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- le Jeu 18 Juil - 22:00
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Non aux trophées d'éléphants ! Une pétition Avaaz à signer
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Non aux trophées d'éléphants ! Une pétition Avaaz à signer
Dans quelques jours, la présidente tanzanienne pourrait condamner à mort les plus majestueux éléphants d'Afrique en accordant de nouveaux permis aux chasseurs de trophées. Les scientifiques, les défenseurs de l'environnement et les populations locales donnent l’alerte: le temps presse.
Soutenons-les et faisons-nous entendre pour sauver les derniers éléphants aux défenses géantes:
Chères et chers membres d’AvaazDans quelques jours, la présidente tanzanienne pourrait condamner à mort les plus majestueux éléphants d'Afrique en délivrant de nouveaux permis de chasse.
Les éléphants du parc national d’Amboseli, qui peuvent posséder des défenses gigantesques, font l’objet d’études depuis plus de 50 ans, et les scientifiques ont récemment découvert qu'ils se donnaient des prénoms entre eux.
Les éléphants d'Amboseli traversent librement le Kenya (où la chasse aux trophées est interdite) et la Tanzanie. Jusqu’à l’an dernier, ils y étaient également protégés mais depuis, la Tanzanie a autorisé l'abattage de 5 mâles adultes. Deux d’entre eux étaient des éléphants aux défenses géantes.
Des scientifiques, des défenseurs de l'environnement et des habitants demandent à la présidente tanzanienne d’arrêter ces tueries et de protéger ces éléphants avant qu'il ne soit trop tard. La Tanzanie décidera ce mois-ci des permis pour la saison de chasse à venir. Le temps presse – signons pour montrer que les citoyens du monde
Ce n'est pas pour rien que cette population transfrontalière d'éléphants est protégée. Elle est l’objet de la plus longue étude au monde sur les pachydermes, qui a permis de mieux comprendre ces animaux extraordinaires.
Les éléphants aux longues défenses tiennent un rôle central au cœur de structures sociales complexes: ils jouent le rôle d'enseignants, de meneurs et de mâles dominants. S’ils venaient à disparaître, les experts estiment que la situation serait dramatique.
Les défenseurs de l'environnement lancent un cri d'alarme partout. Ils nous demandent de les soutenir pour que la présidente tanzanienne comprenne que le monde ne laissera pas les éléphants être vendus au plus offrant. Signez maintenant, Avaaz rejoindra nos partenaires sur le terrain pour remettre notre appel aux décideurs qui ne pourront pas l’ignorer:
Avaaz défend depuis longtemps une vision du monde où nous vivons en harmonie avec la nature. Nous nous sommes opposés au violent commerce de l'ivoire et avons obtenu auprès de la session de ONU dédiée aux espèces en danger un statut de protection spécifique aux éléphants. Aujourd'hui, notre intervention est à nouveau nécessaire.
Avec espoir,
Antonia, Miguel, Abdelrahman, Gordon, Pascal, Sarah et toute l'équipe d'Avaaz
PS: Cette pétition a été lancée par une coalition d'experts
PPS: Un immense merci à Clint Ralph, qui nous autorise à utiliser cette incroyable image de l'éléphant Craig.
Pour en savoir plus:
- le Mar 2 Juil - 16:50
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Soudan : la crise des réfugiés s'étend aux pays voisins selon l'ONU
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Soudan : la crise des réfugiés s'étend aux pays voisins selon l'ONU
GENÈVE - Alors que les conséquences du conflit au Soudan continuent de s'étendre, le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et ses partenaires ont besoin de ressources supplémentaires pour venir en aide aux millions de personnes contraintes de fuir leur foyer. Les organisations humanitaires ont désormais besoin de 1,5 milliard de dollars, contre 1,4 milliard de dollars en janvier, pour venir en aide et protéger près de 3,3 millions de personnes forcées de fuir, ainsi que les communautés locales dans les pays voisins, et ce jusqu'à la fin de l'année.
Deux nouveaux pays d'accueil, la Libye et l'Ouganda, ont été incorporés dans la réponse régionale en faveur des réfugiés, en plus de la République centrafricaine (RCA), du Tchad, de l'Egypte, de l'Ethiopie et du Soudan du Sud.
En Libye, le HCR a enregistré plus de 20 000 réfugiés soudanais arrivés dans le pays depuis avril 2023, et on estime que beaucoup d'autres sont arrivés dans l'est du pays. Avec l'arrivée de nouveaux réfugiés depuis l'escalade des combats dans la région du Darfour, les services disponibles dans le pays sont débordés. Les familles de réfugiés sont obligées de dormir à la belle étoile en raison du manque d'abris. Les infrastructures médicales ne parviennent pas non plus à répondre aux besoins croissants, ce qui expose les enfants en particulier au risque de malnutrition.
L'Ouganda - le plus grand pays d'accueil de réfugiés en Afrique - a reçu plus de 39 000 réfugiés soudanais depuis le début de la guerre. Près de 27 000 d'entre eux sont arrivés cette année seulement, soit près de trois fois plus que prévu. La plupart d'entre eux sont hébergés dans le camp de réfugiés de Kiryandongo, dans l'ouest du pays, où ils reçoivent une aide humanitaire sous forme de nourriture, d'abris et de soins de santé. Avec l'arrivée d'un nombre croissant de réfugiés, ces services continuent d'être mis à rude épreuve, alors que les ressources nécessaires à la mise en place d'une assistance plus étendue font défaut.
Quatorze mois après le début des combats, des milliers de personnes continuent de quitter le Soudan chaque jour, fuyant la violence et les abus, la mort, le manque de services, l'accès limité à l'aide humanitaire et la famine imminente.
En Égypte, plus de 402 000 réfugiés soudanais ont été enregistrés à ce jour, avec plus de 38 000 nouvelles arrivées pour le seul mois de mai et davantage d'arrivées attendues dans les mois à venir. Les arrivées au Tchad ont augmenté ces dernières semaines suite à la récente escalade des combats à El Fasher, au Darfour Nord, et aux atrocités signalées dans l'État d'Al Jazirah. Plus de 600 000 réfugiés soudanais sont arrivés au Tchad depuis le début du conflit en avril 2023. Le nombre de réfugiés devrait continuer à augmenter car de nombreux civils restent bloqués dans le pays ou passent des semaines à se cacher pendant leur fuite. Au moins 1 000 personnes par jour franchissent encore la frontière avec le Soudan du Sud.
Les pays voisins ont fait preuve d'une grande solidarité en accueillant les personnes fuyant la guerre, mais les ressources à disposition des communautés d'accueil sont insuffisantes, de sorte qu'il est extrêmement difficile pour les réfugiés de trouver leur place, de gagner leur vie et de se reconstruire.
Jusqu'à présent, seuls 19 % des fonds requis pour l'aide aux réfugiés ont été reçus, ce qui est très insuffisant pour couvrir les besoins les plus élémentaires des personnes contraintes de fuir. L'inaction a de graves conséquences pour les réfugiés. Les rations alimentaires ont été considérablement réduites, entraînant une grave insécurité alimentaire et poussant les populations vers des stratégies d'adaptation néfastes.
En République centrafricaine, 24 000 réfugiés sont toujours privés de toute forme d'aide humanitaire, tandis que 180 000 nouveaux arrivants au Tchad attendent toujours d'être relogés loin des zones frontalières. En Égypte, près de 75 000 enfants réfugiés ne sont pas scolarisés. Il faut au Soudan du Sud de toute urgence agrandir les camps de réfugiés afin d'éviter une grave surpopulation dans les installations existantes.
Les fortes pluies attendues dans certains pays risquent également de compliquer l'acheminement de l'aide humanitaire, en particulier dans les zones frontalières. Comme l'aide, l'offre de services essentiels et les opportunités de reconstruire leur vie restent insuffisantes, de nombreux réfugiés risquent de choisir de poursuivre leur route.
Cet appel de fonds doit permettre aux gouvernements des pays d'accueil de garantir l'accès au territoire et à l'asile aux personnes en quête d'une protection internationale. Les fonds permettront également de renforcer les efforts déployés par les gouvernements pour fournir une assistance essentielle, notamment en ce qui concerne l'enregistrement et l'identification des personnes les plus vulnérables, les services destinés aux victimes de violences sexistes, la santé mentale, l'alimentation, le transport, la logistique, la santé et les services d'éducation. Les efforts visant à améliorer la résilience en renforçant les moyens de subsistance des personnes contraintes de fuir et des communautés d'accueil dans les zones d'installation intégrées et dans les zones de retour seront prioritaires.
Le HCR appelle les donateurs à renforcer leur soutien au travail des humanitaires sur le terrain.
Depuis le début du conflit, 10 millions de personnes ont fui leur foyer au Soudan, et beaucoup d'entre elles ont été déplacées plusieurs fois en quête de sécurité. Parmi elles, près de 2 millions sont arrivées dans les pays voisins. Environ 7,7 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays et 220 000 réfugiés ont également dû se réinstaller à l'intérieur du pays.
- le Ven 21 Juin - 18:05
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: HCR : sans action internationale, la guerre au Soudan va provoquer des millions de réfugiés
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HCR : sans action internationale, la guerre au Soudan va provoquer des millions de réfugiés
Le Chef du HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU) avertit que les combats au Soudan forceront encore des millions de personnes à fuir. À l'occasion de sa deuxième visite au Soudan depuis le déclenchement de la guerre l'année dernière, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a lancé un avertissement solennel. Il a déclaré qu'en l'absence d'efforts concertés en faveur de la paix, de nombreuses personnes continueront à être contraintes de fuir la guerre au Soudan et à chercher refuge dans les pays voisins.
#international #afrique #réfugiésFilippo Grandi s'est rendu dans des camps de réfugiés et des centres de déplacement à Kosti, dans l'État du Nil Blanc au Soudan, où plus d'un million de personnes ont trouvé refuge depuis le début des combats. Il a exprimé son horreur face aux conditions déplorables dans lesquelles vivent ces personnes déplacées.
« Ce niveau de souffrance est vraiment inadmissible », a souligné Filippo Grandi. « Le Soudan est l'exemple même d'une crise totale : de graves violations des droits humains, et des millions de personnes déracinées par cette guerre insensée ainsi que par d'autres guerres qui l'ont précédée. Une terrible famine se profile à l'horizon et de graves inondations pourraient bientôt entraver davantage l'acheminement de l'aide humanitaire. Cette guerre est en train de créer une génération perdue, et pourtant les efforts de paix restent vains. »
Une situation humanitaire catastrophique
Le chef du HCR s'est dit profondément préoccupé par la gravité de la situation humanitaire. La violence s'est intensifiée à El Fasher, dans le nord du Darfour, et des atrocités ont été signalées contre des civils dans l'État d'Al Jazira. Selon lui, de nombreux civils sont piégés dans les zones de conflit, incapables de fuir pour se mettre en sécurité ailleurs.
« Les civils n'ont pas choisi cette guerre, mais ils en paient le prix. Il faut que les belligérants cessent de les prendre pour cible et qu'ils facilitent immédiatement l'accès humanitaire aux communautés qui ont besoin d'une aide vitale », a ajouté Filippo Grandi.
Une crise de déplacement sans précédent
Depuis que la guerre a éclaté, neuf millions de personnes ont été déracinées, faisant de la situation au Soudan la crise de déplacement la plus importante au monde. Près de deux millions de personnes ont fui au-delà des frontières du pays. Cette crise de déplacement exerce une pression énorme sur les pays voisins, comme le Tchad et le Soudan du Sud, qui peinent déjà à se remettre de leurs propres conflits internes.
« Les chefs militaires et ceux qui peuvent exercer une influence sur eux doivent faire de la paix une priorité. Sans cela, les populations continueront à fuir vers les pays voisins, comme le Tchad et le Soudan du Sud, qui sortent à peine de leurs propres conflits et ne peuvent tout simplement pas faire face à l'arrivée de millions de bouches supplémentaires à nourrir. La stabilité de la région est en jeu. »
Les personnes déracinées vivent dans des conditions épouvantables et sont exposées à des risques de maladie dans des camps de réfugiés surpeuplés, d'anciennes écoles et d'autres sites d'accueil improvisés. L'arrivée d'un grand nombre de personnes a accru la pression sur les communautés qui les accueillent. Le chef du HCR a salué la générosité de ces dernières, qui ont ouvert leurs portes aux personnes déplacées de force, et a demandé aux bailleurs de fonds internationaux de les aider à faire face à cette situation.
Les efforts du HCR et l'appel à l'aide internationale
Le HCR et ses partenaires ont intensifié leurs interventions dans le Nil Blanc et dans d'autres régions. Depuis le début du conflit, le HCR est venu en aide à quelque 800 000 Soudanais déplacés en leur fournissant une assistance en matière de protection. Des aides en espèces ainsi que des articles de première nécessité et des abris d'urgence ont également été fournis. Cependant, les difficultés d'accès ont limité la présence des travailleurs humanitaires et entravé l'acheminement sûr et rapide du matériel d'aide, notamment au-delà des lignes de front et des frontières du pays.
Après des semaines d'attente à la frontière de Tine, dans l'est du Tchad, le HCR a récemment réussi à faire entrer au Darfour-Nord trois camions de matériel pour 1 000 familles, soit une infime proportion de ce qui est nécessaire. Des progrès ont été réalisés ces dernières semaines en ce qui concerne l'accès, avec un nouveau convoi inter-agences en préparation, composé de camions transportant de l'aide pour 7 000 familles. Malgré l'immensité des besoins, les organisations humanitaires n'ont reçu que 16 % des ressources dont elles ont besoin pour venir en aide et protéger les personnes les plus démunies à l'intérieur du Soudan.
Une population en détresse
Près de 440 000 réfugiés sud-soudanais se trouvent dans l'État du Nil Blanc, la plus grande population réfugiée du pays. Un tiers de ces personnes ont été contraintes de fuir une nouvelle fois d'autres États du Soudan en raison du conflit. Par ailleurs, 1,3 million de personnes sont des déplacés internes, vivant au sein des communautés ou dans des sites de déplacement.
Les personnes déracinées vivent dans des conditions épouvantables et sont exposées à des risques de maladie dans des camps de réfugiés surpeuplés, d'anciennes écoles et d'autres sites d'accueil improvisés. L'arrivée d'un grand nombre de personnes a accru la pression sur les communautés qui les accueillent.
L'Appel à une action urgente
« De nombreuses personnes sont piégées dans le cercle vicieux du déplacement, leurs vies ayant été bouleversées par la guerre à maintes reprises. Des représentants des jeunes et des femmes m'ont parlé de leurs espoirs en matière d'éducation, d'emploi et de perspectives. Cela demande beaucoup d'investissements, mais cela vaut la peine de construire un avenir meilleur pour le Soudan », a déclaré Filippo Grandi.
Face à cette crise humanitaire sans précédent, il est impératif que la communauté internationale intensifie ses efforts pour apporter une aide d'urgence aux personnes déplacées et œuvrer pour une solution pacifique au conflit.
La situation au Soudan est critique, et sans une action rapide et coordonnée, des millions de vies continueront à être bouleversées par cette guerre dévastatrice.
- le Mar 21 Mai - 17:27
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Afrique : l'Ouganda, pays modèle pour sa politique d'accueil des réfugiés, sature ...
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Afrique : l'Ouganda, pays modèle pour sa politique d'accueil des réfugiés, sature ...
L’Ouganda fait face à une situation critique en raison de l'afflux croissant de réfugiés venant du Soudan, de la République démocratique du Congo (RDC) et du Soudan du Sud. Plus de 33 000 réfugiés soudanais sont arrivés en Ouganda en quête de sécurité depuis le début de l’année 2024, la majorité provenant de Khartoum.
:copyright: HCR/Esther Ruth Mbabazi
En moyenne, 2 500 nouveaux réfugiés arrivent chaque semaine en Ouganda, fuyant les conflits et les conséquences du changement climatique dans leurs pays d'origine.
Cette augmentation constante met une pression énorme sur les services de protection et d'assistance, déjà fragilisés par un manque de financement. Le secteur de la santé, en particulier, est gravement touché, avec une réduction du personnel et des ressources insuffisantes pour répondre aux besoins sanitaires. Une épidémie de conjonctivite a émergé, touchant plusieurs camps de réfugiés, notamment à Nakivale, exacerbée par des pénuries d'eau et de savon. Les problèmes de santé mentale sont également préoccupants, avec plusieurs tentatives de suicide signalées parmi les réfugiés à Adjumani.Le système éducatif ougandais est également sous pression. Les écoles sont surchargées, manquent de personnel enseignant et de matériel pédagogique, rendant difficile l'éducation des enfants réfugiés qui représentent plus de la moitié de la population réfugiée totale.
Les services essentiels de protection des réfugiés sont paralysés par des retards dans l'enregistrement, en raison d'un manque de matériel et d'équipement. De plus, les programmes de génération de revenus pour les réfugiés ont dû être réduits, augmentant leur dépendance à l'aide humanitaire.
Le HCR et les autorités ougandaises ont récemment visité des partenaires internationaux pour souligner les graves conséquences de la réduction des financements et plaider pour un soutien accru.
Malgré l’engagement de l’Ouganda envers les réfugiés, comme en témoigne sa participation au Forum mondial sur les réfugiés de 2023, où il a promis une plus grande inclusion socio-économique et autonomie pour les réfugiés, le financement reste insuffisant. En 2023, l’Ouganda était parmi les opérations du HCR les moins bien financées, et en 2024, seulement 13 % des 858 millions de dollars nécessaires pour le Plan de réponse aux réfugiés ont été obtenus.
L’Ouganda est un leader en matière de politique d'accueil des réfugiés en Afrique, avec près de 1,7 million de réfugiés et de demandeurs d'asile, principalement en provenance du Soudan du Sud et de la RDC. Le pays a mis en place des politiques progressistes, alignées sur le Pacte mondial sur les réfugiés, permettant aux réfugiés de cultiver des terres, de se déplacer librement et de vivre en milieu urbain s'ils peuvent subvenir à leurs besoins.
Cependant, ces politiques risquent d'être compromises par le manque de financement. En mai, des réfugiés ont commencé à quitter l'Ouganda pour des pays voisins, citant le manque de soutien et la réduction des rations alimentaires. Si aucune action concrète n'est prise, les progrès en matière de développement et de renforcement institutionnel seront affaiblis, menaçant la coexistence pacifique avec les communautés d'accueil.
Une aide internationale accrue est essentielle pour soutenir l'Ouganda dans son engagement à protéger les réfugiés. Sans un financement adéquat, les politiques avant-gardistes de l'Ouganda et sa capacité à accueillir les réfugiés seront mises à rude épreuve, mettant en péril les efforts de développement et la stabilité régionale.
- le Lun 6 Mai - 11:08
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Institut français : le Pavillon cinéma du monde à Cannes 2024
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Institut français : le Pavillon cinéma du monde à Cannes 2024
L'Institut français, en collaboration avec ses partenaires France Médias Monde et l'Organisation internationale de la Francophonie, annonce que le réalisateur franco-ivoirien Philippe Lacôte sera le parrain de la 16e édition de La Fabrique Cinéma. Lacôte, ayant fait ses débuts avec des courts métrages avant de se concentrer sur l'histoire de la Côte d'Ivoire contemporaine, est reconnu pour ses œuvres telles que "Chroniques de guerre en Côte d'Ivoire" et "La Nuit des Rois", ce dernier ayant remporté plusieurs prix et ayant été présélectionné pour les Oscars 2021.
En parallèle, Lacôte poursuit ses projets cinématographiques, dont "Killer Heat" pour Amazon Studios et "Les 7 voleurs d’or", une collaboration avec Delphine Jaquet.
Le Pavillon Les Cinémas du monde, lieu d'échange entre le cinéma français et international, offre une riche programmation pour les professionnels du secteur lors du Festival de Cannes 2024. Des sujets allant des mutations du cinéma africain à la politique cinématographique brésilienne seront discutés. De plus, l'OIF annoncera les lauréats du Fonds Image de la Francophonie, tandis que le pavillon mettra en avant la diversité des actions du réseau culturel français à l'étranger.
Les conférences, tables rondes et masterclasses proposées durant le festival couvriront une variété de sujets, tels que les marchés asiatiques de l'adaptation audiovisuelle, les opportunités de coproduction avec la République dominicaine, et la prévention des violences et harcèlements sexistes et sexuels dans l'industrie cinématographique.
Le soutien continu de l'Institut français aux cinémas du monde sera mis en avant, notamment à travers La Fabrique Cinéma, qui a soutenu 154 projets de cinéastes émergents issus de pays en développement jusqu'à présent.
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