Le parti Horizons de l'ancien premier ministre Edouard Philippe a décidé de suspendre "immédiatement", le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d'avoir drogué à son insu une députée.
Alors que le sénateur venait de sortir de garde à vue, le parti s'est réuni dès ce samedi matin - 18 novembre 2023 - pour un bureau politique qui s'est déclaré "profondément choqué par les faits", selon une information mise en ligne par France Info. Une procédure disciplinaire est lancée.
Le parlementaire de Loire-Atlantique est soupçonné d'avoir drogué à son insu la députée Sandrine #Josso "en vue de l'agresser sexuellement, lors d'une soirée mardi". La députée qu'il avait invité chez lui "pour prendre un verre" s'est sentie mal mais aurait eu le temps de l'apercevoir avec un sachet de poudre blanche. Rentrée rapidement elle a été prise en charge médicalement et les analyses ont laissé apparaître des traces d'extasy. Une perquisition effectuée chez le sénateur durant sa garde à vue aurait permis de découvrir la même substance à son domicile.
"S'ils sont avérés, les faits évoqués sont très graves et absolument inacceptables. Horizons ne tolèrera jamais la moindre complaisance vis-à-vis des violences sexuelles et sexistes", écrivent les membres du bureau politique, qui annoncent le lancement d'"une procédure disciplinaire pouvant conduire à une exclusion définitive".
Joël #Guerriau a, toujours selon France Info, été mis en examen vendredi, pour "administration à une personne, à son insu, d’une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes, afin de commettre un viol ou une agression sexuelle" et "détention et usage de substances classés comme stupéfiants". Remis en liberté, le sénateur est placé sous contrôle judiciaire, avec "obligation de suivre des soins et interdiction de contact avec la victime".
Une affaire très proche de celle d'un autre homme influent de la majorité présidentielle... Condamné à douze mois de prison avec sursis pour administration de drogue « en vue de commettre un viol ou une agression sexuelle », l’ex-président de l’Institut Montaigne Laurent Bigorgne avait alors soutenu avoir drogué celle qui était alors sa collaboratrice à l’Institut Montaigne dans le seul but « de lui parler », contestant farouchement toute intention sexuelle. Alors qu'il avait dans un premier temps annoncé qu'il allait faire appel de cette condamnation, il a finalement renoncé à demander un second jugement dans cette affaire.
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