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23 résultats trouvés pour metoo

par Gilles Roman
le Mar 21 Nov 2023, 11:15 am
 
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Carnets d'actus (agenda)

Sujet: Grève féministe : appel à manifestation le 25 novembre 2023 à Paris
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Grève féministe : appel à manifestation le 25 novembre 2023 à Paris

Le 25 novembre 2023, journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles ! A Paris, rejoignez le cortège d'Osez le Féminisme ! à la manifestation du collectif "Grève Féministe"
Tag metoo sur LYFtvNews 6bc7c953-9db1-b3b8-96e6-629bb8cd7acd
Notre texte d'appel :
En cette journée internationale du 25 novembre, dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés. Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh. Nous clamons haut et fort notre solidarité avec nos sœurs afghanes maintenues sous le joug d’une oppression effroyable où même aller à l’école devient un acte héroïque. Nous réaffirmons notre sororité avec les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté. Femme, Vie, Liberté. Nous apportons notre soutien aux femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politique génocidaire.Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent. A toutes celles que nous avons perdues. Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public,dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique... Dans tous les milieux sociaux. Elles touchent les femmes comme les filles. Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations. Ainsi les femmes  les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes  victimes de racisme, les femmes migrantes, sans papiers, les femmes précarisées, en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle. Une prise de conscience collective a eu lieu avec #MeToo. Elle n’est pas suffisante, les chiffres parlent d’eux-mêmes.En France, depuis 2017 ce sont 848 féminicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin∙es qui ont été commis par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%). Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences. 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille.
Mais leur parole peine toujours à être reconnue. Bien plus, les mères qui cherchent à les protéger de l’inceste subi sont souvent elles-mêmes poursuivies et se voient retirer la résidence de leurs enfants. Au bout de 2 ans, le gouvernement veut supprimer la Commission Indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants  sous prétexte que son travail est terminé. Nous exigeons son maintien.Les femmes demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains. Ceux-ci sont déjà à pied d’œuvre pour satisfaire l’augmentation de la demande de marchandisation du corps des femmes et des filles avec les Jeux Olympiques et Paralympiques en France en 2024.
Le projet de loi « Asile et immigration » ne fera que dégrader encore plus la situation de ces femmes comme celle de toutes les femmes sans papiers.
Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes y compris de violences conjugales. Nous ne nous contentons pas de la ratification par le gouvernement de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail à moyens constants. Nous exigeons la mise en place de nouvelles obligations pour renforcer la protection des victimes !
Toutes ces violences ne sont pas une fatalité.
Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications,  pour exiger la fin des violences machistes.
Nous exigeons l’application des lois existantes, un plan d’urgence national, des politiques publiques s’élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs !
Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d’effet et exigeons la mise en place d’une loi-cadre !
Le dernier rapport de la Fondation des femmes publié en septembre dernier estime que pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, il faudrait au minimum 2,6 milliards d’euros. L’État en dépense aujourd’hui 184,4 millions. On est loin du compte.
C’est ainsi que des associations d’aide aux victimes, qui les soutiennent, les hébergent et leur permettent d’entamer leur reconstruction se retrouvent en grande difficulté. De qui se moque -t-on ?
Nous exigeons l’obtention immédiate de 3 milliards d’euros pour combattre enfin efficacement ces violences !

Signataires
Action Aid, Action contre les violences masculines subies par les femmes et les filles de la Maison des femmes de Paris, Allié.e.s du Soulèvement Femme Vie Liberté,  Amicale du Nid, APEL-Égalité, Assemblée des Femmes, Association des Tunisiens en France,  Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes, Association Grigny Solidarité Palestine, Association Nationale des études féministes, ATTAC France, Bienvenue Clandestin∙e∙s !, CGT, Collectif, Bas les Masques, Collectif enfantiste, Collectif féministe contre le viol, Collectif IVG Tenon, Collectif national pour les droits des femmes, Coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception, Coordination des Sans Papiers de Paris, Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes, Élu/es contre les violences faites aux femmes,  Ensemble contre le sexisme, Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Fédération nationale des Centres d’information sur les droits des femmes et des familles, Fédération nationale solidarité femmes, FEMEN, Femmes contre les précarités, le chômage et les discriminations, Femmes égalité, Femmes plurielles, Femmes solidaires, Fondation Copernic, Fondation des femmes, FSU, Gisti, JuntanzaFem de mujeres Colombianas en Paris, Las Rojas, LDH, Les Effrontées, Ligue  des femmes iraniennes pour la démocratie, Maison des Femmes de Paris, Marche Mondiale des Femmes, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement des femmes kurdes, Mouvement Le Cri, Mouvement du Nid,  Negar, Osez le Féminisme, Planning familial 94, Réseau féministe Ruptures, Réseau pour l’autonomie des femmes immigrées et réfugiées, SKB (Union des femmes socialistes, Turquie), Solidarités Asie France, Stop aux violences obstétricales et gynécologiques France, Union étudiante, Union nationale des familles de féminicides, Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes, Voix Lycéenne. Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale, Gauche écosocialiste, Génération.s, Jeunes génération.s, Jeunes Socialistes, Les Écologistes, Mouvement Jeunes Communistes de France, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti Communiste Français, Parti de gauche, Parti Socialiste, Rejoignons-nous, Révolution Écologique pour le Vivant, Union communiste libertaire.
Et dans toute la France, rejoignez les actions ou cortèges des antennes d'Osez le Féminisme ! A Avignon, à Caen, à Clermont-Ferrand, à Lille, à La Rochelle, à Marseille, à Montpellier, à Saint Etienne...
par LYFtv-Education
le Jeu 20 Avr 2023, 1:31 pm
 
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Sujet: #Metoo : qu'en est t'il du sexisme dans les jeux vidéos ?
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#Metoo : qu'en est t'il du sexisme dans les jeux vidéos ?

Du « GamerGate » (2014) aux révélations sur le harcèlement subi par des streameuses de jeux vidéo (ex : Maghla, Ultia…), la présence des femmes dans le milieu du #gaming ne va pas de soi. Alors que des initiatives comme FURAX, le stream caritatif venant en aide aux victimes de harcèlement sexiste en ligne, reflètent une récente prise de conscience sur ces sujets, l’Ifop et GamerTop publient la première étude d’envergure mesurant la portée du sexisme chez les gamers en France. Réalisée auprès d’un échantillon représentatif de taille conséquente (4018 joueurs(euses) actuels de jeux vidéo), cette enquête dresse un état des lieux alarmant des relations de genre et du sexisme au sein des amateurs de gaming.
LA PRATIQUE INTENSIVE DU GAMING S’AVERE SOUVENT ASSOCIEE A UNE CULTURE SEXISTE ET A UNE FORTE IMPREGNATION DE STEREOTYPES MASCULINISTES
1 – Les « hardcore gameurs » ont une conception plus sexiste de la virilité que ceux jouant à des jeux plus « grand public » (ex : jeux de casse–tête, etc.). Ainsi, pour les joueurs de jeux de combat, les femmes préfèreraient des hommes imposants « physiquement » (pour 62%, contre 47%), « machos » (pour 40%, contre 26% des non–joueurs de jeux de combat) ou « dominants au lit » (pour 56%, contre 41%).
2 – Les joueurs qui se revendiquent « gameur » s’avèrent aussi plus imprégnés que la moyenne par la culture du viol : 29% des joueurs très fiers d’être « gameurs » défendent le droit « d’importuner une femme », contre 11% des joueurs qui ne se sentent pas gameurs. 21% adhèrent aussi à l’idée que « lorsqu’on veut avoir une relation sexuelle avec elles, beaucoup de femmes disent « non » mais ça veut dire « oui » » contre 11% des joueurs ne se sentant pas gameurs.
UN ENVIRONNEMENT MASCULIN(ISTE) PROPICE A DES AGRESSIONS SEXISTES ET SEXUELLES ENVERS LES GAMEUSES
3 – Les joueuses sont nombreuses à avoir essuyé injures, menaces ou agressions à caractère sexiste ou sexuel dans leurs interactions sur des jeux en ligne. 40% des joueuses confient avoir déjà été victimes de comportements, d’insultes ou de menaces à caractère sexiste ou sexuel lors de leurs échanges.
4 – Un constat plus alarmant encore dans les genres de jeux typiquement empreints de virilisme comme les jeux de combat. Ainsi, les deux tiers (66%) des joueuses de jeux de combat ont été confrontées à des formes de harcèlement ou de sexisme. 49% disent avoir été la cible de propos obscènes à caractère sexuel (49%), d’insultes et injures sexistes (48%), ou encore d’un refus de jouer avec une femme (35%). Enfin, plus d’une joueuse sur trois (37%) rapporte avoir déjà fait l’objet de menaces d’agression à caractère sexuel.
5 – Et ce climat de violences sexistes n’est sans doute pas étranger à la sous-représentation des femmes dans certains jeux multi-joueurs. En effet, nombreuses sont les gameuses – 40% dans leur ensemble – à avoir déjà mis en place au moins une stratégie d’évitement par peur de remarques désobligeantes, de moqueries ou d'insultes en tant que femme.
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : Si la pratique vidéoludique dans son ensemble atteint une certaine parité, le ticket d’entrée reste élevé pour les femmes. Elles sont encore minoritaires dans les pratiques jugées légitimes par les puristes du milieu, et mal accueillies, essuyant des remarques et insultes sexistes lorsqu’elles interagissent avec d’autres joueurs(euses). Force est de constater que les joueurs qui revendiquent leur appartenance à cette communauté de « gameurs » sont encore baignés par une culture sexiste (plus que la moyenne des hommes), imposant aux joueuses une remise en cause permanente de leur légitimité dans ce loisir et, de fait, une mise au ban de cette communauté.
POUR LIRE LES RESULTATS DE L’ETUDE, CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS
- LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE L'ENQUETE -
Pendant longtemps loisir de niche, le jeu vidéo s’est aujourd’hui largement démocratisé dans les foyers : 79% des Français(es) ont déjà joué à un jeu vidéo, et 64% y jouent encore à l’heure actuelle. Les femmes y sont aussi nombreuses que les hommes (66% contre 62%). Pourtant cette apparente mixité ne peut complétement occulter une disparité dans la fréquence et le style des jeux joués. Ainsi, en recomposant le profil d’un « hardcore gameur » – selon une vision « puriste » de ce que sont les genres de jeux vidéo et les supports de jeu légitimes1]–, on retrouve un univers à dominante masculine (65% des joueurs entrent dans cette catégorie, contre 45% des joueuses).
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : Si la pratique des jeux vidéo est maintenant globalisée, on ressent encore le poids d’un imaginaire collectif qui associe encore la pratique à un marché majoritairement masculin : il suffit pour ça de se replonger dans l’histoire de la publicité des jeux vidéo, débordant d’une imagerie racoleuse et beauf. Le jeu vidéo, tel que conçu par ses « puristes », est encore un univers très masculin, qui sacralise son inaccessibilité aux profanes… et aux femmes.
JOUEUSES ET FEMMES : LA DOUBLE PEINE, QUE CE SOIT AUPRES DE LEURS CERCLES EXTERIEURS...
Loin d'être un loisir facile à assumer socialement, près d’un joueur(euse) sur cinq a déjà refusé d’afficher cette passion auprès de ses proches, une honte exacerbée lorsque les jeux joués sont plus « élitistes » et masculins (jeux de combat, jeux de sport). Et le poids de ce stigmate accable davantage les femmes que les hommes. Ainsi, 46% des joueuses actuelles de jeux de combat sont réticentes à assumer leur passion, contre 36% des hommes.
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : Jouer à des jeux vidéo n’est pas encore un loisir totalement accepté dans la culture plus mainstream – on peut citer encore récemment les liens qui sont faits entre violence et consommation de jeux vidéo. Ceci explique les difficultés pour les joueurs(euses) à partager cette passion, surtout quand elle atteint un certain niveau de pratique : on jugera moins une personne qui joue à un jeu de casse-tête sur son téléphone dans le métro que celle qui a passé une nuit blanche sur un jeu de stratégie. Et les joueuses, puisqu’elles pratiquent un loisir à dominante masculine, peuvent ressentir doublement le poids de ce jugement, car les éloignant de « standards de féminité » tels qu’imposés par la société actuelle.
... OU AU SEIN DE LA COMMUNAUTE DU GAMING
Mais, au–delà du regard extérieur porté sur cette culture et ses pratiques, les femmes ont elles-mêmes davantage de difficulté à revendiquer une étiquette « gameuse », marquant une intériorisation de l’exclusion et un véritable souci d’acceptation dans cette communauté. En effet, seules 15% des joueuses se sentent être une « gameuse », contre 29% des joueurs. Lorsqu’on réduit le scope à une pratique « non-casual », ils sont 42% des joueurs à se dire « gameur », contre 26% de leurs homologues féminines.
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : Les joueuses vivent donc un double rejet : il n’est pas évident pour elles d’assumer cette pratique à l’extérieur, mais également de se sentir légitime au sein même de cette communauté, alors que leur appartenance de fait est avérée. Les influences de la figure de la « Fake Geek Girl » persistent et les femmes doivent encore justifier leur place dans la communauté du gaming. A un point tel qu’encore aujourd’hui, Lucie Ronfaut, journaliste chez Numerama, écrivait récemment : « J’ai encore du mal à me qualifier de gameuse. Pourtant, je joue régulièrement aux jeux vidéo. Mais je me dis que je ne joue pas aux bons jeux, pas de la bonne manière, pas avec le bon matériel, etc. ».
Cette étude pointe une vision sexiste exacerbée chez les joueurs surtout quand les genres de jeux pratiqués sont typiquement empreints de virilisme (comme les jeux de combat). Ainsi, il se développe chez ces joueurs une conception masculiniste des attentes des femmes de leur génération en matière de partenaires. Elles préfèreraient des hommes « machos » (pour 40%, contre 26% des non-joueurs de jeux de combat), « dominants » au lit (pour 56%, contre 41%), et imposants « physiquement » (pour 62%, contre 47%).
Les joueurs de jeux vidéo se revendiquant « gameur » adhèrent davantage à des stéréotypes sexistes – une position exacerbée dans les communautés des jeux les plus « élitistes » – que les joueurs qui marquent une distance vis-à-vis de cette communauté. La culture du viol est encore présente parmi ces joueurs : mesurée par l’indicateur « Lorsqu’on veut avoir une relation sexuelle avec elles, beaucoup de femmes disent « non » mais ça veut dire « oui » », la culture du viol s’avère deux fois plus forte dans les rangs des joueurs de jeux de combats ou de MMORPG que chez les non-joueurs. De même, le droit à la liberté « d’importuner une femme qui lui plaît » est trois fois plus soutenu dans les rangs des joueurs de jeux de combats (32%, contre 11% chez les non-joueurs de ce type de jeux).
C’est aussi le cas dans la place traditionnelle dévolue à la femme : soumission dans le couple hétérosexuel, reléguée aux tâches ménagères. Ainsi, le taux d’adhésion à l’idée que « il est normal que la femme effectue plus d’activités ménagères que l’homme » est deux fois plus fort chez les joueurs actifs de jeux de combats (32%) que dans les rangs des non-joueurs à ce type de jeux (17%)..
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : S’il ne faut pas généraliser, force est de constater que les joueurs, et surtout ceux les plus intégrés à cette communauté, tendent à porter davantage un regard sexiste sur les rapports de genre et la place des femmes dans la société. On peut y voir les effets de l’entre-soi d’une communauté pendant longtemps quasi exclusivement masculine, dont les imaginaires et les représentations étaient habités de figures tout aussi exclusivement viriles : Solid Snake dans un Metal Gear, Geralt de Riv de la série the Witcher ou encore Master Chief de la série Halo...
Toujours en marge de la pratique, alors qu’elles représentent la moitié de la population de joueurs(euses), les femmes investissent peu les espaces d’interactions avec d’autres joueurs(euses) : 30% seulement ont déjà joué en ligne avec des inconnu(e)s, et elles ne sont que 6% à participer à des évènements autour du jeu vidéo.
Il faut dire qu’elles sont nombreuses à y avoir reçu un accueil hostile à leur genre : 40% des joueuses confient avoir déjà été victimes de comportements, d’insultes ou de menaces à caractère sexiste ou sexuel. Un constat plus alarmant encore dans les communautés de joueurs dont la mentalité est encore imprégnée par une vision rétrograde des rapports de genre : les deux tiers (66%) des joueuses de jeux de combat ont été confrontés à des formes de sexisme.
Ce sexisme se matérialise de manière plurielle : via un comportement hautain – 43% disent avoir été la cible d’une attitude paternaliste, ou de critiques à caractère sexiste sur leur niveau de jeu –, via le harcèlement, c’est-à-dire par des propos obscènes à caractère sexuel (49%), d’insultes et injures sexistes (48%), ou encore un refus pur et simple de parler ou jouer avec une femme (35%). Enfin, plus d’une joueuse sur trois rapporte avoir déjà fait l’objet de menaces d’agression à caractère sexuel.
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : L’univers du gaming a banalisé la virulence et le trolling, poussé notamment par le sentiment d’impunité que confère l’anonymat en ligne. Une culture qu’il est difficile à modérer dans les faits, si on en croit les plateformes de streaming et éditeurs de jeux vidéo. Les femmes sont les victimes choisies, car à cela s’ajoute tous les stéréotypes sexistes que charrient ces communautés, où « jouer comme une fille » demeure une insulte prisée.
POUR JOUER HEUREUSES, JOUONS CACHEES
Ces expériences, qui viennent attester d’un rejet sexiste des joueuses déjà ressenti au niveau du discours global de la communauté, n’est pas étranger à la sous-représentation des femmes dans les jeux multi-joueurs, et la difficulté perçue à se sentir appartenir à la communauté « gameur » dans son entièreté. 40% d’entre elles ont déjà évité de se retrouver dans des situations communautaires, préférant une pratique en solitaire. Cette proportion monte à 66% chez les joueuses de jeux de combat. Et lorsqu’elles investissent ces espaces, elles restent nombreuses à le faire à couvert, cachant leur sexe : près de la moitié des joueuses de jeux de combat ont, pour ces motifs caché leur genre aux personnes avec lesquelles elles jouaient (46%) – un taux guère surprenant quand on constate que même une figure comme la joueuse professionnelle Kayane a essuyé nombre de commentaires déplacés, malgré son palmarès.
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : Si les joueuses ne se sentent pas légitimes à revendiquer une appartenance à la communauté du jeux vidéo, ce n’est pas seulement la résultante d’une arrivée tardive sur ce médium, mais surtout la conséquence d’un rejet de la part de certains de leurs homologues masculins. A l’origine déjà, les jeux « pour filles » sont jugés négativement par les puristes, et même les incursions des joueuses dans des catégories de jeux plus « nobles » se soldent souvent par des critiques et des insultes. Qu’elles en aient été directement les victimes, où qu’elles aient vu ces mécanismes à l’œuvre, les joueuses ont développé une méfiance. Elles s’organisent donc entre elles, afin de se créer des safe zones comme l’association Afrogameuses, qui réunit des joueuses et streameuses afrodescendantes, dans le but premier était de rencontrer d’autres femmes du milieu, mais qui aujourd’hui sert de plateforme de rencontres, d’entraide et de visibilisation de cette communauté.
par Gilles Roman
le Sam 22 Oct 2022, 10:32 pm
 
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours
Sujet: Sine Qua NonRun : marre des commentaires sexistes dans le sport
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Sine Qua NonRun : marre des commentaires sexistes dans le sport

Sine Qua Non Run 2022 : Plus de 3 700 participant(e)s réuni(e)s, en présentiel et en virtuel, pour piétiner les violences sexistes et sexuelles. Depuis 2018, l’association Sine Qua Non lutte contre les violences sexistes et sexuelles, promeut la mixité, et soutient la conquête de l’espace public par les femmes à travers le sport.
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Tag metoo sur LYFtvNews Brassi10
Ce samedi 22 octobre, pour la 5ème édition de la Sine Qua Non Run, course de 6 ou 10 km dont le départ a été donné de la Place de la Bataille de Stalingrad (Paris 19e) plus de 1 500 participant(e)s étaient réuni(e)s afin de rappeler que les sportives doivent pouvoir faire du sport où elles veulent, quand elles souhaitent, et dans la tenue de leur choix. Au total, et grâce à une version digitale proposée par l’organisation, ce sont plus de 3 700 personnes qui se sont mobilisées partout en France et dans le monde.
Tag metoo sur LYFtvNews Sine_q10

 :copyright: Michael Barriera
Pour Mathilde Castres, présidente de l’association Sine Qua Non : « Depuis 5 ans avec l’association Sine Qua Non, nous menons ce combat essentiel contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes. Nous portons haut la revendication de la mixité, de l’accès aux femmes et aux jeunes filles à tous les terrains de sports urbains, à tous les espaces publics où elles voudraient pratiquer leur activité sans qu’elles soient discriminées, agressées verbalement et physiquement. Nous agissons pour dire NON au sexisme, NON à toutes les discriminations, NON aux violences faites aux femmes et OUI pour le droit des femmes à faire du sport où, quand et dans la tenue qu’elles veulent. Alors ensemble, femmes et hommes continuons ce combat, changeons le récit qui laisse trop de place aux injonctions, aux jugements, aux injures qui font croire aux femmes qu’elles ne sont pas à leur place ! »
Des tables-ronde pour sensibiliser le plus grand nombre
Au-delà du défi sportif, le village de la Sine Qua Non a proposé, en amont de la course, deux tables-rondes pour sensibiliser le plus grand nombre à ce combat collectif :
Tag metoo sur LYFtvNews Zze_co10
  • 5 ans après le lancement du mouvement #MeTooétats de lieux / bonnes pratiques

  • Run, Play, Fight, Ride and Dance for Equality, faire du sport dans l’espace public : les sportives témoignent

Une course soutenue par des partenaires institutionnels et des sportives engagées
La Sine Qua Non Run est soutenue par le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, l’ONU Femmes, le département de Seine Saint-Denis, la Mairie de Paris et de Pantin, la RATP. L’événement est marrainée par Lucile Woodward, coach sportive et nutrition suivie par des milliers de femmes sur les réseaux sociaux, et par Sarah Ourahmoune, championne de boxe au parcours inspirant.
Une campagne de communication choc pour faire bouger les lignes
Miroir de hauteur de ce que les femmes qui font du sport doivent entendre et subir, la Sine Qua Non Run s’est appuyée sur les agences ici Barbès et Sport Market pour réaliser une campagne print et digitale, afin de dénoncer les injures inacceptables adressées aux femmes.
À propos de Sine Qua Non
L’association Sine Qua Non est née de la rencontre de trois générations de femmes, qui après avoir été confrontées de près ou de loin à l’agression sexuelle, ont désormais la volonté d’agir pour contribuer à lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Pour cela, elles ont choisi le sport qui a le pouvoir de changer des vies, notamment celles des victimes, et la capacité à produire un impact positif sur la société en faisant passer des messages avec un ton plus optimiste, plus énergique et plus fédérateur. Nos actions visent à promouvoir l’égalité, à accompagner les femmes dans leur conquête de l’espace public, et à lutter contre toutes formes de violences sexistes et sexuelle en utilisation le sport.
par Gilles Roman
le Mar 27 Sep 2022, 6:21 pm
 
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Faits divers

Sujet: Affaire "French Bukkake" : quatre acteurs pornos mis en examen pour viol, la fin de l'impunité !
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Affaire "French Bukkake" : quatre acteurs pornos mis en examen pour viol, la fin de l'impunité !

Pour la première fois dans l'histoire parlementaire, un rapport se penche sur les pratiques du secteur et ses conséquences. Il émet 23 recommandations. 
Ce rapport d'information du Sénat se penche sur les pratiques de l'industrie pornographique. Il est présenté par les sénatrices Alexandra Borchio-Fontimp (Les Républicains), Laurence Cohen (communiste), Laurence Rossignol (socialiste) et Annick Billon (Union centriste). 
Intitulé "Porno : l'enfer du décor", le rapport du Sénat s'inscrit dans un contexte judiciaire inédit : pour la première fois en France, deux acteurs du secteur, French Bukkake et Jacquie et Michel sont dans le viseur de la justice, notamment pour "viols en réunion, traite aggravée d'êtres humains et proxénétisme aggravé". Après les auditions "éprouvantes" des victimes dans ces deux affaires, qui révèlent une "porosité entre proxénétisme, prostitution et pornographie", les auteurs se sont interrogés : faut-il aller vers une interdiction de "toute représentation non simulée d'actes sexuels à l'écran" ? 
"Nous n'avons pas choisi cette voie abolitionniste car ce marché est tellement opaque et en constante évolution qu'il est impossible de l'interdire, explique à france info Annick Billon. Mais on ose demander aux gens d'ouvrir les yeux. Je suis persuadée que ce rapport est une bombe."  Voici ce qu'il propose, en 23 recommandations :
Mettre sur la place publique les violences pornographiques et leurs conséquences 
Le constat. L'industrie de la pornographie "génère des violences systémiques envers les femmes", qu'il s'agisse des actrices ou de celles qui "subissent une sexualité calquée sur les normes de violences véhiculées par le porno", constate la mission. Il est donc urgent d'en faire une "priorité" dans le débat public. 
Avec la massification de l'offre pornographique depuis le milieu des années 2000, la consommation a explosé, entraînant un phénomène d'accoutumance et des contenus de plus en plus "trash". Selon plusieurs études citées dans le rapport, 90% des scènes pornographiques comportent de la violence, physique et verbale, et charrient des "stéréotypes misogynes, racistes, lesbophobes et hypersexualisés". Lors de son audition par la délégation parlementaire, Laure Beccuau, procureure de la République au parquet de Paris, a établi un lien entre la lutte contre cette industrie et celle contre les violences conjugales. "Nous n'avancerons jamais dans la lutte contre les violences intrafamiliales et les féminicides si on n'inverse pas la tendance en matière de pornographie."
Le rapport appelle à ce que "les conditions dans lesquelles se déroulent la plupart des tournages pornographiques soient connues de toutes et tous", notamment des consommateurs, qui doivent être "informés des dessous de fabrication sordides de cette industrie prédatrice".
Les parents doivent être aussi "pleinement conscients" que leurs enfants "seront confrontés, au cours de leur minorité, volontairement ou non, de façon répétée, intensive ou épisodique, à du contenu pornographique violent"
Renforcer l'arsenal judiciaire pour mieux protéger les actrices 
Les auditions l'ont confirmé : les recruteurs dans le milieu de la pornographie ciblent des femmes jeunes, voire très jeunes, précaires et fragiles psychologiquement. "Le mode opératoire est toujours le même : il consiste à violer une première fois pour soumettre les victimes" (...)
Le Sénat espère que les informations judiciaires en cours vont ouvrir la voie à un #Metoo dans la pornographie, encourageant d'autres victimes à porter plainte.
Le rapport recommande de former les forces de l'ordre au recueil de ces plaintes spécifiques et d'instaurer le suivi de leur dossier par un contact unique. Il appelle l'exécutif à donner plus de moyens aux enquêteurs et magistrats chargés de ces enquêtes

Faciliter la suppression des vidéos en ligne pour le "droit à l'oubli" 
Les sénateurs estiment qu'il faut "imposer aux diffuseurs, plateformes comme réseaux sociaux, des amendes face à toute diffusion de contenu illicite". Ils encouragent aussi les autorités à "créer une catégorie 'violences sexuelles' dans les signalements [sur la plateforme] Pharos afin de faciliter et de mieux comptabiliser les signalements". 
Appliquer (enfin) la loi pour interdire l'accès des mineurs à la pornographie
Les chiffres cités dans le rapport sont édifiants (...) Les conséquences sont multiples : traumatismes, troubles du sommeil, de l'attention et de l'alimentation, vision déformée et violente de la sexualité… Le Code pénal interdit pourtant toute diffusion de contenu pornographique susceptible d'être vu par un mineur (...) 
Actuellement, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom, ex-CSA) n'a pas les mains libres pour sanctionner directement les sites accessibles aux mineurs. Elle doit procéder par voie d'huissier et faire des mises en demeure. Le rapport préconise d'assermenter ses agents pour qu'ils puissent constater eux-mêmes les infractions et de permettre à l'Arcom de prononcer une sanction administrative aux montants dissuasifs, comme cela se fait déjà en matière de lutte contre la haine en ligne. 
L'autre levier d'action est la vérification de l'âge des internautes. Les sénateurs insistent sur l'urgence de trouver des solutions techniques satisfaisantes pour vérifier leur identité tout en protégeant les données personnelles. 
Miser sur la prévention en donnant des moyens à l'Education nationale 
Les sénateurs demandent une évaluation annuelle de l'application de la loi dans chaque académie, avec la désignation d'un délégué. Et plaident pour que dans ces séances, "les sujets relatifs à la marchandisation des corps et à la pornographie" soient abordés. "Une approche par la santé semble plus efficace auprès des adolescents qu'une approche moralisatrice ou culpabilisante", relèvent les sénateurs. Pour cela, elles mettent en avant la nécessité de recruter des professionnels de santé formés : "L'Education nationale ne compte que 7 700 infirmiers pour 62 000 sites scolaires et 13 millions d'élèves. C'est trop peu.
Enfin, la mission juge utile de sensibiliser les parents en menant une campagne de communication autour de la plateforme jeprotegemonenfant.gouv.fr.

par Gilles Roman
le Mer 15 Juin 2022, 4:43 pm
 
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Faits divers

Sujet: Michel Piron en garde à vue. "Derrière Jacquie et Michel, un système organisé"...
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Michel Piron en garde à vue. "Derrière Jacquie et Michel, un système organisé"...

Communiqué d'Osez le féminisme : "Nous nous réjouissons d’apprendre que Michel Piron, propriétaire de Jacquie et Michel, et quatre complices, sont actuellement en garde à vue pour des faits supposés de complicité de proxénétisme et de viols". 
 
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Un système organisé de proxénétisme et de viols. 
L’impunité des pornocriminels se fissure, et la justice écoute enfin les victimes. C’est toute l’industrie pornographique qui est dorénavant face à la justice : acteurs, rabatteurs, producteurs, réalisateurs, diffuseurs constituent un véritable système proxénète et criminel. 
Nous exigeons que cesse cette zone de non-droit qu’est la pornographie. 
En 2020, Osez le Féminisme, les Effrontées, et le Mouvement du Nid ont fait des signalements contre Jacquie et Michel pour proxénétisme, viols, traite des êtres humains et actes de torture et de barbarie, suite à l’enquête du journaliste Robin d’Angelo, qu’il relate dans “Judy, Lola, Sofia et moi”, et dans la vidéo-enquête sur Konbini de février 2020. 
Dans cette vidéo, l’un des fondateurs de ARES, la société propriétaire de Jacquie et Michel déclarait à propos de leurs méthodes de rabattage : “En France, (...) c’est interdit. C’est du proxénétisme. De toute façon, si tu trouves une fille, on met un truc qui n’a rien à voir (...) pour ne pas s’attirer les foudres”. La défense de Piron qui consiste à dire qu’il n’était pas au courant des violences commises sur les tournages est intenable alors que ce sont les diffuseurs qui commandent ces contenus violents et dégradants aux producteurs. Le “porno amateur” est un vaste mensonge. Seul existe un système de proxénétisme organisé.
Les pénétrations sexuelles obtenues sous contrainte, les violences sexuelles et les actes de torture infligés, les manipulations commises contre des femmes rabattues et piégées, les diffusions incontrôlées des vidéos sont la norme de cette industrie criminelle. 
C’est aussi ce que démontre l’enquête du Monde à propos de l’autre affaire impliquant douze producteurs et acteurs, dont Mathieu Lauret, l’un des principaux producteurs de Jacquie et Michel et de Dorcel, mis en examen et en détention provisoire pour proxénétisme, viols aggravés et traite des êtres humains.
Il est grand temps que cesse cette zone de non-droit qu’est l’industrie pornocriminelle. Nous réclamons la Justice. Nous réclamons également que les acteurs institutionnels se réveillent et prennent la mesure du problème.
Nous dénonçons l’impuissance de l’ARCOM qui échoue à faire appliquer la loi de protection des mineurs. Les pornocrates s’enrichissent par la diffusion massive de violences sexuelles et sexistes auprès d’enfants, ce qui constitue un “viol psychique” selon les psychologues auditionnés au Sénat récemment.
Nous dénonçons l’inaction de PHAROS, auprès duquel Osez le Féminisme ! a signalé des centaines de contenus illicites : pédocriminalité, viols, apologie de crimes sexuels, apologie de la haine raciale, lesbophobie… Aucun contenu n’a été retiré pour l’instant. 
La révolution #MeToo n’aura pas lieu si nous ne rendons pas justice aux victimes du pire système de violences masculines. La révolution #MeToo n’aura pas lieu tant que la pornographie, outil de propagande patriarcale, continuera à propager le pire de la culture du viol. 
Enfin, s’il devait y avoir mise en examen pour proxénétisme et viols à l’issue de cette garde à vue de Piron, nous exigeons la fermeture immédiate des contenus de la société ARES, dont le site de Jacquie et Michel, et des chaînes TV de Jacquie et Michel hébergées par le groupe CANAL+." 
par Gilles Roman
le Sam 28 Mai 2022, 8:00 pm
 
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Sujet: L’ARCOM a saisi la justice... qui refuse le blocage de sites pornographiques !
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L’ARCOM a saisi la justice... qui refuse le blocage de sites pornographiques !

Communiqué de Osez le Féminisme : "L’industrie pornocriminelle cible les enfants et la justice abdique !"[size=30] L’ARCOM a saisi le 8 mars 2022 la justice qui vient ce 24 mai de refuser le blocage de cinq sites pornographiques pourtant mis en demeure de vérifier l’âge des internautes.[/size]


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 La Justice a fait primer les intérêts des pornocrates et des “consommateurs” de pornographie sur les droits fondamentaux et l’intégrité psychique et physique des enfants. 
La star Billie Eilish a déclaré avoir visionné du porno dès l’âge de 11 ans, et que cela avait “détruit son cerveau”. Au moment d’entrer dans la sexualité, “dévastée” par la pornographie, elle n’a pas réussi à refuser des pratiques violentes non désirées et reste hantée par des cauchemars, conséquences traumatiques de son exposition précoce à des violences sexuelles pornographiques. 
Selon une étude américaine, 88% des vidéos contiennent des scènes de violence sexuelle (1) (gorge profonde agressive, étranglement, sodomie violente, éjaculation faciale, coups, tirage de cheveux, crachats, urine, bukkake…). Faute d’éducation à la vie sexuelle et affective, ces vidéos pornographiques éduquent les adolescents et adolescentes à l’érotisation et à la banalisation de la violence sexiste, à la haine des femmes, à la haine raciale. Selon l’étude de “Mémoire traumatique et victimologie” de février 2021, à cause de la pornographie, les jeunes sont la tranche d’âge qui adhère le plus à la culture du viol (34% des hommes de 18 à 24 ans pensent que quand une femme dit “non”, elle pense “oui”). Les jeunes, dont le cerveau est en construction (2), peuvent développer une addiction, recherchant des contenus de plus en plus violents, et deviennent incapables d’entrer dans des relations affectives ou sexuelles basées sur la bienveillance et le désir partagé : hausse de sentiments dépressifs et détérioration de la santé mentale, problèmes d’érection pour les garçons, incapacité pour les filles à nommer et à refuser des pratiques sexuelles violentes. A l’heure de #METOO, la pornographie est responsable d’une immense crise de santé publique.
L’industrie pornographique ne s’y trompe pas en inondant de contenus pornos, par le biais de pop-ups, les plateformes de streaming et de jeux en ligne, très souvent utilisés par les enfants et les adolescents. Par ailleurs, les pornocrates, qui disposent de moyens illimités, font aussi un lobbying intense avec les meilleurs cabinets d’avocats pour se soustraire à l'obligation de vérifier l'âge de leurs utilisateurs (3) 
Si en effet le Code pénal interdit d’exposer les mineur.es à de la pornographie, les sites n’ont jamais appliqué cette loi, se contentant de demander en un clic “avez vous bien 18 ans ?” à l’entrée du site. L’article 23 de la loi du 30 juillet 2020 oblige dorénavant les sites à contrôler effectivement l’âge des internautes, et donne mandat à l’ARCOM de vérifier la mise en place de dispositifs efficients. Il a fallu attendre octobre 2021 pour obtenir le décret d’application, puis attendre décembre 2021 pour obtenir une première mise en demeure de l’ARCOM sur 6 sites signalés par les associations de protection de l’enfance dès 2020. De son côté, en décembre 2021, Osez le Féminisme ! a fait une seconde saisine auprès de l’ARCOM sur 118 sites ne respectant pas la loi. Nous attendons la réponse de l’ARCOM ! 
Parmi les 6 premiers sites mis en demeure, “Jacquie & Michel” prétend avoir mis en place un dispositif de contrôle, qui se révèle inefficace (4). Ce dispositif, non conforme, a suffi à l’ARCOM pour ne pas les inquiéter pour l’instant. Les autres sites, Pornhub, Tukif, XHamster, XVideos et Xnxx ont tout bonnement ignoré les mises en demeure de l’ARCOM qui les a renvoyés devant la justice. Mais ce 24 mai 2022, la Justice a refusé le blocage des sites incriminés, arguant d’une “erreur de procédure”
Jouer des délais pour rester dans l'illégalité est une stratégie parfaitement assumée de l’industrie pornocriminelle. 
En parallèle, Osez le Féminisme ! a signalé plus de 200 vidéos de contenus illicites à la plateforme PHAROS : vidéos pédocriminelles, de violences sexuelles, d’acte de torture, ou d’apologie de la haine raciale, ou d’incitation à commettre un crime (viol, inceste…). Aucun contenu n’a été retiré pour l’instant. 
En somme, la diffusion des contenus sexuels et misogynes est hors de contrôle, au plus grand bonheur des pornocrates. L'échec de l’ARCOM à obtenir de la Justice le blocage des sites est une honte. Face à une industrie pornocriminelle dans la totale illégalité, l’État comme la Justice tergiverse, attend et finalement abdique. Nous exigeons que la pornographie cesse d’être cette zone de non-droit, et qu’une réponse forte et efficace soit enfin enclenchée. 
(4) “Jacquie & Michel” a osé fallacieusement plaider “l’erreur technique” devant la commission sénatoriale s’étonnant que le contenu pornographique soit encore accessible.
par LYFtv-Politique
le Ven 08 Avr 2022, 6:01 pm
 
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Sujet: Le programme du Haut Conseil à l'Egalité : pornographie, télétravail, femmes dans le numérique, parité en politique…
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Le programme du Haut Conseil à l'Egalité : pornographie, télétravail, femmes dans le numérique, parité en politique…

Le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE), réuni lors sa première Assemblée plénière en présence de la ministre Elisabeth Moreno, a adopté sa feuille de route pour l’année à venir. 
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Les 96 membres délibérants (54 pour l’ancien HCE devenu formation pour les droits des femmes auxquels s’ajoutent désormais les 42 de l’ancien CSEP devenu formation pour l’égalité professionnelle) et les 35 autres personnes prenant part aux travaux vont s’intéresser à de nombreux sujets, souvent brûlants d’actualité, qui seront l’objet de rapports, d’avis ou de vigilances. Sous la présidence de Sylvie Pierre-Brossolette, les deux branches du HCE travailleront chacune dans son périmètre de compétence mais seront amenées à collaborer, échanger et voter ensemble le programme. 
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Les textes eux-mêmes seront adoptés dans chaque formation :

  • Côté « éga pro », deux thèmes seront abordés : l’impact du télétravail sur la vie des femmes, que les nouveaux modes d’organisation des entreprises ne doivent pas pénaliser ; et l’efficacité de l’index Pénicaud, pour lequel des améliorations seront proposées.

  • Côté « droits des femmes », les cinq commissions, toutes co-présidées pour la première fois par un binôme femme-homme, se répartiront la tâche ainsi : pour la lutte contre les stéréotypes, la deuxième édition du nouveau baromètre sur l’état du sexisme en France et l’analyse de l’image des femmes dans le numérique, secteur où elles sont particulièrement malmenées ; pour la santé, les psychotraumas des femmes victimes de violences et les centres supposés les prendre en charge ; pour les violences, la pornographie qui broie tant de femmes et l’impact sur la société de la diffusion des actes de violence ; pour la parité, le bilan de la présence des femmes et des hommes à la suite des élections présidentielles et législatives ; pour l’international, l’évaluation des engagements de la France en faveur de la diplomatie féministe.

Cette liste de rapports n’est pas exhaustive, et sera complétée par d’autres thèmes proposés par les membres venant de tous les horizons (partenaires sociaux, associations, politiques, personnalités qualifiées…).
« Nous travaillerons en toute indépendance, affirme Sylvie Pierre-Brossolette, dans un esprit collectif soucieux de concertation. Nous serons à l’écoute des grondements et même des frémissements de la société. Fort de son expertise renforcée, le nouvel HCE fera des propositions aux pouvoirs publics en vue de faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes, en droit comme en pratique ».
De nouveaux et nouvelles président·es de commissions pour la formation « droits des femmes et lutte contre le sexisme et les violences faites aux femmes »
Commission « Diplomatie féministe et enjeux internationaux et européens »

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Jocelyne Adriant Mebtoul, membre du HCE depuis 2019, est experte pour les droits des femmes à l'international. Elle a été Directrice de cabinet de la ministre de la Francophonie, y organisant le 1er Forum mondial des femmes francophones. Puis Déléguée spéciale aux Relations internationales de la Ville de Paris, elle est élue présidente de la CLEF, ONG de plaidoyer pour l'égalité en France, en Europe et à l'international, réseau de cent associations françaises. Elle est également fondatrice-présidente de Femmes du Monde et Réciproquement (FMR).

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Nicolas RAINAUD
Nicolas Rainaud, membre du HCE depuis 2019, est responsable plaidoyer chez Equipop. Diplômé de Sciences Po Paris, il travaille depuis une douzaine d’années dans le domaine de la solidarité internationale. Il contribue à diverses dynamiques de plaidoyer en faveur des Droits et Santé Sexuels et Reproductifs (DSSR) et de politiques publiques féministes, et participe à des espaces collectifs tels que Coordination SUD.
Commission « Lutte contre les violences faites aux femmes »
Philippe CALLEN
Magistrat judiciaire depuis février 1990, spécialisé dans les tutelles et le droit de la famille ainsi que le droit des réfugié·es, Philippe Callen a été détaché à la Cour nationale du droit d'asile de 2009 à 2015 où il continue à présider des audiences régulièrement. Très attaché au vécu d'hommes et de femmes d'horizons différents, il a été nommé en 2012 secrétaire général de l'Association française des juges de l'asile. Il a participé activement au Grenelle des violences faites aux femmes de septembre à novembre 2019, après avoir contribué à l'élaboration d'un protocole sur une optimisation de l'ordonnance de protection et d'un Guide de lutte contre le mariage forcé dans le Val d'Oise. Il est membre du Comité national sur l'ordonnance de protection.
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[size=18]Céline PIQUES
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Céline Piques est engagée à Osez le Féminisme ! depuis 8 ans : membre du Conseil d’administration depuis 2014, porte-parole de 2017 à 2021, présidente de 2019 à 2021, elle fut de tous les combats de l’association : lutte contre les violences masculines #METOO, défense de la loi abolitionniste de 2016, lutte contre la pornocriminalité, lutte contre les stéréotypes sexistes et éducation sexuelle féministe. Elle est par ailleurs, membre du Bureau du Centre Hubertine Auclert et autrice d’un essai féministe « Déviriliser le monde ». Céline Piques est parallèlement économiste, ayant travaillé 15 ans dans le secteur bancaire, après un diplôme d’ingénieur Centrale-Supelec et un double master en mathématiques et économie.
Commission « Santé des femmes, droits sexuels et reproductifs »

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Médecin généraliste au Centre de santé de la ville de Romainville depuis novembre 1989, Gilles Lazimi a également été directeur du centre de 1989-2014 puis responsable des actions prévention santé de la commune de Romainville. Professeur associé en médecine générale à la faculté de Sorbonne Université depuis 2018, il a été membre du HCE de 2013 à 2019. Militant associatif, membre du Collectif féministe contre le viol (CFCV) et de SOS FEMMES 93, d’ONU Femmes France, de la Fondation pour l’Enfance et STOPVEO, il coordonne depuis près de 20 années des campagnes de sensibilisation et d’information au niveau national sur les violences conjugales, les violences sexuelles, la pédocriminalité, les violences envers les enfants dont les violences éducatives ordinaires.
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Emmanuelle PIET 
Emmanuelle Piet, membre du HCE depuis 2019, est médecin de Protection maternelle et infantile (PMI) en Seine-Saint-Denis. Très tôt, elle fait de la protection de la santé des femmes sa vocation. Après des études de médecine (1969-1976) à l’Hôtel-Dieu de Paris, la Dre Emmanuelle Piet s’engage rapidement auprès du Planning familial pour défendre les droits des femmes. Forte de cette expérience, le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, où elle exerce, lui confie la gestion des centres de planification de la contraception. Depuis 1992, elle milite activement en tant que présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV), dont l’action a permis de faire évoluer la législation sur le sujet
Commission « Lutte contre les stéréotypes et la répartition genrée des rôles sociaux »
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Marie-Anne BERNARD
Agrégée de philosophie, Marie-Anne Bernard a exercé d’abord des fonctions dans l’édition (conseillère littéraire chez Grasset, directrice générale des éditions François Bourin puis directrice générale de Julliard). Après avoir intégré l’audiovisuel public en 1995, elle y est successivement directrice adjointe des programmes de France 5, directrice de la communication de France 5, déléguée générale de la fondation France Télévisions et depuis 2012, directrice de la RSE de France Télévisions. A ce titre, elle anime la politique égalité femmes/hommes du groupe.
par Gilles Roman
le Mar 08 Mar 2022, 5:11 pm
 
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Sujet: Présidentielles 2022 : le féministomètre des 12 candidats qui participent à la finale
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Présidentielles 2022 : le féministomètre des 12 candidats qui participent à la finale

Elections présidentielles : découvrez notre féministomètre de tous.tes les candidat.es !
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A la veille du 8 mars, Osez le Féminisme ! présente son analyse des programmes des candidat.es à la présidentielle : certain.es font l’impasse sur les droits des femmes ou les instrumentalisent à des fins racistes, d’autres promettent des mesures ambitieuses, effet d’annonce ou véritable engagement féministe ?
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Les candidat.es d’extrême droite se retrouvent en bas du classement dans la catégorie “misogyne” : attaques contre l’IVG et la PMA, politiques familialistes conservatrices, positionnement en faveur de la prostitution, etc. Eric Zemmour, notamment, brille par ses propos masculinistes et fait l’apologie de la culture du viol. Condamné pour incitation à la haine raciale, il instrumentalise la question des droits des femmes à des fins racistes : stigmatisation des femmes musulmanes et promotion du stéréotype du violeur nécessairement racisé. 
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Si Valérie Pécresse présente quelques mesures en faveur des droits des femmes, notamment en direction des familles ou de la santé des femmes, sa campagne est marquée par un virage vers des idées réactionnaires, fustigeant les militant.es féministes qu’elle accuse de “wokisme” et mettant en garde contre l’écriture inclusive qu’elle qualifie de “dangereuse” à l’instar de Jean-Michel Blanquer. 
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En ce qui concerne LREM, le bilan d’Emmanuel Macron parle de lui-même : lors de son mandat, il a pratiqué un féminisme de façade. La “grande cause du quinquennat” annoncée n’a pas été suivie de mesures fortes. Énormément de fausses promesses, mensonges et effets de communication non suivis de moyens ont déçu les féministes. Les mesures économiques libérales ayant été adoptées ont pénalisé les femmes. En pleine ère #metoo, Emmanuel Macron a promu au Ministère de l’Intérieur un homme accusé de viol et abus de confiance. 
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Il s’est régulièrement positionné contre les droits des femmes (IVG). Les victoires féministes de ces cinq dernières années lui ont été arrachées par les associations en lien avec des parlementaires allié.es. 
Yannick Jadot s’illustre en étant le seul candidat de gauche à s’être prononcé contre la loi abolitionniste de la prostitution de 2016, comme Eric Zemmour et Marine Le Pen ! Par la suite, il a rétro-pédalé mais entretient une posture floue qui met en évidence son manque de conviction féministe. Il est temps qu’il commence à écouter les féministes de son parti !
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La France Insoumise, le Parti Socialiste et le Parti communiste proposent en revanche des mesures concrètes et détaillées pour l’égalité entre les femmes et les hommes : plan de lutte contre les violences masculines, santé des femmes et droits sexuels et reproductifs, éducation non sexiste, mesures économiques et fiscales en faveur des femmes. Nous espérons que ces promesses seront tenues en cas de victoire…
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Pour un vrai programme féministe, lisez nos revendications !
Si vous voulez lire un programme féministe pour la France, Mesdames et Messieurs les candidat·es, c’est ici que cela se passe : 

#OsezLEgalite2022 : Les 12 mesures phares d'Osez le Féminisme !
Le programme féministe d'Osez le Féminisme !
Découvrez toutes nos fiches d'analyse des programmes des candidat.es
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par Gilles Roman
le Mar 08 Mar 2022, 3:35 pm
 
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Sujet: Journée des femmes : le HCE révèle son baromêtre du sexisme 2022
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Journée des femmes : le HCE révèle son baromêtre du sexisme 2022

Sexisme en 2022 : le 1er baromètre révèle les raisons de sa persistance malgré une forte volonté des Français·es de le combattreUn nouvel outil pour objectiver, mesurer et combattre le sexisme chaque année
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La 4e édition de notre rapport sur l’état des lieux du sexisme en France, remise au Gouvernement ce jour, se centre sur les résultats d’un sondage inédit effectué par l’institut Viavoice sur un échantillon représentatif de 3000 personnes et qui constitue le nouveau « Baromètre Sexisme ».
Ce premier Baromètre Sexisme révèle un décalage constant entre d’un côté le vécu du sexisme, persistant, systémique et massif, et la conscience qu’il faut y répondre, quasiment unanime ; et de l’autre l’incapacité à le déceler réellement, notamment lorsqu’il se manifeste au quotidien. Le sexisme est à la fois perçu comme un fléau à combattre, et vécu comme un état de fait quasi imperceptible.
« Notre premier baromètre révèle à quel point il faut encore faire preuve de pédagogie pour lutter contre le sexisme et amplifier les politiques destinées à le faire régresser et le sanctionner», précise Sylvie Pierre-Brossolette, la présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE).
En 2021, une deuxième vague #MeToo déferle dans l’impunité

Près de 5 ans après la première vague #MeToo, l’année 2021 semble être marquée par le déferlement d’une deuxième vague de dénonciations d’actes sexistes. Selon le Baromètre, 78% des Françaises ont vécu personnellement un acte sexiste ou ont été destinataires de propos sexistes. Les indicateurs des violences sexistes et sexuelles sont également alarmants : 13% des femmes ont subi un viol ou une agression sexuelle - taux qui monte à 20% pour les 18-34 ans.
Plus de la moitié (53%) des Français·es considèrent que les actes et les propos sexistes sont en augmentation, un sentiment validé par la hausse, selon les dernières statistiques, d’un tiers des violences sexuelles. Ces augmentations sont également dues à une sensibilisation croissante de la population, puisque, depuis le mouvement #MeToo, 22% des Français·es ont pris conscience des inégalités entre les femmes et les hommes.

Pour autant, les Français·es ne se sentent majoritairement pas informé·es sur les lois et sanctions existantes pour lutter contre le sexisme (53%), et 77% considèrent que le sexisme reste impuni en France, ce qui explique que la réponse aux violences sexistes et sexuelles passe majoritairement par une stratégie individuelle d’évitement : ainsi, 86% des Françaises ont déjà mis en place des stratégies d’évitement pour ne pas être victimes d’actes ou propos sexistes. Une des explications de ce dysfonctionnement réside dans le fait que le sexisme n’est pas toujours bien identifié comme tel, puisque, par exemple, 16% des hommes considèrent encore qu’une femme agressée sexuellement peut, en partie, être responsable de sa situation ; et seul·e 1 Français·e sur 2 reconnait les féminicides comme meurtres singuliers d’une femme de par sa condition de femme. Face à ces constats, la lutte contre l’impunité des violences sexistes et sexuelles doit devenir la priorité.
[b]Les femmes sont les grandes perdantes économiques d’un monde post-crise[/b]
Dans le travail, les écarts salariaux continuent de se creuser : les femmes se spécialisent dans des métiers plus précaires, alors même qu’ils sont les plus socialement utiles, exposant les femmes à la pauvreté au travail. Les plafonds et parois de verre persistent : plus d’1 femme sur 5 a déjà vécu un écart de salaire avec un collègue homme à poste égal ou compétences égales, une proportion qui s’élève à plus d’1 tiers (37%) pour les cadres. 74% des Français·es considèrent que les femmes ne sont pas traitées comme les égales des hommes au travail.
Le télétravail renforce ces tendances, puisqu’il implique davantage la charge domestique dans l’environnement professionnel. Or, encore 27% des Français·es considèrent comme normal que les femmes arrêtent de travailler pour s'occuper de leurs enfants. En favorisant le retour des femmes à domicile où les déséquilibres sexistes persistent donc sans être identifiés, le télétravail risque de renforcer l’éloignement des femmes de l’emploi.
Enfin, le sexisme prospère toujours en entreprise : selon le Baromètre Sexisme, près de la moitié des Françaises (46 %) ont déjà été victimes d’actes ou de propos sexistes au travail. Les femmes renoncent aussi plus souvent à un métier ou une envie professionnelle : cela concerne par exemple 1 femme sur 4 (27%) de 25-34 ans. Face à ces constats, le conditionnement des financements publics dans l’économie à des engagements pour l’égalité et la parité, soit le principe d’égaconditionnalité, doit devenir la norme.

Les femmes restent des intruses dans les sphères de pouvoir, de savoir, de parole
En politique, la parité et l’égalité sont encore loin d’être atteintes, notamment en raison du sexisme endémique qui y domine. Dans les médias et le numérique, les femmes sont toujours minoritaires, mais encore le discours sexiste y prospère et le sexisme lui-même y est une notion particulièrement mal traitée : le Baromètre Sexisme nous apprend que seulement 6% des Français·es considèrent que le sexisme est présenté correctement dans le débat public.
Enfin, les représentations dans le cadre éducatif montrent un clair manque d’éducation à l’égalité dès le plus jeune âge. Si les jeunes générations sont sensibles aux stéréotypes et discriminations, la persistance d’une culture du viol et le décalage avec certaines notions fondamentales du sexisme sont à déplorer. L’éducation à l’égalité doit être une priorité pour non seulement lutter contre le sexisme dès le plus jeune âge mais encore le prévenir tout au long de la vie.
Retrouvez les travaux du HCE sur les stéréotypes et les rôles sociaux  

par LYFtv-LYon
le Lun 13 Déc 2021, 4:42 pm
 
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Sujet: En kiosque : Mag2Lyon "place à la nature, chasse à la voiture"
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En kiosque : Mag2Lyon "place à la nature, chasse à la voiture"

Place à la nature, chasse à la voiture ! La requalification des quais en Rive droite du Rhône devrait vite s’imposer comme un des projets les plus symboliques des mandats de Grégory Doucet et Bruno Bernard. Une première concertation va être organisée place des Terreaux du 15 au 18 décembre prochains. Les débats vont se poursuivre au cours de l'année 2022. C'est le dossier de Mag2 Lyon. 
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Egalement dans Mag2 Lyon
Grand Entretien : Jamais le monde n’aura été aussi incertain. Pourtant, les États comme les entreprises s’obstinent à tenter de prévoir l’inconnu. Grâce à des modèles dépassés. C’est du moins le diagnostic de Philippe Silberzahn, professeur à l’EM Lyon qui publie Bienvenue en Incertitude
Politique : La Lyonnaise Ninon Guinel est l’une des 285 signataires d’une tribune pour un#metoo politique”. Directrice de campagne puis cheffe du cabinet du maire écologiste de Lyon Grégory Doucet, elle estime que les partis politiques doivent s’organiser pour réagir dès les premiers soupçons.
Société : En quelques années, elles ont envahi les rues de Lyon. Au volant : des adolescents. Les voitures sans permis deviennent à la mode alors qu’elles étaient victimes d’une image un dégradée. Comment expliquer cette renaissance ? 

Découvrez les reportages vidéos de Mag2 Lyon. L’émission BFM Lyon Politiques a également repris mi septembre pour une nouvelle saison en partenariat avec Mag2Lyon. 
Emissions à revoir sur www.mag2lyon.fr et www.bfmtv.com/lyon/
Vous pouvez désormais acheter votre magazine papier en ligne sur notre site mag2lyon.fr ou même en version numérique. A lire sur ordinateur, tablette ou téléphone. Pour emmener votre mensuel partout avec vous : Mag2 Lyon Version numérique
par LYFtv-Politique
le Mar 30 Nov 2021, 3:27 pm
 
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Sujet: Présidentielles 2022 : le "féministomètre" des candidats Les Républicains (Primaire)
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Présidentielles 2022 : le "féministomètre" des candidats Les Républicains (Primaire)

Primaire des candidat.e.s "Les Républicains" : les droits des femmes passent à la trappe !
Nous avons analysé les discours, programmes, pratiques politiques, et communications des candidatures au Congrès des Républicains. Le résultat est inquiétant ! Quelques années après #metoo, certains candidats semblent tout simplement avoir oublié d’inscrire dans leur programme les questions des droits des femmes et de la lutte contre les violences systémiques qu’elles subissent !
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​​​​Valérie Pécresse est la seule à faire quelques propositions sur l’égalité femmes-hommes, notamment par des mesures économiques (défiscalisation des pensions alimentaires, allocations familiales dès le 1er enfant...) ainsi que des mesures de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Toutefois, elle propose un modèle d’indemnisation chômage dégressif défavorable en majorité aux femmes en situation de précarité. 
Malheureusement, ni ses propositions en faveur des femmes, ni son bilan à la Région Ile-de-France (l’action du Centre Hubertine Auclert et des campagnes contre le sexisme auprès des lycéen·nes, entre autres) ne sont mises en avant dans sa campagne : “Féminisme” serait-il un gros mot pour l’électorat des Républicains ?
Pour les autres candidats, c’est l’impasse totale : aucune proposition pour les droits des femmes dans les programmes de Ciotti, Barnier, Bertrand et Juvin.
À l’exception d’un ou deux tweets n’engageant pas à grand-chose, aucun·e candidat·e ne s’est non plus clairement positionné·e sur le sujet des violences faites aux femmes, à l’occasion de la journée internationale dédiée, ce 25 novembre.
Leurs débats ont aussi fait l’impasse sur #metoo, la lutte contre les violences sexistes, sexuelles et pédocriminelles, les inégalités salariales, la lutte contre les stéréotypes sexistes... Les droits des femmes ne sont qu’instrumentalisés pour se focaliser sur le sujet du voile dans un contexte où l’immigration domine leurs débats.
Ce silence autour des droits des femmes, question de société majeure, est d’autant plus préoccupant qu’il est totalement à rebours des aspirations des Français·es dont 68% se déclarent féministes et dont 58% estiment que la lutte contre les violences faites aux femmes doit être un objectif prioritaire pour le Gouvernement.
Jusqu’aux élections de 2022, nous scruterons et analyserons les engagements des candidat·es de tous bords, pour leur rappeler : les droits des femmes pèsent dans nos votes, nous voulons l’égalité en action !
Découvrez toutes nos fiches d'analyse des programmes des candidat.es en cliquant ici !
par Gilles Roman
le Jeu 18 Nov 2021, 7:33 pm
 
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Sujet: Le Haut Conseil à l’Égalité publie aujourd’hui le 3ème état des lieux du sexisme en France
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Le Haut Conseil à l’Égalité publie aujourd’hui le 3ème état des lieux du sexisme en France

Le HCE publie aujourd’hui le troisième état des lieux du sexisme en France, conformément aux dispositions de la loi du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et la citoyenneté. 
Dans ce rapport annuel 2020-2021, trois domaines ont été plus spécifiquement analysés par la commission « Lutte contre les stéréotypes et la répartition des rôles sociaux » du HCE : les conséquences de la crise sanitaire sur les femmes, le sexisme en entreprise et les violences sexistes et sexuelles dans des secteurs variés. Dans la continuité de l'état des lieux 2019 du sexisme en France, dont le focus portait sur les médias audiovisuels, cette édition propose une analyse du sexisme dans la presse écrite et 20 recommandations pour y améliorer la place des femmes.
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2020-2021, une année marquée par une pandémie mondiale et l’émergence d’une parole inédite dans le sillage de #MeToo
L’année 2020 a été marquée par l’avènement d’une pandémie mondiale : la crise de la COVID-19, révélatrice et amplificatrice de la situation des femmes en France et dans le monde. Celle-ci a notamment révélé le manque de reconnaissance des métiers du care ou du service aux personnes et a amplifié le déséquilibre dans la répartition des tâches domestiques ainsi que les violences intrafamiliales. De plus, alors que les violences contre les femmes ont augmenté dans la sphère privée, leur parole, dans le sillage de #MeToo, n’a cessé de prendre de l’ampleur pour mettre en lumière les multiples violences auxquelles elles font face dans toutes les sphères de la vie privée et sociale. Cette troisième édition de l'état des lieux du sexisme en France, sans prétendre à l’exhaustivité, rend donc compte de ce double mouvement.
La place des femmes dans la presse écrite : une évolution réelle mais souvent très insuffisante
Les médias constituant l’un des principaux vecteurs de la fabrique des stéréotypes, le HCE a choisi de porter cette année son attention sur le sexisme dans la presse écrite. Cette édition analyse donc à la fois la place des femmes dans les organisations, l’image des femmes et la prise en compte des sujets d’égalité entre les femmes et les hommes dans le contenu des journaux de presse écrite quotidienne nationale et régionale ainsi que dans la presse magazine dite féminine.
Dans l’analyse menée par le HCE, plusieurs constats s’imposent, parmi lesquels :
Une sous-représentation des femmes dans les organisations de presse écrite :
Seulement 30 % de femmes en moyenne occupent des postes dans les rédactions de presse généraliste interrogées et 50 % lorsque sont intégrés les titres de presse féminine
100 % des postes de directeur et directrice de publication sont occupés par des hommes
Une sous-représentation importante des femmes dans les contenus et les représentations graphiques de la presse écrite :
En moyenne, les femmes représentent 23 % des personnes mentionnées et 21 % des personnes citées dans les articles analysés
Il n’y a jamais plus de 30 % d’expertes citées dans les articles analysés
En moyenne, les articles dont un homme est le sujet principal constituent plus de 80 % des contenus analysés


Face à ces constats, le Haut Conseil à l’Égalité formule 20 recommandations parmi lesquelles :




Introduire des quotas de femmes aux postes décisionnaires et à responsabilités éditoriales.

Mettre en œuvre un principe d’éga-conditionnalité via un système progressif de bonus-malus portant sur les aides à la presse.

Se doter de systèmes de comptage, informatisés si possible, sur la composition des rédactions, ainsi que sur les articles publiés dans la presse.

Favoriser la mise en place de formations sur l’égalité professionnelle et sur les violences sexistes et sexuelles dans les rédactions et écoles de journalisme.

Créer un « Observatoire de l’égalité dans la presse » pour récolter les données et accompagner les entreprises de presse dans leur marche vers l’égalité.
Retrouvez les travaux du HCE sur les stéréotypes et les rôles sociaux  


par Gilles Roman
le Sam 13 Nov 2021, 3:47 pm
 
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Sujet: Culture : Mode d'Emploi, le Festival des Idées revient à la Villa Gillet de Lyon
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Culture : Mode d'Emploi, le Festival des Idées revient à la Villa Gillet de Lyon

Parcours à travers le programme du festival : démocratie, jeunesse et Méditerranée. 15-20 novembre  Lyon | Auvergne-Rhône-Alpes Réservez vos places ! Mode d'emploi, un festival des idées...
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Les formes du débat en démocratie

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Quels sont les outils dont nous disposons pour penser et agir sur les grandes questions citoyennes d’aujourd’hui - inégalités, engagement pour la protection de l’environnement, liberté d’expression ? Les rencontres du festival nous amènent aussi bien au Liban, mardi 16 et vendredi 19, au Chili, avec Emmanuelle Barozet et Cécile Faliès samedi 20, que dans l’espace public numérique avec le philosophe Charles Girard et la revue Esprit samedi 20. 
Mardi 16 novembre | Opéra de Lyon
19h | Nouveaux récits libanais. Beyrouth dans le monde
Conversation avec Camille Ammoun et Charif Majdalani
Rencontre avec deux voix qui portent des récits singuliers sur leur pays et sur le monde, plus d’un an après les explosions dans la ville de Beyrouth. Avec Charif Majdalani, auteur de Beyrouth 2020. Journal d’un effondrement et récemment de Dernière oasis (Actes Sud, 2020 et 2021) et Camille Ammoun, auteur d’Ougarit et d’Octobre Liban (Inculte, 2019 et 2020) qui nous parleront des enjeux des urbanités contemporaines, de l’entropie et du chaos de l’Histoire à partir de récits qui prennent une partie du monde comme modèle pour réfléchir sur les problèmes de notre temps.
Modération : Elodie Karaki
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Samedi 20 novembre | Villa Gillet
Nous sommes au regret de vous informer que Pierre Rosanvallon est contraint d’annuler sa venue. Le programme a été réajusté en conséquence.
15h | Les émotions en démocratie.
Café discussion avec Anne-Sophie Chambost
L’impact des expériences de mépris, d’indifférence ou de discrimination vécues par les individus peut-il expliquer l’ampleur du mouvement des Gilets Jaunes ou de la vague #MeToo ? En laissant de côté l’analyse des structures gouvernementales pour envisager les ressentis comme une force politique, comment décrypter les modalités actuelles de l’émancipation collective ?
La Villa Gillet vous propose un café-discussion autour du livre de Pierre Rosanvallon Les épreuves de la vie (Seuil, 2021) avec Anne-Sophie Chambost,  professeure d'histoire du droit à Sciences Po Lyon.
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17h | Le Chili : laboratoire démocratique ?
Conversation avec Cécile Faliès et Emmanuelle Barozet.
Après 30 ans de dictature et de multiples mouvements sociaux, la Constitution chilienne est en train d'être entièrement réécrite par une assemblée constituante élue en juin dernier. Quelles sont les aspirations des acteurs de cette révolution ? Comment le Chili peut-il insuffler une nouvelle donne démocratique en Amérique et dans le monde ? Conversation avec deux juristes et politistes spécialistes du Chili.
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18h30 | Ce qu'internet fait à la démocratie
Panel de clôture avec Pierre Auriel, Clément Mabi, Juliette Roussin et Charles Girard
Si la discussion en ligne peut prendre la forme d’échanges ouverts, équitables et propices à l’exercice de la rationalité critique, elle peut aussi véhiculer des informations fausses, soutenir des idéologies problématiques ou servir les intérêts des pouvoirs publics ou privés. Chercheurs en droit public, en sciences de l’information et en philosophie, Pierre Auriel, Juliette Roussin, Charles Girard et Clément Mabi se penchent sur les défis soulevés par la numérisation du débat public. Quel sens prennent les exigences démocratiques dans ce cadre virtuel ? Comment réguler les discussions sans porter atteinte à la liberté d’expression ? Outil du débat égalitaire mais soumis à la propagande, favorisant l’accès à l’information comme à la désinformation, offrant un immense terrain d’expression mais aussi un terrain de concurrence des forces politiques, « la toile » condense des nœuds qu'il est important de démêler. En partenariat avec la revue « Esprit » et modéré par sa rédactrice en chef Anne Dujin.

La jeunesse au cœur du débat public

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Au cœur de la programmation, les moins de 30 ans participent chaque jour aux échanges. À travers la grande enquête des lycéens menée avec la compagnie Balagan Système, sur les ondes de la webradio Villa Voice, ou dans le cadre des rencontres et masterclasses proposées avec les universités partenaires : Sciences Po Lyon, Université Lumière Lyon 2, ENS Lyon, Université Lyon 3, Université de Grenoble.

Villa Voice, la webradio de la Villa Gillet

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La webradio Villa Voice émettra les matinées du 17 et 18 novembre en direct depuis la Villa Gillet.
Un projet soutenu par la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône-Alpes et la Fondation du Crédit Mutuel.
Mercredi 17 novembre | www.villagillet.net 
9h30 : entretien avec Lucie Campos, directrice de la Villa Gillet 

10h15 : entretien avec Charif Majdalani, auteur invité du festival

11h20 : interview avec un groupe de reporters en herbe accompagnés par l’association iess Crew

11h30 : entretien avec Emmanuelle Salasc, auteure invitée du festival 

12h : entretien avec William Finnegan, grand reporter invité du festival
Jeudi 18 novembre | www.villagillet.net
10h : entretien avec Emmanuelle Barozet, sociologue et chercheuse invitée du festival

11h15 : échange entre les lycéens du lycée Saint-Just (Lyon) et Nadia Khiari, dessinatrice et caricaturiste invitée du festival

11h30 : interview de Valérie Cachard, auteure en résidence et deux participantes de l’atelier « Paroles de femmes » (atelier d’écriture menée par Valérie Cachard à la Villa Gillet) 

12h05 : échange autour du projet « Écoutes croisées » avec Rozenn Le Bris, directrice adjointe de la Villa Gillet accompagnée par Camille Ammoun et Valérie Cachard, auteurs en résidence

Enquête d'intérêt public : un atelier de délibération

Prédateurs, consommateurs, citoyens, vivants ? 
Parole à la jeunesse. 
Mercredi 17 novembre à 15h à la Villa Gillet
par LYFtv-Politique
le Jeu 14 Oct 2021, 4:52 pm
 
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Sujet: Sondage sur la masculinité : les hommes ne reconnaissent pas leur représentation dans la pub
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Sondage sur la masculinité : les hommes ne reconnaissent pas leur représentation dans la pub

Être un homme aujourd’hui ça veut dire quoi ? - 
Tag metoo sur LYFtvNews 865
Le site aufeminin répond à cette question grâce à une étude nationale* et consacre un dispositif éditorial d’envergure sur les nouvelles masculinités. Durant tout le mois d’octobre, par le biais de nouveaux formats vidéo avec des interviews exclusives de Bilal Hassani, Hatik, Grand Corps Malade, Mika, ou encore Christophe Beaugrand, aufeminin analyse la perception de la masculinité et la représentation des hommes dans notre société actuelle.
L’étude s’articule autour de trois axes :

  • Les stéréotypes

  • Les (nouveaux) modèles de la masculinité

  • La représentation des hommes au sein de la société


*Étude online réalisée sur l’Access panel Toluna du 25 au 31 août 2021 auprès de 1 431 français âgés de 18-74 ans, représentatif de la population française en sexe, âge, CSP, région, taille et présence d’enfant(s) au foyer.
En ressort une « infographie » qui casse les codes et va à l’encontre des idées reçues en dessinant le portrait d’hommes pluriels à travers la sexualité, l’émotionnel ou encore les critères physiques.
Après des mouvements tels que #MeToo qui ont permis de libérer la parole de la femme, jamais les stéréotypes entre femmes et hommes n’ont été autant remis en cause. C’est désormais la notion même de masculinité qui évolue et qui ne cesse d’être questionnée, analysée et repositionnée comme élément sociologique.
Où en sont les hommes ? Est-ce que l’image de l’homme viril prédomine ? Les hommes sont-ils soumis aux injonctions de la société ? Comment vivent-ils ces nouvelles masculinités ?
Autant de questions auxquelles l’étude commanditée par aufeminin s’attache à répondre.
LES STÉRÉOTYPES ONT LA VIE DURE… MAIS LES LIGNES BOUGENT…
Pour 63% des personnes interrogées, il y a encore énormément de stéréotypes liés au genre.
Dans le détail…

  • 67% des personnes interrogées déclarent qu’il est encore difficile pour un homme d’avoir des attributs considérés comme féminins.

  • 50% des Français questionnés répondent qu’il est difficile pour un homme de pleurer.

  • 68% des hommes interrogés estiment qu’il est très difficile de sortir du cadre associé à son genre.


Des stéréotypes très présents chez les jeunes :

  • 80% des jeunes hommes entre 18-24 ans ont souffert de ne pas réussir professionnellement

  • 73% des jeunes hommes entre 18-24 ans ont ressenti de ne pas être assez viril


Demander de l’aide (42%), militer pour le droit des femmes (41%) ou encore ne pas avoir envie de faire l’amour (48%) sont autant de caractéristiques qu’il est encore difficile d’assumer pour un homme aux yeux de notre société actuelle.   
Pour 86% des sondés, la société cherche à nous mettre dans des cases dès le plus jeune âge, qui serait la conséquence de l’éducation.
Mais paradoxalement, la virilité n’est plus la caractéristique fondamentale dépeignant l’homme.
En effet, 79 % des Français estiment que les hommes ne sont pas obligés d’être virils et sont quasiment autant (77 %) à déclarer « qu’il faut sortir des critères traditionnels pour définir l’identité d’une personne ».
***
UNE MASCULINITÉ EN PROIE À DE NOUVEAUX MODÈLES
Il semblerait que les Français ne soient plus dupes de cette volonté d’opposer les hommes et les femmes. Un changement sociétal radical serait en marche, mais plutôt sur l’évolution du « rôle » de l’homme que sur « l’apparence » : on s’aperçoit ainsi que 76 % des français affirment qu’il y aura de plus en plus de père au foyer…alors qu’ils ne sont plus que 37 % à penser qu’ils se maquilleront un jour.


En détail :

  • 86 % des Français interrogés ont l’impression que les identités deviennent aujourd’hui de plus en plus multiples.

  • 76% des Français sont d’accord avec l’affirmation suivante « à l’avenir de plus en plus d’hommes seront pères au foyer ».

  • Un nouvel horizon verrait le jour avec le développement de la non-binarité dont 66% des Français ont déjà entendu parler.


Tag metoo sur LYFtvNews 863

Enfin, cette remise en question du modèle traditionnel de la masculinité et le développement de nouvelles masculinités est une évolution nécessaire selon 29% des sondés.
On s’oriente donc vers une société de plus en plus non-binaire, mise en exergue par l’émergence de personnalités et nouveaux modèles tels que Bilal Hassani.
***
LA PUBLICITÉ AU SECOURS DE L’HOMME ?
Globalement, les Français sont bien représentés dans le cinéma (74%) mais aussi dans les fictions, séries et feuilletons TV (73%). A contrario ils sont sous représentés dans les publicités (56%) et les émissions de télé réalité (43%).
Mais les Français s’accordent très largement (81 %) sur le fait que la représentation des hommes au sein de notre société est extrêmement stéréotypée, notamment à travers les images véhiculées par les media.
En détail…

  • 79% des sondés estiment que les marques participent activement à la diffusion des stéréotypes sur les hommes à travers leurs publicités

  • 75 % des Français interrogés estiment que « les hommes représentés dans les publicités sont très souvent stéréotypés »

  • Pour 52% d’entre eux, ils déclarent ne pas se reconnaitre dans la définition de l’homme et de la femme que la société véhicule. 


En toute logique, ils sont 83 % à penser qu’une marque qui casse les codes et les stéréotypes sur les hommes est une marque moderne et dans l’air du temps.
***
Cette étude réalisée pour Unify et son media aufeminin, le site féminin préféré des Français.es, nous apprend ainsi que notre société ne peut se résumer à travers le spectre opposant les hommes et les femmes. La masculinité est en train d’être redéfinie et continuera d’évoluer avec le temps. On s’ouvre vers un monde aux masculinités divergentes et aux masculinités plurielles pour plus de diversité et de tolérance.
A retrouver sur aufeminin et ses réseaux 
En complément de cette étude, aufeminin donnera la parole à des influenceurs papas et des personnalités qui livreront leur rapport à la masculinité et la représentation de l’homme en 2021 avec les interviews vidéos inédites de Bilal Hassani, Mika, Christophe Beaugrand, Hatik, Grand Corps Malade ou encore Gaétan Roussel.
A propos d’aufeminin :
aufeminin fait partie d’Unify (le pôle digital du groupe TF1). Depuis ses débuts, aufeminin est un média engagé en faveur des droits des femmes, de la diversité, de la liberté d’expression et «l’empowerment féminin».
A propos d’Unify  
Présent en France et à l’International, UNIFY rassemble les nouvelles activités digitales du groupe TF1. Le pôle se compose d’une quinzaine de marques media et de services : aufeminin, Marmiton, Doctissimo, Parole de Mamans, MyLittleParis, Beauté Test, Les Numériques, Cnet, Zdnet, Gamekult, Vertical Station, Studio71, Magnetism, Ykone, Gamned!, Unify Digital Factory. Leader sur les verticales féminines, santé, food et lifestyle, Unify touche, à travers ses marques, une audience de 48M VU en France (soit 91% de reach) et plus de 100 millions de VU à l’étranger. 
par lyftv-sciences
le Jeu 02 Sep 2021, 10:25 am
 
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Sujet: Une enquête IFOP sur la sexualité des européennes
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Une enquête IFOP sur la sexualité des européennes

L'observatoire européen de la sexualité féminine a mené avec l'IFOP une enquête internationale dont l'intérêt est d'offrir une comparaison des comportements sexuels entre les grandes aires culturelles mais aussi de voir les effets « Covid » et « #MeToo » sur la sexualité des Européennes.
Enquête Ifop publiée le vendredi 3 septembre*
Réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 5025 femmes vivant dans les cinq plus grands pays européens (Espagne, Italie, France, Allemagne, Royaume-Uni), le premier volet de cet observatoire (diffusé vendredi 3 septembre) se penche notamment sur le degré de bien-être sexuel et sentimental des Européennes à l'heure du Covid-19, la fréquence de leur activité sexuelle et les différences de pratiques sexuelles entre les grandes aires culturelles..
LES CHIFFRES CLÉS DE L'ENQUÊTE
Moins soumises aux risques d'opprobre pesant encore sur les femmes qui multiplient les partenaires, les Européennes du Nord affichent un nombre de partenaires sexuels (plus de 5 partenaires dans leur vie) plus important (42% en Allemagne, 38% au Royaume-Uni) que celles des pays méditerranéens et catholiques (23% en Italie, 31% en Espagne).
Avec une biographie sexuelle similaire à celle des pays du Nord (37% ont eu au moins 5 partenaires dans leur vie), les Françaises se rapprochent donc des sociétés à dominante protestante où une certaine éthique libérale en matière de mœurs réduit le contrôle social et les formes de stigmatisation qui peuvent entourer leurs comportements sexuels.
L'évolution de leur répertoire sexuel est marquée par une certaine désaffection des Européennes pour les jeux sexuels popularisés par les films X et marquant une forme de soumission symbolique à leur partenaire masculin.
Le point de vue de Fr. Kraus : Cette contraction de l'activité sexuelle des femmes - déjà observée par l'Ifop en France lors du premier confinement - parait somme toute logique compte tenu de l'usure psychologique mesurée dans l'ensemble des pays soumis à différentes restrictions ou règles de distanciation. Il est vrai que les principaux impacts de la crise sur la santé psychologique des populations (hausse du taux de stress ou d'anxiété, états dépressifs, consommation nocive d'alcool, pensées suicidaires...) sont tous de nature à altérer la libido et/ou l'épanouissement sexuel. Il n'en reste pas moins nécessaire de rester prudent sur l'importance du « Covid » dans cette baisse de l'activité sexuelle dans la mesure où plusieurs études aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni montraient déjà cette tendance à la baisse chez les jeunes adultes avant la crise sanitaire. Il faudra donc attendre de prochaines études pour savoir si cette tendance est purement conjoncturelle (effet Covid) ou si elle reflète une diminution plus structurelle de l'activité sexuelle dont les causes sont à chercher ailleurs (ex : temps passé devant les écrans...).
*FICHE TECHNIQUE
Étude Ifop pour The Poken company réalisée par questionnaire auto-administré du 1 au 5 mars 2021 auprès d'un échantillon national de 5 026 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus vivant dans les pays suivants : France, Italie, Espagne, Allemagne et Royaume-Uni.

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