dimanche 12 juin.
par LYFtv-Politique
le Sam 14 Mai - 18:58
 
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Sujet: Sondage législatives : vers une polarisation NUPES contre Ensemble
Réponses: 9
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Sondage législatives : vers une polarisation NUPES contre Ensemble

Pour l'Ipsos, Mathieu Gallard a corrélé les résultats du premier tour des #présidentielles2022 pour chaque bloc et par circonscriptions... Il livre son résultat sur twitter : "Au final, quand on prend le score cumulé au premier tour des candidats des trois blocs en cours de formations (et en mettant Pécresse avec Macron, ce qui est certes discutable mais me semble réaliste), ça confirme que les fondamentaux du scrutin sont favorables à LREM".
par LYFtv-Politique
le Lun 25 Avr - 18:39
 
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Sujet: Un bilan des présidentielles 2022 dans la métropole de Lyon et le département du Rhône
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Un bilan des présidentielles 2022 dans la métropole de Lyon et le département du Rhône

À Lyon, chaque camp semble avoir son idée des contours de la « nouvelle ère » annoncée par Emmanuel Macron au soir de sa victoire, que tous s’accordent cependant à juger indispensable pour casser la lente progression de l’extrême droite, qui n’aura jamais été aussi proche du pouvoir. 
L’analyse pour l'Arrière cour de Raphaël Ruffier-Fossoul, 
avec Julia Blachon et Honorine Soto.
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En 2017, Jullié, 338 habitants, était la seule commune du Rhône à avoir majoritairement apporté ses suffrages à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Ses habitants ont cette fois choisi Emmanuel Macron à 52%. Mais lors de deuxième tour des élections #présidentielles2022 , 49 autres communes du département ont accordé au moins la moitié de leurs votes à la candidate d’extrême droite. Quarante-neuf sur 267. 
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Liste des 49 communes du Rhône où Marine Le Pen obtient plus de 50% des suffrages :
Affoux (58,65%) ; Aigueperse (52,87%) ; Ambérieux (54,52%) ; Beaujeu (50,82%) ; Chambost-Allière (57,44%) ; Chénelette (56,40%) ; Claveisolles : 54,11% ; Colombier-Saugnieu (57,54%) ; Corcelles-en-Beaujolais (52,54%) ; Cours (55,43%) ; Cublize (53,68%) ; Dième (58%) ; Dracé (61,01%) ; Echalas (52%) ; Les Haies (51,35%) ; Les Halles (66, 42%) ; Haute-Rivoire (55,59%) ; Joux (54,27%) ; Jons (55,56%) ; Lamure-sur-Azergues (52,98%) ; Loire-sur-Rhône (54,97%) ; Longes (57,03%) ; Meaux-la-Montagne (54,11%) ; Meys ( 58,82%) ; Le Perréon (51,57%) ; Poule-les-Echarmeaux (51,01%) ; Propières (59,36%) ; Pusignan (54,48%) ; Ranchal (52,38%) ; Ronno (54,55%) ; Souzy (58,56%) ; Saint-André-la-Côte (50,30) ; Saint-Bonnet-des-Bruyères (50%) ; Saint-Bonnet-le-Troncy (53,18) ; Saint-Clément-de-Vers (62,34%) ; Saint-Clément-sous-Valsonne (51,12%) ; Saint-Didier-sur-Beaujeu (51,52%) ; Saint-Etienne-la-Varenne (51,32%) ; Saint-Genis-l’Argentière (55,56%) ; Saint-Georges-de-Reneins (50,02) ; Saint-Igny-de-Vers (58,46%) ; Saint-Jean-la Bussière (56,65%) ; Saint-Nizier-d’Azergues (55,87%) ; Saint-Pierre-de-Chandieu (50,16%) ; Saint-Romain-en-Gier (59,65%) ; Saint-Vincent-de-Reins (59,11%) ; Taponas (53,82%) ; Thizy-lès-Bourgs (51,17%) ; Valsonne (55,77%) ; Villechenève (51,61%)
Parmi lesquelles Ambérieux, Beaujeu, Jons, Lamure-sur-Azergues, Pusignan, Saint-Genis-l’Argentière, Saint-Pierre-de-Chandieu, Saint-Romain-en-Gier et même Thizy-les-Bourgs, l’ancien fief électoral de Michel Mercier, qui a tant choyé sa commune au fil des 23 ans qu’il a passés à la présidence du Département.
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En revanche, la candidate du RN n’est majoritaire dans aucune commune de la métropole de Lyon, même si elle monte à 46,52% à Quincieux. La carte électorale du département illustre ainsi à nouveau la fracture qui se creuse entre l’électorat urbain et « nos compatriotes des provinces et des campagnes », remerciés « particulièrement » par la fille de Jean-Marie Le Pen dans son discours de « victoire » dimanche soir.
À la préfecture du Rhône, ce n’est pas la foule des grandes soirées électorales. 
Tous bords confondus, les élus venus répondre aux questions des journalistes veulent croire qu’après ce niveau historique atteint par l’extrême droite en France, plus rien ne pourra être « comme avant ». Et que d’une manière ou d’une autre, le pays entrera bien dans « une nouvelle ère », mais pas forcément celle dessinée dans le discours du premier président de la Ve République réélu pour un deuxième mandat sans avoir connu de cohabitation.

Ecouter le podcast  de cette soirée électorale "le 1/4 d'heure lyonnais" 
par Gérald Bouchon pour Lyon Demain

Pour les macronistes, l’ère de l’humilité ?

Soyons justes avec les élus «macronistes lyonnais» : hier soir, ils ont dans l’ensemble accueilli les résultats avec plus de soulagement que de joie, en rappelant toujours que l’époque appelle à une certaine gravité. Mais avant l’intervention présidentielle promettant « une nouvelle ère », tous ne sont pas encore pleinement au diapason de la promesse d’une « méthode nouvelle », dans « le respect de chacun ». Ainsi, quand son prédécesseur, David Kimelfeld, le salue et lui demande : « Comment ça va ? », l’écologiste Bruno Bernard lui répète l’inquiétude exprimée auprès des journalistes : « Ça va mieux ! Mais les réactions des ministres sur le Champ-de-Mars et sur les plateaux m’inquiètent un peu. Quand j’entends Ferrand parler d’une ‘victoire historique’… » David Kimelfeld, pas le macroniste le plus ardent, acquiesce, tandis que le député de Lyon Thomas Rudigoz se joint à la conversation pour justifier le « plaisir » exprimé notamment par le Garde des sceaux Éric Dupond-Moretti : « En matière d’humilité, vous (les écologistes, ndlr) n’avez pas toujours été exemplaires. On avait annoncé un résultat serré, il est à 58%. Ça lui donne une légitimité. » Dans un sourire crispé, Bernard rétorque : « Je fais partie des 58%. » « Et je t’en remercie », lui lance Rudigoz, qui n’a pas l’occasion de développer son propos.
Il précise en aparté : « En matière d’humilité, Bruno Bernard ferait bien de balayer devant sa porte. Car 58%, c’est une belle victoire, c’est la preuve que ce n’est pas un homme honni et rejeté comme on voudrait le faire croire. Le front républicain n’est plus comme avant, quand le troisième homme, Jean-Luc Mélenchon, n’a pas appelé clairement à voter Macron et que ses lieutenants ont été encore plus ambigus, pour ne pas dire sournois. C’est un bon score, face à une Marine Le Pen dédiabolisée, on ne peut pas dire que le président n’a pas de légitimité. » Il modère cependant : « On ne va pas fanfaronner non plus, on voit que le pays est divisé, il faudra tenir compte des colères. On ne pourra pas mener les réformes tambour battant comme on l’a fait dans le premier mandat. »
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Un peu plus loin, David Kimelfeld regrette les prises de positions de son ami Rudigoz. « Il ne doit pas faire ça, Thomas, je le lui ai dit. » Kimelfeld confirme cependant qu’il le soutiendra bien aux prochaines législatives, sans s’interdire complètement d’appuyer des candidats de gauche dans d’autres circonscriptions. Kimelfeld, qui avait soutenu la socialiste Najat Vallaud-Belkacem aux dernières régionales, verra au cas par cas. Mais il affirme que, malgré sa proximité personnelle avec le député de la 2e circonscription de Lyon, Hubert Julien-Laferrière, ancien macroniste passé chez Génération Ecologie, il ne sera pas derrière lui aux prochaines législatives : « Lui, si je peux m’occuper personnellement de son cas, je le ferai (rires). Je l’adore, c’est un ami. Mais il faut un peu de cohérence. Il a changé trois fois de groupe en cinq ans… Je sais qu’il aime beaucoup le ski, mais il faut qu’il arrête la godille. Et je ne le vois jamais dans le IVe », rigole-t-il.
C’est le jeu d’un soir de résultats, journalistes et élus se projettent immédiatement sur le prochain scrutin, en l’occurrence les législatives, qui auront lieu dans sept semaines. Si Thomas Rudigoz affiche sa « confiance », la plupart des élus présents semblent s’attendre à une vague « macroniste » de moindre ampleur qu’en 2017. Ce n’est pas un hasard si la députée LREM de Rillieux, Anissa Khedher, que l’on dit particulièrement menacée, est arrivée la première devant les micros des journalistes, suivie de près par la députée LREM de Caluire, Blandine Brocard.

Pour la gauche, l’ère de l’unité ?

Arrivés côte à côte, les maires de Lyon Grégory Doucet (EELV) et de Villeurbanne Cédric Van Styvendael (PS) tiennent manifestement à afficher le visage d’une gauche enfin prête à l’unité, en prenant pour modèle leurs majorités respectives, « parmi les plus diverses de France », assure le maire de Lyon. Avant d’ajouter : « On a tous bien vu que la colère s’était exprimée dans l’électorat français, les gens sont en attente de quelque chose, à nous de le construire. » L’un et l’autre espèrent que les négociations nationales en cours reconnaîtront leurs implantations locales, mais ils semblent avoir conscience que les scores de leurs candidats respectifs ne les mettent pas en position d’imposer quoi que ce soit. « Maintenant qu’il y a un leadership clair, avec le score de Jean-Luc Mélenchon, on a tout pour faire l’union. Comme l’a compris Bruno Bernard, il n’y a pas à tergiverser, il faut y aller », analyse le « taubiriste » Renaud Payre. L’intéressé se veut résolument optimiste sur les possibilités d’un accord, ajoutant que le verdict tombera rapidement : « Ce qui ne sera pas bouclé en fin de semaine ne se fera pas. »
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Grégory Doucet ne dit pas autre chose : « Il est important que Jean-Luc Mélenchon assume son leadership. Mais les temps appellent un leadership extrêmement éclairé, qui accepte la diversité. J’appelle à un rassemblement pluriel de l’écologie et de la gauche. Il faut des signes positifs envers tous les mouvements, c’est ce qui peut créer de la confiance, y compris pour nos électeurs. » Les divergences sur la Syrie et l’Ukraine ne sont pas oubliées, « il faudra trouver le cadre pour en discuter ». Comme Jean-Luc Mélenchon vise désormais Matignon plutôt que l’Élysée, les désaccords sur la scène internationale se trouvent relativisés : « Le fait est que le Président sera Emmanuel Macron… », sourit Hubert Julien-Laferrière.
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Pour l’extrême-droite, l’ère de la banalisation ?

Lyon a donc finalement voté à 79,8% pour le président sortant, l’agglomération à 73,03%. Les représentants de l’extrême droite sont peu nombreux à se presser en préfecture. La demi-douzaine de « zemmouristes » présents veulent entendre un geste d’ouverture à leur égard dans l’appel à « l’union des patriotes » lancé par Marine Le Pen. « Ensemble, Reconquête et le RN forment le premier parti de France. J’espère que l’on saura s’entendre. J’ai eu des discussions dans ce sens avec huit responsables départementaux du RN sur 13, qui sont pour un accord », rappelle ainsi Thibault Verny, le coordinateur régional du parti d’Éric Zemmour. Mais la porte du côté du RN semble plutôt se refermer ; en tout cas, Michèle Morel, représentante locale du parti, ne donne aucun signal favorable : « On va avoir des visioconférences avec le siège dans la semaine, je suivrai les recommandations qu’on me donnera. » Elle fait néanmoins le pari « qu’avec les forces politiques de gauche, nous et Reconquête, Macron n’aura pas la majorité à l’Assemblée nationale. Et là il faudra compter avec nous. »
Thibault Verny, qui assure que son parti a gagné 5 000 militants dans l’entre-deux tours, et sera en mesure de « présenter 63 bons candidats dans les 63 circonscriptions de la région », espère aussi un rapprochement avec des élus Les Républicains : « LR n’existe plus, le parti est endetté, n’a plus de militants. Ça va végéter comme le PS. Certains vont nous rejoindre, peut-être que ça va permettre de rendre plus audible le discours de Zemmour. Nous, contrairement aux autres, nous n’avons pas d’impératifs financiers à ces législatives. Cela peut faciliter les négociations. »

Pour la droite, l’ère de la recomposition ?

Cet appel laisse de marbre le président départemental de LR et maire de Rillieux-la-pape, Alexandre Vincendet. Il devrait se présenter aux prochaines législatives contre Annissa Khedher. S’il assure qu’il ne rejoindra pas LREM, il ne cache pas sa proximité avec Édouard Philippe et pourrait tenter de peser dans un pôle de droite au sein de la future majorité présidentielle, dans l’espoir de préparer une alternance en 2027. « Chaque fois que la droite a gagné, elle a porté un discours qui a parlé à des électeurs du centre et de gauche. C’est le cas de Jacques Chirac en 1995, et de Nicolas Sarkozy en 2007. Au contraire, les discours de repli sont inopérants. Je suis convaincu que Sarkozy a perdu en 2012 à cause de son discours de Grenoble, une partie des électeurs l’ont perçu comme trop radical », analyse-t-il, dessinant le chemin qu’il compte emprunter ces cinq prochaines années.

Pour les citoyens, l’ère de la participation ?

L’abstention s’établit à 28,01%, un niveau plus atteint depuis 1969 pour un deuxième tour de l’élection présidentielle. Elle est même légèrement supérieure dans la métropole de Lyon (28,27%), avec cependant un total des votes blancs (5,6% des votants) et nuls (1,62%) un peu inférieur au total national (8,6%).
Difficile de ne pas entendre un message des électeurs. « On ne pourra jamais savourer pleinement une victoire acquise alors que l’extrême droite est au second tour. Le chantier est tellement large désormais ! Il faut qu’on arrive à instaurer un dialogue avec les Français. Cela ne doit pas être seulement un dialogue entre un homme, le président, et un peuple, mais je crois que nous avons en tant que parti un rôle à jouer », lance ainsi la déléguée locale de LREM, Sarah Peillon, qui estime que « ce dialogue doit être collectif, et relève aussi de la responsabilités des élus locaux », appelant les écologistes à y prendre leur part.
Dans l’entre-deux-tours de la campagne, Emmanuel Macron a formulé la promesse d’un « grand débat permanent ». Mais les élus macronistes présents sont bien en peine d’en esquisser les contours. Comme s’ils attendaient, une fois de plus, que la réponse descende de Jupiter. C’est pourtant dans l’invention d’une nouvelle relation avec les citoyens que l’on pourra juger la réalité de la « nouvelle ère » qui est promise. Et que l’on pourra espérer que l’extrême droite ne gagne pas encore plus de communes en 2027 et ne s’installe la même année à l’Élysée.
Raphaël Ruffier-Fossoul
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par Gilles Roman
le Ven 15 Avr - 16:54
 
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Sujet: Présidentielles 2022 : le débat du 2ème tour
Réponses: 3
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Présidentielles 2022 : le débat du 2ème tour

Débat Macron Lepen pour le 2ème tour des élections Présidentielles : comment détecter les mensonges des candidats grâce à l’analyse comportementale ? 
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Louis-Augustin Calonne et Renaud Beaufils, deux experts en synergologie, PNL et négociation en entreprise ont créé #Pokerface, une formation à la communication non verbale. A quelques jours du débat d'entre deux tours, ils donnent quelques conseils pour repérer lorsqu’ils ne sont pas sincères dans leur discours.
« Dès lors qu’il y a un décalage entre ce qu’il se passe à l'intérieur de notre cerveau et ce que l’on est en capacité d'extérioriser, il y a une surcharge cognitive qui va entraîner une réaction corporelle pour que cette tension disparaisse. En revanche, quelqu’un qui vous fait croire qu’il arrive à détecter le mensonge dans 100% des cas, vous ment. Il y a autant de menteurs que de situation de mensonges. »
Louis-Augustin Calonne


Si un candidat boit au milieu d’une conversation et qu’il/elle boit trop vite pour se désaltérer, c’est que vous êtes face à un candidat mal à l’aise. Est-ce du mensonge ? Selon le docteur Lilian Glass oui, s’en est un.
La déglutition, surtout chez les hommes, est facilement visible. Déglutir au milieu d’une phrase ou alors que l’on vient de se prendre une joute verbale signifie que la pilule a du mal à passer.
Une pause sonore, un arrêt silencieux entre deux mots, répété ou non : lorsqu’un candidat produit un effort de réflexion, qu’il doit s’interrompre et recommencer, c’est que son discours n’est pas fluide, ni authentique.
Contrairement à un préjugé très répandu, un menteur ne va pas détourner son regard lorsqu’il ment. Naturellement il va vous regarder droit dans les yeux pour essayer de ressentir et de juger le fait qu’il arrive à vous berner ou pas. Plus il a l’impression que c’est le cas et plus il y a des chances qu’il continue.
Lorsqu’un candidat indique ne pas avoir fait telle ou telle action tout en touchant un des orifices de son visage, il a quelque chose à cacher. Si ce sont les yeux, il ne veut pas que l’on voit quelque chose, si c’est le nez, il ne veut pas qu’on sente quelque chose, si c’est la bouche, il ne veut pas dire quelque chose, si ce sont les oreilles il ne veut pas qu’on entende quelque chose.
Le côté accusateur de l’index tendu vers l’interlocuteur est un signe de perte de contrôle. Il peut être dû à deux raisons majeures, une perte de contrôle liée à une déstabilisation ou un côté agressif et dominant de tentative de prise de contrôle sur l’autre. 
Quand on ne dit pas, on le dit quand même ! Nos cerveaux ne comprenant pas la négation, la phrase est comprise à l’envers de son sens premier. Si vraiment nous n’avions pas l’envie de dire quelque chose, de partager une proposition, elle ne nous viendrait même pas en tête.
Lorsque quelqu'un parle à n'en plus finir et donne trop d'informations et particulièrement un excès de détails, il y a une forte probabilité qu'il ne dise pas la vérité. Il espère qu'avec son discours et son apparente franchise, les autres le croiront.
Retrouvez ici notre table de presse spéciale #présidentielles2022
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par LYFtv-Politique
le Jeu 7 Avr - 17:09
 
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Sujet: Presse spécialisée : les candidats à la Présidentielle interrogés par les médias thématiques
Réponses: 5
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Presse spécialisée : les candidats à la Présidentielle interrogés par les médias thématiques

Les positions des candidats aux #Présidentielles2022 sur la presse et les médias :
par LYFtv-Politique
le Jeu 7 Avr - 15:57
 
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Sujet: LYFtvNews en español : comienza el especial “Un tour por Francia”, de France 24
Réponses: 1
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LYFtvNews en español : comienza el especial “Un tour por Francia”, de France 24

#LYFtvNewsEs #Présidentielles2022 en Francia : un ultimo capitulo del "Tour por Francia" de #France24, hoy dia en #Guadalupe con presentation da Erika Olavarria :
 
 

par Gilles Roman
le Mer 6 Avr - 15:44
 
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Sujet: Présidentielle 2022 - sondage PAP : en matière de logement, les Français plébiscitent le "quoi qu'il en coûte" !
Réponses: 0
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Présidentielle 2022 - sondage PAP : en matière de logement, les Français plébiscitent le "quoi qu'il en coûte" !

Augmenter l’offre de logement - Protéger les locataires - Favoriser l’accès à la propriété - Fiscalité immobilière - Rénovation énergétique - Habitat en zone rurale - Logement social... Les surprises ne manquent pas à la lecture des résultats de cette enquête exclusive réalisée par PARTICULIER A PARTICULIER auprès de 18.712 français, entre le 16 et le 18 mars 2022 et dans laquelle une vingtaine de propositions de candidats à l’élection des #présidentielles2022 en lien avec la thématique du logement ont été soumis au vote des particuliers. 


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IMPORTANT : les répondants ne connaissent pas le nom du candidat qui était l'auteur de chaque proposition, pour ne pas influencer leur vote.
En synthèse :
- Ce sont les propositions les plus coûteuses pour les finances publiques (subventions, aides financières, baisse de la fiscalité) qui séduisent le plus, quel que soit le profil des répondants (locataires, propriétaires, investisseurs).
- Les mesures touchant à la ruralité font également l'objet d'un large consensus.
- Les clivages traditionnels propriétaires-bailleurs/locataires subsistent sur des thématiques comme l'encadrement des loyers, les expulsions locatives et la réquisition des logements.
- Les locataires n'entendent pas le rester et plébiscitent toutes les mesures favorables à l'acquisition de la résidence principale.
Les mesures préférées des Français… et les candidats qui sont derrière !
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Augmenter l'offre de logement
Trois propositions visant à augmenter l'offre de logement ont été retenues parmi les mesures recensées dans les programmes de deux candidats à l'élection présidentielle : Philippe Poutou et Yannick Jadot.
1°) Proposition de Philippe Poutou : "Interdire les locations de type AirBnb sauf pour les résidences principales"
Première proposition soumise aux votes des particuliers : "Interdire les locations de type AirBnB sauf pour les résidences principales" qui figure dans le programme du candidat Philippe Poutou et dont l'idée sous-jacente est de réinjecter des logements sur le marché locatif pour réduire la pénurie structurelle d'offres qui frappent certaines zones du territoire (Paris, Pays basque, etc…). Une proposition qui séduit 52,1 % des locataires et 45,3 % des propriétaires, hors investisseurs. Ces derniers sont les moins favorables à cette mesure qu'ils approuvent à 38,4 %.
2°) Proposition de Yannick Jadot : "Favoriser la transformation de bureaux en logements"
Cette seconde proposition, dont les modalités pratiques et de financement ne sont pas connues, fait davantage consensus que la première puisqu'elle recueille, tous profils confondus, 88,1 % d'opinions favorables et une adhésion homogène quels que soient les profils : de 89,1 % d'opinions favorables chez les locataires à 86,1 % chez les investisseurs.  
3°) Proposition de Philippe Poutou : "Réquisitionner tous les logements vides sur le territoire national"
Cette autre proposition de Philippe Poutou qui entend lutter contre la pénurie de logements par la réquisition de tous les logements vides suscite des réactions très disparates selon les profils… En effet, si 77,2 % des locataires approuvent la mesure, le taux d'adhésion descend à 45 % chez les propriétaires de leur résidence principale pour dégringoler à 29,2 % chez les investisseurs, soit près de deux fois moins que les locataires. Pour autant, ce résultat étonne puisqu'il signifie que près de 30 % des investisseurs interrogés approuvent cette solution !
Protéger les locataires
Les mesures visant à protéger les locataires se trouvent davantage dans les programmes des candidats étiquetés à gauche de l'échiquier politique. Six propositions piochées dans les programmes de Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Philippe Poutou, Yannick Jadot et Jean Lassalle ainsi que - faute de programme connu le 16 mars, jour du lancement du sondage - celle d'un député LREM qui travaille sur le programme Logement du candidat Emmanuel Macron, selon La Lettre A du 1er mars 2022.
1°) Proposition d'Anne Hidalgo : "Généraliser l'encadrement des loyers dans toutes les zones tendues en France"
Cette proposition de la Maire de Paris vise à étendre à l'ensemble des zones tendues (territoires où il existe une très forte demande locative) l'expérience mise en œuvre dans la capitale. Une proposition qui recueille l'adhésion de 58,5 % des personnes interrogées (quel que soit leur profil) et davantage encore chez ceux ayant un projet immobilier en cours (64,8 %). Mais ces chiffres cachent de fortes disparités selon le statut du répondant. Les locataires sont 90,3 % à approuver la mesure tandis qu'à l'opposé, seuls 38,7 % des investisseurs sont d'accord. 
2°) Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Encadrer les loyers partout sur le territoire et baisser les plafonds de loyers dans les grandes villes"
Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon va plus loin que celle d'Anne Hidalgo puisque le candidat de La France Insoumise propose, tout à la fois, d'appliquer un dispositif d'encadrement des loyers sur l'ensemble du territoire (et non plus dans les seules zones tendues) mais également de revoir à la baisse les plafonds de loyers déjà en vigueur dans certaines grandes villes comme Paris, Lille, Lyon, Grenoble, Bordeaux et Montpellier, par exemple. Au global (tous types de profils confondus) cette mesure emporte le suffrage d'une personne interrogée sur deux : 49,6 % y sont favorables contre 50,4 % défavorables. Mais une nouvelle fois, le statut du répondant révèle des différences d'appréciation très notables. Les locataires approuvent la mesure dans la même proportion que celle d'Anne Hidalgo avec 88,9 % d'opinions favorables. Mais les investisseurs y sont nettement plus défavorables qu'à la mesure de la Maire de Paris : 73,4 % rejettent la mesure contre 61,3 % pour celle d'Anne Hidalgo. Rien d'étonnant à cela puisque dans l'hypothèse de Jean-Luc Mélenchon, plus aucun propriétaire n'échappe à la mesure : où que soit le logement loué, celui-ci sera soumis à encadrement des loyers. Sans co
3°) Proposition de Philippe Poutou : "Arrêt des expulsions locatives, même en cas d'impayé"
Cette proposition est celle qui entraîne le plus de rejet parmi toutes celles soumises aux votes des particuliers. Ce qui ne surprend guère compte tenu de l'émotion qu'avait suscité dans l'opinion publique plusieurs faits divers de squats, largement médiatisés à l'automne 2020, allant même jusqu'à réformer la loi. Dans l'ensemble, 83,3 % des personnes interrogées sont opposées à la mesure et ce taux monte même jusqu'à 94,5 % chez les investisseurs.
4°) Proposition de Yannick Jadot (et Marine Le Pen, Emmanuel Macron) : "Supprimer les cautions lors de la location qui seront remplacées par une Garantie Universelle des Loyers (garantie publique), financée conjointement et à parts égales par les propriétaires et l’État à travers une cotisation de 1 à 2 % du montant du loyer"
Cette proposition de Yannick Jadot figure également dans le programme de Marine Le Pen mais de manière moins détaillée, puisque le candidat écologiste va jusqu'à en préciser les modalités pratiques. Emmanuel Macron semble également - depuis la divulgation de son programme le 17 mars - avoir une proposition en ce sens, même si elle est très floue : "Étendre la caution publique pour les locataires afin de faciliter l’accès au logement tout en sanctionnant les mauvais payeurs".
Et ce sont certainement les modalités pratiques (cotisation de 1 à 2 % à charge des propriétaires, pour moitié avec l'Etat) qui expliquent le rejet de celle-ci par les Investisseurs : près d'un sur deux, 48,9 %, y est totalement opposé et 22,6 % plutôt opposé, soit au total 71,5 % qui n'en veulent pas. Les locataires, pour leur part, portent un regard bienveillant sur cette proposition - dans laquelle ils ne seraient pas mis à contribution financièrement - qu'ils approuvent à 77 %.
5°) Proposition de Mickaël Nogal, député LREM de Haute-Garonne en charge du logement pour le candidat Emmanuel Macron : "Pour toute location, rendre obligatoire l’intervention d’un professionnel de l’immobilier qui séquestrera le dépôt de garantie"
Cette proposition de Mickaël Nogal, qui est en charge du volet logement du candidat Emmanuel Macron avait été déposée en février 2020 à l'Assemblée nationale avant d'être retirée de l'agenda parlementaire. Quoique mise de côté, elle constitue une des rares mesures phares sur la thématique du logement du quinquennat Macron et pourrait ressortir en cas de second mandat. Cette solution séduirait un peu moins d'un locataire sur deux (46,3 % y sont favorables contre 53,7 % qui y sont défavorables). Les investisseurs qui sont tout autant concernés rejettent largement cette mesure puisqu'ils sont 86 % à y être opposés dont 64,2 %, totalement opposés
NB : Depuis la réalisation de notre étude, Emmanuel Macron a dévoilé, jeudi 17 mars, ses mesures en matière de logement et ne semble pas retenir cette proposition de Mickaël Nogal.
6°) Proposition de Jean Lassalle et Jean-Luc Mélenchon : "Revenir sur la réforme 2020 des APL et augmenter l'allocation au logement"
Cette mesure, qui se retrouve tout à la fois dans le programme de Jean Lassalle et de Jean-Luc Mélenchon, entend revenir sur la réforme des A.P.L. (la "contemporéanisation" pour reprendre l'expression de Jean-Luc Mélenchon) ainsi que sur leur baisse avec pour objectif, au contraire, de les augmenter. Et force est de constater qu'une telle mesure - dont le financement n'a pas été chiffré - emporte l'adhésion des locataires qui y sont favorables à 80,7 %. Mais cette mesure est accueillie favorablement par les propriétaires à 65,8 %, tandis que les investisseurs y sont également majoritairement favorables à 59,4 %. C'est du reste la proposition de Jean-Luc Mélenchon qui emporte le plus l'adhésion des investisseurs !
Favoriser l'accès à la propriété
Les mesures favorables à l'accession à la propriété, d'une manière générale, sont l'apanage des candidats situés sur la droite de l'échiquier politique. Trois propositions issues des programmes de Valérie Pécresse et Eric Zemmour ont été soumises au vote des particuliers.
1°) Proposition d’Éric Zemmour : "Exonérer de frais de notaires tous les primo-accédants qui achètent un bien immobilier de moins de 250.000 euros"
Cette proposition non chiffrée du candidat-polémiste, est une des rares à séduire tous les profils de répondants et dans des proportions significatives : 89,7 % des locataires sont pour, de même que 81,8 % des propriétaires et 76,1 % des investisseurs. Le niveau élevé d'adhésion des locataires prouve, si besoin en était, que la location n'est pas une fin en soi et que l'acquisition d'une résidence principale est une aspiration naturelle.
2°) Proposition de Valérie Pécresse : "Créer une garantie immobilière solidaire pour annuler les surprimes d’assurance que subissent les personnes en risque de santé quand elles veulent emprunter et ainsi leur permettre d’accéder au logement"
Cette proposition qui touche tout autant la santé que le logement est une de celles qui est la plus plébiscitée, toutes thématiques confondues. Elle emporte un niveau d'adhésion s'échelonnant de 86,8 % chez les Investisseurs à 91,9 % chez les propriétaires pour culminer à 94,1 % chez les locataires.  
3°) Proposition de Valérie Pécresse : "Généraliser le prêt à taux zéro pour les primo-accédants sur tout le territoire français et pas seulement dans les zones tendues"
L'esprit de cette proposition qui s'adresse aux primo-accédants est proche de celle d’Éric Zemmour mais agit sur un levier différent. Quand le candidat de Reconquête ! entend agir sur la fiscalité des frais de notaire (environ 8 % du prix d'achat d'un bien soit jusqu'à 20.000 € pour un bien à 250.000 €), Valérie Pécresse préfère élargir les conditions d'octroi du prêt à taux zéro, qui est actuellement limité aux zones tendues, en l'élargissant à toute la France. Une mesure dont l'intérêt est indexé sur les niveaux de taux de crédits : plus ceux-ci augmenteront plus le prêt à taux zéro se révèlera intéressant.
La fiscalité immobilière
L'immobilier est fortement taxé en France et les mesures prises par le Président sortant, lors de son élection, ont creusé l'écart avec les valeurs mobilières (instauration de la Flat Tax, suppression de l'ISF mais création de l'IFI). Deux candidats ont formulé des propositions favorables à une baisse de la fiscalité : Nicolas Dupont-Aignan et Éric Zemmour. Quand un troisième candidat, Jean Luc Mélenchon, entend lui, créer de nouvelles taxes ciblées.
1°) Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Supprimer les droits de succession sur la résidence principale"
Si cette proposition non chiffrée relève davantage de celles ayant trait aux successions, elle souligne le caractère particulier de la résidence principale dans le patrimoine des Français. Ce que confirme la forte approbation à la mesure quel que soit le statut du répondant : de l'ordre de 90 % chez les propriétaires de leur résidence principale mais aussi des investisseurs et 78,1 % chez les locataires.
2°) Proposition d’Éric Zemmour : "Faire passer de 30 à 15 ans la durée de détention qui permet une exonération totale d’impôts et de prélèvements sociaux sur la plus-value immobilière"
Cette proposition non chiffrée touche sa cible : les investisseurs qui seraient les premiers à en bénéficier puisque ceux-ci y sont favorables à 91,7 %. Mais sans que cela ne choque les autres propriétaires qui sont 86,7 % à l'approuver également. De même, les locataires sont 82,3 % à voir cette mesure d'un bon œil.
3°) Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Plafonner les impôts sur les revenus locatifs à 35 %"
Cette proposition non chiffrée semble vouloir réaligner la fiscalité des revenus de l'immobilier sur celles des valeurs mobilières (Flat tax à 30 %). Une idée qui semble largement approuvée, au-delà des seuls investisseurs (les premiers concernés par cette mesure).
4°) Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Imposer les hautes transactions immobilières par une taxe progressive pour financer la lutte contre le logement indigne"
Cette proposition non détaillée de Jean-Luc Mélenchon entend taxer les hautes transactions immobilières (seuil déclencheur non connu) afin de pouvoir financer la lutte contre le logement indigne. Et si le taux d'adhésion à cette mesure décroit selon que l'on est locataire, propriétaire ou investisseur, celle-ci est approuvée par une majorité de français : de 65,3 % chez les investisseurs à 77,4 % chez les propriétaires et 87,5 % chez les locataires.
5°) Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Augmenter la taxe sur les logements vacants en zones tendues à 50 % la première année et à 100 % la seconde"
Actuellement, la taxe sur les logements vacants est de 12.5 % de la valeur locative la 1ère année, et 25 % à compter de la 2ème année. Jean-Luc Mélenchon propose de passer ces taux respectifs à 50 % et 100 %. Une idée à laquelle les investisseurs sont majoritairement opposés : 52,7 % désapprouvent cette mesure tandis que les locataires y sont, pour leur part, favorables à 74 %.  
Rénovation énergétique
Logement et environnement sont deux thématiques en parfaite convergence depuis quelques années. Il faut dire que le bâtiment est l'une des premières sources d'émission de Gaz à Effet de Serre (GES) et logiquement la question de la rénovation des logements est intrinsèquement liée à la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, nombre de propositions sur la thématique du logement sont directement liées à la question de la rénovation énergétique. Parmi les nombreuses propositions des candidats, parfois redondantes, nous en avons soumises trois au vote des particuliers puisées dans les programmes d'Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
1°) Proposition d'Anne Hidalgo : "Mettre en œuvre un grand plan pluriannuel de rénovation énergétique des bâtiments basé sur un nouveau dispositif : aucun frais à avancer au moment des travaux ; le remboursement se fera au moment de la revente ou de la succession"
Cette proposition non chiffrée qui vise à accélérer sur le front de la rénovation énergétique des logements, se distingue par son mécanisme original qui repousse le financement des travaux à la charge des propriétaires, à la revente ou à la succession en prélevant sur celles-ci "en fonction des revenus" la part avancée par l'état. Et force est de constater que cette solution est accueillie favorablement par tous les profils y compris ceux qui sont les premiers concernés. Ainsi, 69,7 % des propriétaires de leur résidence principale se déclarent favorables à la mesure tandis que 61,5 % des investisseurs le sont également.
2°) Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rendre la rénovation des logements "passoires thermiques" obligatoire avant toute mise en location via un "permis de louer" partout en France"
Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon ressemble à s'y méprendre à la loi Climat et Résilience adoptée en 2021. Mais elle semble vouloir faire fi du calendrier existant (2025 pour les logements classés G puis 2028 pour les logements classés F) en rendant le permis de louer obligatoire immédiatement. Toujours est-il que cette mesure est accueillie plutôt favorablement, y compris par les Investisseurs même s'ils ne sont qu'un sur deux (51,9 %) à approuver cette idée. 
3°) Proposition de Marine Le Pen : "Subventionner le remplacement des chaudières au fuel"
Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen que l'on retrouve également dans le programme de Fabien Roussel - qui s'est fait le chantre du "grand remplacement… des chaudières au fuel" emporte une large adhésion parmi tous les profils de répondants.
L'habitat en zone rurale
A l'instar des villes moyennes, les zones rurales bénéficient depuis la crise sanitaire d'un véritable regain d'intérêt et constituent désormais un territoire presque fantasmé. Trois propositions issues des programmes de Marine Le Pen, Éric Zemmour et Valérie Pécresse visant à y améliorer les conditions de vie ont été soumises au vote des particuliers
1°) Proposition de Marine Le Pen : "Faciliter l'accueil des néoruraux avec la vente de logements à bas prix en échange d'un engagement d'installation d’au moins 10 ans"
Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen entend permettre le repeuplement des zones rurales désertées en proposant à des ménages de s'y installer grâce à l'achat d'un logement en-dessous du prix du marché et en échange d'un engagement de l'occuper à titre de résidence principale pendant au moins 10 ans. Une idée que soutient majoritairement l'ensemble des profils interrogés : 79,7 % des locataires y sont favorables contre 74,9 % des propriétaires et 68,1 % des investisseurs.
2°) Proposition d’Éric Zemmour : "Réorienter les fonds affectés aux banlieues au profit des zones rurales"
Cette proposition non détaillée d’Éric Zemmour vise à réaffecter les fonds de la politique de la ville à destination des banlieues au profit des zones rurales en y améliorant les infrastructures, les conditions de vie et d'équipement. Une proposition qui se distingue par son équilibre dans les réponses recueillies. Locataires, propriétaires et investisseurs partageant sur ce sujet le même point de vue avec une approbation de l'ordre de 62 à 64 % et un rejet de l'ordre de 36 à 38 %.
3°) Proposition de Valérie Pécresse : "Déploiement de l'accès à Internet à Très Haut Débit via fibre optique sur 100 % du territoire début 2024"
Cette proposition non détaillée de Valérie Pécresse ne concerne pas directement le logement puisqu'il y est question d'infrastructure. Mais elle est révélatrice de l'intérêt porté aux zones rurales et au premier des équipements que l'on devrait pouvoir y trouver si l'on souhaite s'y installer : la fibre optique ! Et cette mesure est celle qui remporte le plus d'adhésion : pas moins de 92 % d'approbation quel que soit le profil des personnes interrogées…
Le logement social
L'essentiel des propositions des candidats à l'élection présidentielle en matière de logement, concerne le logement social. Parmi les nombreuses propositions sur le sujet, nous en avons retenues deux qui ont la particularité d'impacter également les personnes qui ne sont pas éligibles au logement social : une d’Éric Zemmour et une autre, totalement inverse, de Jean-Luc Mélenchon. 
1°) Proposition d’Éric Zemmour : "Abroger la loi SRU imposant un quota d’au moins 25 % de logements sociaux dans chaque commune de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France)"
Cette proposition d’Éric Zemmour qui entend abroger la loi SRU fixant des seuils de logements sociaux dans les communes de plus de 3.500 habitants reçoit un accueil partagé : 35 % des locataires seulement y sont favorables. Les propriétaires, en revanche, y sont majoritairement favorables : 55% des propriétaires de leur résidence principale et 58,8% des investisseurs sont d'accord avec cette proposition.
2°) Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rehausser le quota de logements sociaux dans les villes à 30 % et aggraver les sanctions contre les communes hors-la-loi"
Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon est l'exact opposé de celle d’Éric Zemmour. Quand ce dernier entend abroger la loi SRU, Jean-Luc Mélenchon pour sa part souhaite l'étendre, en fixant le minimum de logements sociaux par commune à 30 % et en renforçant le dispositif de sanctions à l'égard des communes contrevenantes. Là encore, un clivage existe entre les locataires, les propriétaires et les investisseurs. Deux tiers des locataires (66,6 %) approuvent cette mesure contre 54,6 % des propriétaires. Les investisseurs y sont pour leur part majoritairement hostiles puisqu'ils ne sont que 31,5 % à l'approuver et 68,5 % à la rejeter. 
Méthodologie
Enquête réalisée via un questionnaire en ligne, entre le 16 et le 18 mars 2022, auprès de 18.712 personnes dont :
- 6.156 investisseurs disposant d'un ou plusieurs biens en location représentant 32,8 % des répondants.
- 6.362 propriétaires de leur résidence principale n'étant pas investisseurs représentant 34 % des répondants.
- 6.194 locataires de leur résidence principale représentant 33,1 % du total des répondants.
Les propositions ont volontairement été anonymisées pour ne pas influencer les répondants en fonction de leurs orientations politiques
Corinne Jolly, Présidente de Particulier A Particulier (PAP.fr)
A propos de Particulier A Particulier (PAP.fr)
Particulier A Particulier est le défenseur historique des transactions immobilières de particulier à particulier. Avec plus de neuf millions de visites par mois sur son site PAP.fr (chiffres Médiamétrie) et des centaines de milliers d'annonces publiées chaque année, PAP reste l'acteur qui réalise le plus de transactions sur le marché de l'ancien en France. L'entreprise, fondée en 1975, se distingue par les nombreux services qu'elle propose aux vendeurs, aux acheteurs, aux propriétaires-bailleurs et aux locataires : estimation du prix de vente, gestion des contacts, aide juridique, service clients basé à Paris et dans six grandes villes françaises, guides, contrats, lettres-types.
par Gilles Roman
le Mer 6 Avr - 10:27
 
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Sujet: Presse spécialisée : les candidats à la Présidentielle interrogés par les médias thématiques
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Presse spécialisée : les candidats à la Présidentielle interrogés par les médias thématiques

A lire aussi ans les blogs de Médiapart : #Présidentielles2022, la revue des comparatifs de programmes (ONG, assos, experts). Les avis foisonnent à l'approche du 1er tour, et il est difficile d'y voir clair tant chacun défend son intérêt personnel. Nous passons en revue les avis d'ONG, associations et experts, qui ont présenté des analyses comparatives des programmes des candidats sur les questions cruciales de notre époque. L'enjeu est de savoir qui sait répondre aux enjeux, pour nous permettre de mieux vivre. (Ce blog est personnel, la rédaction de Médiapart n’est pas à l’origine de ses contenus)
Tag présidentielles2022 sur LYFtvNews Banniere
par Gilles Roman
le Jeu 17 Mar - 19:12
 
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Sujet: Sondages BVA présidentielles 2022
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Sondages BVA présidentielles 2022

Sondages du 13 mars : Jean Luc #Mélenchon, placé en troisième position, déclare qu'il "la sent bien", cette élection #Présidentielles2022 :
par Gilles Roman
le Lun 14 Mar - 18:57
 
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Sujet: Présidentielles 2022 : un nouveau sondage IFOP sur le cannabis - les français largement favorables à la vente de CBD
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Présidentielles 2022 : un nouveau sondage IFOP sur le cannabis - les français largement favorables à la vente de CBD

Sondages du 13 mars : Jean Luc #Mélenchon, placé en troisième position, déclare qu'il "la sent bien", cette élection #Présidentielles2022 :
par Gilles Roman
le Lun 14 Mar - 10:40
 
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Sujet: Présidentielles 2022 : le débat du siècle interroge les candidats sur le climat !
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Présidentielles 2022 : le débat du siècle interroge les candidats sur le climat !

#Débatdusiècle - Les interventions des candidats aux #présidentielles2022 sont désormais en ligne sur le site Blast :
par Gilles Roman
le Dim 13 Mar - 15:48
 
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Sujet: Le dossier du nucléaire au coeur du débat politique en France
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Le dossier du nucléaire au coeur du débat politique en France

#Climat #Energie : Quand le scientifique #HubertReeves soufflait quelques idées pour les élections #présidentielles2022 - Défenseur à l'origine du #nucléaire, sa position a évolué en fonction de ce qu'il a appelé le "PFH" (Putain de Facteur Humain)
Extrait vidéo à 11'36"
par Gilles Roman
le Ven 11 Mar - 17:39
 
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Sujet: Présidentielles 2022 : le débat du siècle interroge les candidats sur le climat !
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Présidentielles 2022 : le débat du siècle interroge les candidats sur le climat !

Les candidats aux #présidentielles2022 appelés à débattre sur le climat :


par Gilles Roman
le Sam 19 Fév - 16:32
 
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Sujet: Présidentielles 2022 : le débat du siècle interroge les candidats sur le climat !
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Présidentielles 2022 : le débat du siècle interroge les candidats sur le climat !

Le collectif #Alternatiba ANV Rhône a lancé ce samedi à Lyon une campagne d’affichage pour dénoncer les candidats à la présidentielle qui représentent une menace pour la lutte contre le dérèglement climatique. 

 

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Une manière d’avertir visuellement les citoyens du danger et de les inviter à passer à l’action.
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Crédit photo : Alternatiba ANV Rhône
L’urgence climatique n’est pas prise au sérieux par nombre de candidats à l’élection présidentielle, alors que les conséquences de l’inaction climatique sont déjà bien réelles. Pour alerter les électeurs sur ce constat accablant, ANV-COP21 et les Amis de la Terre ont débuté ce samedi une opération d’affichage d’envergure partout en France.
À Lyon comme partout en France, les militants et militantes ont collé un avertissement en forme de main rouge sur les affiches de campagne des candidats et candidates, accompagné du slogan « Urgence climatique, candidat(e) dangereux ». Concrètement, il s’agit de dénoncer les programmes qui ne tiennent pas ou peu compte des alertes scientifiques et donc qui ne proposent pas de mesures ambitieuses, réalistes et socialement justes pour faire face à l’urgence climatique. 
Tag présidentielles2022 sur LYFtvNews Lyon_s10
« Les candidates et candidats que nous avons ciblés nous emmènent droit dans le mur pour plusieurs raisons », commente Lolita Boucher, porte-parole d’Alternatiba ANV Rhône avant de reprendre : « leurs mesures ne permettent pas à la France de respecter ses objectifs de diminution de gaz à effets de serre à l’horizon 2030. Elles ne luttent pas non plus contre les inégalités, mais servent les plus riches et les grandes entreprises, laissant de côté les plus précaires. Enfin, ces candidats mettent en avant des solutions inefficaces et coûteuses face à l’urgence climatique, comme la captation de carbone, détournant les fonds nécessaires à la transition écologique ». 
Avec cet affichage qui se poursuivra pendant toute la campagne, ANV-COP21 et Les Amis de la Terre rappellent que les questions de climat et de justice sociale doivent être au centre du débat politique, parce qu’elles déterminent l’avenir du pays. « Une société qui respecte les limites de nos écosystèmes va de pair avec une société plus juste, plus égalitaire et plus digne », ajoute Lolita. 
Face aux candidates et candidats dangereux·ses pour le climat, les citoyen·ne·s ne sont pas démuni·e·s. Leur vote est crucial, tout comme leur participation aux mobilisations populaires des marches climatiques et sociales organisées partout en France et à  Lyon le 12 mars prochain.
Ils peuvent aussi soutenir le Plan A ( https://leplan-a.com ), lancé par Alternatiba, les Amis de la Terre et ANV-COP 21, qui jette les bases d’une société plus juste et plus soutenable.
par Gilles Roman
le Mar 8 Fév - 13:36
 
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Sujet: Le dossier du nucléaire au coeur du débat politique en France
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Le dossier du nucléaire au coeur du débat politique en France

Le thème de l'énergie - et en particulier celui du nucléaire - occupe une large place dans le débat sur le mix énergétique de la France. 
 

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- Un marqueur de "nationalisme" pour certains comme le Parti communiste ou les partis de droite qui tendent à laisser penser que la maîtrise de cette énergie serait un monopole national et sa production un marqueur d'indépendance énergétique. 
- Une énergie non maîtrisée et pas du tout sûre pour d'autres, (Ecologistes, La France insoumise...) qui mettent en avant les problèmes de la gestion et de transport des déchets - dont une partie est envoyée en Russie pour être traitée en Sibérie selon Greenpeace - ou de la sûreté face aux attaques terroristes ou aux événements naturels... Ils pointent aussi les coûts cachés de la filière (explosion du prix des EPR, sécurisation de l'approvisionnement en uranium dans des pays comme le Niger ou le Kazakhstan...), financement du démantèlement... 

On apprend pourtant aujourd'hui, au détour d'un article de France TV info, que dans le cadre de son programme de contrôles sur le parc nucléaire (...) EDF qui visait initialement une production nucléaire en 2022 de 330 à 360 TWh, vient d'ajuster son estimation de production à 295-315 TWh. (la vidéo ci-dessous est donc déjà dépassée !)
 
La fuite en avant : "il faut construire plus de réacteurs pour
conserver un parc actif suffisant"
Le producteur d'électricité a annoncé le 8 février 2022 qu'il va prolonger l'arrêt de certains réacteurs, ce qui pourrait compliquer l'approvisionnement électrique en France. 
Des problèmes de corrosion dans les centrales anciennes - mais aussi ce qui est  plus préoccupant, dans les centrales plus récentes -  et des soudures défaillantes dans le neuf (EPR de flamanville), retardent objectivement la "montée en puissance" de la capacité du parc nucléaire... 
L'explosion des coûts d'investissement est un autre problème que la France tente de résoudre en faisant porter par des crédits de l'Europe leur financement ! La France a en effet exercé un intense lobbying pour faire entrer le nucléaire dans les "énergies vertes" éligibles aux fonds européen pour la décarbonation...
Plus de 10% du parc nucléaire français est à l'arrêt
Sur les 56 réacteurs du parc nucléaire français, cinq sont déjà à l'arrêt (voir ci-dessus) - pour certains jusqu'à la fin de l'année 2022 - et trois autres devraient  être arrêtés prochainement à cause de problèmes de corrosion identifiés ou soupçonnés sur un circuit de sécurité. Le producteur d'électricité va également prolonger l'arrêt de certains réacteurs, "ce qui pourrait compliquer la situation pour l'approvisionnement électrique", indique France Info.
Une thématique qui s'est invitée dans la campagne des #présidentielles2022
Les candidats de gauche sont divisés sur ce dossier du nucléaire : si les communistes veulent préserver cette industrie qu'ils voient comme un fleuron français, la France Insoumise de Jean Luc Mélenchon annonce, comme le candidat écologiste Yannick Jadot, sa volonté de se caler sur l'Allemagne et la Belgique et de fermer peu à peu les centrales existantes afin de sortir progressivement du nucléaire :
Christiane Taubira avait annoncé un référendum sur le sujet si elle était élue... Les socialistes avec Anne Hidalgo sont restés pour leur part ambigús et même divisés entre eux sur le sujet...
A droite, les positions sont plus simples, puisque tous les candidats plébiscitent cette énergie : Eric Zemmour annonçait carrément vouloir réouvrir les réacteurs arrêtés actuellement par l'Autorité de Sureté Nucléaire, et même supprimer le programme d'éoliennes "qui détruisent nos paysages". Il souhaitait lancer rapidement la construction rapide de nouvelles centrales... 
Si elle a annoncé, lors d'une session du Conseil Régional d'Ile de France qu'elle préside, qu'elle n'acceptera pas de construction d'EPR dans sa région, la candidate Les Républicains Valérie Pécresse est quant à elle sur la même position qu'Emmanuel Macron : le président sortant a lui-même relancé le débat fin 2021 en indiquant que, sans attendre, la France va s'engager dans l'investissement de six nouveaux  "petits EPR" , "tous petits, tous mignons" comme s'en amuse cette journaliste de Public Sénat :



Le Président sortant n'a pas attendu le résultat des élections et sa réélection pour engager de nouveaux investissements de la part d'EDF, comme le rachat au prix fort de la division "turbines" qui avait été vendue sous son autorité il y a quelques années par Alstom à l'américain Général Electric :



Quant aux écologistes, ils ajoutent à leur liste d'arguments celle de la sécurité des approvisionnements en matière première pour "faire tourner la machine". Pour eux les coûts induits ne sont pas comptés, et pas  seulement ceux liés à la gestion des déchets et du démantèlement des centrales qui seront laissés... aux générations futures :
par LYFtv-LYon
le Dim 30 Jan - 20:03
 
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Sujet: Présidentielles 2022 : La primaire populaire de la grève de la faim au soutien à Christiane Taubira pour unifier la gauche
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Présidentielles 2022 : La primaire populaire de la grève de la faim au soutien à Christiane Taubira pour unifier la gauche

Sans surprise, Christiane Taubira est arrivée en tête le dimanche 30 janvier du vote "d’investiture au jugement majoritaire" imaginé par les tenants de la primaire populaire, dont l'objectif est de forcer la gauche à s'unir autour d'une candidature commune aux élections #Présidentielles2022 
Christiane Taubira est arrivée en tête de ce scrutin qui s’est tenu du 27 janvier à 10h au dimanche 30 à 17h, en obtenant la mention majoritaire “Bien”. Elle a donc été la mieux évaluée parmi les 7 personnalités présentées au vote (certaines, comme Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon ou Anne Hidalgo n'étaient pas candidates et d'autres comme le communiste Fabien Roussel ou encore Philippe Poutou ou Nathalie Artaud n'étaient même  pas présentées par les organisateurs !).

Avec 84 % de participation sur un quorum électoral constitué par environ 464000 personnes qui s'étaient auparavant inscrites par internet, "67% des votants et votantes ont jugé sa candidature au moins “Bien” pour faire gagner l’écologie et la justice sociale" écrivent les organisateurs sur leur site.
Découvrez l’ensemble des résultats ci-dessous, avec les mentions obtenues pour chaque personnalité présentée au vote.
Tag présidentielles2022 sur LYFtvNews 6-Taubira-dessin-v2-1500x1500
# 1. Christine Taubira
Bien
# 2. Yannick Jadot
Assez bien
# 3. Jean-Luc Mélenchon
Assez bien
# 4. Pierre Larrouturou
Passable
# 5. Anne Hidalgo
Passable
# 6. Charlotte Marchandise
Passable
# 7. Anna Agueb-Porterie
Insuffisant
Du rififi dès l'annonce des résultats : 
Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, qui n'étaient pas candidats mais ont été "imposés" dans la liste ont opposé une fin de non recevoir à cette primaire pour le moins baroque. Quant à Anna Agueb-Porterie, elle fait savoir qu'elle reconnaît le résultat mais qu'elle "appelle à se regrouper avec le seul candidat en capacité de gagner, selon elle Jean luc Mélenchon" :
Tag présidentielles2022 sur LYFtvNews 2021-07-30-Pantin-rencontres-nationales-photo-CP-jean-charles-leon-4-1500x1000
par Gilles Roman
le Lun 20 Sep - 11:09
 
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Sujet: Présidentielles 2022 : la campagne de Yannick Jadot et des écologistes
Réponses: 22
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Présidentielles 2022 : la campagne de Yannick Jadot et des écologistes

Les deux candidats du deuxième tour de la primaire des écologistes pour les élections #présidentielles2022 sont donc Yannick Jadot et Sandrine Rousseau. 
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Ils ont pu définir leurs différences lors d'un débat sur LCI (voir ci-dessous) :



Ils étaient aussi tour à tour les invités de France Inter lundi 20 septembre au matin (revoir les deux entretiens ici):

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