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20 résultats trouvés pour climat

par LYFtv-LYon
le Mer 24 Avr - 20:18
 
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Monde - Actualité des organisations internationales

Sujet: Un fonds spécial du HCR pour les réfugiés climatiques
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Un fonds spécial du HCR pour les réfugiés climatiques

Dans un contexte de plus en plus préoccupant marqué par les effets dévastateurs du changement climatique, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé aujourd'hui à Genève (Suisse) le lancement d'un Fonds de résilience climatique. Cette initiative vise à renforcer la protection des réfugiés et des communautés déracinées les plus touchées par ces bouleversements.
#nationsunies #réfugiés #climat 
Alors que les conséquences du changement climatique se font de plus en plus ressentir à travers le monde, exacerbant les conflits, détruisant des moyens de subsistance et entraînant des déplacements massifs de population, le HCR s'engage à répondre à cette crise humanitaire croissante. Le Fonds de résilience climatique du HCR représente une avancée majeure dans cette lutte, en fournissant des ressources essentielles pour renforcer la résilience des populations déracinées et réduire leur vulnérabilité aux risques climatiques.
Pour la première fois, ce fonds financera exclusivement des initiatives visant à protéger les communautés déracinées les plus menacées, en leur fournissant les moyens de se préparer aux risques liés au changement climatique et de les surmonter. Cette approche novatrice renforcera l'action climatique du HCR, en permettant à l'agence et à ses partenaires de s'engager dans des projets liés à la question climatique dans des pays déjà confrontés à des situations de déplacement forcé dues à des conflits majeurs, tels que le Bangladesh, le Tchad, l'Éthiopie, le Kenya ou le Mozambique.
Les contributions au Fonds permettront de fournir des ressources durables dans les zones de déplacement, notamment en augmentant l'accès à l'énergie propre pour alimenter les infrastructures essentielles telles que les systèmes d'approvisionnement en eau, les écoles et les services de santé utilisés par les réfugiés et les populations d'accueil. De plus, le Fonds soutiendra la restauration de l'environnement et investira dans la construction d'abris adaptés aux changements climatiques, la promotion de moyens de subsistance durables et la réduction de l'impact environnemental de l'aide humanitaire.
Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a souligné l'importance de cette initiative en déclarant : "Les effets du changement climatique sont de plus en plus dévastateurs, exacerbant les conflits, réduisant à néant les moyens de subsistance et, en fin de compte, provoquant des déplacements de population. Les financements alloués à la lutte contre les effets du changement climatique ne bénéficient pas aux personnes déplacées de force, ni aux communautés qui les accueillent."
Le Fonds de résilience climatique du HCR s'inscrit dans le cadre du Plan stratégique d'action climatique 2024-2030 de l'agence, qui identifie des actions prioritaires à l'échelle mondiale pour protéger les personnes contraintes de fuir leur foyer en raison des effets néfastes du changement climatique. 
Le HCR vise à réunir 100 millions de dollars d'ici à la fin de 2025 pour soutenir les réfugiés, les communautés d'accueil et les pays d'origine les plus durement touchés par l'urgence climatique.
À l'heure où les risques climatiques sont étroitement liés à l'apparition de conflits et aux problèmes de pauvreté rencontrés par de nombreux réfugiés, le lancement de ce fonds marque une étape cruciale dans la protection et le soutien des populations les plus vulnérables face aux défis du changement climatique.
par LYFtv-Paris
le Mer 24 Avr - 14:30
 
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Paris Ile de France Actualités

Sujet: Près de Paris, 300 points de recharge au Marché International de Rungis
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Près de Paris, 300 points de recharge au Marché International de Rungis

TotalEnergies franchit une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la mobilité électrique. Le 24 mars 2024, la société a annoncé avoir remporté l'appel d'offres de la SEMMARIS, l'autorité gestionnaire du prestigieux Marché International de Rungis, pour l'installation et l'opération de près de 300 points de recharge électrique sur une période de 12 ans. 
Cette initiative s'inscrit dans une démarche visant à accompagner la transition vers des solutions de transport plus durables.
Les points de recharge, tous alimentés par de l'électricité renouvelable certifiée, seront répartis stratégiquement dans les différentes zones d'activités du marché, qui s'étend sur 235 hectares et compte près de 12 000 salariés. Outre la modernisation du parc existant comprenant 54 points de recharge, TotalEnergies installera 238 nouveaux points de recharge de puissances variées, allant de 7 à 22 kVA, ainsi que 10 points de recharge haute puissance de 200 kW. De plus, 20 points de recharge seront spécifiquement dédiés aux poids lourds électriques, répondant ainsi aux besoins variés des professionnels présents sur le site.
Marie Djordjian, directrice France de TotalEnergies Charging Services, souligne l'importance de cette initiative en déclarant : « Ces 300 nouveaux points de recharge permettront à tous les professionnels de passage au Marché International de Rungis d'avoir accès à un service de recharge fiable et adapté à leurs besoins. L'équipement de ce site fréquenté par 7 millions de professionnels chaque année est indispensable pour permettre leur transition vers la mobilité électrique. Nous sommes ravis d'accompagner le Marché de Rungis dans cette démarche ».
Pour Stéphane Layani, président du Marché de Rungis, cette démarche s'inscrit dans une vision plus large de décarbonation : « Décarboner le plus grand marché de gros du monde n'est pas à la portée du premier venu. L'une de mes priorités est d'accompagner les salariés et acheteurs du marché dans leur transition vers les mobilités vertes. Avec ces presque 300 nouveaux points de recharge répartis sur le Marché, nous leur donnons la possibilité d'inclure pleinement des véhicules électriques dans leur activité quotidienne. C'est un pas de plus vers mon objectif prioritaire : la neutralité carbone à horizon 2050 ».
Cette initiative s'inscrit dans le cadre plus large de l'engagement de TotalEnergies en faveur de la mobilité électrique. En France, la société opère déjà plus de 22 000 points de recharge et vise à en installer 500 supplémentaires d'ici 2026. TotalEnergies déploie également des solutions de recharge rapide sur les grands axes routiers, avec l'objectif ambitieux d'atteindre 1 000 sites de recharge en Europe d'ici 2028.
par Gilles Roman
le Mer 10 Avr - 15:25
 
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Lyon actualités

Sujet: Chauffage urbain : Villeurbanne et St-Priest bénéficieront d'un programme innovant
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Chauffage urbain : Villeurbanne et St-Priest bénéficieront d'un programme innovant

Est Métropole Habitat et Dalkia viennent de signer un accord historique avec la Métropole de Lyon, qui doit marquer une avancée majeure dans la transition énergétique de la région. Ce protocole d'engagement porte sur le raccordement au réseau de chauffage urbain de près de 3 500 logements sociaux répartis sur les communes de Villeurbanne et Saint-Priest.
Le projet s'étalera entre 2025 et 2027, en parallèle de l'extension du réseau de chauffage urbain. Estimé à 5,8 millions d'euros TTC, le coût des travaux sera financé à hauteur de 75% par l'aide Certificat d'Économie d'Energie (CEE) et pour le reste par Est Métropole Habitat. Le nombre de logements concernés atteint près de 3 100 unités à Saint-Priest et environ 400 à Villeurbanne.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une politique ambitieuse de la Métropole dirigée par les écologistes en faveur de la transition énergétique. Elle est axée sur deux principaux objectifs : 
- réduire de 30% les consommations d'énergie par rapport à 2000 d'ici 2030, 
- doubler la production locale d'énergies renouvelables et de récupération (EnR&R).
Le développement des réseaux de chaleur, favorisant les énergies locales et renouvelables, est un élément central de cette politique. La Métropole vise ainsi à contractualiser 200 000 équivalents logements raccordés d'ici 2026, comparé aux 80 000 raccordés en 2019.
Ces réseaux sont alimentés à plus de 72% d'énergie renouvelable et de récupération, contribuant ainsi à la décarbonation du chauffage des habitants. Avec ces nouveaux raccordements, ce sont 4 400 tonnes de CO2 qui seront évitées chaque année, l'équivalent de 2400 véhicules retirés de la circulation.
Pour Est Métropole Habitat, cette opération représente un pas de plus vers une trajectoire zéro carbone, avec environ 8 000 logements raccordés au réseau de chauffage urbain, soit plus de 70% de leurs logements en chauffage collectif. Cela répond à leurs engagements en faveur d'une croissance durable, responsable et solidaire, tout en améliorant le confort de vie des locataires et en maîtrisant leurs charges.
Pour Bruno Bernard, Président de la Métropole de Lyon, ce raccordement permettra à une trentaine de résidences, notamment à Saint-Priest et Villeurbanne, de bénéficier du réseau de chauffage collectif, offrant ainsi une énergie renouvelable et moins coûteuse. Les économies réalisées par les habitants pourraient atteindre entre 30 et 50% par an, soit entre 300 et 700€ par ménage.
Pour Céline Reynaud, Directrice générale d'Est Métropole Habitat, cette stratégie patrimoniale et énergétique ambitieuse contribue à respecter la trajectoire zéro carbone et protège les locataires des fluctuations du coût des énergies.

Ces nouveaux raccordements illustrent l'engagement concret de la Métropole dans une transition écologique et socialement juste. Jérôme Aguesse, Directeur régional de Dalkia, souligne que l'intégration du patrimoine d'Est Métropole Habitat aux réseaux de chaleur représente une avancée significative pour le développement durable du territoire, avec à la clé une décarbonation de l'environnement et une réduction de l'empreinte carbone.
En conclusion, cette collaboration tripartite témoigne d'une volonté commune d'agir pour l'environnement, la qualité de vie des habitants et la transition énergétique, faisant de Lyon un exemple à suivre en matière de durabilité et d'innovation.
par LYFtv-LYon
le Jeu 21 Mar - 18:51
 
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Europe politique et sociale

Sujet: Marseille et Lyon récompensées pour leur engagement en faveur de la neutralité climatique
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Marseille et Lyon récompensées pour leur engagement en faveur de la neutralité climatique

Le 21 mars 2024, le label de la Mission de l'UE a été attribué à 23 villes, dont Marseille et Lyon, dans le cadre de la Mission de l'UE pour des villes climatiquement neutres et intelligentes. Ce label vise à reconnaître les efforts des villes dans la lutte contre le changement climatique et à faciliter l'accès aux financements nécessaires pour atteindre la neutralité climatique d'ici 2030.
La remise du label a été effectuée par Iliana Ivanova, commissaire à l'innovation, à la recherche, à la culture, à l'éducation et à la jeunesse, lors d'une cérémonie qui s'est tenue dans le cadre des Journées européennes de la recherche et de l'innovation, le plus grand forum européen dédié à l'avenir de la science et de l'innovation.
Iliana Ivanova a exprimé ses félicitations à l'ensemble des 23 villes lauréates, saluant leur engagement et leur travail acharné en faveur de la neutralité climatique et de l'amélioration de la qualité de vie de leurs habitants. Elle a également exprimé sa confiance dans la capacité des villes à développer des projets concrets qui contribueront à rendre l'Europe plus compétitive, plus verte et plus équitable.
Parmi les 23 villes récompensées figurent Ioannina, Kalamata, Kozani et Thessalonique en Grèce, Heidelberg en Allemagne, Louvain en Belgique, Espoo, Lahti, Lappeenranta, Tampere et Turku en Finlande, Barcelone et Séville en Espagne, Pecs en Hongrie, Malmö en Suède, Guimaraes et Lisbonne au Portugal, Florence et Parme en Italie, Limassol à Chypre, ainsi qu'Izmir en Turquie.
Marseille et Lyon se distinguent ainsi par leur engagement en faveur de la neutralité climatique, rejoignant un groupe sélect de villes européennes engagées dans la transition écologique. Cette reconnaissance souligne les efforts des autorités locales et des citoyens dans la lutte contre le changement climatique et leur volonté de construire un avenir plus durable pour tous.
par LYFtv-LYon
le Mar 13 Fév - 22:54
 
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Lyon actualités

Sujet: Modification du DPE petites surfaces : le simulateur de l'ADEME en ligne
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Modification du DPE petites surfaces : le simulateur de l'ADEME en ligne

Le gouvernement annonce une évolution des diagnostics de performance énergétique avec des nouveaux seuils pour DPE petites surfaces. Pour ceux qui ont réalisé un DPE récemment, un simulateur est en ligne. Il donnera lieu à une attestation en juillet 2024. Il n'y a donc pas lieu de refaire le diagnostic.
Les professionnels de l'immobilier ont fait valoir que ces logements sont statistiquement pénalisés pour des motifs objectifs et documentés liés au calcul des indicateurs par unité de surface. A ce titre, un arrêté modifiant les seuils des étiquettes DPE pour les logements d’une surface de moins de 40m² est en cours de consultation. Il entrera en vigueur à partir du 1er juillet 2024.
Si votre logement présente une surface inférieure à 40m², son étiquette DPE est susceptible d’être impactée par cet arrêté :

L’arrêté en consultation ne modifie pas la méthode de calcul du DPE, il n’est donc pas nécessaire de réaliser un nouveau diagnostic ; Vous pouvez simuler ci-dessous, à partir du numéro de votre DPE actuel, l’étiquette de votre logement sur la base de la modification proposée au sein du projet d’arrêté.
Au 1er juillet 2024, cette page vous permettra de générer une attestation permettant de justifier de la modification de l’étiquette DPE de votre logement. Cette attestation pourra être annexée au dossier de location ou de vente de votre logement afin de justifier de la performance de votre logement.
Pour plus d’information, consultez la FAQ sur le site de l'ADEME.
Quels logements seront interdits à la location à partir de 2025 ?
À compter de 2025, le niveau de performance énergétique minimal sera régulièrement rehaussé pour qu’un logement puisse être qualifié de décent et ainsi être loué sans risque. Sont concernés :
- la location vide ou meublée à usage de résidence principale du locataire ;
- le bail mobilité ;
- le bail « logement de fonction » ; il s'agit du logement loué en raison de l'exercice d'une fonction ou de l'occupation d'un emploi ;
[left]- la location consentie à un travailleur saisonnier.
Tous les logements classés G interdits à la location dès 2025
À partir du 1er janvier 2025tous les logements classés G (environ 600 000 logements en France) seront interdits à la location car leur performance énergétique sera devenue insuffisante. À cette date, pour être mis en location, il faudra donc que le logement soit au moins classé F.
Tous les appartements classés F interdits à la location dès 2028
À partir du 1er janvier 2028, en plus des logements classés G, tous les logements classés F (environ 1 200 000 logements) seront interdits à la location. À cette date, pour être mis en location, il faudra donc que le logement soit au moins classé E. Si le calendrier prévu par la loi Climat est respecté, c'est donc l'ensemble des « passoires énergétiques » qui aura été éradiqué en 2028, soit environ 17 % du parc de logement actuel. L'objectif est pour le moins ambitieux !
Tous les logements avec la classe énergétique E interdits à la location dès 2034
À compter du 1er janvier 2034, en plus des logements classés F et G, tous les logements classés E (environ 2 600 000 logements) seront interdits à la location. A cette date, le niveau de performance d’un logement décent sera donc compris entre la classe A et la classe D.
Ces échéances découlent des lois «énergie-climat» de 2019 et «climat et résilience» de 2021. Le maintien, l'accélération ou le report de tout ou partie de ces échéances dépendra des orientations prises par le Gouvernement, du niveau des aides aux travaux qui existeront à l'avenir et de la disponibilité d'une main-d’œuvre suffisante pour réaliser les travaux de rénovation énergétique. 
La durée de validité du DPE après la réforme de 2024
Il n'est à ce jour pas question de modifier la durée de validité du DPE qui restera donc certainement de dix ans. Enfin, jusqu'à une prochaine réforme...
En revanche, les DPE antérieurs à la réforme (date prévisionnelle au 1er juillet 2024) devront être corrigés, gratuitement via le simulateur de l'Ademe, soit pour avoir un meilleur classement, soit pour rassurer acheteurs et locataires, soit enfin pour savoir à quoi s'en tenir quant à ses propres obligations de travaux.
Quelle est l'importance du DPE en 2024 ?
Qu'il s'agisse de la vente ou de la location d'un logement, le diagnostic de performance énergétique joue en 2024 un rôle important sur le marché immobilier. Le DPE est à prendre en compte pour fixer le prix de vente mais si le DPE est un des éléments de la fixation du prix, son résultat n'interdit jamais de vendre.
Le DPE a une incidence sur le prix de vente d'un logement
Le diagnostic de performance énergétique a d'ores et déjà une influence sur le prix de vente d'un logement. En effet l'importance de la « valeur verte » d'un logement est grandissante du fait d'une part de la prise de conscience de l'impératif de la rénovation énergétique et d'autre part de son coût et de sa complexité. Le résultat du DPE est donc logiquement et légitimement pris en compte par le candidat acquéreur pour fixer son prix et formuler son offre d'achat. Ainsi, un appartement classé A ou B se vend en moyenne 20 % plus cher par rapport au prix d'un logement moyennement classé alors que la décote d'un appartement énergivore est de 11 %. Une maison dont le DPE est A ou B a un prix en moyenne de 15 % supérieur tandis que la décote d'une maison très mal isolée atteint 21 %.
Le classement d'un logement résulte du diagnostic de performance énergétique (DPE)
Le DPE classe les logements par niveau de performance décroissant, en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Ce niveau de performance est exprimé en kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré et par an, s’agissant de la consommation énergétique, et en kilogramme de dioxyde de carbone par mètre carré et par an, s’agissant des émissions de gaz à effet de serre induites. 
Comment fonctionne  le simulateur de l'Ademe ?
C'est facile, si vous avez un DPE en cours de validité réalisé par une entreprise assermentée, il suffit d'inscrire son code de validation pour savoir si votre DPE a changé.
* La classification de A à G de la performance énergétique du logement est définie selon la consommation totale d'énergie et la quantité d'émissions de gaz à effet de serre. Pour connaître les seuils de chaque classe du DPE (en kWh/m²/an et en kg CO2/m²/an), il faut consulter l'annexe 5 de l'arrêté du 31 mars 2021 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments ou parties de bâtiments à usage d’habitation en France métropolitaine. La méthode de calcul du DPE, dite "3CL-DPE 2021" est fixée par l'arrêté du 8 octobre 2021 modifiant la méthode de calcul et les modalités d’établissement du diagnostic de performance énergétique.[/left]
par LYFtv-Environnement
le Lun 11 Déc - 16:02
 
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Sujet: Hydrogène : les eurodéputés donnent leur accord au Pacte Vert
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Hydrogène : les eurodéputés donnent leur accord au Pacte Vert

Vendredi, les députés et la présidence espagnole du Conseil ont trouvé un accord sur la législation visant à faciliter l'adoption de gaz renouvelables et bas carbone sur le marché du gaz. Mesures pour décarboner et sécuriser l'approvisionnement afin de lutter contre le changement climatique et garantir la sécurité énergétique.

La législation favorisera le biométhane et l'hydrogène, marquant un tournant par rapport au gaz fossile et les pays de l'UE pourront limiter les importations en provenance de Russie
Le paquet législatif reflète les ambitions climatiques croissantes de l'UE, telles que définies dans le Pacte Vert Européen et son paquet "fit for 55". La proposition vise à soutenir la décarbonation du secteur énergétique en augmentant la production de gaz renouvelables et d'hydrogène, et en facilitant leur intégration dans les réseaux énergétiques de l'UE. Les deux actes deviendront un élément central des nouvelles règles de l'UE pour les réseaux d'hydrogène, comparables à celles qui existent déjà pour le gaz naturel et l'électricité.
Le règlement mis à jour poussera l'infrastructure gazière naturelle existante à intégrer une part plus importante d'hydrogène et de gaz renouvelables, grâce à des réductions tarifaires élevées. Il comprend des dispositions pour faciliter le mélange d'hydrogène avec du gaz naturel et des gaz renouvelables, et une plus grande coopération de l'UE sur la qualité et le stockage du gaz.
Le règlement convenu vise à décarboner le secteur du gaz et à sécuriser l'approvisionnement, afin de répondre à la fois au changement climatique et à la perturbation des flux de gaz causée par l'agression russe en Ukraine.
Lors des négociations sur la législation, les députés ont obtenu la possibilité pour les États membres de restreindre les importations de gaz de Russie et de Biélorussie, que ce soit par pipeline ou GNL. Le Parlement européen plaide pour une interdiction totale des importations d'énergie en provenance de Russie depuis avril 2022, suite à son agression de l'Ukraine.
Les députés ont également réussi à inscrire dans la législation le système d'achat groupé de gaz, qui regroupera la demande pour éviter que les États membres ne se concurrencent lors de l'achat de gaz, en particulier pour le remplissage des réserves stratégiques. Ils ont également poussé avec succès à la création d'un système volontaire pour soutenir le développement du marché de l'hydrogène, en tant que projet pilote pendant cinq ans.
Les députés ont plaidé pour renforcer les mesures visant à stimuler les investissements dans les nouvelles infrastructures pour l'hydrogène, en particulier dans les régions charbonnières, afin de faciliter la transition juste de ces régions et de créer des incitations pour les producteurs et les consommateurs à passer au biométhane, et à l'hydrogène vert et à faible teneur en carbone.
Le texte convenu indique que les opérateurs de réseaux de transport d'hydrogène coopéreront au niveau de l'UE à travers le Réseau Européen des Opérateurs de Réseaux pour l'Hydrogène (ENNOH). Les députés ont obtenu de la Commission l'engagement d'évaluer, d'ici fin 2029, comment intégrer plus efficacement les secteurs de l'hydrogène, de l'électricité et du gaz, y compris l'option d'intégrer les trois réseaux européens (ENTSOs) pour l'hydrogène, l'électricité et le gaz.
La législation fait partie d'un ensemble, avec une directive, sur laquelle un accord avec le Conseil a été trouvé le 27 novembre.
Le rapporteur Jerzy Buzek (PPE, PL) a déclaré : "Après deux ans de travail intensif sur le Paquet, nous avons atteint un accord historique. Le compromis atteint par les trois co-législateurs transforme le marché énergétique actuel en un marché fondé principalement sur deux sources - l'électricité verte et les gaz verts. Pour la première fois dans l'histoire, nous avons créé un cadre juridique complexe pour le marché de l'hydrogène. C'est un grand pas en avant pour atteindre les objectifs climatiques ambitieux de l'UE et rendre l'UE plus compétitive sur les marchés mondiaux".
"De plus, nous avons introduit une option légale pour les pays de l'UE d'arrêter d'importer tout gaz de Russie en cas de menace pour la sécurité, ce qui donne aux États membres un outil pour se défaire de la dépendance passée envers un monopoleur dangereux", a-t-il ajouté.
Prochaines étapes
La législation devra maintenant être approuvée par le Parlement et le Conseil pour entrer en vigueur. La commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie devrait voter sur le dossier en janvier 2024.
par Gilles Roman
le Jeu 9 Nov - 11:27
 
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Sujet: Lyon Part Dieu : en marche vers un quartier bas carbone
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Lyon Part Dieu : en marche vers un quartier bas carbone

Le projet urbain piloté par la SPL Lyon PartDieu pour le compte de la Métropole de Lyon et de la Ville de Lyon fait désormais de la régénération tertiaire une priorité : la PartDieu devient ainsi le premier quartier d’affaires français en régénération, avec un volume inégalé de 300 000 m² de surfaces mutables pour les prochaines années, en plus des 245 000 m² déjà réhabilités ou en cours. Lors du dernier MIPIM en mars 2023, Bruno Bernard, Président de la Métropole de Lyon et Grégory Doucet, Maire de Lyon et Président de la SPL Lyon Part-Dieu ont dévoilé le chiffre de 300 000 m² correspondant au volume de bureaux existants à réhabiliter sur le périmètre de la concession d’aménagement d’ici 2029. 
Cette annonce fait de la Part-Dieu le premier quartier d’affaires en régénération, où des solutions concrètes sont apportées aux objectifs de la stratégie nationale bas carbone. 6 mois après l’annonce du MIPIM, plusieurs opérations incarnent déjà ce changement à l’œuvre. 
Concilier dynamisme économique et transition écologique 
La régénération des bâtiments favorise un développement urbain plus vertueux, bénéfique tant sur le plan environnemental que sur le plan économique. Elle favorise la baisse de l’empreinte environnementale du patrimoine, tout en agissant sur l’amélioration de la qualité architecturale et d’usage des bâtiments. C’est aussi une source d’opportunités économiques pour les opérateurs et un levier pour la mutation des espaces publics du quartier. 
En termes d’empreinte carbone, adapter un bâtiment existant est plus vertueux que d’en construire un nouveau. 
Au début de chaque projet immobilier, la SPL Lyon Part-Dieu accompagne ainsi les porteurs de projet pour étudier comparativement le bilan carbone d’une démolition/reconstruction et d’une réhabilitation, à travers notamment l’analyse de cycle de vie du bâtiment (ACV). 
Une régénération tertiaire à grande échelle 
Le quartier d’affaires lyonnais a bénéficié d’un développement constant depuis les années 1970. Il comprend aujourd’hui 105 bâtiments tertiaires dont la moitié est concernée par le décret tertiaire. Entre 2012 et 2020, 125 000 m² ont déjà été réhabilités à la Part-Dieu, comme la tour Silex2 ou l’immeuble 107 Servient. Le rythme s’est accéléré depuis 2020, avec le développement de 120 000 m² supplémentaires, dont New Age, Audessa, Primatvera et Next. 
Une étude lancée par la SPL Lyon Part-Dieu en 2022 a révélé qu’à minima 36 immeubles tertiaires sont désormais concernés par les décrets tertiaires. 
Au total, d’ici 2029, ce sont plus de 50 % des bureaux de la Part-Dieu qui auront été réhabilités sur le périmètre de la concession d’aménagement. A titre de comparaison, il reste un peu plus de 100 000 m² de surface à développer en bureaux dans le programme global des constructions de la ZAC.
Une nouvelle histoire urbaine
A la suite de l’annonce au MIPIM, le projet a reçu un très large écho dans le milieu de l’aménagement urbain et auprès de la filière immobilière lyonnaise sur la motivation de lancer de nouvelles opérations. De nombreux contacts ont été développés : plus de 40 acteurs immobiliers ont été rencontrés (promoteurs, investisseurs, property, commercialisateurs architectes, BET…). La réponse de la filière est très positive et largement engagée au plan opérationnel, qu’il s’agisse d’opérations déjà engagées ou d’opérations nouvelles. Aux 73 000 m² de bâtiments déjà en cours de restructuration à la Part Dieu, 5 opérations de régénération tertiaire (représentant 75 000 m² supplémentaires) sont en cours de gestation avec des dépôts de permis de construire qui devraient s’échelonner en 2024.
Et demain le logement et l’hôtellerie 
Le parc hôtelier existant (hôtels et résidences de tourisme) est relativement obsolète et nécessite un travail de diversification et de requalification. Les contacts pris par la SPL montrent que plusieurs acteurs souhaiteraient faire évoluer leurs actifs. Le parc immobilier de la Part-Dieu comprend également de nombreux bâtiments d’habitation. La plupart d’entre eux ont été construits entre les années 1960 et le début des années 2000. Ils présentent donc des performances énergétiques insuffisantes. 
L’ambition du projet urbain sera d’élargir aux hôtels et aux logements l’approche conduite sur les bureaux dans les prochaines années.
par Gilles Roman
le Dim 8 Oct - 19:38
 
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Justice, Egalité, Droits

Sujet: Condamnation de l'Etat sur le climat : l'Affaire du siècle veut une astreinte financière
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Condamnation de l'Etat sur le climat : l'Affaire du siècle veut une astreinte financière

Mardi soir, vous étiez très nombreux à  poser des questions (vous en aviez plus de 300 !) lors du webinaire « Les coulisses de l’Affaire du Siècle ». Pour celles et ceux qui ne pouvaient pas être présents, n’hésitez pas à visionner le replay :
 
"On a pu vous annoncer en direct la bonne nouvelle : le juge va examiner notre demande d’astreinte ! Pour décider s’il condamnera l’Etat à payer des pénalités tant qu’il n’aura pas agi, le tribunal doit maintenant répondre à la question : les baisses d’émissions observées sont-elles le résultat de mesures structurelles prises par l’Etat ? (spoiler : non.)
Pour convaincre le juge de condamner l’État à payer pour son retard, nous avons fait appel à une équipe d’experts (grâce à votre soutien de juin !) qui devrait rendre son rapport dans quelques jours ! Si les experts nous donnent raison, nous allons construire l’architecture de notre argumentaire juridique autour de leurs travaux, et redoubler d’efforts pour attirer l’attention publique sur le procès".
par Gilles Roman
le Mar 26 Sep - 12:39
 
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Annonces (applications, sites internet, startups)
Sujet: Qu'est ce que le CSRD, la collecte obligatoire de données sociales des entreprises
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Qu'est ce que le CSRD, la collecte obligatoire de données sociales des entreprises

La directive CSRD votée par l’Union européenne il y a quelques mois devrait dans les années à venir provoquer au sein de nos entreprises un Big Bang lié à la maîtrise du Big Data. Les données de nature sociale en sont l’un des piliers majeurs. 
Étroitement liée aux objectifs environnementaux et durables du « Pacte Vert », la loi climat sera progressivement déployée entre 2025 et 2029. Elle concerne toutes les entreprises, des plus grandes aux plus modestes. Au mois de décembre dernier, l’Union Européenne a voté la directive CSRD ( Corporate Sustainability Reporting Directive ). 
Des indicateurs pour définir l’engagement citoyen de l’entreprise
De quoi est-il question exactement, et à quelles fins ? La directive CSRD a pour but d’emmener les entreprises et les industries vers une diminution de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour ce faire, elle oblige ces organisations à maîtriser un ensemble très large et très complet de données, d’abord de nature environnementale. 
Elles concernent des champs aussi variés que les procédés industriels utilisés, la production d’électricité, de chaleur ou de vapeur importée, l’achat de matières premières, le transport (amont et aval) des marchandises, le suivi de la gestion et/ou du recyclage des déchets, celui de la consommation d’eau, la part du chiffre d’affaires dans les activités ayant un impact négatif sur la biodiversité des zones sensibles… Et ce ne sont là que quelques exemples, tant la liste est longue.

Cette liste est également très fournie concernant les informations sociales qu’il faudra prochainement fournir aux autorités compétentes. 
C’est en réalité une grille complète qu’il faudra établir : 
montants alloués au mécénat, 
ancienneté des salariés, 
taux de rotation des effectifs, 
pourcentage de salariés seniors, 
pourcentage de salariés en situation de handicap… 
Ces data concernent tout à la fois l’engagement citoyen de l’entreprise, ses ressources humaines et son niveau d’engagement sur le terrain du handicap. Elles visent à établir le climat social de l’organisation, dans une perspective de développement durable.
Égalité hommes-femmes et gouvernance RSE
L’égalité hommes-femmes fait également partie de ce prisme. Les entreprises devront prochainement fournir des chiffres fiables quant à l’écart de rémunération entre les premiers et les secondes, mais aussi des indicateurs relatifs aux promotions consenties. Il sera aussi question de data relative au pourcentage des salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant le retour de congé de maternité, ou encore de déterminer le sexe le moins représenté parmi lesdits salariés ayant perçu les plus hautes rémunérations…

Dans la directive CSRD, il sera enfin question de la gouvernance. Là encore, toutes les entreprises françaises seront progressivement amenées à fournir des informations complètes sur les critères RSE (responsabilité sociale et environnementale) : nombre d’administrateurs indépendants, nombre de réunions au cours desquelles la thématique RSE aura été mise à l’ordre du jour du conseil d’administration…
Nous percevons bien ici combien l’éventail des informations qu’il faudra bientôt fournir se révèle complet, pour ne pas dire complexe. 
La rupture qui se dessine actuellement via la directive CSRD concerne quelque 50 000 entreprises à l’échelle de l’Europe. Toutes les organisations sont concernées, à commencer par les grands groupes qui remplissent au moins deux des trois conditions suivantes : plus de 500 salariés, plus de 400 M€ de CA et plus de 20 M€ de total de bilan. 
Dès le 1 er janvier 2025, c’est-à-dire dans à peine un an et demi, ces grandes entreprises devront présenter un bilan circonstancié, appelé par la suite à évoluer dans le sens d’une plus grande sobriété. En 2026, ce sera au tour des entreprises de plus de 250 salariés à devoir se mettre en conformité avec la loi. Avant que les entreprises de 10 employés ne soient à leur tour concernées en 2029.
La directive CSRD est appelée à être traduite dans le droit français au plus tard le 10 décembre prochain. 
L’année 2024 sera, au moins pour nos grands groupes industriels, décisive. Auront-ils la capacité à relever le gant de ce défi posé par le législateur ? Il le faudra bien, et cela renvoie chaque organisation à sa capacité d’adaptation organisationnelle. Cela pose également des questions de nature technique, pour ne pas dire technologiques. Car il va falloir maîtriser de la data en masse : l’identifier, la capter, l’analyser, la restituer.
Fort heureusement, une telle opération semble possible à réaliser avec certains outils existants sur le marché. Il existe en effet des plateformes dont la technicité permet précisément de centraliser l’intégralité des données émises par une organisation, qu’elles soient sociales ou environnementales. Ces technologies permettent de décloisonner, en mode SaaS, les data circulant au cœur de l’organisation et de les insérer dans des tableaux de pilotage.
C’est une bonne nouvelle… à conditions que les décideurs disposent d’une telle information.

Hervé Bodinier

Consultant / Excellence opérationnelle

Magic Software

Industrial Functional Safety & cybersecurity OT
par Gilles Roman
le Mar 19 Sep - 15:37
 
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Librairie, Edition

Sujet: Des nouvelles du Mouvement des coquelicots... par Fabrice Nicolino
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Des nouvelles du Mouvement des coquelicots... par Fabrice Nicolino

Je viens de finir un livre qui paraît le 20 septembre chez l'éditeur LLL, Le grand sabotage climatique. Si je m'autorise à vous en parler, c'est qu'il écrit une situation chaotique qui concerne de près chacun d'entre nous. Nul ne l'ignore plus : un infernal dérèglement climatique est en route, qui menace l'ensemble des sociétés humaines et des écosystèmes. 
#Edition #Livres #Environnement #Climat
Tag climat sur LYFtvNews Le_gra10
Disponible dans #LaboutiqueLYFtv
Il n'y a pas de sujet plus important que celui-là. Il n'y a pas de combat plus nécessaire. Il n'y a pas d'urgence plus évidente. Et pourtant, rien ne se passe. Rien. Ni ici en France, ni ailleurs en Europe, ni aux États-Unis, ni en Chine. Nulle part. On sait pourtant l'essentiel depuis des décennies, et la création du GIEC, en 1988, aurait dû conduire à des mesures immédiates, audacieuses. Il n'en a rien été. Les sommets de la terre de Stockholm (1972), de Rio (1992 et 2012), de Johannesburg (2002), le protocole de Kyoto, signé en 1997, n'auront été que poussière dans le vent. De même pour les 27 COP qui se sont succédé depuis 1995. 27 ! Ces conférences mondiales sur le climat -  de Bonn à Marrakech, de New-Delhi à Paris, de Buenos-Aires à Genève – ont surtout permis à une petite tribu internationale de créer un vocabulaire qu'elle est la seule à comprendre. Les sociétés n'ont aucun droit au chapitre.
Inutile de se mentir : la situation est grave. Grave, mais non désespérée. La première des priorités, c'est de comprendre ce qui s'est passé. Pourquoi le monde est-il resté immobile ? Le mouvement des coquelicots a amplement démontré que l'industrie des pesticides, surpuissante, avait échappé au contrôle des petits humains que nous sommes. Eh bien, la crise climatique inclut, mais dépasse de cent coudées ce que nous disions en 2018.
Dans le livre Le grand sabotage climatique,  j'ai tenté de comprendre ce qui nous est arrivé. Et je pense y être parvenu. C'est sans aucun doute le livre le plus important que j'ai écrit. Il révèle l'existence d'un système corrompu qui entremêle l'ONU et son Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE),  les plus grandes multinationales de la planète et tant de gouvernements qui leur sont soumis. Je vous en préviens, ce n'est pas drôle. Mais éclairant, mais stupéfiant, mais révoltant.
Je dresse par exemple le portrait – il y en a bien d'autres – du Canadien Maurice Strong, personnage-clé des « négociations » climatiques pendant plus de trente ans. Strong a été l'organisateur du premier sommet de la terre, à Stockholm, en 1972. Il a créé dans la foulée le Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE), dont il sera le premier président, lancé l'expression « développement durable », fondé avec d'autres le GIEC, siégé à la fondation Rockefeller, organisé le sommet de la terre de Rio en 1992, ouvert la conférence de Kyoto en 1997 après avoir été nommé sous-secrétaire général de l'ONU.
Aucun homme n'aura eu un rôle plus important que lui. Or dans le même temps, il bâtissait ou dirigeait des sociétés pétrolières de taille moyenne au Canada ou aux États-Unis. Comment aurait-il pu obtenir de ses amis une quelconque réduction des gaz à effet de serre ? Au-delà du cas Strong – il cache quantité d'autres surprises -, mon livre permet de comprendre enfin pourquoi rien n'a été tenté. Rien ne le serait, car rien ne le pourrait jamais.

Soyez assurés d'une chose : c'est livre de combat. D'appel à unir toutes les forces disponibles, comme nous l'avons fait avec les Coquelicots. Vous n'êtes pas obligés de le croire, mais ce n'est pas de la publicité. Il m'apparaît comme une nécessité vitale que nous partagions les informations contenues dans mon livre. Qui n'est pas le mien, mais le vôtre. Il faut se battre, pour nous et nos enfants. Il faut sortir de la paille et descendre des collines, comme le disait en 1943 le Chant des Partisans. Pour moi, c'est évident. 

Fabrice Nicolino

par LYFtv-Environnement
le Sam 2 Sep - 10:26
 
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Environnement & Nature

Sujet: Campagne sur les phénomènes méditerranéens - pluies torrentielles et inondations
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Campagne sur les phénomènes méditerranéens - pluies torrentielles et inondations

Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, avec l’appui du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, renouvelle pour la 8e année sa campagne annuelle d’information et d’acculturation des populations exposées aux phénomènes méditerranéens de pluies intenses et d’inondations torrentielles.
La récurrence d’événements hydrométéorologiques soudains et violents sur le pourtour méditerranéen a déjà causé des décès et des dégâts matériels considérables. Parmi les épisodes les plus marquants, on peut noter les pluies diluviennes de 2015 dans les Alpes-Maritimes, ayant causé 20 décès, la tempête Alex de 2020, avec 10 décès et 8 disparus ou les inondations de 2018 dans l’Aude avec 15 décès.
LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE PRÉVENTION DES PLUIES INTENSES ET DES INONDATIONS POUR L’ANNÉE 2023 
Les anomalies de températures de la mer Méditerranée constatées cet été, avec des valeurs très au-dessus des normales de saison, sont l’un des facteurs pouvant aggraver l’intensité des pluies méditerranéennes. En un temps très court, des cellules orageuses peu mobiles peuvent provoquer des pluies intenses et des inondations rapides. C’est ce qu’on appelle des pluies méditerranéennes ou encore des phénomènes cévenols.
Pour la sécurité de tous, il est indispensable que chacun s'approprie les bons réflexes qui sauvent en cas pluies intenses. La campagne de communication 2023, qui sera déployée du 30 août au 30 novembre, s’appuie sur des messages simples et pragmatiques pour rappeler les bons comportements à adopter en cas de survenance de ces phénomènes.
En cas de pluies méditerranéennes intenses :
- Reportez tous vos déplacements, que ce soit à pied ou en voiture.
- Ne prenez pas votre voiture ou ne restez pas dedans ; quelques centimètres d’eau suffisent à l’emporter.
- Laissez vos enfants à l’école ou à la crèche : ils y sont en sécurité.
- Restez ou rentrez dans un bâtiment et réfugiez-vous à l’étage.
- Coupez, si possible et sans vous mettre en danger, les réseaux de gaz, d’électricité et de chauffage.
- Ne descendez pas dans les sous-sols ou les parkings souterrains.
- Éloignez-vous des cours d’eau, des berges et des ponts. Pour éviter la foudre, ne vous réfugiez pas sous un arbre.
- Restez informé et à l’écoute des consignes des secours et de votre mairie.
- Contactez les personnes vulnérables et isolées en privilégiant les SMS afin de laisser les réseaux disponibles pour les secours.
Ciblée sur l’arc méditerranéen, la campagne est déployée dans les quinze départements du pourtour méditerranéen qui sont les plus sujets à ces phénomènes (Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Aveyron, Aude, Bouches-du-Rhône, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Drôme, Gard, Hérault, Lozère, Pyrénées-Orientales, Var et Vaucluse).
Les préfets de la zone de défense et de sécurité Sud et Sud-Est, en concertation avec les préfets des 15 départements concernés sont mobilisés, ainsi que les services de l’État. La mobilisation des collectivités territoriales est également recherchée, en tant qu’acteurs majeurs de la politique publique de prévention.
Qu'en est t'il du phénomène de crue centennale ?
En complément de ces bons réflexes, il reste essentiel de rester informés des #crues pouvant être générées par des pluies intenses. Afin d’être informé simplement d’un risque de crues, l'application #Vigicrues est disponible gratuitement. Elle permet de recevoir des avertissements personnalisés sur son téléphone portable sous forme de notifications, et de retrouver toutes les fonctionnalités et informations de surveillance des cours d’eau du site www.vigicrues.gouv.fr
par Gilles Roman
le Ven 11 Aoû - 15:27
 
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Politique Actualités France

Sujet: Conseil d'Etat : un camouflet pour le gouvernement ?
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Conseil d'Etat : un camouflet pour le gouvernement ?

Le Conseil d'Etat a suspendu vendredi 11 août en référé le décret de dissolution du collectif écologiste des Soulèvements de la Terre. La plus haute juridiction administrative française estime, selon l'AFP que le ministère de l'Intérieur "n'a pas apporté les preuves suffisantes pour attester de la légalité de ce décret", adopté en Conseil des ministres le 21 juin.
 "Ni les pièces versées au dossier, ni les échanges lors de l’audience, ne permettent de considérer que le collectif cautionne d’une quelconque façon des agissements violents envers des personnes", détaille le Conseil d'Etat dans le communiqué ci-dessous : 
"Le juge des référés du Conseil d’État, statuant dans une formation composée de trois conseillers d’État, suspend aujourd’hui la dissolution des Soulèvements de la Terre prononcée par un décret en conseil des ministres du 21 juin dernier. Saisis par ce collectif et par plusieurs associations, partis politiques et particuliers, les juges des référés estiment qu’il existe un doute sérieux quant à la qualification de provocation à des agissements violents à l’encontre des personnes et des biens retenue par le décret de dissolution.
Le 21 juin 2023, le Gouvernement a prononcé la dissolution du collectif « Les Soulèvements de la Terre » constitué fin janvier 20211. Ce décret a été attaqué par ce collectif et par plusieurs associations, partis politiques et particuliers qui ont également demandé au Conseil d’État de suspendre en référé cette dissolution.
Pour qu’il soit fait droit à la demande de suspension en référé, deux conditions doivent être remplies : que la mesure en cause caractérise une situation d’urgence et qu’il y ait un doute sérieux sur sa légalité
Les juges des référés du Conseil d’État estiment que ces deux conditions sont remplies.
Les juges des référés du Conseil d’État observent tout d’abord que la dissolution des Soulèvements de la Terre porte atteinte à la liberté d’association et crée pour les requérants une situation d’urgence. Ils estiment donc que la première condition nécessaire pour ordonner la suspension est remplie.
Les juges des référés du Conseil d’État relèvent ensuite que, au stade du référé, les éléments apportés par le ministre de l’intérieur et des outre-mer pour justifier la légalité du décret de dissolution des Soulèvements de la Terre n’apparaissent pas suffisants au regard des conditions posées par l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure2. 
En effet, ni les pièces versées au dossier, ni les échanges lors de l’audience, ne permettent de considérer que le collectif cautionne d’une quelconque façon des agissements violents envers des personnes. 
Par ailleurs, les actions promues par les Soulèvements de la Terre ayant conduit à des atteintes à des biens, qui se sont inscrites dans les prises de position de ce collectif en faveur d’initiatives de désobéissance civile, dont il revendique le caractère symbolique, ont été en nombre limité. Eu égard au caractère circonscrit, à la nature et à l’importance des dommages résultant de ces atteintes, les juges des référés considèrent que la qualification de ces actions comme des agissements troublant gravement l’ordre public au sens du 1° de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure soulève un doute sérieux.
Pour ces raisons, le Conseil d’État, statuant en référé, suspend la dissolution des Soulèvements de la Terre. Après cette décision provisoire, le Conseil d’État rendra une décision définitive ultérieurement (jugement « au fond »), dont l’ordonnance rendue ce jour précise qu’elle devrait pouvoir intervenir rapidement, vraisemblablement à l’automne".
Décret du 21 juin 2023 portant dissolution d'un groupement de fait
Article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure

Lire la décision en référé
par LYFtv-Politique
le Mar 18 Avr - 18:39
 
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Sujet: Urgence climatique : nouvelle exposition permanente à la Cité des Sciences de Paris
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Urgence climatique : nouvelle exposition permanente à la Cité des Sciences de Paris

Face au dérèglement climatique, l’humanité doit repenser son rapport au monde et engager des transformations profondes et collectives, à tous les échelons de nos sociétés, pour éviter la catastrophe. Si le constat est sombre, il n’en est pas moins un puissant générateur d’espoir, porté par des actions mobilisatrices, des initiatives citoyennes et de nouvelles façons de concevoir le monde en matière d’innovations sociales, environnementales et économiques.
Tag climat sur LYFtvNews Citzo_11
Vers un monde décarboné 
Urgence climatique, la nouvelle exposition permanente de la Cité des sciences et de l’industrie, offre une vue d’ensemble des mécanismes qui cherchent à concilier décarbonation et adaptation de nos sociétés. Son objectif est de montrer que la lutte contre le réchauffement climatique doit engager tous les acteurs de la société afin d’espérer atteindre un monde décarboné pour la seconde moitié de ce siècle.  
Si, aujourd’hui en France, 75 % des 16-25 ans jugent l’avenir effrayant et sont « éco-anxieux » face au futur, l’exposition vise à interpeller le visiteur et à l’inciter à prendre part au projet global de la transition écologique, afin d'espérer un avenir désirable, porteur d'une plus grande justice sociale et environnementale. 
Continuer d’habiter la Terre
L'habitabilité de la Terre est aujourd'hui en jeu. Comment faire face à l’amplification des dérèglements climatiques, systémiques et mondiaux ? Quelles restructurations politiques, économiques et sociales mettre en œuvre pour y parvenir ? Quelles initiatives citoyennes et individuelles développer ? Le parcours libre, séquencé en trois axes – Décarbonons / Anticipons / Agissons – est ponctué de dispositifs, de données et d’interviews.  
À l’échelle collective, Urgence climatique nous démontre que les mécanismes qui régissent nos sociétés ne sont plus tenables et qu’il est indispensable d’activer des leviers politiques et économiques pour tendre vers une justice sociale et environnementale. À l’échelle individuelle, l’exposition ne se veut ni moralisatrice ni défaitiste. Elle offre au public un état des lieux du monde actuel tout en suggérant que des solutions sont à la portée de toutes et tous. Chaque citoyen a les moyens, à son niveau, d’agir et de s’adapter. L’objectif est moins de dire « ce qu’il faudrait faire » que de montrer « ce qui se fait déjà » à travers des récits, témoignages et expériences, la sobriété étant une voie essentielle pour atteindre des engagements en matière de décarbonation.  
Cette exposition vise à donner envie de réinventer notre façon de vivre, qu’il s’agisse de modes de déplacement, de pratiques agricoles ou d’habitudes alimentaires. Les connaissances tout comme les moyens d’actions sont là.
Jean Jouzel, paléoclimatologue, est le commissaire scientifique de cette nouvelle exposition permanente.

LE BAROMÈTRE DE L'ESPRIT CRITIQUE 2023 ET LA CRISE CLIMATIQUE
Universcience a publié en mars 2023 la deuxième édition de son Baromètre de l’esprit critique, étude réalisée par Opinion Way auprès d’un échantillon de 2048 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus. Cette année, cette étude a intégré des questions sur la perception du réchauffement climatique et la confiance accordée par les répondants aux scientifiques sur ce sujet précis. Si une majorité des personnes sondées lient le réchauffement au CO2 produit par les activités humaine et pensent que le réchauffement climatique lui-même fait consensus parmi les scientifiques, plus d'un tiers des répondants ne sont pas d'accord ou ne se prononcent pas.
Plus d'informations ici
LA DURABILITÉ, PILIER DU PROJET D'ÉTABLISSEMENT D'UNIVERSCIENCE
L’urgence climatique est un enjeu mondial, qui nous concerne toutes et tous. Depuis 2015, la durabilité est un des piliers du projet d’établissement d’Universcience, aux côtés de l’innovation et l’esprit critique. Cet engagement se traduit par une intégration de l’impératif de durabilité dans les méthodes de travail de l’établissement et dans sa programmation, tout au long de l’année.
À compter du 4 avril 2023, dans le cadre de sa nouvelle grille tarifaire, Universcience, établissement public regroupant le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l’industrie, offre un tarif spécial “mobilité durable” permettant aux usagers de vélo ou d’un moyen de transport équivalent de bénéficier d'une réduction sur leur billet d'entrée.
par LYFtv-Politique
le Mar 18 Avr - 18:25
 
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Sciences & Recherche

Sujet: Absorptions de carbone : la neutralité sera difficile à atteindre
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Absorptions de carbone : la neutralité sera difficile à atteindre

L’élimination du carbone par les forêts, l’agriculture et les solutions technologiques peuvent jouer un rôle de plus en plus important dans la neutralité carbone de l’UE d’ici 2050, étant donné que chaque tonne de CO2 émise dans l’atmosphère devra être compensée par une tonne de CO2 extraite de l’atmosphère. En décembre 2021, la Commission a adopté la communication sur les cycles durables du carbone, qui définit un plan d’action sur la manière de développer des solutions durables pour augmenter les absorptions de carbone.
Echos de la session plénière du Parlement Européen. 
#climat #carbone #europe

En adoptant cette résolution, le Parlement répond aux attentes des citoyens qui souhaitent l'introduction d'un système certifié d'élimination du carbone dans le cadre d'une production alimentaire sûre et durable, comme l'indiquent les propositions 1(5) des conclusions de la Conférence sur l'avenir de l'Europe.Absorptions de carbone: des efforts supplémentaires nécessaires pour atteindre la neutralité carbone, selon les députés
L’UE doit continuer à donner la priorité à des réductions des émissions rapides et prévisibles pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050
Le cadre de suivi, de déclaration et de vérification proposé devrait être utilisé pour encourager les absorptions de carbone
Les données vérifiées sur les émissions et les absorptions des exploitations agricoles doivent être disponibles bien avant 2026
L’absorption du carbone par les forêts, les pratiques agricoles et les solutions technologiques doit jouer un rôle croissant pour atteindre la neutralité climatique dans l’UE d’ici 2050.
Dans une résolution sur les cycles durables du carbone, adoptée mardi par 323 voix pour, 257 contre et 59 abstentions, les députés reconnaissent qu'il est possible de limiter le changement climatique, mais soulignent que l’UE doit donner la priorité à des réductions des émissions rapides et prévisibles. Ils mettent en garde l'UE de tabler sur de futures suppressions de CO2 trop importantes pour atteindre l'objectif de neutralité sur le plan climatique et parvenir à des émissions nettes négatives après 2050.
Le Parlement prend note de la proposition de règlement de la Commission établissant un cadre européen de certification pour les absorptions de carbone et de l’intention de la Commission de mettre en place un cadre pour identifier les activités qui éliminent clairement le carbone de l’atmosphère. Ils soulignent qu’un tel nouveau cadre de suivi, de notification et de vérification (MRV) devrait être utilisé pour encourager les absorptions de carbone.
Agriculture et sylviculture carbone
Les députés soulignent que l’agriculture et la sylviculture devraient jouer un rôle important dans la réalisation de l’ objectif de l’UE en matière d’élimination du carbone par l’utilisation des terres. L’augmentation de la quantité de carbone dans le sol apporte également de multiples avantages, notamment l’amélioration de la qualité et de la fertilité du sol.
La plénière demande à la Commission de veiller à ce que les données vérifiées sur les émissions et les absorptions des exploitations agricoles soient disponibles bien avant 2026 afin de les utiliser dans le cadre de la législation relative au système alimentaire durable ainsi que dans la prochaine réforme de la politique agricole commune.
Selon les députés, l’agriculture carbone est l’occasion pour les agriculteurs de transformer leur modèle économique et de mieux récompenser ceux qui s’engagent volontairement dans une transition vers des pratiques agroécologiques et durables qui favorisent également la biodiversité.
Carbone durable industriel
La résolution indique également que les technologies permettant le captage direct du CO2 dans l’air, combinées à un stockage permanent, prouvées scientifiquement et sûres pour l’environnement, peuvent contribuer à atteindre la neutralité climatique de l’UE.
Les députés soulignent également que les solutions basées sur les technologies de captage et de stockage du carbone (CSC) et de captage et d’utilisation du carbone (CCU) peuvent jouer un rôle dans la décarbonation. Ils invitent la Commission à mettre en place un système de traçabilité du CO2 capté, en distinguant le captage du carbone sur site de celui de l’atmosphère afin d’éviter un double comptage. Ils encouragent vivement la Commission à clarifier la question de la responsabilité pour les dommages causés à la santé humaine, au climat et à l’environnement, en cas d'inversion des absorptions de carbone.
Après le vote, le rapporteur Alexander Bernhuber (PPE, Autriche) a déclaré: ʺNous soutenons les cycles durables du carbone et le concept d’agriculture du carbone, qui peut contribuer activement à l’atténuation du changement climatique. L’agriculture carbone peut devenir une autre source de revenus pour l’agriculture et la sylviculture européennes. Nous estimons également qu’elle devrait être volontaire et motivée par des mesures incitatives, sans imposer de bureaucratie et d’obligations inutiles.ʺ
En savoir plus
Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire
Le texte adopté sera disponible ici (18/04/2023)
Vidéo du débat en plénière (17/04/2023)
Fiche de procédure
Communiqué de presse - Ambition climatique: le PE vote un nouvel objectif en matière de puits de carbone (14/03/2023)
Produits multimédias
par Gilles Roman
le Mar 18 Avr - 13:16
 
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Sujet: Climat : le Parlement Européen adopte des textes clés
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Climat : le Parlement Européen adopte des textes clés

Les députés ont adopté la réforme du SEQE  (système d’échange de quotas d’émission), y compris pour l’aviation et le transport maritime, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et un nouveau fonds social pour le climat.
Élimination progressive des quotas gratuits dans le cadre du système d’échange de quotas d’émission (SEQE) d’ici 2026 - Nouveau SEQE II pour le transport routier et les bâtiments à partir de 2027- Nouvel instrument relatif aux fuites de carbone pour protéger l’industrie de l’UE et accroître l’ambition climatique à l’échelle mondiale - Un Fonds social pour le climat afin de lutter contre la précarité en matière d’énergie et de mobilité
Mardi, le Parlement a approuvé les accords conclus avec les États membres fin 2022 sur plusieurs textes législatifs clés qui font partie du paquet législatif "Fit for 55". Il s’agit du plan de l’UE pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 55% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990, conformément à la loi européenne sur le climat.
Réforme du système d’échange de quotas d’émission
La réforme du système d’échange de quotas d’émission a été adoptée par 413 voix pour, 167 contre et 57 abstentions. Cette réforme accroît l’ambition du SEQE, car les émissions de GES dans les secteurs couverts par celui-ci doivent être réduites de 62% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005. Elle prévoit également l’élimination progressive des quotas gratuits aux entreprises de 2026 à 2034 et crée un nouveau SEQE II autonome, relatif au transport routier et aux bâtiments, qui fixera un prix sur les émissions de gaz à effet de serre de ces secteurs en 2027 (ou 2028 si les prix de l’énergie sont exceptionnellement élevés).
Pour en apprendre davantage sur la réforme du SEQE, vous pouvez consulter le communiqué de presse publié après l’accord avec les États membres.
Le Parlement a également décidé d’inclure, pour la première fois, les émissions de GES du secteur maritime dans le SEQE (500 voix pour, 131 contre et 11 abstentions) et a approuvé la révision du SEQE pour l’aviation (463 voix pour, 117 contre et 64 abstentions). Cela permettra de supprimer progressivement les quotas gratuits pour le secteur de l’aviation d’ici 2026 et de promouvoir l’utilisation de carburants d’aviation durables.
Création d’un nouveau mécanisme contre les fuites de carbone
Par 487 voix pour, 81 contre et 75 abstentions, le Parlement a adopté les règles relatives au nouveau mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union (MACF). Ce mécanisme vise à encourager les pays tiers à accroître leur ambition climatique et à veiller à ce que les efforts de l’UE et de la planète ne soient pas compromis par la délocalisation de la production de l’Union vers des pays ayant des politiques environnementales moins ambitieuses.
Les produits couverts par le MACF sont le fer, l’acier, le ciment, l’aluminium, les engrais, l’électricité, l’hydrogène ainsi que les émissions indirectes sous certaines conditions. Les importateurs de ces produis seraient tenus de payer toute différence de prix entre le prix du carbone payé dans le pays de production et le prix des quotas de carbone dans le cadre du SEQE de l’UE.
La mise en place du MACF se fera progressivement de 2026 à 2034 au même rythme de la suppression des quotas gratuits du SEQE de l’UE.
Pour en savoir plus sur le MACF, vous pouvez consulter le communiqué de presse publié après l’accord avec les États membres.
Un Fonds social pour le climat afin de lutter contre la précarité énergétique
L’accord avec les États membres visant à créer un Fonds social pour le climat (FSC) de l’UE en 2026 afin de garantir que la transition climatique sera équitable et socialement inclusive a été adopté par 521 voix pour, 75 contre et 43 abstentions. Les ménages vulnérables, les microentreprises et les usagers des transports qui sont particulièrement touchés par la pauvreté énergétique en bénéficieront. Lorsqu’il sera pleinement en place, le FSC sera financé par la mise aux enchères des quotas du SEQE II jusqu’à un montant de 65 milliards d’euros, avec une couverture supplémentaire de 25% par les ressources nationales (soit un total estimé à 86,7 milliards d’euros).
Pour en savoir plus sur le FSC, vous pouvez consulter le communiqué de presse publié après l’accord avec les États membres.
Prochaines étapes
Les textes doivent désormais être officiellement approuvés par le Conseil. Ils seront ensuite publiés au Journal officiel de l’UE et entreront en vigueur 20 jours plus tard.
En adoptant cette législation, le Parlement répond aux attentes des citoyens en matière de lutte contre la pollution et de soutien à une croissance durable, comme l’expriment les propositions 2(7), 11(1), 3(1) et 3(9) des conclusions de la Conférence sur l’avenir de l’Europe.
En savoir plus
Les textes adoptés seront disponibles ici (18/04/2023)

Fiche de procédure - Système d’échange de quotas d’émission (SEQE)

Fiche de procédure - Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières

Fiche de procédure - Fonds social pour le climat

Fiche de procédure - Révision du système d’échange de quotas d’émission de l’UE pour l’aviation

Fiche de procédure - Transport maritime

Produits multimédias (en anglais)

Service de recherche du PE - notes sur les dossiers adoptés dans le paquet législatif Fit for 55 (en anglais)
par Gilles Roman
le Dim 13 Mar - 15:48
 
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Sujet: Le dossier du nucléaire au coeur du débat politique en France
Réponses: 15
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Le dossier du nucléaire au coeur du débat politique en France

#Climat #Energie : Quand le scientifique #HubertReeves soufflait quelques idées pour les élections #présidentielles2022 - Défenseur à l'origine du #nucléaire, sa position a évolué en fonction de ce qu'il a appelé le "PFH" (Putain de Facteur Humain)
Extrait vidéo à 11'36"
par Gilles Roman
le Sam 19 Fév - 16:32
 
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Sujet: Présidentielles 2022 : le débat du siècle interroge les candidats sur le climat !
Réponses: 7
Vues: 2187

Présidentielles 2022 : le débat du siècle interroge les candidats sur le climat !

Le collectif #Alternatiba ANV Rhône a lancé ce samedi à Lyon une campagne d’affichage pour dénoncer les candidats à la présidentielle qui représentent une menace pour la lutte contre le dérèglement climatique. 

 

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Une manière d’avertir visuellement les citoyens du danger et de les inviter à passer à l’action.
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Crédit photo : Alternatiba ANV Rhône
L’urgence climatique n’est pas prise au sérieux par nombre de candidats à l’élection présidentielle, alors que les conséquences de l’inaction climatique sont déjà bien réelles. Pour alerter les électeurs sur ce constat accablant, ANV-COP21 et les Amis de la Terre ont débuté ce samedi une opération d’affichage d’envergure partout en France.
À Lyon comme partout en France, les militants et militantes ont collé un avertissement en forme de main rouge sur les affiches de campagne des candidats et candidates, accompagné du slogan « Urgence climatique, candidat(e) dangereux ». Concrètement, il s’agit de dénoncer les programmes qui ne tiennent pas ou peu compte des alertes scientifiques et donc qui ne proposent pas de mesures ambitieuses, réalistes et socialement justes pour faire face à l’urgence climatique. 
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« Les candidates et candidats que nous avons ciblés nous emmènent droit dans le mur pour plusieurs raisons », commente Lolita Boucher, porte-parole d’Alternatiba ANV Rhône avant de reprendre : « leurs mesures ne permettent pas à la France de respecter ses objectifs de diminution de gaz à effets de serre à l’horizon 2030. Elles ne luttent pas non plus contre les inégalités, mais servent les plus riches et les grandes entreprises, laissant de côté les plus précaires. Enfin, ces candidats mettent en avant des solutions inefficaces et coûteuses face à l’urgence climatique, comme la captation de carbone, détournant les fonds nécessaires à la transition écologique ». 
Avec cet affichage qui se poursuivra pendant toute la campagne, ANV-COP21 et Les Amis de la Terre rappellent que les questions de climat et de justice sociale doivent être au centre du débat politique, parce qu’elles déterminent l’avenir du pays. « Une société qui respecte les limites de nos écosystèmes va de pair avec une société plus juste, plus égalitaire et plus digne », ajoute Lolita. 
Face aux candidates et candidats dangereux·ses pour le climat, les citoyen·ne·s ne sont pas démuni·e·s. Leur vote est crucial, tout comme leur participation aux mobilisations populaires des marches climatiques et sociales organisées partout en France et à  Lyon le 12 mars prochain.
Ils peuvent aussi soutenir le Plan A ( https://leplan-a.com ), lancé par Alternatiba, les Amis de la Terre et ANV-COP 21, qui jette les bases d’une société plus juste et plus soutenable.
par Gilles Roman
le Lun 7 Fév - 14:48
 
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Sujet: Macron, un HPI à l'Elysée ? On fait le bilan !
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Macron, un HPI à l'Elysée ? On fait le bilan !

Bilan des années Macron sur le #climat : un pas en avant, deux pas en arrière !  Lundi 7 février au matin, les habitants et habitantes de LYON ont pu découvrir des affiches colorées placardées dans les rues, rappelant la nécessité que le ou la futur·e président·e soit “crédible pour le climat”.


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Cette campagne d’affichage a été menée par les militants et militantes du groupe local de Greenpeace de LYON, dans le cadre d’une mobilisation dans toute la France. L’affichage a été effectué dimanche soir afin de sensibiliser la population à l’enjeu climatique, encore trop absent des débats autour de l'élection présidentielle. Cet affichage a particulièrement ciblé les facultés et les lieux fréquentés par les étudiants.
Prenant la forme d’une vraie-fausse offre d’emploi, ces affiches mettent en avant plusieurs qualités essentielles pour lutter contre la crise climatique au plus haut sommet de l’Etat, telles que “la détermination à changer de système”, la nécessité de “tenir ses engagements”, la capacité à “résister aux lobbies pollueurs” ou encore la faculté d’entendre “l’alerte des scientifiques”.
Plus sérieusement, ces affiches posent la question de savoir quel·les candidat·es s’emparent de cette thématique cruciale pour l’humanité, en proposant des mesures structurantes et ambitieuses… et quels sont ceux qui passent à côté du sujet. Le message envoyé est également celui d’un désaveu cinglant du bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron sur le front de l’urgence climatique et écologique. 
Dans tous les secteurs stratégiques (transports, agriculture, énergie, plans de relance économique, justice sociale…), l’action gouvernementale a malheureusement été marquée par de nombreux renoncements et reculs, des promesses non tenues et la mise en avant de fausses solutions. Pour rappel, l’inaction climatique de la France a récemment été jugée illégale, et l’Etat a été condamné par la justice à mettre en œuvre les mesures qui s’imposent pour respecter ses objectifs climatiques.
BILAN D’EMMANUEL MACRON SUR LE CLIMAT – UN PAS EN AVANT, DEUX PAS EN ARRIÈRE
Le Réseau Action Climat publie aujourd’hui un bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron et de sa majorité présidentielle sur le climat et la transition énergétique. Un quinquennat marqué par une dualité importante sur les enjeux du changement climatique.

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D’un côté Emmanuel Macron a multiplié les déclarations affichant une ambition forte pour le climat, résumées dans le fameux “Make our planet great again”. De l’autre, la justice a pris des décisions historiques soulignant l’insuffisance des actions du Gouvernement pour respecter ses objectifs sur le climat et l’obligeant à agir. Qu’en est-il réellement de l’efficacité de l’action menée sur le climat par la majorité présidentielle depuis 2017 ? 
Le Réseau Action Climat a fait le bilan des objectifs, des actions et des résultats dans 8 domaines : les transports, l’industrie, l’alimentation et l’agriculture, le bâtiment, l’énergie, l’Europe, l’international et les finances publiques. 
Parmi les constats communs :

  • Après de premiers discours engageants sur l’importance de la lutte contre le changement climatique et le rôle clé de la France, le quinquennat a été marqué par des mesures symboliques telles l’arbre cachant la forêt des reculs

  • Si le quinquennat a débuté avec des espaces de dialogue avec la société civile (États généraux de l’alimentation, Assises de la mobilité, etc.) et s’est poursuivi avec des concertations directes avec les citoyens (grand débat national, convention citoyenne pour le climat), le Gouvernement et sa majorité parlementaire ont eux-mêmes revu à la baisse les exigences de la société, ce qui est une première. Pire, la parole présidentielle a perdu sa crédibilité en passant du “sans filtre” promis aux conventionnels aux cent filtres

  • La justice sociale a été largement oubliée, particulièrement en début de quinquennat, créant des situations de détresse et de blocage alors que les Français sont prêts à faire des efforts pour le climat à la condition qu’ils soient équitablement répartis. Ceci est notamment l’une des causes de la contestation des Gilets Jaunes

  • Malgré un ministre d’Etat, donc haut placé dans la hiérarchie du Gouvernement, en charge de la transition écologique et solidaire en début de mandat, le climat est resté une variable d’ajustement dans les arbitrages. Le respect des budgets carbone n’a pas été l’un des caps essentiels de la politique du Gouvernement ni de la majorité présidentielle

  • Si la crise sanitaire a engendré une baisse temporaire des émissions de gaz à effet de serre, elle aurait pu être une occasion de reconstruire de manière plus durable. Mais la relance a surtout favorisé la reprise du monde d’avant.


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A l’issue de ce quinquennat, la plupart des indicateurs sont donc dans le rouge : 
les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas baissé au rythme attendu, la France est le seul pays européen à ne pas avoir atteint son objectif d’énergies renouvelables en 2020 et l’objectif pour 2018 d’économies d’énergie a été décalé de 5 ans. Le Haut conseil pour le climat a rappelé ainsi la nécessité de baisser deux fois plus vite les émissions pour atteindre les objectifs climatiques. La justice dans le cadre de l’Affaire du Siècle et de l’affaire Grande-Synthe a reconnu elle aussi, l’insuffisance des actions du Gouvernement l’obligeant à agir dès 2022.   
BILAN D’EMANNUEL MACRON ET DE SA MAJORITÉ POUR LE CLIMAT ET LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE


Tout au long de la campagne, Greenpeace France restera mobilisée. L’association proposera notamment des décryptages des programmes des candidat·es, et portera des mesures ambitieuses pour le climat et la justice sociale comme la mise en place d’un ISF climatique ou d’une sécurité sociale alimentaire. Enfin, Greenpeace continuera à dénoncer les fausses solutions de la transition écologique, reprises par certain·es candidat·es, comme la promesse du tout-technologique, les OGM ou le nucléaire.
par LYFtv-Europe
le Mer 15 Sep - 18:16
 
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Sujet: Compte rendu du débat sur l'État de l’Union présenté par Ursula Van der Leyen
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Compte rendu du débat sur l'État de l’Union présenté par Ursula Van der Leyen

Session plénière  du Parlement européen


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Parlement européen

Bureau en France
Lors du débat annuel sur l’état de l’Union européenne, les députés ont interpelé la Présidente de la Commission sur les défis imminents pour l’UE et ont proposé leurs idées pour la relance.
La Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a débuté son deuxième discours sur l’état de l’Union européenne en soulignant que durant la plus grave crise sanitaire mondiale depuis un siècle, la plus profonde crise économique depuis des années et la pire crise planétaire de tous les temps, ‘‘nous avons choisi d’avancer ensemble. Comme une Europe unie. Et nous pouvons en être fiers.’’ Elle a rappelé que l’Europe était parmi les leaders mondiaux en termes de taux de vaccination, tout en partageant en même temps la moitié de sa production de vaccins avec le reste du monde. Désormais, la priorité est d’accélérer la vaccination mondiale, de poursuivre les efforts en Europe et de mieux se préparer aux futures pandémies, a-t-elle ajouté.
Concernant l’avenir, elle a noté que le numérique était un enjeu décisif et annoncé une nouvelle loi européenne sur les semi-conducteurs, rassemblant les capacités de recherche, de conception et d'essai de classe mondiale de l'Europe et coordonnant les investissements européens et nationaux. Sur le changement climatique, Ursula von der Leyen a déclaré que ‘‘puisqu’il est dû à l’homme, nous pouvons faire quelque chose pour y remédier’’. 
Elle a souligné qu’avec le pacte vert, l’UE était la première grande économie à présenter une législation complète dans ce domaine. Elle a promis de soutenir les pays en développement en doublant le financement pour la biodiversité et s'est engagée à consacrer quatre milliards d’euros supplémentaires à la finance climatique d’ici à 2027, afin de les aider dans leur transition verte.
S’exprimant sur la politique étrangère et de sécurité, elle a appelé à une politique de cyberdéfense européenne et à une nouvelle loi européenne relative à la cyber-résilience. Elle a également annoncé la tenue d’un sommet sur la défense européenne sous la présidence française.
Manfred Weber (PPE, DE) a souligné les conséquences sociales et économiques de la crise du COVID-19 et a déclaré que l'Europe avait désormais besoin de créer de nouveaux emplois de toute urgence, y compris dans le secteur de la santé où l'UE est leader avec les vaccins contre le COVID-19. Il a plaidé en faveur d'un programme commercial d’urgence UE-États-Unis pour les secteurs de la mobilité et du numérique, et d'un plan d'action pour réduire la bureaucratie dans l'UE. Il a également appelé à renforcer la défense européenne au moyen d’une force de réaction rapide et à transformer Europol en un FBI européen.
Iratxe García Pérez (S&D, ES) a évalué de façon positive la lutte de l'UE contre la pandémie et ses conséquences: "70% de la population est vaccinée, la liberté de circulation est à nouveau une réalité et les fonds de NextGenerationEU sont déjà acheminés". La transition vers une économie verte est aussi en bonne voie, a-t-elle ajouté, mais "nous n'avons pas fait assez pour garantir le bien-être des citoyens", faisant remarquer que la crise avait exacerbé les inégalités et frappé plus durement les plus vulnérables.
Dacian Cioloș (Renew Europe, RO) a déploré le fait que, trop souvent, la Commission européenne faisait de la diplomatie avec le Conseil plutôt que de s'engager dans l'élaboration de politiques avec le Parlement. Soulignant que les valeurs européennes sont à la base de notre Union, il a exhorté la Commission à commencer à utiliser le mécanisme de conditionnalité mis en place pour protéger le budget de l'UE contre les violations de l'État de droit - en vigueur depuis près d'un an sans avoir jamais été appliqué - afin d'arrêter de financer les dérives illibérales dans de nombreuses régions d'Europe où l'indépendance judiciaire est érodée, les journalistes assassinés et les minorités discriminées.
Philippe Lamberts (Verts/ALE, BE) a demandé de relever le niveau d’ambition climatique: "Plus vite, plus haut, plus fort: il est temps d’appliquer la devise olympique à nos efforts pour sauver la planète." Par ailleurs, il a demandé des changements dans les systèmes fiscaux et sociaux afin de garantir une vie digne pour tous. En ce qui concerne la politique extérieure, il a fait remarquer que seul le partage de souveraineté pourrait permettre à l’UE d’exercer une influence sur la scène internationale et a précisé qu'une "Europe forteresse" ne sera jamais un acteur géopolitique respecté. Pour conclure, il a regretté que le principal souci des États-membres concernant l’Afghanistan était d’éviter que le moindre Afghan ne pose le pied sur le territoire européen.
Les citoyens européens n'ont pas besoin de "discours fleuris sur l'état de l'UE", ils veulent simplement "qu'on les laisse tranquilles", a déclaré Jörg Meuthen (ID, DE). Il a critiqué les projets annoncés par la Commission, estimant qu'ils impliquaient des "dépenses massives", notamment pour le Green Deal, pour le fonds de relance et pour "Fit for 55", que les citoyens devront payer au final. Il a mis en garde contre la bureaucratie croissante et a déploré la transition vers l'énergie verte, plaidant pour plus d'énergie nucléaire.
Raffaele Fitto (ECR, IT) a averti que "les ressources de Next Generation EU ne suffisent pas à elles seules" et a demandé une réforme du pacte de stabilité. Il a également appelé à un changement des règles relatives aux aides d'État et à une politique commerciale plus autonome. "La transition écologique ne peut pas être abordée sans tenir compte de ce qui se passe dans le monde et surtout de l'impact sur notre système de production", a-t-il ajouté. Concernant l'État de droit et la Pologne, il a dénoncé "l'imposition politique d'une majorité qui ne respecte pas les compétences des États indépendants."
Selon Martin Schirdewan (The Left, DE), Mme von der Leyen a fait son propre éloge mais n'a apporté aucune réponse aux problèmes actuels. Il a demandé que la protection des brevets pour les vaccins soit supprimée et a déploré que les 10 milliardaires les plus riches d'Europe aient encore accru leur fortune pendant la pandémie, alors qu'un enfant sur cinq dans l'UE grandit dans la pauvreté ou risque de la connaître.
Pour revoir les interventions de la Présidente de la Commission et des chefs de file des groupes politiques du PE, cliquez sur les liens ci-dessous:
Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne
Manfred Weber (PPE, DE)
Dacian Cioloș (Renew Europe, RO)
Philippe Lamberts (Verts/ALE, BE)
Jörg Meuthen (ID, DE)
Raffaele Fitto (ECR, IT)
Martin Schirdewan (The Left, DE)
par LYFtv-Paris
le Sam 21 Sep - 14:30
 
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Sujet: Climat : il faudrait investir 750 Milliards de dollars par an selon l'IRENA !
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Climat : il faudrait investir 750 Milliards de dollars par an selon l'IRENA !

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[size=24]Sommet Action #Climat de l’ONU : [/size]
l’IRENA appelle les grands dirigeants à mettre sur pied une réponse au changement climatique par le biais des énergies renouvelables
L’agence affirme qu’il est possible de contenir le changement climatique à condition que les investissements dans les énergies renouvelables fassent plus que doubler, à environ 750 milliards de dollars par an, d’ici 2030
Il est demandé instamment aux chefs de file des secteurs public et privé de doubler les investissements annuels dans les énergies renouvelables afin de limiter le réchauffement de la planète bien en dessous de 2 °C, indique un nouveau rapport de l’IRENA (Agence internationale pour les énergies renouvelables) publié avant le Sommet Action Climat de l'ONU qui va se tenir à New York. Alors qu’il ne reste que 11 ans pour agir afin de contenir les effets du changement climatique, des investissements annuels à hauteur de 4 300 milliards de dollars dans les énergies renouvelables d’ici 2030 représentent la solution en faveur du climat la plus concrète et aisément accessible dans le monde.
Les investissements annuels dans les énergies renouvelables pour la prochaine décennie doivent plus que doubler, pour passer d’environ 330 milliards de dollars par an à près de 750 milliards de dollars d’ici 2030.
Les conclusions d’une partie d’un nouveau rapport sur l’investissement climatique élaboré par l’IRENA soulignent comment les investissements en énergies cumulés globaux doivent s’orienter massivement sur les technologies à faibles émissions de carbone, notamment les énergies renouvelables. Plus de 18 600 milliards de dollars d’investissements prévus dans les combustibles fossiles d’ici 2050 doivent être réaffectés afin de respecter la ligne directrice tracée par l’Accord de Paris et réaffirmée par un rapport spécial récent du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC).
Malgré l’urgence, les plans d’investissements actuels ne sont pas cohérents avec la voie à suivre pour garantir un avenir climatique sûr. Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, associées à une électrification plus poussée, peuvent apporter 90 % de la réduction des émissions liées aux énergies qui est nécessaire au respect de l’Accord de Paris. 
« Il est possible de limiter le changement climatique et de répondre à la demande mondiale croissante en énergie en accélérant rapidement la vitesse à laquelle nous mettons en place les énergies renouvelables », a déclaré Francesco La Camera, Directeur Général de l’IRENA. « Seule une transition énergétique reposant sur les énergies renouvelables nous permettra d’atteindre les objectifs fixés par l’agenda 2030 de l’ONU et l’Accord de Paris. Les énergies renouvelables représentent le seul outil disponible et opérationnel pour rester sous le seuil de 1,5 °C au cours des 11 prochaines années. »
« Atteindre nos objectifs climatiques peut également nous permettre de favoriser la croissance économique et de garantir un développement durable avec les énergies renouvelables », a ajouté M. La Camera. « Mais il est urgent de repenser les décisions d’investissement à long terme dans les énergies afin de nous assurer qu’elles nous mènent vers l’avenir durable dont nous avons besoin. Doubler les investissements dans les énergies renouvelables nous offre la possibilité d’améliorer la santé, de créer des emplois, d’ouvrir des perspectives économiques et de lutter contre le changement climatique. Aucune autre solution n’est aussi crédible. »
Transformer les systèmes d’énergie avec des énergies renouvelables offre une voie plus économique que l’inaction climatique. Chaque dollar investi dans la transition énergétique rapportera de trois à sept fois plus en matière d’amélioration de la santé humaine, de baisse des dépenses liées au climat et de réduction des subventions.
Cependant, accélérer la mise en place d’énergies renouvelables demande des politiques qui créent les conditions permettant de débloquer les investissements et de favoriser le développement économique, conclut le nouveau rapport. L’IRENA va travailler plus près du terrain afin de faciliter les projets et d’assister les pays dans la création de cadres d’investissements attractifs dans les énergies renouvelables. L’agence va également renforcer la coopération avec le secteur privé, les institutions financières internationales et les organisations multilatérales.
En soutien à l’appel du Secrétaire général de l’ONU en faveur d’une action climatique décisive, l’IRENA a lancé une campagne pour promouvoir les énergies renouvelables comme une solution concrète à l’action pour le climat. En coopération avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la campagne de l’agence « Maîtriser le changement. C’est possible avec les énergies renouvelables. » vise à informer sur le potentiel des technologies à énergie renouvelable et ainsi à encourager les actions concrètes en faveur du climat.
Visiter le site Web de la campagne « C’est possible », en savoir plus et apprendre comment agir
Télécharger le nouveau rapport de l’IRENA « Transformer les systèmes d’énergie… et limiter le réchauffement global »
 
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À propos de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA)
L’IRENA est l’organisation mondiale intergouvernementale qui accompagne les pays dans leur transition vers un futur propulsé par les énergies renouvelables. Elle constitue à la fois la plate-forme principale pour la coopération internationale, mais aussi un centre d’excellence, et un référentiel en matière de politiques, de technologies, de ressources et de connaissances financières au sujet des énergies renouvelables. Comptant 160 membres (159 États ainsi que l’Union Européenne) et 23 pays supplémentaires engagés dans le processus d’adhésion, l’IRENA promeut la large adoption et l’utilisation durable de toutes les formes d’énergie renouvelable, notamment la bioénergie, la géothermie, l’hydroélectricité, l’énergie marine, solaire et éolienne, dans un objectif de développement durable, d’accès à l’énergie, de sécurité énergétique, de prospérité et de croissance économique à faible émission de carbone.
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