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- le Ven 31 Mai - 11:46
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- Sujet: Les Nuits de Fourvière 2024 : un été de musique et d’arts à Lyon
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Les Nuits de Fourvière 2024 : un été de musique et d’arts à Lyon
Chaque été, le site archéologique de Fourvière se transforme en un théâtre à ciel ouvert, accueillant le festival des Nuits de Fourvière. Pour l’édition 2024, qui se déroulera du 30 mai au 25 juillet, la programmation promet une diversité d'événements pour tous les goûts et tous les âges, confirmant une fois de plus son statut d’événement phare de l’été lyonnais.
Les Nuits de Fourvière 2024 s’annoncent comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs de musique et d’arts scéniques. Avec une programmation riche et diversifiée, le festival continue de célébrer la culture sous toutes ses formes, offrant à Lyon un été vibrant et inoubliable. Toute la programmation est à retrouver sur le site officiel des Nuits de Fourvière, permettant à chacun de planifier ses soirées estivales en fonction de ses préférences. Ne manquez pas cet événement emblématique qui fait battre le cœur culturel de Lyon chaque année.
Une ouverture spectaculaireLe festival commencera en fanfare avec The Pulse, un spectacle inédit en France, présenté par les Australiens de Gravity & Other Myths. Ce spectacle acrobatique, qui réunira trente acrobates et autant de chanteurs, se déroulera au Grand Théâtre et promet de captiver les spectateurs par sa mise en scène audacieuse et son énergie contagieuse.
Une programmation musicale éclectique
La scène musicale des Nuits de Fourvière 2024 sera riche et variée. Côté artistes français, des figures emblématiques comme IAM, Matthieu Chedid, Alain Souchon, Louise Attaque, et Véronique Sanson seront à l'affiche, offrant des performances mémorables aux amateurs de chanson française.
La scène internationale ne sera pas en reste avec des prestations de PJ Harvey, Patti Smith, Angus and Julia Stone, Idles, et Angélique Kidjo, entre autres. Ces artistes apporteront des styles variés, allant du rock à la musique world, en passant par le folk et le punk, assurant une programmation éclectique et dynamique.
Les samedis des Nuits : le nouveau rendez-vous Hip-Hop
Les samedis des Nuits introduisent un tout nouveau rendez-vous mettant à l’honneur le hip-hop. Des artistes de renom du genre seront présents, promettant des soirées rythmées et pleines de vie. Ces événements permettront de découvrir des talents émergents et confirmés de la scène hip-hop, offrant un espace d’expression et de célébration pour cette culture musicale.
Danse et théâtre : un festival pluridisciplinaire
Le festival ne se limite pas à la musique. Les amateurs de danse pourront découvrir la nouvelle création du Lyonnais Mourad Merzouki, intitulée Beauséjour, qui explore le thème du vieillissement. Cette performance, prévue du 22 au 25 juillet, s’annonce émouvante et innovante.
En théâtre, Édouard Baer ne présentera pas sa création initialement prévue : Le journal de Fourvière, qui devait offrir une touche d’humour et de réflexion à l’événement. Il a en effet été mis en cause par la presse dans le cadre de dossier #metoo et a préféré annuler sa venue.
De plus, des spectacles comme Hamlet - dans les plis du temps par Christiane Jatahy et Le Grand Bal de l'Amour enrichiront la programmation avec des propositions audacieuses et captivantes.
Une offre pour les plus jeunes
Les Nuits de Fourvière pensent également aux plus jeunes avec quatre spectacles spécialement conçus pour eux. Ces représentations permettront aux familles de partager des moments culturels et artistiques, initiant les plus jeunes aux plaisirs du théâtre et de la musique.
Des temps forts à ne pas manquer
Parmi les nombreux temps forts, notons le ciné-concert Whiplash le 15 juillet, le concert de Simple Minds jouant New Gold Dream & Best Of le 10 juillet, et la soirée Carmen - Opéra-paysage itinérant du 8 au 13 juillet, qui promet une immersion unique dans le monde de l'opéra.
Le festival se clôturera avec le spectacle Beauséjour de Mourad Merzouki, marquant la fin de près de deux mois de festivités intenses et variées.
- le Sam 9 Mar - 20:41
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Metoo, c'est pas du cinéma !
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Metoo, c'est pas du cinéma !
À l'occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, une enquête réalisée par l'Ifop pour la Fondation Jean Jaurès offre un éclairage sur la perception des Français quant aux affaires de violences sexistes et sexuelles impliquant des personnalités du monde du cinéma. Cette étude, effectuée du 16 au 19 février 2024 sur un échantillon représentatif de 2 056 Français de 18 ans et plus, explore divers aspects, de l'empathie envers les victimes à l'opinion sur les prises de position publiques.
Empathie et reconnaissance du courage
Près de 8 Français sur 10 (79%) expriment de l'empathie envers les femmes dénonçant des violences sexuelles commises par des hommes de pouvoir. De plus, 80% considèrent que la prise de parole de ces femmes est un acte courageux. Cependant, 82% estiment que les conséquences psychologiques et professionnelles pour les jeunes femmes ne sont pas suffisamment reconnues.
Rupture entre l'opinion publique et le milieu du cinéma
89% des Français trouvent "choquant" qu'un homme de plus de 40 ans ait des relations sexuelles avec une jeune fille mineure. 83% pensent que le milieu du cinéma devrait condamner plus fermement les violences sexistes et sexuelles, mais seulement 5% estiment que le talent de Gérard Depardieu peut excuser certains de ses comportements.
Désaveu d'Emmanuel Macron et attente de justice
Seuls 17% des Français sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle "Gérard Depardieu rend fière la France". L'appui d'Emmanuel Macron à Gérard Depardieu est également désapprouvé, avec seulement 15% d'approbation. De plus, 2/3 des Français jugent insatisfaisante la prise en charge par la justice française des violences sexistes et sexuelles.
Doute persistant et conscientisation incomplète
Bien que la parole se libère, 59% des Français estiment que "dans certains cas, il n'y a pas de certitudes que les faits de violences sexuelles aient réellement eu lieu". Seule une courte majorité (51%) pense que les productions culturelles actuelles continuent de normaliser ou de valoriser ce type de relations.
Écart idéologique et prise de conscience inachevée
Les sympathisants de gauche sont plus enclins à condamner fermement les violences sexistes et sexuelles et à éprouver de la sympathie envers les victimes présumées. Les jeunes femmes et les jeunes hommes de moins de 35 ans affichent un écart de perception plus significatif.
Réflexion sur la culture du cinéma
Les auteures de l'étude, Flora Baumlin et Chloé Tegny, soulignent la nécessité d'analyser les violences dans le cinéma en considérant le prisme du travail. Elles rappellent que l'industrie cinématographique, malgré son glamour, reste avant tout un secteur professionnel où les abus de pouvoir doivent être pris en compte. La création d'une commission d'enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma est mise en avant, montrant l'importance d'un environnement de travail sain et inclusif.
"Étude Ifop pour ELLE et la Fondation Jean Jaurès réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 16 au 19 février 2024 auprès d'un échantillon représentatif de 2056 Français âgés de 18 ans et plus."
- le Mar 21 Nov - 11:15
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Grève féministe : appel à manifestation le 25 novembre 2023 à Paris
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Grève féministe : appel à manifestation le 25 novembre 2023 à Paris
Le 25 novembre 2023, journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles ! A Paris, rejoignez le cortège d'Osez le Féminisme ! à la manifestation du collectif "Grève Féministe"
Notre texte d'appel :
En cette journée internationale du 25 novembre, dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés. Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh. Nous clamons haut et fort notre solidarité avec nos sœurs afghanes maintenues sous le joug d’une oppression effroyable où même aller à l’école devient un acte héroïque. Nous réaffirmons notre sororité avec les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté. Femme, Vie, Liberté. Nous apportons notre soutien aux femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politique génocidaire.Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent. A toutes celles que nous avons perdues. Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public,dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique... Dans tous les milieux sociaux. Elles touchent les femmes comme les filles. Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations. Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, les femmes migrantes, sans papiers, les femmes précarisées, en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle. Une prise de conscience collective a eu lieu avec #MeToo. Elle n’est pas suffisante, les chiffres parlent d’eux-mêmes.En France, depuis 2017 ce sont 848 féminicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin∙es qui ont été commis par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%). Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences. 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille.
En cette journée internationale du 25 novembre, dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés. Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh. Nous clamons haut et fort notre solidarité avec nos sœurs afghanes maintenues sous le joug d’une oppression effroyable où même aller à l’école devient un acte héroïque. Nous réaffirmons notre sororité avec les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté. Femme, Vie, Liberté. Nous apportons notre soutien aux femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politique génocidaire.Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent. A toutes celles que nous avons perdues. Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public,dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique... Dans tous les milieux sociaux. Elles touchent les femmes comme les filles. Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations. Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, les femmes migrantes, sans papiers, les femmes précarisées, en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle. Une prise de conscience collective a eu lieu avec #MeToo. Elle n’est pas suffisante, les chiffres parlent d’eux-mêmes.En France, depuis 2017 ce sont 848 féminicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin∙es qui ont été commis par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%). Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences. 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille.
Mais leur parole peine toujours à être reconnue. Bien plus, les mères qui cherchent à les protéger de l’inceste subi sont souvent elles-mêmes poursuivies et se voient retirer la résidence de leurs enfants. Au bout de 2 ans, le gouvernement veut supprimer la Commission Indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants sous prétexte que son travail est terminé. Nous exigeons son maintien.Les femmes demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains. Ceux-ci sont déjà à pied d’œuvre pour satisfaire l’augmentation de la demande de marchandisation du corps des femmes et des filles avec les Jeux Olympiques et Paralympiques en France en 2024.
Le projet de loi « Asile et immigration » ne fera que dégrader encore plus la situation de ces femmes comme celle de toutes les femmes sans papiers.
Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes y compris de violences conjugales. Nous ne nous contentons pas de la ratification par le gouvernement de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail à moyens constants. Nous exigeons la mise en place de nouvelles obligations pour renforcer la protection des victimes !
Toutes ces violences ne sont pas une fatalité.
Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes.
Nous exigeons l’application des lois existantes, un plan d’urgence national, des politiques publiques s’élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs !
Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d’effet et exigeons la mise en place d’une loi-cadre !
Le dernier rapport de la Fondation des femmes publié en septembre dernier estime que pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, il faudrait au minimum 2,6 milliards d’euros. L’État en dépense aujourd’hui 184,4 millions. On est loin du compte.
C’est ainsi que des associations d’aide aux victimes, qui les soutiennent, les hébergent et leur permettent d’entamer leur reconstruction se retrouvent en grande difficulté. De qui se moque -t-on ?
Nous exigeons l’obtention immédiate de 3 milliards d’euros pour combattre enfin efficacement ces violences !
Le projet de loi « Asile et immigration » ne fera que dégrader encore plus la situation de ces femmes comme celle de toutes les femmes sans papiers.
Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes y compris de violences conjugales. Nous ne nous contentons pas de la ratification par le gouvernement de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail à moyens constants. Nous exigeons la mise en place de nouvelles obligations pour renforcer la protection des victimes !
Toutes ces violences ne sont pas une fatalité.
Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes.
Nous exigeons l’application des lois existantes, un plan d’urgence national, des politiques publiques s’élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs !
Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d’effet et exigeons la mise en place d’une loi-cadre !
Le dernier rapport de la Fondation des femmes publié en septembre dernier estime que pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, il faudrait au minimum 2,6 milliards d’euros. L’État en dépense aujourd’hui 184,4 millions. On est loin du compte.
C’est ainsi que des associations d’aide aux victimes, qui les soutiennent, les hébergent et leur permettent d’entamer leur reconstruction se retrouvent en grande difficulté. De qui se moque -t-on ?
Nous exigeons l’obtention immédiate de 3 milliards d’euros pour combattre enfin efficacement ces violences !
Signataires
Action Aid, Action contre les violences masculines subies par les femmes et les filles de la Maison des femmes de Paris, Allié.e.s du Soulèvement Femme Vie Liberté, Amicale du Nid, APEL-Égalité, Assemblée des Femmes, Association des Tunisiens en France, Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes, Association Grigny Solidarité Palestine, Association Nationale des études féministes, ATTAC France, Bienvenue Clandestin∙e∙s !, CGT, Collectif, Bas les Masques, Collectif enfantiste, Collectif féministe contre le viol, Collectif IVG Tenon, Collectif national pour les droits des femmes, Coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception, Coordination des Sans Papiers de Paris, Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes, Élu/es contre les violences faites aux femmes, Ensemble contre le sexisme, Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Fédération nationale des Centres d’information sur les droits des femmes et des familles, Fédération nationale solidarité femmes, FEMEN, Femmes contre les précarités, le chômage et les discriminations, Femmes égalité, Femmes plurielles, Femmes solidaires, Fondation Copernic, Fondation des femmes, FSU, Gisti, JuntanzaFem de mujeres Colombianas en Paris, Las Rojas, LDH, Les Effrontées, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie, Maison des Femmes de Paris, Marche Mondiale des Femmes, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement des femmes kurdes, Mouvement Le Cri, Mouvement du Nid, Negar, Osez le Féminisme, Planning familial 94, Réseau féministe Ruptures, Réseau pour l’autonomie des femmes immigrées et réfugiées, SKB (Union des femmes socialistes, Turquie), Solidarités Asie France, Stop aux violences obstétricales et gynécologiques France, Union étudiante, Union nationale des familles de féminicides, Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes, Voix Lycéenne. Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale, Gauche écosocialiste, Génération.s, Jeunes génération.s, Jeunes Socialistes, Les Écologistes, Mouvement Jeunes Communistes de France, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti Communiste Français, Parti de gauche, Parti Socialiste, Rejoignons-nous, Révolution Écologique pour le Vivant, Union communiste libertaire.
Action Aid, Action contre les violences masculines subies par les femmes et les filles de la Maison des femmes de Paris, Allié.e.s du Soulèvement Femme Vie Liberté, Amicale du Nid, APEL-Égalité, Assemblée des Femmes, Association des Tunisiens en France, Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes, Association Grigny Solidarité Palestine, Association Nationale des études féministes, ATTAC France, Bienvenue Clandestin∙e∙s !, CGT, Collectif, Bas les Masques, Collectif enfantiste, Collectif féministe contre le viol, Collectif IVG Tenon, Collectif national pour les droits des femmes, Coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception, Coordination des Sans Papiers de Paris, Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes, Élu/es contre les violences faites aux femmes, Ensemble contre le sexisme, Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Fédération nationale des Centres d’information sur les droits des femmes et des familles, Fédération nationale solidarité femmes, FEMEN, Femmes contre les précarités, le chômage et les discriminations, Femmes égalité, Femmes plurielles, Femmes solidaires, Fondation Copernic, Fondation des femmes, FSU, Gisti, JuntanzaFem de mujeres Colombianas en Paris, Las Rojas, LDH, Les Effrontées, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie, Maison des Femmes de Paris, Marche Mondiale des Femmes, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement des femmes kurdes, Mouvement Le Cri, Mouvement du Nid, Negar, Osez le Féminisme, Planning familial 94, Réseau féministe Ruptures, Réseau pour l’autonomie des femmes immigrées et réfugiées, SKB (Union des femmes socialistes, Turquie), Solidarités Asie France, Stop aux violences obstétricales et gynécologiques France, Union étudiante, Union nationale des familles de féminicides, Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes, Voix Lycéenne. Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale, Gauche écosocialiste, Génération.s, Jeunes génération.s, Jeunes Socialistes, Les Écologistes, Mouvement Jeunes Communistes de France, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti Communiste Français, Parti de gauche, Parti Socialiste, Rejoignons-nous, Révolution Écologique pour le Vivant, Union communiste libertaire.
Et dans toute la France, rejoignez les actions ou cortèges des antennes d'Osez le Féminisme ! A Avignon, à Caen, à Clermont-Ferrand, à Lille, à La Rochelle, à Marseille, à Montpellier, à Saint Etienne...
- le Jeu 20 Avr - 13:31
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: #Metoo : qu'en est t'il du sexisme dans les jeux vidéos ?
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#Metoo : qu'en est t'il du sexisme dans les jeux vidéos ?
Du « GamerGate » (2014) aux révélations sur le harcèlement subi par des streameuses de jeux vidéo (ex : Maghla, Ultia…), la présence des femmes dans le milieu du #gaming ne va pas de soi. Alors que des initiatives comme FURAX, le stream caritatif venant en aide aux victimes de harcèlement sexiste en ligne, reflètent une récente prise de conscience sur ces sujets, l’Ifop et GamerTop publient la première étude d’envergure mesurant la portée du sexisme chez les gamers en France. Réalisée auprès d’un échantillon représentatif de taille conséquente (4018 joueurs(euses) actuels de jeux vidéo), cette enquête dresse un état des lieux alarmant des relations de genre et du sexisme au sein des amateurs de gaming.
LA PRATIQUE INTENSIVE DU GAMING S’AVERE SOUVENT ASSOCIEE A UNE CULTURE SEXISTE ET A UNE FORTE IMPREGNATION DE STEREOTYPES MASCULINISTES
1 – Les « hardcore gameurs » ont une conception plus sexiste de la virilité que ceux jouant à des jeux plus « grand public » (ex : jeux de casse–tête, etc.). Ainsi, pour les joueurs de jeux de combat, les femmes préfèreraient des hommes imposants « physiquement » (pour 62%, contre 47%), « machos » (pour 40%, contre 26% des non–joueurs de jeux de combat) ou « dominants au lit » (pour 56%, contre 41%).
2 – Les joueurs qui se revendiquent « gameur » s’avèrent aussi plus imprégnés que la moyenne par la culture du viol : 29% des joueurs très fiers d’être « gameurs » défendent le droit « d’importuner une femme », contre 11% des joueurs qui ne se sentent pas gameurs. 21% adhèrent aussi à l’idée que « lorsqu’on veut avoir une relation sexuelle avec elles, beaucoup de femmes disent « non » mais ça veut dire « oui » » contre 11% des joueurs ne se sentant pas gameurs.
UN ENVIRONNEMENT MASCULIN(ISTE) PROPICE A DES AGRESSIONS SEXISTES ET SEXUELLES ENVERS LES GAMEUSES
3 – Les joueuses sont nombreuses à avoir essuyé injures, menaces ou agressions à caractère sexiste ou sexuel dans leurs interactions sur des jeux en ligne. 40% des joueuses confient avoir déjà été victimes de comportements, d’insultes ou de menaces à caractère sexiste ou sexuel lors de leurs échanges.
4 – Un constat plus alarmant encore dans les genres de jeux typiquement empreints de virilisme comme les jeux de combat. Ainsi, les deux tiers (66%) des joueuses de jeux de combat ont été confrontées à des formes de harcèlement ou de sexisme. 49% disent avoir été la cible de propos obscènes à caractère sexuel (49%), d’insultes et injures sexistes (48%), ou encore d’un refus de jouer avec une femme (35%). Enfin, plus d’une joueuse sur trois (37%) rapporte avoir déjà fait l’objet de menaces d’agression à caractère sexuel.
5 – Et ce climat de violences sexistes n’est sans doute pas étranger à la sous-représentation des femmes dans certains jeux multi-joueurs. En effet, nombreuses sont les gameuses – 40% dans leur ensemble – à avoir déjà mis en place au moins une stratégie d’évitement par peur de remarques désobligeantes, de moqueries ou d'insultes en tant que femme.
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : Si la pratique vidéoludique dans son ensemble atteint une certaine parité, le ticket d’entrée reste élevé pour les femmes. Elles sont encore minoritaires dans les pratiques jugées légitimes par les puristes du milieu, et mal accueillies, essuyant des remarques et insultes sexistes lorsqu’elles interagissent avec d’autres joueurs(euses). Force est de constater que les joueurs qui revendiquent leur appartenance à cette communauté de « gameurs » sont encore baignés par une culture sexiste (plus que la moyenne des hommes), imposant aux joueuses une remise en cause permanente de leur légitimité dans ce loisir et, de fait, une mise au ban de cette communauté.
POUR LIRE LES RESULTATS DE L’ETUDE, CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS
- LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE L'ENQUETE -
Pendant longtemps loisir de niche, le jeu vidéo s’est aujourd’hui largement démocratisé dans les foyers : 79% des Français(es) ont déjà joué à un jeu vidéo, et 64% y jouent encore à l’heure actuelle. Les femmes y sont aussi nombreuses que les hommes (66% contre 62%). Pourtant cette apparente mixité ne peut complétement occulter une disparité dans la fréquence et le style des jeux joués. Ainsi, en recomposant le profil d’un « hardcore gameur » – selon une vision « puriste » de ce que sont les genres de jeux vidéo et les supports de jeu légitimes1]–, on retrouve un univers à dominante masculine (65% des joueurs entrent dans cette catégorie, contre 45% des joueuses).
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : Si la pratique des jeux vidéo est maintenant globalisée, on ressent encore le poids d’un imaginaire collectif qui associe encore la pratique à un marché majoritairement masculin : il suffit pour ça de se replonger dans l’histoire de la publicité des jeux vidéo, débordant d’une imagerie racoleuse et beauf. Le jeu vidéo, tel que conçu par ses « puristes », est encore un univers très masculin, qui sacralise son inaccessibilité aux profanes… et aux femmes.
JOUEUSES ET FEMMES : LA DOUBLE PEINE, QUE CE SOIT AUPRES DE LEURS CERCLES EXTERIEURS...
Loin d'être un loisir facile à assumer socialement, près d’un joueur(euse) sur cinq a déjà refusé d’afficher cette passion auprès de ses proches, une honte exacerbée lorsque les jeux joués sont plus « élitistes » et masculins (jeux de combat, jeux de sport). Et le poids de ce stigmate accable davantage les femmes que les hommes. Ainsi, 46% des joueuses actuelles de jeux de combat sont réticentes à assumer leur passion, contre 36% des hommes.
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : Jouer à des jeux vidéo n’est pas encore un loisir totalement accepté dans la culture plus mainstream – on peut citer encore récemment les liens qui sont faits entre violence et consommation de jeux vidéo. Ceci explique les difficultés pour les joueurs(euses) à partager cette passion, surtout quand elle atteint un certain niveau de pratique : on jugera moins une personne qui joue à un jeu de casse-tête sur son téléphone dans le métro que celle qui a passé une nuit blanche sur un jeu de stratégie. Et les joueuses, puisqu’elles pratiquent un loisir à dominante masculine, peuvent ressentir doublement le poids de ce jugement, car les éloignant de « standards de féminité » tels qu’imposés par la société actuelle.
... OU AU SEIN DE LA COMMUNAUTE DU GAMING
Mais, au–delà du regard extérieur porté sur cette culture et ses pratiques, les femmes ont elles-mêmes davantage de difficulté à revendiquer une étiquette « gameuse », marquant une intériorisation de l’exclusion et un véritable souci d’acceptation dans cette communauté. En effet, seules 15% des joueuses se sentent être une « gameuse », contre 29% des joueurs. Lorsqu’on réduit le scope à une pratique « non-casual », ils sont 42% des joueurs à se dire « gameur », contre 26% de leurs homologues féminines.
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : Les joueuses vivent donc un double rejet : il n’est pas évident pour elles d’assumer cette pratique à l’extérieur, mais également de se sentir légitime au sein même de cette communauté, alors que leur appartenance de fait est avérée. Les influences de la figure de la « Fake Geek Girl » persistent et les femmes doivent encore justifier leur place dans la communauté du gaming. A un point tel qu’encore aujourd’hui, Lucie Ronfaut, journaliste chez Numerama, écrivait récemment : « J’ai encore du mal à me qualifier de gameuse. Pourtant, je joue régulièrement aux jeux vidéo. Mais je me dis que je ne joue pas aux bons jeux, pas de la bonne manière, pas avec le bon matériel, etc. ».
Cette étude pointe une vision sexiste exacerbée chez les joueurs surtout quand les genres de jeux pratiqués sont typiquement empreints de virilisme (comme les jeux de combat). Ainsi, il se développe chez ces joueurs une conception masculiniste des attentes des femmes de leur génération en matière de partenaires. Elles préfèreraient des hommes « machos » (pour 40%, contre 26% des non-joueurs de jeux de combat), « dominants » au lit (pour 56%, contre 41%), et imposants « physiquement » (pour 62%, contre 47%).
Les joueurs de jeux vidéo se revendiquant « gameur » adhèrent davantage à des stéréotypes sexistes – une position exacerbée dans les communautés des jeux les plus « élitistes » – que les joueurs qui marquent une distance vis-à-vis de cette communauté. La culture du viol est encore présente parmi ces joueurs : mesurée par l’indicateur « Lorsqu’on veut avoir une relation sexuelle avec elles, beaucoup de femmes disent « non » mais ça veut dire « oui » », la culture du viol s’avère deux fois plus forte dans les rangs des joueurs de jeux de combats ou de MMORPG que chez les non-joueurs. De même, le droit à la liberté « d’importuner une femme qui lui plaît » est trois fois plus soutenu dans les rangs des joueurs de jeux de combats (32%, contre 11% chez les non-joueurs de ce type de jeux).
C’est aussi le cas dans la place traditionnelle dévolue à la femme : soumission dans le couple hétérosexuel, reléguée aux tâches ménagères. Ainsi, le taux d’adhésion à l’idée que « il est normal que la femme effectue plus d’activités ménagères que l’homme » est deux fois plus fort chez les joueurs actifs de jeux de combats (32%) que dans les rangs des non-joueurs à ce type de jeux (17%)..
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : S’il ne faut pas généraliser, force est de constater que les joueurs, et surtout ceux les plus intégrés à cette communauté, tendent à porter davantage un regard sexiste sur les rapports de genre et la place des femmes dans la société. On peut y voir les effets de l’entre-soi d’une communauté pendant longtemps quasi exclusivement masculine, dont les imaginaires et les représentations étaient habités de figures tout aussi exclusivement viriles : Solid Snake dans un Metal Gear, Geralt de Riv de la série the Witcher ou encore Master Chief de la série Halo...
Toujours en marge de la pratique, alors qu’elles représentent la moitié de la population de joueurs(euses), les femmes investissent peu les espaces d’interactions avec d’autres joueurs(euses) : 30% seulement ont déjà joué en ligne avec des inconnu(e)s, et elles ne sont que 6% à participer à des évènements autour du jeu vidéo.
Il faut dire qu’elles sont nombreuses à y avoir reçu un accueil hostile à leur genre : 40% des joueuses confient avoir déjà été victimes de comportements, d’insultes ou de menaces à caractère sexiste ou sexuel. Un constat plus alarmant encore dans les communautés de joueurs dont la mentalité est encore imprégnée par une vision rétrograde des rapports de genre : les deux tiers (66%) des joueuses de jeux de combat ont été confrontés à des formes de sexisme.
Ce sexisme se matérialise de manière plurielle : via un comportement hautain – 43% disent avoir été la cible d’une attitude paternaliste, ou de critiques à caractère sexiste sur leur niveau de jeu –, via le harcèlement, c’est-à-dire par des propos obscènes à caractère sexuel (49%), d’insultes et injures sexistes (48%), ou encore un refus pur et simple de parler ou jouer avec une femme (35%). Enfin, plus d’une joueuse sur trois rapporte avoir déjà fait l’objet de menaces d’agression à caractère sexuel.
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : L’univers du gaming a banalisé la virulence et le trolling, poussé notamment par le sentiment d’impunité que confère l’anonymat en ligne. Une culture qu’il est difficile à modérer dans les faits, si on en croit les plateformes de streaming et éditeurs de jeux vidéo. Les femmes sont les victimes choisies, car à cela s’ajoute tous les stéréotypes sexistes que charrient ces communautés, où « jouer comme une fille » demeure une insulte prisée.
POUR JOUER HEUREUSES, JOUONS CACHEES
Ces expériences, qui viennent attester d’un rejet sexiste des joueuses déjà ressenti au niveau du discours global de la communauté, n’est pas étranger à la sous-représentation des femmes dans les jeux multi-joueurs, et la difficulté perçue à se sentir appartenir à la communauté « gameur » dans son entièreté. 40% d’entre elles ont déjà évité de se retrouver dans des situations communautaires, préférant une pratique en solitaire. Cette proportion monte à 66% chez les joueuses de jeux de combat. Et lorsqu’elles investissent ces espaces, elles restent nombreuses à le faire à couvert, cachant leur sexe : près de la moitié des joueuses de jeux de combat ont, pour ces motifs caché leur genre aux personnes avec lesquelles elles jouaient (46%) – un taux guère surprenant quand on constate que même une figure comme la joueuse professionnelle Kayane a essuyé nombre de commentaires déplacés, malgré son palmarès.
Le point de vue d’Enora Lanoë-Danel de l’Ifop : Si les joueuses ne se sentent pas légitimes à revendiquer une appartenance à la communauté du jeux vidéo, ce n’est pas seulement la résultante d’une arrivée tardive sur ce médium, mais surtout la conséquence d’un rejet de la part de certains de leurs homologues masculins. A l’origine déjà, les jeux « pour filles » sont jugés négativement par les puristes, et même les incursions des joueuses dans des catégories de jeux plus « nobles » se soldent souvent par des critiques et des insultes. Qu’elles en aient été directement les victimes, où qu’elles aient vu ces mécanismes à l’œuvre, les joueuses ont développé une méfiance. Elles s’organisent donc entre elles, afin de se créer des safe zones comme l’association Afrogameuses, qui réunit des joueuses et streameuses afrodescendantes, dans le but premier était de rencontrer d’autres femmes du milieu, mais qui aujourd’hui sert de plateforme de rencontres, d’entraide et de visibilisation de cette communauté.
- le Sam 22 Oct - 22:32
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Sine Qua NonRun : marre des commentaires sexistes dans le sport
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Sine Qua NonRun : marre des commentaires sexistes dans le sport
Sine Qua Non Run 2022 : Plus de 3 700 participant(e)s réuni(e)s, en présentiel et en virtuel, pour piétiner les violences sexistes et sexuelles. Depuis 2018, l’association Sine Qua Non lutte contre les violences sexistes et sexuelles, promeut la mixité, et soutient la conquête de l’espace public par les femmes à travers le sport.
[center]Ce samedi 22 octobre, pour la 5ème édition de la Sine Qua Non Run, course de 6 ou 10 km dont le départ a été donné de la Place de la Bataille de Stalingrad (Paris 19e) plus de 1 500 participant(e)s étaient réuni(e)s afin de rappeler que les sportives doivent pouvoir faire du sport où elles veulent, quand elles souhaitent, et dans la tenue de leur choix. Au total, et grâce à une version digitale proposée par l’organisation, ce sont plus de 3 700 personnes qui se sont mobilisées partout en France et dans le monde.
Des tables-ronde pour sensibiliser le plus grand nombre
Au-delà du défi sportif, le village de la Sine Qua Non a proposé, en amont de la course, deux tables-rondes pour sensibiliser le plus grand nombre à ce combat collectif :
:copyright: Michael Barriera
Pour Mathilde Castres, présidente de l’association Sine Qua Non : « Depuis 5 ans avec l’association Sine Qua Non, nous menons ce combat essentiel contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes. Nous portons haut la revendication de la mixité, de l’accès aux femmes et aux jeunes filles à tous les terrains de sports urbains, à tous les espaces publics où elles voudraient pratiquer leur activité sans qu’elles soient discriminées, agressées verbalement et physiquement. Nous agissons pour dire NON au sexisme, NON à toutes les discriminations, NON aux violences faites aux femmes et OUI pour le droit des femmes à faire du sport où, quand et dans la tenue qu’elles veulent. Alors ensemble, femmes et hommes continuons ce combat, changeons le récit qui laisse trop de place aux injonctions, aux jugements, aux injures qui font croire aux femmes qu’elles ne sont pas à leur place ! »Des tables-ronde pour sensibiliser le plus grand nombre
Au-delà du défi sportif, le village de la Sine Qua Non a proposé, en amont de la course, deux tables-rondes pour sensibiliser le plus grand nombre à ce combat collectif :
- 5 ans après le lancement du mouvement #MeToo : états de lieux / bonnes pratiques
- Run, Play, Fight, Ride and Dance for Equality, faire du sport dans l’espace public : les sportives témoignent
Une course soutenue par des partenaires institutionnels et des sportives engagées
La Sine Qua Non Run est soutenue par le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, l’ONU Femmes, le département de Seine Saint-Denis, la Mairie de Paris et de Pantin, la RATP. L’événement est marrainée par Lucile Woodward, coach sportive et nutrition suivie par des milliers de femmes sur les réseaux sociaux, et par Sarah Ourahmoune, championne de boxe au parcours inspirant.
Une campagne de communication choc pour faire bouger les lignes
Miroir de hauteur de ce que les femmes qui font du sport doivent entendre et subir, la Sine Qua Non Run s’est appuyée sur les agences ici Barbès et Sport Market pour réaliser une campagne print et digitale, afin de dénoncer les injures inacceptables adressées aux femmes.
À propos de Sine Qua Non
L’association Sine Qua Non est née de la rencontre de trois générations de femmes, qui après avoir été confrontées de près ou de loin à l’agression sexuelle, ont désormais la volonté d’agir pour contribuer à lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Pour cela, elles ont choisi le sport qui a le pouvoir de changer des vies, notamment celles des victimes, et la capacité à produire un impact positif sur la société en faisant passer des messages avec un ton plus optimiste, plus énergique et plus fédérateur. Nos actions visent à promouvoir l’égalité, à accompagner les femmes dans leur conquête de l’espace public, et à lutter contre toutes formes de violences sexistes et sexuelle en utilisation le sport.
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