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par LYFtv-Loisirs
le 7th Avril 2024, 10:00 pm
 
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Communication (presse, web, médias)

Sujet: Capital sur M6 : comment faire face à la crise immobilière ?
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Capital sur M6 : comment faire face à la crise immobilière ?

Dans un contexte où l'immobilier subit des bouleversements majeurs, entre des taux de crédit en hausse vertigineuse et une offre de logements de plus en plus restreinte, l'acquisition d'une propriété peut sembler un défi insurmontable pour de nombreux ménages. Toutefois, au milieu de cette crise, des opportunités se dessinent pour les acheteurs avertis. Naviguer dans la crise immobilière : stratégies pour l'achat intelligent !
Acheter ou louer : une question de contexte
La première étape dans le processus d'acquisition immobilière est de déterminer si l'achat ou la location est le meilleur choix pour vous. Alors que les taux de crédit ont quadruplé en deux ans, rendant l'accès à la propriété plus difficile pour de nombreux foyers, la pénurie de logements dans les zones urbaines rend également la location de plus en plus compétitive. 
Que vous envisagiez d'acheter ou de louer, les décisions à prendre sont cruciales et méritent une analyse approfondie.
Pour prendre la bonne décision, il est essentiel d'évaluer vos capacités financières ainsi que vos objectifs à long terme. De plus, le contexte géographique joue un rôle crucial. Dans certaines régions où le marché de la location est plus flexible et les prix de l'immobilier moins élevés, la location peut être une option plus attrayante, tandis que dans d'autres, l'achat peut offrir une stabilité à long terme.
Immobilier neuf : négocier au milieu de la crise
La crise actuelle a également un impact significatif sur le marché de l'immobilier neuf. Avec des ventes en chute libre depuis un an, les promoteurs sont de plus en plus disposés à négocier. C'est le moment idéal pour les acheteurs potentiels de tirer parti de cette situation en recherchant des offres spéciales, des remises sur les prix ou des avantages supplémentaires tels que des équipements améliorés ou des frais de notaire réduits. Toutefois, il est essentiel de rester vigilant et de ne pas compromettre la qualité de la propriété pour des économies à court terme.
Décrocher un crédit : optimiser ses chances
Dans un environnement où les taux d'intérêt sont à la hausse, décrocher un crédit immobilier peut sembler un défi de taille. Cependant, il existe des stratégies pour optimiser ses chances d'obtenir un prêt avantageux. Tout d'abord, il est essentiel de préparer minutieusement sa demande en rassemblant tous les documents nécessaires et en améliorant sa solvabilité autant que possible. Ensuite, faire jouer la concurrence entre les différentes institutions financières peut permettre d'obtenir des conditions plus favorables. Enfin, envisager des options telles que l'apport personnel ou le recours à un courtier peuvent également être des moyens efficaces pour obtenir un meilleur accord.
En conclusion, bien que la crise immobilière présente des défis significatifs, elle offre également des opportunités pour les acheteurs astucieux. 
En évaluant soigneusement ses options, en négociant intelligemment et en se préparant adéquatement, il est possible de réaliser son rêve de propriété même dans un marché volatil.
par LYFtv-Politique
le 1st Août 2023, 4:09 pm
 
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Immobilier, Achats & Ventes
Sujet: Immobilier : il est clair que les vendeurs doivent baisser leurs exigences
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Immobilier : il est clair que les vendeurs doivent baisser leurs exigences

La Banque Centrale Européenne (BCE) a augmenté ses taux directeurs pour la neuvième fois consécutive en un an. Le taux de refinancement atteint désormais 4,25 %, alors qu'il était de 0 % au début de 2022. Coup dur pour les acheteurs...
Avec cette nouvelle augmentation, on peut d’ores et déjà prédire que les taux de crédit immobilier – qui sont actuellement en moyenne de 3.95 % - vont continuer de monter et certainement atteindre 5 % d’ici janvier 2024.

La capacité d'emprunt des acquéreurs continue de chuter

Une hausse de 1 % du taux d'intérêt se traduit par une réduction significative du montant empruntable. Par exemple, avec une mensualité de 1 000 € et un taux d'intérêt de 4 %, un acheteur peut emprunter jusqu'à 165 000 €. Quand le taux sera passé à 4,5 %, le même acheteur ne pourra plus emprunter que 158 000 €, et d’ici début 2024, avec des taux à 5 %, 151 000 €.
En l’espace de six mois, la capacité d’emprunt va donc encore baisser d’environ 8 %.
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Les taux d'intérêt ne cessent de progresser depuis le début de l'année. :copyright: PAP
Début 2022, les taux d’intérêt étaient d’environ 1,5 % en moyenne. Avec des taux à 5 % début 2024, la perte de capacité d’emprunt en 2 ans sera de 27 %. Il n’est donc pas surprenant que le marché immobilier tourne actuellement au ralenti : certains acheteurs sont contraints de revoir leurs ambitions à la baisse, en particulier dans les zones où les prix sont élevés, ou de retarder leur projet d'achat immobilier.

L’impact sur les prix immobiliers reste modéré

Pourtant, la baisse des prix immobiliers reste actuellement modérée (environ 1 à 2 % à l’échelle nationale), et ne compense pour l'instant pas la perte de capacité d'emprunt. Pourquoi les prix tardent-ils à baisser ?

Les primo-accédants ne représentent pas tout le marché

Tout d’abord, seuls les primo-accédants sont pleinement impactés par la hausse des taux. Or, ceux-ci sont minoritaires sur le marché, et particulièrement en ce moment. Les primo-accédants, en effet, sont quasiment exclus du crédit en ce moment à cause des exigences des banques sur l’apport personnel.
Le marché immobilier continue donc de tourner avec les « secundo-accédants » : ceux qui ont déjà acheté auparavant, et qui n’empruntent qu’une partie du budget dont ils ont besoin. D’après l’Observatoire PAP, il y a même 1 acheteur sur 3 qui n’emprunte pas du tout et qui finance intégralement son achat par la revente d’un autre bien.

Les hausses de salaire atténuent légèrement l’impact

De plus, l'impact de la hausse des taux sur la capacité d'emprunt est modéré par la hausse des salaires. Selon les chiffres du ministère du Travail, les salaires de base en France ont augmenté de 3,9 % en 2022, et les projections sont de 5 % pour 2023.
Début 2024, la perte de capacité d’emprunt par rapport à début 2022 ne serait donc pas de 27 %, mais de 20 % en tenant compte de la hausse des salaires, ce qui reste très élevé.

Les vendeurs résistent

Enfin, les vendeurs sont conscients de la situation, et certains décident de reporter leur vente, ou au moins de prendre leur temps, plutôt que de baisser leur prix. Cette phase d’ajustement est classique, et d’ici la fin de l’année la baisse des prix pourrait se renforcer quand certains vendeurs se retrouveront dans l’urgence.

Quand les taux vont-ils finir par redescendre ?

La Banque Centrale Européenne utilise la hausse des taux pour ralentir l'inflation, qui reste actuellement élevée. Toutefois, de nombreuses voix commencent à s'élever contre cette stratégie monétaire. Le remède pourrait être pire que le mal !
Il est donc possible que la BCE marque une pause pour laisser à l'économie le temps d'encaisser. En 2024, on peut espérer que les taux se stabilisent. Il est en revanche improbable que les taux reviennent aux niveaux qu'on a connu ces dernières années, qui étaient, il faut bien le dire, historiquement bas.

Faut-il acheter maintenant ou attendre ?

C’est la grande question ! Et la réponse est finalement assez simple… Plus vous empruntez, moins il faut attendre :
Prenons un exemple concret pour voir comment les différents phénomènes (hausse des taux, hausse des salaires, baisse des prix immobiliers) se conjuguent. L’exemple est volontairement simplifié (le coût d’assurance, les frais de notaire ne sont pas pris en considération) pour plus de clarté.
Imaginons que vous vouliez acheter un bien d’une valeur de 300 000 €, et que vous disposez déjà de 100 000 €. Vous devez emprunter 200 000 €. Aujourd’hui, si vous obtenez un crédit à 4 % sur 20 ans, votre mensualité sera de 1 212 €. D’ici début 2024, imaginons que la valeur du bien passe à 290 000 € (ce qui représente une baisse de prix de 3,3 % en 6 mois), vous n’avez plus à emprunter que 190 000 euros... mais avec un taux à 5 %, votre mensualité sera de 1 254 €, donc plus élevée. Pour avoir la même mensualité, il faudrait que la valeur du bien passe à 283 000 €... soit une baisse de prix de presque 5,6 % en quelques mois. Le pari est risqué !
Comme on peut le constater, la hausse des taux d’intérêt est telle qu’il est difficile de la compenser par les autres facteurs.

Achetez maintenant... mais négociez !

Étant donné que la hausse des taux d'intérêt est une certitude, les vendeurs se doutent que la situation va continuer de se corser. Vous avez donc des arguments pour négocier. Le meilleur plan est donc probablement d'obtenir aujourd'hui une baisse de prix de 5 %, tout en empruntant aux taux actuels !
Attention, tout dépend évidemment du niveau de prix auquel se situe le vendeur : certains ont déjà baissé leur prix pour tenir compte de la situation.

Étudiez votre marché immobilier local

Si vous n’empruntez pas ou peu, vous avez peut-être intérêt à attendre pour bénéficier des autres facteurs tels que la hausse des salaires ou la baisse des prix. Mais dans ce cas, soyez vigilants à votre marché local ! Certains marchés n’évoluent pas à la baisse, malgré le contexte actuel, car ils visent des populations qui ne sont pas très impactées par les difficultés de financement, ou parce que la tension sur l’offre est telle qu’elle maintient les prix.
Cet article a été publié par Corinne Jolly le 27 juillet 2023
Présidente chez PAP.fr
par LYFtv-LYon
le 17th Juillet 2023, 9:53 am
 
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Immobilier, Achats & Ventes
Sujet: Marché de l'immobilier : à Lyon la vente entre particuliers s'oriente à la baisse
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Marché de l'immobilier : à Lyon la vente entre particuliers s'oriente à la baisse

Le site d'achat et de ventes de maisons et d'appartements Particuliers à Particuliers (#PAP) pose directement la question : Que doivent faire les propriétaires, vendre ou attendre ? Depuis le début de l'année 2023, le marché est clairement moins dynamique que les années précédentes. Dans ces conditions, faut-il reporter son projet ? Voilà quelques éléments de réponse proposées par PAP pour vous aider à faire votre choix.
Tout d'abord, il est probable que cette phase dure quelque temps. La hausse des taux de #crédit est une mesure qui vise à enrayer l'inflation, et elle continuera donc tant que l'inflation durera. Lorsqu'un équilibre sera trouvé, les taux de crédit ne redescendront pas aux niveaux des années précédentes.
Il faut toutefois relativiser la situation, des ventes continuent d'avoir lieu, mais les délais sont plus longs, et les prix baissent doucement (-1 % sur un an, à l'échelle nationale, d'après les Notaires).
Concrètement, vous pouvez attendre, mais vous risquez d'attendre longtemps (et que les prix continuent de baisser). Si vous ne pouvez pas vous le permettre, alors vous devriez démarrer au contraire rapidement, pour tenir compte de l'allongement des délais. Et n'oubliez pas que dans ce contexte, il est fondamental de ne pas surestimer son prix de vente !
N'oubliez pas qu'en vendant en direct, vous économisez la commission d'agence, ce qui vous permet de proposer un prix plus intéressant. (mais attention, en s'adressant à un particulier, les acheteurs ont conscience de cette absence de frais d'agence ! - ndlr)
Vente sans agence : pour une réponse adaptée à votre situation, ou pour toute question sur votre vente, n'hésitez pas à prendre rendez-vous gratuitement avec un coach PAP. 
Comment vendre sa maison ou son appartement sans agence ?
Vous n'êtes pas convaincu par les agences immobilières ? Vous préférez vous occuper vous-même de la vente de votre logement ? Bonne idée ! Voici nos conseils pour réussir votre vente de particulier à particulier. Lire la suite
Quelles sont les étapes d'une vente immobilière ?
Pour vendre au mieux son bien vous devez avoir connaissance des étapes indispensables pour que votre vente immobilière se déroule le mieux possible de la mise en vente à la signature définitive. Lire la suite
par Gilles Roman
le 22nd Mars 2022, 5:03 pm
 
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Sujet: Achat vs Location ? à Lyon, pour le même prix il vaut mieux louer !
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Achat vs Location ? à Lyon, pour le même prix il vaut mieux louer !

Exclu SeLoger // À Lyon, on a plus grand en louant son logement plutôt qu’en le achetant (mais ce n'est pas le cas dans la plupart des villes de France) ! Contre toute attente, être propriétaire de sa résidence principale plutôt que d’en être locataire permet le plus souvent de gagner en superficie.
Le recul global du pouvoir d’achat immobilier des Français ne saurait, en effet, masquer les inégalités locales. Pour 1 000 € déboursés chaque mois, où vaut-il mieux acheter son logement ? Et au contraire, où est-il plus avantageux de le louer ? 
Mètres carrés : un ratio meilleur à l’achat qu’à la location
Certaines idées reçues ont décidément la peau dure… Parmi celles-ci, on retiendra la croyance selon laquelle l’un des avantages de la location par rapport à l’achat immobilier tient au fait qu’en louant, on peut espérer profiter de davantage de mètres carrés qu’en achetant. En d’autres termes, pour un même budget, il serait le plus souvent impossible d’acheter l’équivalent - en termes de superficie -  de ce qu’on loue. Aussi répandue soit-elle, cette idée reçue mérite toutefois qu’on lui torde le cou. Et pour cause, il ressort d'une étude que nous avons réalisée que dans plus de la moitié (55 %, pour être précis) des villes de France de plus de 30 000 habitants, il est plus avantageux d’acheter sa résidence principale que de se contenter de la louer. Dans plus d'un cas sur deux, on gagne, en effet, de la surface en achetant. 
En effet, dans une majorité des villes de l’hexagone et en contrepartie d’un effort financier de 1 000 € par mois, ceux-ci étant dépensés soit en mensualités de crédit, soit en loyers, vous pouvez vous offrir davantage de mètres carrés en achetant votre logement plutôt qu’en le louant. Si ce montant (1 000 €/mois) peut vous sembler disproportionné, sachez que nous l’avons choisi afin de pouvoir comparer, toutes choses étant égales par ailleurs, les marchés immobiliers de métropoles comme Lyon à ceux de communes comme Charleville-Mézières ou Montluçon. Dans la quasi-totalité des communes étudiées, l’ascendant du pouvoir d’achat immobilier sur la capacité locative s’explique par une relative ténuité des prix de vente (pas plus de 3 012 €/m²) relevés localement.
Dans 26 % des villes de plus de 30 000 habitants dans lesquelles mieux vaut acheter que louer, le gain obtenu représente une pièce supplémentaire.

À Montluçon, acheter plutôt que louer permet de gagner 116 m²
À la lecture de l’étude que nous avons conduite, il est troublant de constater qu’en délaissant la location au profit de l’achat immobilier, on peut multiplier par 2 la superficie de son logement. Deux villes permettent aux acquéreurs de gagner autant de surface en plus. Il s’agit de Montluçon dans l’Allier et de Nevers dans la Nièvre. À Montluçon, pour 1 000 € par mois, vous devrez vous contenter de 112 m² à la location au lieu de 229 m² à l’achat ! Si ces deux villes cristallisent la supériorité - locale - de l’achat immobilier sur la location, en termes de mètres carrés gagnés, d’autres communes ne sont pas en reste, loin s’en faut ! Sur la totalité des municipalités qui font la part belle aux acquéreurs, 1 ville sur 5 permet de profiter d’une pièce supplémentaire. Concrètement, le bonus oscille entre 9 et 18 m². C’est le cas, par exemple, à Avignon (+ 9,7 m²), à Quimper (+ 16,2 m²)

À Caen, dans le Calvados, pour 1 000 € déboursés chaque mois, la surface, qu’elle soit achetée ou qu'elle soit louée, sera la même.
Un gain de 18 m² en signant un compromis plutôt qu’un bail
À l’heure où les mètres carrés sont aussi rares que chers et où les Français ont, plus que jamais, des envies d’espace(s), ce qui s’apparente à une exception, non pas culturelle mais bien immobilière, mérite que l’on s’y attarde. Car aux avantages - déjà bien connus - de l’achat immobilier (éviter de payer des loyers à fonds perdus, se constituer un patrimoine, préparer sa retraite, etc.) s’en ajoute un autre auquel on ne s’attendait pas : avoir une plus grande superficie qu’à la location. Et cela dans plus d’une ville sur deux ! Or, si certaines communes permettent aux acquéreurs de s’offrir l'équivalent d’une pièce en plus, d’autres leur offrent même la possibilité de profiter de l’équivalent de deux pièces en plus. soit un bonus de 18 m². Un tel gain de surface vous sera ainsi octroyé en faisant l'acquisition d’un logement à Limoges (+ 28,4 m²) ou encore à Évreux (+ 39,2 m²).
À Paris, l’écart en m² est mince entre l’achat et la location
Si 55 % des villes de plus de 30 000 habitants dont nous avons scruté les marchés immobiliers donnent l’avantage, en termes de surface habitable, aux acquéreurs sur les locataires, force est de constater que ces derniers reprennent la main dans 44 % d’entre elles Ce déplacement du centre de gravité de l’achat vers la location s’explique non seulement par des prix de vente élevés (notamment dans les grandes villes, en région parisienne et dans le sud de la France), mais aussi par un déséquilibre entre une forte demande et des biens trop rares, plus marqué sur le marché de la transaction que sur celui de la location. Dans ces villes où louer permet d'avoir plus grand que si l’on achète, le gain en superficie oscille entre 1 et 35 m². Enfin, il est intéressant de souligner que, si les prix parisiens dépassent ceux des autres villes de l’hexagone, le niveau (élevé !) des loyers pratiqués dans la capitale fait que le gain en mètres carrés à la location y est rogné. Jugez plutôt, il se limite à 13 m² à Paris alors qu’il culmine à 22 m² à Nantes !
"C'est parce que la réalité du marché immobilier n'est pas uniforme en France et que les problématiques rencontrées par les Français pour se loger sont très différentes d'une ville à l'autre que nous récoltons l'avis précieux de chacun des Français sur l'immobilier et le logement au travers d'une grande consultation nationale : le logement, parlons-en avec SeLoger" explique Séverine Amate, porte-parole du Groupe SeLoger. "Les résultats de cete consultation seront le terreau d'un manifeste qui sera remis au prochain gouvernement comme piste de réflexions et de solutions pour l'avenir."
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Notre méthodologie : Dans cet article, les données sur lesquelles nous nous sommes basés ont été calculées comme suit : Les prix et les loyers sont datés du 1er mars 2022. La surface pour une mensualité de crédit de 1 000€ a été calculée pour la capacité d’emprunt via un crédit immobilier. Elle représente le nombre de mètres carrés que peut s’offrir un ménage via un crédit immobilier sans apport. La capacité d’emprunt est d’une durée de 20 ans, avec un taux d’emprunt à 20 ans tel qu’il est appliqué aujourd’hui sur le marché (Banque de France). La surface pour un loyer de 1 000 € a été calculée sur la base des prix des loyers tels qu’ils sont affichés dans les annonces de SeLoger. La différence entre acheter et louer avec une mensualité de 1 000 € représente la surface d’une mensualité de 1 000 € moins la surface d’un loyer de 1 000 €.
par Gilles Roman
le 13th Octobre 2021, 6:32 pm
 
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Sujet: Comment faire une demande de prêt immobilier ?
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Comment faire une demande de prêt immobilier ?

La Centrale de Financement constate une diminution d'environ 30% de la demande de prêts entre août et septembre 2021 (en fonction des régions), malgré des taux particulièrement bas sur l'ensemble de la période. Si une reprise du marché du crédit immobilier était attendue par les acteurs du secteur à la rentrée de septembre 2021, celle-ci n'a finalement pas été aussi importante qu'escomptée... 

Cette reprise limitée peut notamment s'expliquer par le contexte anxiogène généré par la crise sanitaire, ainsi que par le maintien de mesures restreignant l'accès à l'emprunt, mises en place par le Haut Conseil de Stabilité Financière (35% d'endettement maximum, durée d'emprunt maximale à 25 ans dans l'ancien et 27 ans dans le neuf).
Pour autant, les taux demeurent à un niveau historiquement bas. Pour La Centrale de Financement, il est donc toujours temps d'investir dans l'immobilier ! Cette période est d'autant plus favorable que les ménages auront la possibilité de bénéficier d'une bienveillance et d'une écoute accrues des banques, n'ayant pas été en mesure d'atteindre leurs objectifs.
Dans ce contexte, le courtier délivre ses conseils pour emprunter en mettant toutes les chances de son côté !
Comment contracter son prêt dans les meilleures conditions ?
Pour s'assurer de la réussite de son projet d'acquisition immobilière, La Centrale de Financement recommande de se faire accompagner par un professionnel du crédit immobilier :
Recourir à un courtier en crédit immobilier présente de nombreux avantages pour les acquéreurs. Celui-ci accompagne l'emprunteur de la conception de son projet d'achat à l'acquisition effective du bien, en lui assurant les meilleures conditions d'emprunt, tant en matière de taux de crédit qu'en matière d'assurance sur le prêt.
Sur un marché du crédit immobilier particulièrement tendu, caractérisé par une vigilance accrue des banques, le courtier instruit des demandes de prêt en tenant compte de l'ensemble de leurs caractéristiques : il s'assure de la capacité d'emprunt des ménages acquéreurs (35% d'endettement maximum sur le revenu net mensuel) et du maintien d'un reste à vivre suffisant leur permettant de subvenir à leurs besoins.
« Depuis le début de la crise sanitaire, les banques sont devenues plus vigilantes. Elles ont besoin de s'assurer de la solvabilité des emprunteurs et de veiller à leur sérieux en matière de gestion financière. Elles prêtent notamment beaucoup d'attention à la gestion du compte courant et de l'éventuelle épargne. » constate Sylvain Lefèvre, président de la Centrale de Financement.
Pendant la crise sanitaire, le pourcentage d'apport moyen demandé par les banques a connu une forte hausse et s'est imposé comme un critère indispensable à la réussite de son investissement immobilier : entre 2020 et 2021, celui-ci a augmenté de 3,5%, passant de 10,4% à 13,9% du montant global du prêt moyen (1). Ce paramètre s'est appliqué à la majorité des profils d'emprunteurs. Il est devenu incontournable pour les primo-accédants qui ont eu recours, de plus en plus, au soutien financier de leurs ascendants.
« Depuis le début de la crise, nous constatons une hausse significative du nombre de donations dans le cadre des demandes de prêt effectuées par les primo-accédants. Une évolution qui peut notamment être corrélée au faible niveau de rémunération de l'épargne, ayant probablement incité une partie des ascendants à lui trouver une autre utilité ou à transmettre une partie de leur héritage plus tôt. » explique Sylvain Lefèvre.
Dans quelques cas exceptionnels, le prêt a pu être accordé sans apport. 
Cela s'est en effet vérifié pour certains profils répondant à des critères très stricts : des salariés en CDI travaillant dans des secteurs peu ou pas impactés par la crise et bénéficiant d'un revenu annuel supérieur au revenu moyen d'un primo-accédant (soit 41 447 € (2)).


Dans le cadre du compromis de vente, il est nécessaire de faire attention au délai d'obtention du crédit, surtout dans les zones tendues dans lesquelles les banques sont soumises à de nombreuses demandes de prêts. La Centrale de Financement conseille, dans ce cadre, de négocier un délai d'environ 70 à 75 jours avec le vendeur plutôt que de s'en tenir aux 60 jours minimums, afin de s'octroyer un délai suffisant à l'obtention de son prêt...


L'emprunt immobilier correspond à l'un des achats les plus importants des ménages français. Il représente plus d'un tiers de leurs dépenses annuelles. Ce n'est donc pas un investissement dans lequel s'engager à la légère !
Tandis que de plus en plus de Français choisissent des biens situés à la campagne, La Centrale de Financement recommande d'être particulièrement attentif à la ville dans laquelle le ménage souhaite s'installer.
« Il est important de prêter attention au dynamisme économique et démographique de la ville choisie, en analysant précisément les plans d'urbanisme envisagés par la municipalité, les réseaux de transports, l'accessibilité des crèches, des écoles... afin de se garantir une vie épanouissante une fois installés mais aussi une plus-value à la revente ! Car, bien que les prêts soient contractés en première intention sur 22,5 ans, en moyenne, nous constatons que ceux-ci sont majoritairement remboursés au bout de 8,5 ans (soit en raison d'une évolution professionnelle avec mutation, d'un agrandissement de la famille, ou encore d'une séparation du couple...).
Par ailleurs, avec l'inflation du prix de l'énergie et la mise en place d'un nouveau Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), il est également primordial d'être particulièrement attentif à la performance énergétique du bien, en anticipant les coûts qui pourraient être générés dans ce cadre... L'acquisition immobilière n'est donc définitivement pas un investissement à banaliser !» ajoute Sylvain Lefèvre, président de la Centrale de Financement.
Octobre 2021 : une baisse des taux sur la plupart des durées de prêt
Le mois d'octobre 2021 débute par une baisse des taux de crédit immobilier sur la plupart des durées de prêt. Ainsi, avec les taux annoncés ce mois-ci, un emprunteur contractant un prêt d'un montant de 180 000 € sur 25 ans à 1,18 % verra sa mensualité s'élever à 693,18 euros pour un coût total de crédit de 27 954 euros, soit 2,63% de moins que le mois précédent (correspondant à une économie de plus de 750 euros) pour un prêt de la même durée et du même montant.
Évolution des taux
Les taux immobiliers moyens d'octobre 2021 par durée d'emprunt
Les conditions de taux généralement constatées sont en baisse de 0.015 %, en moyenne, pour toutes les durées de prêt confondues. Dans le détail : la baisse de taux de crédit la plus significative s'observe pour les prêts contractés sur 25 ans, avec une diminution de 0.03 % par rapport à septembre 2021. Pour une durée de prêt de 15 ans et 20 ans, la baisse des ta8ux est de 0,02% par rapport au mois précédent, et pour les prêts contractés sur 10 ans et 12 ans, elle est de 0,01%. Seuls les taux de crédit appliqués aux prêts contractés sur une durée de 7 ans sont restés stables d'un mois sur l'autre.
Les meilleurs taux immobiliers d'octobre 2021 par durée d'emprunt
Les meilleurs taux obtenus sur le mois d'octobre 2021 sont restés identiques à ceux obtenus au cours du mois précédent, toutes durées de prêt confondues. Les ménages bénéficient donc de conditions d'emprunt aussi avantageuses que celles au mois de septembre 2021.
À propos de la Centrale de Financement
Fondée en 2013 par Sylvain Lefèvre et Philippe Girou, La Centrale de Financement est l'un des leaders français du courtage en prêt immobilier - financement, regroupement de crédits et assurance emprunteur. Son ambition est de faciliter l'accès au prêt immobilier au plus grand nombre, en proposant des offres de prêts immobiliers et d'assurances emprunteurs aux conditions financières les plus avantageuses, et en garantissant une relation personnalisée et durable à ses clients, autour de quatre engagements : exigence, expertise, déontologie, et accompagnement.
La Centrale de Financement, filiale du groupe APRIL depuis 2018, s'appuie sur un réseau de plus de 195 agences et 1000 collaborateurs répartis sur tout le territoire national, et a noué des partenariats avec la quasi-totalité des grands acteurs banque-assurance du marché. Elle a négocié, en 2020, un volume de crédit de 4,7 milliards d'euros.

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