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10 résultats trouvés pour Réfugiés

par LYFtv-LYon
le 24th Avril 2024, 8:18 pm
 
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Monde - Actualité des organisations internationales

Sujet: Un fonds spécial du HCR pour les réfugiés climatiques
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Un fonds spécial du HCR pour les réfugiés climatiques

Dans un contexte de plus en plus préoccupant marqué par les effets dévastateurs du changement climatique, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé aujourd'hui à Genève (Suisse) le lancement d'un Fonds de résilience climatique. Cette initiative vise à renforcer la protection des réfugiés et des communautés déracinées les plus touchées par ces bouleversements.
#nationsunies #réfugiés #climat 
Alors que les conséquences du changement climatique se font de plus en plus ressentir à travers le monde, exacerbant les conflits, détruisant des moyens de subsistance et entraînant des déplacements massifs de population, le HCR s'engage à répondre à cette crise humanitaire croissante. Le Fonds de résilience climatique du HCR représente une avancée majeure dans cette lutte, en fournissant des ressources essentielles pour renforcer la résilience des populations déracinées et réduire leur vulnérabilité aux risques climatiques.
Pour la première fois, ce fonds financera exclusivement des initiatives visant à protéger les communautés déracinées les plus menacées, en leur fournissant les moyens de se préparer aux risques liés au changement climatique et de les surmonter. Cette approche novatrice renforcera l'action climatique du HCR, en permettant à l'agence et à ses partenaires de s'engager dans des projets liés à la question climatique dans des pays déjà confrontés à des situations de déplacement forcé dues à des conflits majeurs, tels que le Bangladesh, le Tchad, l'Éthiopie, le Kenya ou le Mozambique.
Les contributions au Fonds permettront de fournir des ressources durables dans les zones de déplacement, notamment en augmentant l'accès à l'énergie propre pour alimenter les infrastructures essentielles telles que les systèmes d'approvisionnement en eau, les écoles et les services de santé utilisés par les réfugiés et les populations d'accueil. De plus, le Fonds soutiendra la restauration de l'environnement et investira dans la construction d'abris adaptés aux changements climatiques, la promotion de moyens de subsistance durables et la réduction de l'impact environnemental de l'aide humanitaire.
Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a souligné l'importance de cette initiative en déclarant : "Les effets du changement climatique sont de plus en plus dévastateurs, exacerbant les conflits, réduisant à néant les moyens de subsistance et, en fin de compte, provoquant des déplacements de population. Les financements alloués à la lutte contre les effets du changement climatique ne bénéficient pas aux personnes déplacées de force, ni aux communautés qui les accueillent."
Le Fonds de résilience climatique du HCR s'inscrit dans le cadre du Plan stratégique d'action climatique 2024-2030 de l'agence, qui identifie des actions prioritaires à l'échelle mondiale pour protéger les personnes contraintes de fuir leur foyer en raison des effets néfastes du changement climatique. 
Le HCR vise à réunir 100 millions de dollars d'ici à la fin de 2025 pour soutenir les réfugiés, les communautés d'accueil et les pays d'origine les plus durement touchés par l'urgence climatique.
À l'heure où les risques climatiques sont étroitement liés à l'apparition de conflits et aux problèmes de pauvreté rencontrés par de nombreux réfugiés, le lancement de ce fonds marque une étape cruciale dans la protection et le soutien des populations les plus vulnérables face aux défis du changement climatique.
par Gilles Roman
le 23rd Avril 2024, 1:22 pm
 
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Monde - Actualité des organisations internationales

Sujet: Des dirigeants de l'ONU alertent sur l'accord d'expulsion entre le Royaume-Uni et le Rwanda
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Des dirigeants de l'ONU alertent sur l'accord d'expulsion entre le Royaume-Uni et le Rwanda

Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, et Volker Türk, Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme, appellent le gouvernement britannique à reconsidérer son projet de transfert de demandeurs d'asile vers le Rwanda. Suite à l'adoption du projet de loi « Safety of Rwanda » (sûreté du Rwanda) par le Parlement britannique, ces deux dirigeants de l'ONU s'inquiètent des conséquences négatives qu'il aura sur le partage des responsabilités en matière d’asile au niveau mondial, sur les droits humains et sur la protection des réfugiés.

Ils appellent à préférer la mise en place de mesures pratiques pour faire face aux arrivées irrégulières de réfugiés et de migrants, sur la base de la coopération internationale et du respect du droit international des droits humains.
[left]Le projet de loi «Safety of Rwanda» a été présenté au Parlement en même temps que le traité de partenariat entre le Royaume-Uni et le Rwanda en matière d'asile, après que la Cour suprême du Royaume-Uni a estimé l'année dernière que le projet de transfert de demandeurs d'asile vers le Rwanda violerait le droit international et le droit britannique, en constatant les faiblesses du dispositif rwandais d'examen des demandes d'asile individuelles. Cependant, le projet de loi et le traité ne comblent pas, dans la pratique, les lacunes en matière de protection identifiées par la Cour suprême. Au contraire, une fois promulgués, ils empêcheront les tribunaux britanniques d'examiner comme il se doit les décisions d'expulsion, laissant aux demandeurs d'asile une marge de manœuvre limitée pour faire appel, même s'ils sont exposés à des risques importants.
« Cette nouvelle loi constitue un nouveau pas en arrière par rapport à la longue tradition du Royaume-Uni d'offrir une protection à ceux qui en ont besoin, en violation de la Convention sur les réfugiés », a affirmé Filippo Grandi. « La protection des réfugiés exige que tous les pays - et pas seulement ceux qui sont voisins des zones de crise - s'acquittent de leurs obligations. L'accord en question vise à transférer cette responsabilité, ce qui met en péril la coopération internationale et crée un précédent inquiétant au niveau mondial. »


« Le Royaume-Uni a une longue histoire en matière d'efficacité et d'indépendance de son pouvoir judiciaire. Il peut encore faire les bons choix et mettre en place des mesures pour aider à lutter contre les raisons qui poussent les gens à quitter leur pays, et assumer sa part envers les personnes ayant besoin d'une protection dans le cadre d'un partage des responsabilités avec ses partenaires européens et internationaux », a-t-il ajouté.
Pour ce faire, un dispositif d'immigration et d'asile équitable, efficace et bien géré est essentiel pour garantir l'accès à la protection des personnes qui en ont besoin et permettre le retour dans leur pays de celles qui n'ont pas de motif légal pour rester.
Reconnaissant les défis posés par les mouvements irréguliers de réfugiés et de migrants, souvent dans des circonstances dangereuses, les responsables des Nations unies ont néanmoins exprimé leur vive inquiétude quant au fait que cette loi permettrait le transfert de demandeurs d’asile dans le cadre du partenariat entre le Royaume-Uni et le Rwanda, en ne prenant que très peu en compte la situation individuelle des intéressés ou les risques de protection qu'ils encourent. Ils appellent le Royaume-Uni à poursuivre ses efforts de coopération avec les pays situés le long des itinéraires empruntés par les réfugiés et les migrants, afin de renforcer leur protection et de leur proposer de véritables alternatives. Il s'agit notamment de renforcer les voies d'accès sûres et régulières à la protection.
« En se déchargeant de leur responsabilité à l'égard des réfugiés, en réduisant la capacité des tribunaux britanniques à examiner les décisions d'expulsion, en restreignant l'accès aux recours au Royaume-Uni et en limitant la portée des dispositions nationales et internationales de protection des droits humains pour un groupe spécifique de personnes, cette nouvelle loi porte gravement atteinte aux principes de l'État de droit au Royaume-Uni et crée un précédent dangereux au niveau mondial », a déclaré Volker Türk.
« Il est essentiel pour la protection des droits humains et la dignité des réfugiés et des migrants en quête de protection que tout renvoi du Royaume-Uni n'intervienne qu'après une évaluation de leur situation individuelle spécifique, dans le strict respect des droits humains internationaux et du droit des réfugiés. »
Cette nouvelle loi est la troisième d'une série qui restreint progressivement l'accès à la protection des réfugiés au Royaume-Uni depuis 2022, notamment en interdisant l'accès à l'asile ou à d'autres formes de séjour légal au Royaume-Uni pour les personnes arrivant irrégulièrement via un pays tiers. Si elle est mise en œuvre, elle ouvrira la voie au transfert des demandeurs d'asile, y compris des familles avec enfants, vers le Rwanda pour qu'ils y présentent leur demande d'asile, sans aucune perspective de retour au Royaume-Uni. Elle limitera également de manière drastique la capacité des demandeurs d'asile à contester ou à faire appel des décisions d'expulsion, les personnes chargées de la prise de décision et les juges étant tenus de considérer le Rwanda comme un pays « sûr » en termes de protection des demandeurs d'asile, quelles que soient les preuves du contraire, aujourd'hui ou à l'avenir. Cette situation est d'autant plus préoccupante que la nouvelle loi autorise expressément le gouvernement à ne pas tenir compte des mesures de protection provisoires prises par la Cour européenne des droits de l'homme.

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par Gilles Roman
le 27th Mars 2024, 7:01 pm
 
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Afrique

Sujet: Réfugiés en Afrique : le HCR appelle à des mesures urgentes en RDC
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Réfugiés en Afrique : le HCR appelle à des mesures urgentes en RDC

Depuis deux ans, les conflits dans les régions de Rutshuru et de Masisi, au Nord-Kivu, ont poussé plus de 1,3 million de personnes à quitter leurs foyers en RDC. Au total, 5,7 millions de personnes sont désormais déplacées internes dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri.
La situation s'est encore détériorée après les violents affrontements du 7 février dans la ville de Sake, dans le territoire de Masisi, où près de 300 000 personnes ont fui vers Goma et ses environs. Les conditions de vie dans les sites de déplacés, informels ou officiels, sont précaires, avec des besoins croissants en abris, installations sanitaires et moyens de subsistance.
L'utilisation croissante d'artillerie lourde est une tendance alarmante, avec des bombardements ciblant des sites civils à Minova et des attaques sur Sake et Goma, ayant causé la mort de dizaines de personnes et blessé des dizaines d'autres. Les rapports font également état d'incursions de groupes armés dans des structures civiles telles que les écoles et les centres de santé, compromettant l'aide humanitaire.
La violence a entraîné le déplacement de nombreux enfants, exposés à des dangers graves tels que l'enlèvement, le recrutement forcé et les abus sexuels. En 2023, plus de 50 000 cas de violence sexiste ont été signalés, dont la majorité était des viols.
Le HCR, avec ses partenaires, a fourni une aide vitale à plus de 3,1 millions de personnes entre juin et décembre 2023. Cependant, les besoins dépassent largement les ressources disponibles. Le financement reste un défi majeur, avec seulement 14 % des 250 millions de dollars nécessaires pour les activités du HCR en RDC en 2024 reçus.
Le HCR appelle à une cessation immédiate de la violence et demande à toutes les parties au conflit de respecter le droit international humanitaire. Une action humanitaire concertée est nécessaire pour faire face à cette crise humanitaire qui continue de s'aggraver dans l'est de la RDC.
par Gilles Roman
le 21st Mars 2024, 10:57 pm
 
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Sujet: Haïti : préconisations internationales pour les réfugiés politiques
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Haïti : préconisations internationales pour les réfugiés politiques

GENÈVE — Face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire, humanitaire et des droits humains en Haïti, le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, émet de nouvelles orientations juridiques afin de garantir un accès à la protection internationale pour les Haïtiens qui en ont besoin. La violence aveugle des gangs en Haïti a entraîné une escalade alarmante des violations des droits humains et des déplacements internes à grande échelle.
Près de la moitié des 11,4 millions d'habitants du pays ont besoin d'une assistance humanitaire. Les nouvelles orientations du HCR visent à aider les États à évaluer les demandes d'asile à la lumière des dures réalités auxquelles sont confrontés les Haïtiens aujourd'hui.
« La vie, la sécurité et la liberté des Haïtiens sont menacées par la montée en flèche de la violence des gangs et des violations des droits humains.  Le HCR rappelle aux États qu'il est impératif de veiller à ce que les Haïtiens qui pourraient avoir besoin d'une protection internationale en tant que réfugiés en bénéficient », souligne Elizabeth Tan, directrice de la division de la protection internationale du HCR. « Nous réitérons également notre appel à tous les États pour qu'ils ne renvoient pas de force des personnes en Haïti, y compris celles dont la demande d'asile a été rejetée. »
Dans ses nouvelles orientations, le HCR considère que, conformément à la Convention de 1951 sur les réfugiés, les Haïtiens qui devraient être considérés comme éligibles à la protection des réfugiés peuvent inclure des militants politiques, des journalistes, des juges, des avocats et d'autres personnes luttant contre la corruption et la criminalité, parmi d'autres profils à risque.
En outre, les Haïtiens peuvent également prétendre à la protection conférée par le statut de réfugié en vertu de la définition régionale du statut de réfugié figurant dans la Déclaration de Carthagène (1984). Selon ce texte, appliqué par de nombreux pays de la région, la protection des réfugiés devrait être étendue aux personnes affectées par des circonstances qui troublent gravement l'ordre public et par la violence généralisée dans les zones touchées par les activités des gangs.
En outre, les États peuvent envisager d'accorder une protection complémentaire ou temporaire aux personnes originaires d'Haïti, ainsi que d'autres dispositions légales en matière de séjour, telles que le regroupement familial, les visas humanitaires et l'accès à des documents administratifs. Plusieurs pays du continent américain offrent déjà ces alternatives aux Haïtiens déracinés, renforçant ainsi leur protection et leur permettant de s'intégrer au sein des communautés qui les accueillent. À la mi-2023, le HCR recensait 312 000 réfugiés et demandeurs d'asile haïtiens dans le monde. 
Le HCR constate par ailleurs une tendance inquiétante consistant pour les Haïtiens à entreprendre des voyages dangereux à travers l'Amérique continentale et les Caraïbes, où les voyages en mer sont particulièrement risqués. Les défis complexes posés par les mouvements de réfugiés et de migrants dans les Amériques ne peuvent être relevés efficacement que par une réponse régionale globale et concertée.
Le HCR poursuivra son travail avec les États afin de garantir un accès à l'asile pour les Haïtiens reposant sur une mise en œuvre des principes formulés dans ce guide.
Considérations du HCR en matière de protection internationale à l'égard des personnes fuyant Haïti (en anglais)
par Gilles Roman
le 14th Mars 2024, 3:52 pm
 
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Sujet: Réfugiés Rohingyas de Birmanie : l'ONU vient en aide aux pays limitrophes
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Réfugiés Rohingyas de Birmanie : l'ONU vient en aide aux pays limitrophes

L'ONU et ses partenaires ont besoin de 852,4 millions de dollars pour venir en aide aux réfugiés rohingyas et à leurs hôtes bangladais. Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, en collaboration avec d'autres agences humanitaires, appelle les membres de la communauté internationale à redoubler d'efforts pour apporter protection et assistance aux réfugiés rohingyas et à leurs communautés d'accueil. Cette crise humanitaire échappe largement à l'attention de la communauté internationale.
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Photo HCR/Kamrul Hasan


Le Bangladesh accueille généreusement près d'un million de réfugiés rohingyas, dont la plupart ont fui le Myanmar il y a sept ans. Le Plan de réponse conjoint 2024 à la situation humanitaire des Rohingyas (en anglais) est lancé sous la conduite des autorités bangladaises. L'appel de fonds vise à mobiliser 852,4 millions de dollars pour venir en aide à quelque 1,35 million de personnes, dont les réfugiés rohingyas et des membres des communautés d'accueil. Le Plan ainsi que son budget sont présentés aujourd'hui aux bailleurs de fonds à Genève.
Plus que jamais, il est nécessaire de faire preuve de solidarité envers le Bangladesh et de protéger les réfugiés face à l'escalade du conflit au Myanmar.
Le Plan de réponse conjoint réunit 117 partenaires, dont près de la moitié sont des organisations bangladaises. Il vise à venir en aide à environ un million de réfugiés rohingyas à Cox's Bazar et sur l'île de Bhasan Char, ainsi qu'à 346 000 membres des communautés d'accueil, en leur fournissant de la nourriture, des abris, des soins de santé, un accès à l'eau potable, des services de protection, une éducation et des moyens de subsistance, ainsi qu'en leur permettant de se former professionnellement.
Quelque 95 % des ménages rohingyas au Bangladesh sont en situation de vulnérabilité et dépendent de l'aide humanitaire. Une aide soutenue est indispensable et urgente, en particulier pour les femmes et les enfants, qui représentent plus de 75 % de la population réfugiée et sont confrontés à des risques accrus d'abus, d'exploitation et de violence basée sur le genre. Plus de la moitié des réfugiés dans les camps ont moins de 18 ans et évoluent dans un environnement où les possibilités d'éducation, d'acquisition de compétences et de moyens de subsistance sont très limitées.
Le gouvernement du Bangladesh, les communautés locales et les agences d'aide ont besoin d'un soutien international durable pour répondre aux besoins croissants.
Le sous-financement de ces dernières années a eu de graves conséquences pour les femmes, les enfants et les hommes rohingyas, qui se sont réfugiés au Bangladesh pour échapper à la violence et aux persécutions dont ils étaient victimes au Myanmar, et qui luttent désormais pour subvenir à leurs besoins élémentaires. Leur détresse risque de tomber dans l'oubli. Les réfugiés rohingyas vivent dans une situation d'incertitude totale et dépendent de l'aide humanitaire pour survivre dans des camps surpeuplés, en proie à l'insécurité et aux catastrophes naturelles.

La communauté internationale doit continuer à financer l'aide aux réfugiés dans les camps, en investissant dans l'éducation, la formation professionnelle et les moyens de subsistance. Cette forme d'assistance représente un espoir vital pour les réfugiés en ce qu'elle leur permet de compléter une aide humanitaire très limitée et de subvenir à leurs besoins essentiels. Des mesures doivent également être mises en œuvre pour que les engagements pris lors du Forum mondial sur les réfugiés, qui s'est tenu à Genève en décembre, soient respectés. Il s'agit notamment de renforcer l'autonomie des réfugiés rohingyas afin de leur redonner espoir et de réduire le nombre de dangereuses traversées maritimes.
par Gilles Roman
le 6th Mars 2024, 6:15 pm
 
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Sujet: HCR : au Mozambique aussi, la situation s'aggrave !
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HCR : au Mozambique aussi, la situation s'aggrave !

Le 1er mars 2024, lors d'une conférence de presse à Genève, le porte-parole du HCR, William Spindler, a exprimé une profonde inquiétude face à l'aggravation de la crise humanitaire dans la région de Cabo Delgado, au Mozambique. La recrudescence de la violence des groupes armés non étatiques a contraint plus de 70 000 personnes à fuir vers des régions plus sûres, principalement dans les districts de Macomia, Chiure, Mecufi, Mocimboa da Praia et Muidumbe. 

Les femmes, souvent enceintes, les personnes handicapées et les personnes âgées représentent près de 90 % des personnes déplacées, dont plus de la moitié sont des enfants. Les violences ont entraîné la destruction massive de zones résidentielles, d'écoles et de centres de santé, aggravant une situation humanitaire déjà désastreuse avec 709 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays en raison de violences et de la crise climatique.
Les familles cherchent refuge dans des sites pour déplacés et des communautés locales, nécessitant une assistance immédiate. Le HCR et d'autres partenaires fournissent des articles essentiels, mais le manque de financement entrave les interventions nécessaires dans l'eau, l'assainissement, la protection, les abris, la santé/nutrition et la sécurité alimentaire. 
Le HCR, actif au Mozambique depuis les années 1980, s'engage à travailler avec les autorités locales, les partenaires humanitaires et les communautés d'accueil pour répondre aux besoins urgents, mais souligne que les besoins totaux de l'agence au Mozambique, estimés à 49 millions de dollars, ne sont actuellement financés qu'à hauteur de 17 %.
par Gilles Roman
le 26th Février 2024, 5:16 pm
 
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Afrique

Sujet: Le HCR déplore l'aggravation de la crise humanitaire
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Le HCR déplore l'aggravation de la crise humanitaire

"La population de la République démocratique du Congo (RDC) paie un prix trop élevé en raison d'un conflit armé incessant, notamment dans l'est du pays". Cette situation s'est aggravée de manière alarmante depuis 2023, transformant la crise de protection du pays en l'une des plus graves au monde. 

En 2024, plus de 25,4 millions de personnes – soit un quart de la population – ont besoin d’aide, les besoins humanitaires les plus urgents étant concentrés dans les provinces de l’Est du Congo, durement touchées par la violence et l’insécurité. Jusqu'au 31 décembre 2023, plus de 9,6 millions de personnes étaient en mouvement en RDC, dont 6,5 millions de personnes déplacées internes, 2,6 millions de rapatriés et 527 000 réfugiés, faisant de la crise de déplacement dans le pays l'une des plus importantes au monde et la deuxième derrière le Soudan.

Les épidémies sont très répandues, notamment le choléra avec 50 000 cas suspects et 470 décès enregistrés en 2023 – la pire situation depuis 2017. La transmission de la rougeole a plus que doublé en 2023, dépassant les 320 000 cas (contre 146 000 en 2022), tandis que les décès dus à la rougeole ont triplé, passant de 1 800 en 2022 à plus de 6 000 en 2023.

Les chocs climatiques aggravent les conditions de vie des personnes vulnérables, avec de fortes pluies et des inondations de rivières affectant quelque 2,1 millions de Congolais et faisant 300 autres morts, entre mi-novembre 2023 et janvier 2024. 

Les femmes et les enfants congolais sont extrêmement touchés par la crise, ce qui nécessite de renforcer de toute urgence leurs capacités de protection et de résilience. Leur situation extrêmement précaire les expose aux pires formes d’abus et d’exploitation.

Aperçu de la réponse humanitaire en République démocratique du Congo
Pour un aperçu complet de la réponse humanitaire, visitez le site humanitaireaction.info.
par LYFtv-Politique
le 6th Février 2024, 8:32 pm
 
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Monde - Actualité des organisations internationales

Sujet: Turquie : les énormes séquelles du tremblement de terre de 2023
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Turquie : les énormes séquelles du tremblement de terre de 2023

Un an après les tremblements de terre en Turquie et en Syrie, le Haut Commissariat aux Réfugiés attire l'attention sur l'augmentation des besoins humanitaires dans la région. Ceci est un résumé des déclarations de Shabia Mantoo, porte-parole du HCR.
Un an après les séismes dévastateurs qui ont frappé la Türkiye et la Syrie en février 2023, les conditions de vie de millions de personnes déracinées et de leurs hôtes se sont détériorées, indique le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés. De nombreuses personnes se sont retrouvées dans la pauvreté et le désespoir suite aux tremblements de terre. Des milliers d'entre elles sont toujours sans abri et particulièrement vulnérables. La Türkiye est l'un des plus grands pays d'accueil de réfugiés au monde. La Syrie comptait déjà des millions de personnes déracinées et était en proie à de graves difficultés économiques avant les tremblements de terre.
Selon des estimations, 90 % de la population syrienne vit dans la pauvreté, 12,9 millions de personnes souffrent de l’insécurité alimentaire et 7,2 millions sont déplacées à l'intérieur du pays. Face à cette situation de crise complexe et à multiples facettes, 16,7 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire, contre 15,3 millions l'année dernière. Le tremblement de terre a affecté 8,8 millions de personnes à travers le pays, entraînant le déracinement de dizaines de milliers d'entre elles, dont beaucoup avaient déjà été déplacées préalablement. Rien que dans le nord-ouest de la Syrie, plus de 40 000 personnes sont toujours déplacées suite au séisme et résident actuellement dans 70 centres d'accueil temporaires. 
La Türkiye accueille 3,4 millions de réfugiés. Le tremblement de terre a frappé une région qui abrite quelque 1,75 million d'entre eux. Malgré la réponse humanitaire remarquable de la Türkiye, avec le soutien des ONG, des Nations Unies et de la communauté internationale, l'impact du séisme se fait encore sentir, tant pour les réfugiés que pour leurs hôtes turcs.
Avant la catastrophe, 90 % des réfugiés dans le pays n'étaient déjà pas en mesure de subvenir à leurs besoins de base, et beaucoup d'entre eux dépendaient pour vivre d'un emploi informel, de l'aide sociale ou de prêts qu'ils avaient contractés. Aujourd'hui, suite au séisme, les besoins se sont intensifiés en matière de logement, d'accès aux services de base, d'électricité, de télécommunications et de soins de santé.
Disposant de moyens financiers réduits et devant faire face à des besoins croissants, de nombreux réfugiés - Syriens et autres - ont recours à des mesures désespérées telles que la réduction des dépenses alimentaires et le recours accru à l'emprunt, selon des témoignages recueillis dans le cadre d'une évaluation humanitaire externe.
La catastrophe a également eu des conséquences désastreuses sur le bien-être mental et émotionnel d'une population en souffrance depuis trop longtemps. De nombreuses personnes ont perdu des membres de leur famille ou des amis. Près de 60 000 décès ont été enregistrés dans les deux pays à la suite des tremblements de terre, des dizaines de milliers de personnes ont été blessées et des zones entières ont été réduites à l'état de ruines.
Le HCR salue le soutien généreux et opportun des donateurs, mais appelle à poursuivre ces efforts de financement afin de pouvoir répondre aux besoins humanitaires les plus urgents.
En Syrie, le HCR fournit une assistance en matière de protection - y compris un soutien psychosocial - à plus de 311 000 personnes affectées par les tremblements de terre. Il a également fourni des abris, une assistance en espèces et d'autres formes d'aide aux personnes sinistrées. En 2023, le HCR a distribué des articles de première nécessité à plus de 68 000 familles dans les zones affectées par les tremblements de terre en Syrie. Dans les zones d'Alep et de Lattaquié contrôlées par le gouvernement, le HCR et ses partenaires ont réhabilité des abris collectifs, fournissant un toit à plus de 3 000 personnes. Le HCR a fourni une assistance en espèces aux personnes affectées dans les gouvernorats d'Alep, de Lattaquié, de Hama et de Tartous, ce qui a bénéficié à plus de 16 000 familles.
En Türkiye, en soutien à la réponse humanitaire pilotée par les autorités, le HCR a fourni plus de 3 millions d'articles de première nécessité, y compris des tentes, des containers, des kits d'hygiène, de la literie et des vêtements chauds pour les réfugiés et la population locale se trouvant dans des centres d'hébergement temporaires. L'agence a également assuré des services de protection pour plus de 500 000 personnes, notamment par le biais de conseils juridiques, de l'identification et de l'orientation des personnes présentant des besoins spécifiques, d'un soutien psychosocial et d'une assistance en espèces.
Afin de parvenir à un meilleur partage des responsabilités avec la Türkiye, le HCR appelle aussi à une augmentation des possibilités de réinstallation pour les réfugiés, dont certains, parmi les plus vulnérables, ont besoin d'une solution à plus long terme sous la forme d'un nouveau départ dans un pays tiers.
Le HCR honore également aujourd'hui la mémoire, l'engagement et le dévouement de quatre collègues ainsi que de dizaines de travailleurs humanitaires qui ont tragiquement perdu la vie ou sont toujours portés disparus suite aux séismes en Türkiye et en Syrie.
Consultez ici les photos disponibles.
par LYFtv-Politique
le 31st Juillet 2023, 5:10 pm
 
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Afrique

Sujet: Réfugiés : il faudrait stopper les retours forcés vers le Burkina Faso
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Réfugiés : il faudrait stopper les retours forcés vers le Burkina Faso

GENÈVE - Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a publié aujourd'hui des recommandations mises à jour sur la protection des personnes qui fuient le Burkina FasoLink is external (en anglais). L'organisation appelle tous les États à s'abstenir de renvoyer de force les personnes originaires des régions les plus touchées par la crise qui sévit actuellement dans le pays.
Dans un contexte de détérioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso, le HCR est vivement préoccupé par l'insécurité généralisée et les violations des droits humains perpétrées à l'encontre des populations civiles.
On compte parmi celles-ci des meurtres, des disparitions forcées, des actes de torture et des enlèvements. A plusieurs reprises, des civils ont été pris pour cible et tués, ce qui a entraîné des pertes civiles importantes.
Les enfants sont également exposés à des violations graves des droits humains, telles que le recrutement forcé par des groupes armés, le travail des enfants sous ses pires formes, ainsi que d'autres types de violences, d'abus, d'exploitation ou de violence sexuelle et sexiste.
Le nombre d'écoles fermées a augmenté, passant d'environ 3000 en novembre 2021 à 6334 écoles au 31 mars 2023. La majorité des enfants déplacés ne peuvent pas fréquenter l'école. Les mariages précoces et les mariages d'enfants sont fréquents et des mariages forcés sont régulièrement signalés. On estime que la moitié des enfants au Burkina Faso sont exposés à la violence basée sur le genre ou à la maltraitance, avec une estimation atteignant 82% pour les jeunes filles. La violence et les déplacements continus ont également rendu de nombreuses femmes vulnérables à la violence sexuelle et sexiste, et ont restreint les services disponibles pour les victimes.
Il est estimé que 4,7 millions de personnes dans le pays ont besoin d'une aide humanitaire, soit plus de 20% de la population du pays. La violence et le conflit ont également entraîné la destruction de certaines infrastructures essentielles et ont eu des répercussions sur le fonctionnement des services et des institutions de l'État, y compris dans les zones touchées par le conflit. La situation humanitaire est particulièrement grave pour les personnes se trouvant dans les villes assiégées par les groupes extrémistes, parmi lesquelles un grand nombre de personnes déplacées internes. 
Fin juin 2023, plus de 67 000 Burkinabés avaient trouvé refuge dans des pays voisins tels que le Mali, le Niger, la Côte d'Ivoire, le Togo, le Bénin et le Ghana, tandis que plus de 2 millions de personnes étaient déplacées à l'intérieur du pays, ce qui en fait l'une des crises de déplacement interne les plus importantes sur le continent africain.
Le HCR estime que les personnes qui fuient la montée de l'insécurité et des violations des droits humains au Burkina Faso auront très probablement besoin d'une protection internationale. Il importe donc de respecter le principe de non-refoulement et de veiller à ce que personne ne soit renvoyé de force dans des lieux où sa vie, sa liberté ou ses droits fondamentaux sont menacés.
Le HCR appelle tous les États à laisser les civils qui fuient le Burkina Faso accéder à leur territoire.
Les recommandations actualisées du HCR sur les retours forcés au Burkina Faso resteront en vigueur jusqu'à ce que la sécurité, l'état de droit et la situation des droits humains s'améliorent de manière significative pour permettre des retours en toute sécurité et dans la dignité.
Le HCR appelle également les membres de la communauté internationale à faire preuve de solidarité avec les populations déracinées au Burkina Faso et dans les pays voisins, et à continuer à soutenir les efforts humanitaires déployés dans la région.
Tag réfugiés sur LYFtvNews E4c584d9-dd53-4a42-9aa1-83d9d137e754
par Gilles Roman
le 24th Septembre 2022, 8:21 pm
 
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours
Sujet: Rester, travailler ou repartir : une étude sur les projets des réfugié(e)s d'Ukraine
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Rester, travailler ou repartir : une étude sur les projets des réfugié(e)s d'Ukraine

Désireux de travailler, les réfugiés d’Ukraine ont besoin d’un soutien durable pour assurer leur inclusion, selon une enquête du #HCR. Ceci est un résumé des déclarations de Matthew Saltmarsh, porte-parole du HCR - à qui toute citation peut être attribuée - lors de la conférence de presse du 23 septembre 2022 au Palais des Nations à Genève.




GENÈVE - Sept mois après le début du conflit armé international en #Ukraine, les #réfugiés demeurent reconnaissants de l'accueil chaleureux qu'ils ont reçu à travers l'Europe. La plupart d'entre eux prévoient de rester là où ils se trouvent pour le moment.

La majorité d’entre eux ont un niveau de qualification élevé et sont prêts à travailler et à apporter leur contribution à leur pays d’accueil, mais ils ont besoin d’un soutien durable pour assurer leur inclusion socio-économique, selon une enquête publiée aujourd’hui par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.

Basée sur les réponses de 4800 réfugiés ukrainiens accueillis dans des pays d'Europe et d'ailleurs, entre août et septembre, l'enquête « Lives on Hold : Intentions and Perspectives of Refugees from Ukraine » (Vies en suspens : intentions et perspectives des réfugiés d’Ukraine) donne un aperçu des défis auxquels ils sont confrontés, ainsi que de leurs intentions.

Alors que le conflit en Ukraine continue de briser des millions de familles, la majorité des réfugiés ukrainiens (82%) ont l’intention de rentrer chez eux pour retrouver leur famille, mais seulement 13% prévoient de le faire dans les trois prochains mois, selon l’enquête.

Dans les pays d’accueil, de nombreux réfugiés ont fait mention de facteurs positifs, tels que leurs liens avec leur famille ou leurs amis, la sécurité et la stabilité, la disponibilité de services médicaux, l’accès à l’éducation et la situation économique générale.

Environ 70% des réfugiés sont titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, et deux tiers d’entre eux travaillaient auparavant en Ukraine. 

Les réfugiés sont désireux de réintégrer le marché du travail, ce qui réduirait leur dépendance vis-à-vis de l’aide sociale mais, actuellement, moins d’un tiers d’entre eux travaillent, que ce soit comme salariés ou comme indépendants.

De nombreux réfugiés cherchent à jouer un rôle plus actif dans leur pays d’accueil, mais ils ont besoin d’un soutien supplémentaire pour y parvenir. De nouveaux besoins sont apparus au fur et à mesure au cours de leur exil. Beaucoup mentionnent le besoin de cours pour apprendre les langues locales, d’un soutien pour s’assurer que leurs compétences sont officiellement reconnues et, surtout, d’une aide pour les services de garde d’enfants qui leur permettraient de travailler à l’extérieur.

Les trois quarts des personnes interrogées ont indiqué qu’elles avaient l’intention d’envoyer leurs enfants à l’école dans leur pays d’accueil, tandis que 18% préféraient un enseignement à distance basé sur le programme ukrainien.

Sans emploi, beaucoup ont du mal à joindre les deux bouts et à trouver un logement décent. Près de la moitié (41%) sont hébergés dans des familles d’accueil, 20% vivent dans des lieux d’hébergement collectif ou des hôtels, et un quart sont locataires. Beaucoup sont très préoccupés par la recherche de solutions alternatives durables avant l’hiver.

Les autres besoins urgents restent le soutien psychologique et l’aide spécialisée pour les enfants handicapés et les personnes âgées. Quelque 87% des réfugiés sont des femmes et des enfants, et près d’un tiers des personnes interrogées ont déclaré qu’un membre de leur famille souffrait d’au moins un handicap.

De grandes parties de l’Ukraine restent dévastées. Dans de nombreuses régions, les villes et les moyens de subsistance ont été réduits à néant. L’arrivée de l’hiver et la flambée des prix de l’énergie - ou l’absence d’électricité - rendent le retour chez eux difficile pour l’instant pour de nombreuses personnes déplacées.

Près de sept millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de l’Ukraine, et le HCR procède à des réparations et à l’isolation de maisons pour les familles les plus vulnérabes en prévision de l’hiver. Plus de 815 000 personnes ont reçu de la nourriture et des articles non alimentaires, y compris des vêtements d’hiver, tandis que plus de 31 000 personnes ont reçu des matériaux pour des abris d’urgence. Le HCR a pour objectif de distribuer des kits d’abris d’urgence à plus de 100 000 personnes d’ici la fin de l’année.

Avec plus de 7,4 millions de réfugiés d’Ukraine répartis dans toute l’Europe, le HCR demande instamment un soutien continu aux généreux pays d’accueil afin de garantir que les réfugiés aient accès à une assistance adéquate, et qu’ils soient inclus dans la vie socio-économique.

Cette enquête qualitative et quantitative est la deuxième du HCR consacrée aux profils et aux intentions des réfugiés d’Ukraine à travers l’Europe. Elle couvre les réfugiés présents dans un plus grand nombre de pays que la première enquête.

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