6 résultats trouvés pour Air
- le 24th Avril 2024, 8:08 pm
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Europe politique et sociale - Sujet: Le Parlement Européen révise la loi sur la qualité de l’air
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Le Parlement Européen révise la loi sur la qualité de l’air
Le Parlement européen a franchi une étape significative dans la lutte contre la pollution de l'air en adoptant une révision majeure de la législation visant à améliorer la qualité de l'air dans l'Union européenne. Cette décision historique, qui s'est traduite par un vote de 381 voix pour, 225 contre et 17 abstentions, est une réponse directe aux défis majeurs posés par la pollution atmosphérique, qui entraîne environ 300 000 décès prématurés par an dans l'UE.
#europe #parlement #politique #pollution #air #environnementLes nouvelles règles établissent des limites plus strictes pour plusieurs polluants atmosphériques, notamment les particules fines (PM2,5, PM10), le dioxyde d'azote (NO2) et le dioxyde de soufre (SO2), avec un objectif à atteindre d'ici 2030. Cette mesure est cruciale pour protéger la santé humaine, les écosystèmes naturels et la biodiversité, tout en contribuant à l'objectif ambitieux de l'UE de parvenir à une "zéro pollution de l'air" d'ici 2050.
Une des principales avancées de cette révision est la garantie que les indices de qualité de l'air seront uniformisés dans tous les États membres, facilitant ainsi la comparaison et l'accès du public à des informations claires sur la qualité de l'air. De plus, les citoyens auront désormais un accès renforcé à la justice et pourront demander réparation en cas de préjudice causé par la pollution de l'air.
Le rapporteur de cette révision, Javi López, a souligné l'importance de cette mesure en déclarant : "En actualisant les normes de qualité de l’air, dont certaines dataient de plus de deux décennies, la pollution sera réduite de moitié dans l’ensemble de l’UE, ce qui permettra d’envisager un avenir plus sain et plus durable." Cette victoire représente un engagement concret envers un environnement plus sûr et plus propre pour tous les Européens.
Les prochaines étapes impliquent l'adoption de cette loi par le Conseil européen, sa publication au Journal officiel de l'UE, puis son entrée en vigueur, suivie d'une période de deux ans pour que les États membres mettent en œuvre les nouvelles règles.
Cette révision législative s'inscrit dans le cadre plus large du plan d'action "zéro pollution" de l'UE, qui vise à atteindre un environnement sans pollution d'ici 2050. Elle répond également aux attentes des citoyens européens en matière de qualité de l'air et aux aspirations des villes à devenir plus vertes et à réduire leurs émissions.
Une révision de la loi sur la qualité de l'air qui devrait représenter une avancée majeure dans la protection de la santé publique et de l'environnement en Europe, tout en posant les bases d'un avenir plus durable et plus sain pour les générations futures.
- le 4th Avril 2024, 3:10 pm
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Politique Actualités France - Sujet: Assemblée Nationale : montée de tension autour des PFAS, les «polluants éternels»
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Assemblée Nationale : montée de tension autour des PFAS, les «polluants éternels»
Cette semaine, les PFAS, ou substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, font l'objet d'une attention particulière. Entre une proposition de loi des écologistes (dans leur journée de niche parlementaire) pour les bannir, une manifestation de salarié·es du groupe Seb organisée avec le soutien de leur patron et une tribune de scientifiques, ces polluants prennent de plus en plus de place dans notre environnement et dans les médias.
Des salarié·es de Seb manifestent à Paris le 3 avril. :copyright: Juliette Mullineaux/Vert
Ce jeudi matin, l'Assemblée nationale étudiait une proposition de loi déposée par le député écologiste Nicolas Thierry. Ce texte ambitieux vise à interdire la fabrication, l'importation et la mise sur le marché de certains produits contenant des PFAS à partir de 2026, et pour tous les usages d'ici 2030. De plus, il prévoit d'intégrer certains PFAS dans le contrôle sanitaire des eaux potables avant 2026, conformément à la réglementation européenne. Enfin, la proposition de loi propose d'instaurer le principe de pollueur-payeur pour responsabiliser les industriels face à la gestion et au traitement des pollutions.
Cette initiative a suscité une vive réaction de la part de l'entreprise Tefal, filiale du groupe Seb.
En effet, le PTFE, également connu sous le nom de Téflon, utilisé dans les poêles anti-adhésives de Tefal, pourrait être interdit d'ici 2026. Mercredi après-midi, direction, élu·es, syndicalistes et salarié·es du groupe se sont rassemblé·es près de l'Assemblée nationale pour demander le retrait de la proposition de loi écologiste.
Les arguments avancés par la direction sont clairs : selon eux, 3 000 emplois français seraient menacés au sein du groupe Seb, et les scientifiques auraient démontré l'innocuité du PTFE.
Cependant, mercredi encore, une tribune publiée dans Le Monde par des scientifiques a contesté ces affirmations.
Ils ont souligné que tous les types de PFAS présentent des risques pour la santé humaine, balayant ainsi les arguments de Seb sur l'innocuité du Téflon. Face à la multitude de variantes de ces substances et à la difficulté pour la science d'évaluer rapidement les risques associés à chacune d'elles, les signataires de la tribune appellent à considérer l'ensemble des PFAS comme une seule classe de produits chimiques, et à les interdire.
Cette semaine marque donc une étape cruciale dans la lutte contre les PFAS, mettant en lumière les enjeux économiques, environnementaux et sanitaires associés à ces polluants persistants.
Cette initiative a suscité une vive réaction de la part de l'entreprise Tefal, filiale du groupe Seb.
En effet, le PTFE, également connu sous le nom de Téflon, utilisé dans les poêles anti-adhésives de Tefal, pourrait être interdit d'ici 2026. Mercredi après-midi, direction, élu·es, syndicalistes et salarié·es du groupe se sont rassemblé·es près de l'Assemblée nationale pour demander le retrait de la proposition de loi écologiste.
Les arguments avancés par la direction sont clairs : selon eux, 3 000 emplois français seraient menacés au sein du groupe Seb, et les scientifiques auraient démontré l'innocuité du PTFE.
Cependant, mercredi encore, une tribune publiée dans Le Monde par des scientifiques a contesté ces affirmations.
Ils ont souligné que tous les types de PFAS présentent des risques pour la santé humaine, balayant ainsi les arguments de Seb sur l'innocuité du Téflon. Face à la multitude de variantes de ces substances et à la difficulté pour la science d'évaluer rapidement les risques associés à chacune d'elles, les signataires de la tribune appellent à considérer l'ensemble des PFAS comme une seule classe de produits chimiques, et à les interdire.
Cette semaine marque donc une étape cruciale dans la lutte contre les PFAS, mettant en lumière les enjeux économiques, environnementaux et sanitaires associés à ces polluants persistants.
- le 22nd Février 2024, 5:08 pm
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Europe politique et sociale - Sujet: Accord entre le Parlement et le Conseil européen pour améliorer la qualité de l’air
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Accord entre le Parlement et le Conseil européen pour améliorer la qualité de l’air
La pollution de l’air reste la première cause environnementale de décès prématurés dans l’UE, avec environ 300 000 décès prématurés par an (cliquez ici pour voir l’état de la propreté de l’air dans les villes européennes). En octobre 2022, la Commission a proposé une révision des règles de l’UE en matière de qualité de l’air assortie d’objectifs plus ambitieux à l’horizon 2030 afin d’atteindre l’objectif zéro pollution d’ici 2050, conformément au plan d’action "Vers zéro pollution"
Des limites plus strictes à l’horizon 2030 pour plusieurs polluants atmosphériques
- Les indices de qualité de l'air doivent être comparables dans tous les États membres
- L’accès à la justice et le droit des citoyens à être indemnisés
- La pollution atmosphérique entraîne environ 300 000 décès prématurés par an dans l’UE
La nouvelle loi vise à s'attaquer aux différentes substances responsables de la pollution de l'air au sein de l’UE avec pour horizon l'objectif de la réduire à zéro d’ici 2050.
Mardi soir, les négociateurs du Parlement et du Conseil sont parvenus à un accord politique provisoire sur de nouvelles mesures visant à garantir que la qualité de l’air dans l’UE n’est pas nocive pour la santé humaine, les écosystèmes naturels et la biodiversité, l'objectif étant d'éliminer la pollution de l'air d'ici à 2050.
[b]Des normes et des objectifs plus stricts en matière de qualité de l’air[/b]
Les nouvelles règles fixent des limites et des valeurs cibles plus strictes à l’horizon 2030, par rapport aux règles actuelles, pour plusieurs polluants, dont les particules fines (PM2,5, PM10), le NO2 (dioxyde d’azote) et le SO2 (dioxyde de soufre). Pour les deux polluants ayant la plus forte incidence documentée sur la santé humaine, le PM2,5 et le NO2, les valeurs limites annuelles doivent être réduites de plus de moitié, passant respectivement de 25 µg/m³ à 10 µg/m³ et de 40 µg/m³ à 20 µg/m³. Il y aura également plus de points de prélèvement de la qualité de l’air dans les villes. Les normes de qualité de l'air seront réexaminées d'ici au 31 décembre 2030 et au moins tous les cinq ans par la suite, et plus souvent si de nouvelles découvertes scientifiques, telles que les lignes directrices révisées de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de qualité de l'air, le justifient.
Les États membres pourront demander le report de l'échéance de 2030 pour atteindre les valeurs limites de qualité de l'air de dix ans au maximum, si des conditions spécifiques sont remplies, notamment lorsque les réductions nécessaires ne peuvent être réalisées qu'en remplaçant une partie considérable des systèmes de chauffage domestique existants qui sont à l'origine des dépassements de pollution.
[b]Une meilleure protection des citoyens et un accès à la justice[/b]
Les colégislateurs sont convenus de rendre les indices de qualité de l’air actuellement fragmentés dans l’ensemble de l’UE comparables, clairs et accessibles au public. Ces indices fourniront également des informations sur les symptômes associés aux pics de pollution de l’air et sur les risques pour la santé associés à chaque polluant, y compris des renseignements adaptés aux groupes vulnérables, à la demande du Parlement.
Il a également été convenu que les citoyens concernés et les ONG environnementales devraient avoir accès à la justice pour contester la mise en œuvre de cette directive dans les États membres, et que les citoyens devraient avoir droit à une compensation lorsque leur santé a été endommagée en raison de la violation des nouvelles règles nationales.
[b]Des plans et feuilles de route pour la qualité de l’air[/b]
Outre les plans relatifs à la qualité de l’air, requis pour les pays de l’UE qui dépassent les limites, tous les États membres devront élaborer d’ici le 31 décembre 2028 des feuilles de route sur la qualité de l’air qui définissent des mesures à court et à long terme pour se conformer aux nouvelles valeurs limites pour 2030, selon la proposition du Parlement.
Après la conclusion de l’accord, le rapporteur Javi López (S&D, ES) a déclaré : "L’accord d’aujourd’hui constitue une étape majeure dans nos efforts en cours pour garantir un avenir plus propre et plus sain à tous les Européens. Le Parlement a joué un rôle crucial dans la révision des normes obsolètes de l’UE en matière de qualité de l’air, dont certaines avaient entre 15 et 20 ans, en mettant l’accent sur l’amélioration de la surveillance de la qualité de l’air à proximité des principales sources de pollution, en protégeant davantage les populations sensibles et vulnérables et en veillant à ce que les autorités locales disposent du soutien dont elles ont besoin pour appliquer efficacement les nouvelles normes."
[b]Prochaines étapes[/b]
L’accord doit encore être adopté par le Parlement et le Conseil, après quoi la nouvelle loi sera publiée au Journal officiel de l’UE et entrera en vigueur 20 jours plus tard. Les pays de l’UE auront alors deux ans pour appliquer les nouvelles règles.
En savoir plusCommission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire
Fiche de procédure
Clip d’information - Qualité de l’air ambiant
Quel est l’état de la propreté de l’air dans ma ville? (Agence européenne pour l’environnement, en anglais)
Train législatif (en anglais)
Service de recherche du PE - Un air pur pour l’Europe (septembre 2023)
Service de recherche du PE - Révision de la législation européenne relative à la qualité de l’air : fixer un objectif zéro pollution pour l’air (septembre 2023, en anglais)
Produits multimédias
- le 22nd Février 2024, 12:32 am
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Europe politique et sociale - Sujet: Qualité de l'air : les collectifs Atmo saluent une avancée de l'Europe
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Qualité de l'air : les collectifs Atmo saluent une avancée de l'Europe
Révision de la directive européenne sur la qualité de l'air ambiant : une nouvelle étape de franchie. Alors que les acteurs de la santé nous alertent régulièrement sur les impacts sanitaires majeurs de la pollution de l’air, Atmo France salue l’adoption prochaine de la nouvelle directive européenne sur l’air ambiant qui se confirme.
Le texte adopté hier se montre moins ambitieux que ce qui avait été voté au Parlement en septembre dernier. Il vise cependant à rendre plus stricts les seuils actuels réglementaires de polluants de l’air (qui datent de 2008 !), à renforcer et affiner la surveillance de la qualité de l’air et les prévisions, à mieux informer via un indice sur la qualité de l’air mis en cohérence au niveau européen. Des chantiers que suit attentivement Atmo France, la fédération des Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air.
Réuni hier soir, le dernier trilogue qui rassemble des représentants du Parlement européen, du Conseil de l’Union européenne et de la Commission européenne sur la révision de la Directive Air Ambiant de 2008 a abouti à l’adoption d’un accord provisoire pour une nouvelle Directive plus ambitieuse. Atmo France salue ce respect du calendrier, qui devrait permettre l’adoption du texte par le Parlement européen avant les élections de juin 2024 (les Etats membres auront alors 2 ans pour appliquer la nouvelle directive).
En effet, les recherches, études et travaux sur les impacts de la pollution de l’air, toujours plus nombreux, confirment les effets délétères de cette pollution sur la santé, comme ont pu le souligner les acteurs de la santé présents aux Rencontres Internationales Air et Santé de février dernier à Toulouse et qui ont appelé à des actions renforcées et urgentes en faveur de la qualité de l’air. La perspective d’une très prochaine adoption d’une directive plus ambitieuse pour la qualité de l’air est donc à accueillir avec enthousiasme voire impatience !
Cependant, l’ambition de l’accord obtenu en trilogue quant aux nouveaux seuils pour les polluants règlementés est en deçà de la position du Parlement de septembre dernier. Le texte ne prévoit pas de calendrier quant à l’alignement aux valeurs guides de l’Organisation mondiale de la Santé : seule une évaluation de la possibilité d’alignement sera menée en 2030.
Cet accord prévoit aussi un renforcement de la surveillance de la qualité de l’air, notamment par des « supers sites », surveillance que la loi a confiée aux Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) et qui se préparent déjà à ces évolutions. Le recours accru à la modélisation que contient le texte de l’accord, doit être considéré comme une réelle avancée car elle permet de tenir compte des informations plus précises localement sur l’état de la qualité de l’air. L’expertise des AASQA sur la modélisation contribuera à une information fine en tout point du territoire français.
En outre, le texte envisage une mise en cohérence, au niveau européen, de l’information sur la qualité de l’air au travers d’indices comparables et clairs, ce à quoi Atmo France contribue déjà activement en participant à des travaux européens et en proposant la méthodologie de l’indice ICAIR qui permet de bien restituer l’exposition de chacun.
Les plans et feuilles de route que prévoit l’accord d’ici fin 2028 permettront aux acteurs nationaux et territoriaux de renforcer leurs actions en faveur de la qualité de l’air, l’expertise des AASQA sera mise à contribution pour les suivre et évaluer leur efficacité, dans une approche transversale air-climat de manière à faire converger les enjeux sanitaires et climatiques.
[b]A propos de la Fédération Atmo France[/b]
Atmo France est la fédération du réseau national des Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) réparties sur l’ensemble du territoire (une par région).
Elle anime le réseau des AASQA en assurant la coordination, la mutualisation et la valorisation de leurs travaux et le représente dans les instances nationales et européennes en participant aux débats pour l'amélioration de la qualité de l'air et de l'atmosphère..
À travers ses actions, Atmo France poursuit un objectif d'intérêt général, celui de contribuer, aux côtés des autres acteurs nationaux, à doter la France d'un dispositif efficace qui assure tant la surveillance de la qualité de l'air que l’accompagnement et le suivi des actions visant à l'améliorer. Le réseau met son expertise à disposition de tous les acteurs concernés.
Atmo France est la fédération du réseau national des Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) réparties sur l’ensemble du territoire (une par région).
Elle anime le réseau des AASQA en assurant la coordination, la mutualisation et la valorisation de leurs travaux et le représente dans les instances nationales et européennes en participant aux débats pour l'amélioration de la qualité de l'air et de l'atmosphère..
À travers ses actions, Atmo France poursuit un objectif d'intérêt général, celui de contribuer, aux côtés des autres acteurs nationaux, à doter la France d'un dispositif efficace qui assure tant la surveillance de la qualité de l'air que l’accompagnement et le suivi des actions visant à l'améliorer. Le réseau met son expertise à disposition de tous les acteurs concernés.
Contact presse
Charlotte Lepitre
Retrouvez le communiqué de presse en pdf- le 15th Juin 2023, 1:17 pm
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Politique villes départements & métropoles - Sujet: Pollution aux PFAS : les écologistes lyonnais s'opposent à l'amendement pro industrie
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Pollution aux PFAS : les écologistes lyonnais s'opposent à l'amendement pro industrie
Deux ans de plus d’exposition sous prétexte d’une évaluation de l’impact sanitaire et environnemental, c’est trop ! EELV Rhône-alpes s'oppose à la continuité de l’exposition aux « polluants éternels »
Mercredi 31 mai, l'amendement déposé entre autre par M.Cyrille Isaac-Sybille concernant la proposition de loi visant à limiter la contamination par les substances polyfluoroalkyles et perfluoroalkyles ( #perfluorés) également connues sous l’acronyme de #PFAS a été adopté. Laissant ainsi ce polluant éternel continuer de nous contaminer en toute impunité.
Abdallah Slimani, porte parole régionale d’EELV Rhône-Alpes affirme : "Dans le cadre d'une proposition de loi visant à limiter la contamination, M Isaac-Sibille s'est érigé comme le défenseur des lobbyistes industriels, au lieu de celui de la #santé de la population. Nous attendons d'un député qu'il défende, soutienne en priorité, le principe de précaution quand la santé des concitoyennes et concitoyens est menacée."
Pour rappel, deux millions de Français, seraient affectés par des pathologies (cancers, baisse de la fertilité, problèmes cardio-vasculaires…) dues à une exposition aux substances per- et polyfluoroalkylées.
En France, on compte cinq usines, dont celles d'Arkema et Daikin, à Pierre-Bénite, au sud de Lyon. « L’exposition aux PFAS, c’est comme fumer du tabac. On ne peut pas être sûr qu’on va être malade parce qu’on y a été exposé, mais on va avoir plus de risques de tomber malade », compare le toxicologue Philippe Grandjean, interrogé au cours d’un documentaire de France 3 Auvergne‐Rhône‐Alpes.
Lucienne Valle-Robert, porte parole régional d’EELV Rhône-Alpes précise : " EELV, dès février 2023, s'est adressé à la commission européenne pour affirmer la santé environnementale et le droit à la santé comme des invariants de toute réglementation, dont la fin des dérogations accordées aux substances identifiées comme préoccupantes, ainsi que les PFAS."
EELV, dès février 2023, a affirmé à la commission européenne que la santé environnementale et le droit à la santé sont des invariants de toute réglementation, dont la fin des dérogations accordées aux substances identifiées comme préoccupantes, ainsi que les PFAS.
Partout en Rhône-Alpes, notamment dans le sud et dans l'ouest lyonnais, les populations sont confrontées à ces polluants éternels. Elles attendent autre chose de la part de leurs député.e.s de la République.
- le 10th Juin 2023, 1:49 pm
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Santé Société - Sujet: Loi sur l'air : la santé sacrifiée au profit des pollueurs ?
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Loi sur l'air : la santé sacrifiée au profit des pollueurs ?
Alors que la proposition de révision de la Directive #air par la Commission européenne, dévoilée en 2022, était déjà décevante, le Conseil de l’Union européenne propose d’affaiblir encore ce texte en supprimant l’échéance de 2030 pour l’entrée en vigueur de normes plus strictes de #pollution atmosphérique. Encore une fois nos instances privilégient la défense des secteurs émetteurs au détriment de la #santé de nos concitoyens et de nos finances publiques.
La position de #FNE (France Nature #Environnement) :
En septembre 2021, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait publié ses nouvelles recommandations de valeurs guides pour plusieurs polluants de l'air, afin de protéger la santé humaine. Les instances européennes avaient alors affiché une volonté de se rapprocher au plus vite de ces valeurs dans le cadre de la révision, très attendue, de la Directive relative à la qualité de l’air, qui date déjà beaucoup trop (deux directives seront révisées et fusionnées, datant de 2004 et 2008).
La proposition de révision de la Commission européenne, dévoilée en novembre 2022, était déjà peu ambitieuse. Elle prévoyait d'atteindre des niveaux deux fois supérieurs aux valeurs de l'OMS pour les polluants principaux (particules PM2,5 et dioxyde d'azote) en 2030 et d'atteindre les valeurs préconisées par l'OMS d'ici 2050 seulement, alors que 300 000 européens perdent chaque année leur vie en raison d'une qualité de l'air bien trop médiocre en Europe et que des millions de personnes souffrent des impacts de la pollution de l'air.
Le Conseil de l’Union européenne propose d'affaiblir encore ce texte en supprimant l’échéance de 2030 pour l’entrée en vigueur de normes plus strictes de pollution atmosphérique. Or, sans valeurs contraignantes et sans calendrier, la question de la qualité de l'air ne sera pas prise au sérieux par les gouvernements et les gros émetteurs, qui agissent souvent sous la pression des contentieux en justice pour non-respect de ces valeurs européennes.
Ce revirement montre de façon éclatante que les Etats membres préfèrent se positionner en faveur des secteurs émetteurs, plutôt que de protéger la santé et même les dépenses publiques. L'analyse coûts-bénéfices réalisée par la Commission penche clairement en faveur de l'action pour réduire la pollution de l'air. Elle conclue que l'alignement sur les valeurs de l'OMS coûterait 7 Md d'€/an, pour des bénéfices nets annuels de 36 Md. Entre 0,26% et 0,44% de gains nets sont attendus pour le produit intérieur brut (PIB) européen, en fonction des scénarios étudiés.
La proposition des 27 Etats membres est donc une déclaration de guerre envers la santé des citoyens européens et une carte blanche donnée aux secteurs les plus émetteurs pour continuer à empoisonner l'air en toute impunité. Si cette proposition est adoptée par le Parlement européen en juillet, la pollution de l’air restera un fardeau insupportable pour la santé et la qualité de vie des européens, en particulier pour les populations sensibles et vulnérables, telles que les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées ou celles déjà atteintes de maladie.
[b]Anne Lassman-Trappier,[/b] référente qualité de l’air à France Nature Environnement déclare : « Ce que nous demandons est clair : un alignement complet sur les valeurs de l'OMS d'ici 2035, avec un palier intermédiaire à atteindre en 2028. Nous souhaitons également fixer une valeur limite pour l'ozone (O3) en lien avec les recommandations de l'OMS. Des polluants inquiétants doivent être surveillés, dans le but d'imposer des valeurs limites dès à présent, ou dès que les connaissances scientifiques le permettront, parmi lesquels :
- Les particules ultrafines (PUF) en nombre ;
- Le carbone suie (BC) ;
- L'ammoniac (NH3) ;
- Les pesticides ;
- Le potentiel oxydatif des particules ;
- Le méthane (CH4) en tant que précurseur d'ozone ;
- Le 1,3-Butadiène. »
Pour aller plus loin :
Suivez notre brief : « Comment la pollution de l’air nous empoisonne la vie », le 15 juin prochain à 14h30. Inscriptions ici.
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